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[PDF] Les produits cosmétiques

la sueur peut modifier le pH de la peau car entrent dans sa composition des véhicules dont le but est plus spécifiquement la vectorisation du principe actif CYCLOMETHICONE, DIMETHICONE, CETYL METHICONE ce sont des produits 

[PDF] Grammaire

trop faible, car ils absorberaient l'eau de l'épiderme, (cetearyl alcohol/sodium cetearyl sulfate INCI, agent de consistance O/W), cosmétique: amener dans la peau en toute innocuité un maximum d'actifs, grâce à un véhicule aux proprié-

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Les produits contenant des antiseptiques ou de l'alcool en trop forte concentration sont également à éviter car ils risquent de déstabiliser la flore et d' aggraver la 

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balsam of peru, clou, huile de bergamote, alcool benzylique et gomme de pin Les préservatifs - 2) un véhicule qui permet à l'encre d'être semi-fluide On retrouve également des opérations de conditionnement beaucoup moins auto- Glycerin M Glyceryl Stearate 1 Glycol Stearate 1 Guanine F Gum Damar S

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1 les fruits préparés avec ou sans sucre, sans addition d'alcool, conservés par stérilisation, prêts pour ou de minéraux bitumineux servant de véhicule cétyle (1-chlorohexadécane), éthylène (1 ,2-dichloroéthane), méthylène ( dichlorométhane), car barna tes de : butyle, l ,3-dichloro-2-propyle, éthyle ( éthyluréthane ) 

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6 mar 2015 · auto-conservé et ne nécessite pas d essais microbiologiques (Tableau 8) En effet, l Les effets en sont augmentés par rapport aux véhicules plus traditionnels Glycerin 2,00 Disodium EDTA 0,10 B Cetyl palmitate 1,45

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1

Petite

Grammaire

de Cosmetique

Gaëtan Milis - www.

c opa i ba.be - août 2003 le présent opus- cule a été large- ment inspiré de "A

Short Textbook of

Cosmetology, K.F.

De Polo, 1st Edition

1998, Verlag für

chemische Indus- trie, H. Ziolkowsky

GmbH, Augsburg/

Germany, ISBN

3-87846-193-3

23456
7

Chapitre 4 : les emollients

Chapitre 1: la peau

Chapitre 3 : les hydratants

Chapitre 5 : les agents de

consistance et les epaississants

Chapitre 7 : les emulsions

Chapitre 2 : le cheveu

Chapitre 6 : la conserva-

tion des cosmetiques 2 3 46
7 5 2 3

Chapitre 1: la peau

1. La peau - anatomie et fonctions

Epiderme, derme et hypoderme sont anatomo-physiologiquement bien distinc ts, et comprennent une impressionnante quantitÈ de corpuscules aux fonctions diverses.

Couche ÉpaisseurMorphologie et Fonction

manteau hydrolipidique variable émulsion W/O (lors d'une forte sudation, cette émulsion devient O/W)

constituée de sueur, de sébum, de lipides provenant du stratum corneum et de débris cellulaires, également appelée NMF (natural moisturizing factor). couche cornée (stratum corneum)8-15 µm couche supérieure de l'épiderme, qui détermine et l'apparence e t les fonctions de la peau; sous-divisé en stratum disjunctum (constitué de kératinocytes des quamés qui rejoindront le manteau hydrolipidique) et stratum conjunctum. couche lucide indéfi nie existe seulement sur les régions plantaires (pieds) et palmaires ( mains); elle constitue une très ef fi cace pro tection aux UV par réfl exion/ réfraction. couche granulaire

(stratum granulosum)2-4 µm présente des granules basophiles de kératohyalin et des corps lamellés

chargés de lipides. 4 couche squameuse ou de

Malpighi

(stratum spinosum)20-150 µm dévolue aux divisions mitotiques, elle est également le siège de la

synthèse de lipides en de petits granules nommés corps d'Odland. couche basale (stratum basale, cylindri cum ou germinativum)5-10 µm conprend des kératinocytes et les cellules de Langer hans (celulles munie de prolongement dendritiques, immuno-actives, et produisant la mélanine); siège des corpuscules de Merkel (capteurs de pression). jonction dermo-épidermi que (lamina basalis)0.07-0.14 µm complexe de mucopolysaccharides immuno-actifs for mant une membrane semi-perméable qui permet les échanges de matériel organique et d'oxygène entre le derme et l'épiderme, mais également siège d'ancrage de l'épiderme au derme grâce aux desmosomes

Þ la ments de kératine).

derme (corium), qu'on subdivise en stratum papillare (partie super

Þ cielle) et stratum

reticulare (partie profonde)1000-4000 µmtissu connectif constitué de Þ broblastes qui synthétisent l'élastine, les Þ bres de collagène et les mucopolysaccha rides de la jonction dermo- épidermique; siège des ré cepteurs tels que réseaux nerveux autour des follicules pileux, corpuscules de Meissner (toucher), thermoré cepteurs, ... ; parcouru par la circulation capillaire su percÞ cielle et profonde, et le système lymphatique; comprend enÞ n les glandes sébacées associées aux follicules pileux, les glandes sudoripares apocrines (NMF) , les muscles horripilateurs, et les glandes sudori paires eccrines (sueur). hypoderme (subcutis)variable tissu adipocyteux, thermoprotecteur et amortisseur mécanique; contient les corpuscules de Vater-Pacini (senseurs de vibration et d'accélération). 5 Une des fonctions principale de l'épiderme est de produire un manteau protecteur, cohésif, relativement étanche, appelé stratum corneum. Cette couche cornée naît da ns la stratum basale, où se produit la division des kératinocytes au rythme d'une mitose par 24 heures. En 20-28 jour s, ces kératinocytes vont migrer vers

la surface de la peau, subir de nom breuses transformations, et devenir des cornéocytes. Ainsi se renouvelle

continuellement le stratum corneum, selon un rythme de 14 jours chez le sujet jeune, mais qui atteint 37 jours chez le sujet de plus de 50 ans. Durant leur migration depuis le stratum basale vers la surface, des modi

Þ cations biochimi ques vont donc

affecter les cellules épidermiales. Dans les cellules du stratum spinos um et du stratum granulosum vont se dérouler d'intenses synthèses lipidiques d'une importance capitale Ces synthèses lipidiques, où sphingolipides et cholestérol joue nt un rôle important, vont stocker leurs pro- duits dans les corps d'Odland (stratum spinosum), qui ne sont que les ap pareils de Golgi des kératinocytes migrants. Au niveau du stratum granulosum, leur contenu est relâché dans l'e space intercellulaire pour for- mer des bicouches lipidiques avec la phase aqueuse. Ces lipides intercel lulaires forment alors un "ciment"

pour les cornéocytes qu'on peut comparer à des "briques". Toute la transformation biochimique qui affecte

les lipides cutanés au cours de la montée des kératinocytes ver s la surface, a pour but de pas ser d'un sys- tème souple et gardant l'eau (glucosylcéramides, phosphatidylchol ine, acides gras insaturés) vers un sys- tème procurant un maximum de solidité et d'étanchéité au "ci ment" (cholestérol, acides gras plus saturés, céramides). La grande partie de cette protection hydrophobe est constituée de sé bum. Les glandes sébacées, stimulées par les androgènes et inhibées par les oestrogènes, sont associées a ux follicules pileux. Elles sont dites holocrines, ce qui signiÞ e qu'après accumulation de lipides, elles se désintègrent en am enant leurs débris protéiques à la surface. 6

Composition des

l ipides du s

ébum

glycérides et acides gras libres60% esters cireux25% squalène12% esters de cholestérol2% cholestérol1%

2. La peau - systËme tampon et rÈgulateur d'humiditÈ

Les lipides intercellulaires du stratum corneum se mêlent en fait ave c la couche hydrolipi dique, pour former ce que l'on appel l e le manteau acide de la peau.

La partie supérieure de l'épiderme présente en effet un pH allant de 5,0 à 5,5. Cette aci dité est favora-

ble au développement de bactéries commensales, comme s taphylococcus epidermidis, et défavorable aux

proliférations bactériennes en général. Grâce aux diffé rentes substances du natural moisturizing factor, le

manteau acide a des capacités tampon qui lui permettent de corriger l es variations de pH survenant après contact avec des pro duits acides ou alcalins. 7

Composants du NMF

acides aminés libres40% acide pyrrolidone carboxylique (PCA) 12% lactates12% urée7% acide lactique2% sels et autres27% Des variations durables du pH cutané sont pathologiques; elles sont à la fois causes et conséquences d'un dérèglement au sein de la peau. 8 9 Le manteau acide est également un régulateur d'humidité. Grâ ce à ses propriétes hygros copiques, il empê- che une trop rapide évaporation de l'eau depuis les couches inféri eures de la peau. Par la combinaison du NMF et des lipides cutanés, la teneur en eau du stratum corneum se ma intient entre 10 et 15%.

3. La peau - le manteau hydrolipidique

Le manteau hydrolipidique de la peau est donc un mélange très efÞ cace de sébum, de lipides et de débris

cellulaires provenant de la desquamation de la couche cornée, et de s ueur. Il est hydratant, réduit la perte d'eau trans-épidermiale (TEWL) et garde la peau douce, souple et br illante. Une peau sèche est la conséquence d'une production de sébum tro p faible, qui peut entre autres être due à

une exposition aux ultra-violets, ou d'une abrasion du manteau hydroli pidique par des savons ou détergents

mals adaptés. Quelques molécules particulières constitutives du manteau hydrolip idique:

A. le cholestÈrol

Evolutivement, le cholestérol présente une relation structure/acti vité optimale. Avec son alcool polaire, sa chaîne aliphatique branchée et sa structure tétracyclique apola ire rigide, il amène une structure régulière au

sein des acides gras intracellulaires, tout en gardant une ß uidité raisonnable à la température corporelle, et

en empêchant leur cristallisation. La peau est le site principal de la synthèse du cholestérol, puisq u'un tiers de notre choles térol total y est fabriqué. Quotidiennement, nous perdons quelques de cholesté rol cutané, qui est remplacé de novo 10 par la stérologenèse cutanée, à partir du squalène.

Les sels de cholestérol (et d'autres acides gras) sont émulsiÞ ants du manteau hydrolipidique de la peau. Et le

cholestéryl sulfate est responsable de la cohésion des cornéocy tes; dans l'ichtyose liées au chromosome X,

le stratum corneum desquame en larges écailles par dé reglement de la synthèse de cholestéryl sulfate.

La cosmétologie utilise le squalène, dérivé commercial satur é et stable du squalane, comme émollient. Il s'étend facilement, ce qui permet les échanges d'oxygène, de va peur d'eau et de gaz carbonique nécessaires

à la peau.

B. Céramides

Chimiquement, ce sont des amides formées par condensation de la sphin gosine avec un acide gras. Au niveau

de la peau, si le groupement hydroxyle de la sphingosine est glyco lysé, on parlera de glycosylcéramides (ce

groupe biochimique très important porte des noms selon ses fonctions: cérébrosides du cerveau, globosides des érythrocytes, gangliosides du système nerveux, sphingomyéli ne des nerfs, ...). Au niveau des strata basale/spinosum, glycosylcéramides et céramid es sont identiquement représentés; arrivé au stratum corneum, il ne subsiste plus que des céramides, beaucoup plus hydrophobes. La cosmétologie a synthétisé, ou isolé du soja, des dériv és céramidiques qui augmentent la cohésion cellu- laire, restructurent l'épiderme, régulent la perte d'eau transepid ermiale (TEWL - transepidermial water loss). Nombreux produits cosmétiques modernes contien nent des céramides, tels que C

ERAMIDE EYES TIME COMPLEX

"a programmed hydratation and restructuration" comme le prétend H

YDRA INTEGRAL

de Roc. 11

C. Les acides gras

Le manteau hydrolipidique de la peau contient majorit a irement de s acides gras saturés, pour les raisons d'hydrophobicité vues supra.

Acides

g ras% en masse acide palmitique (C16:0)25 acide 6-hexadecenoïque (C16:1)22 acide 8-octadécénoïque (C14:0)9 acide myristique (C14:0)7 acide pentadécénoïque (C15:1)4 acide stéarique (C18:0)3 acide oléique (C18:1)2 acide heptadécanoïque (C17:0)1 acide linoléique (C18:2)0.5 quelques 220 autres ...26.5 12 A contrario, le cosmétologue s'intéressera tout particulièrement aux acides gras insaturés, ceux-ci étant d'une importance capitale dans les biosynthèses occurant au sein des strata basale/spinosum. Présents en fai- bles quantités, ils exercent des fonctions essentielles au sein des g lycérides, phosphoglycérides, céramides, esters de cholestérols déterminant la perméa bilité de l'épiderme. 13 2

1. Le cheveu - anatomie

Le cheveu humain prend son origine dans les follicules situés à la frontière du derme et de l'épiderme. Au fond des follicules, se situe un tissu connectif, nommé papilla, qui conti ent les terminaisons nerveuses et les vaissaux sanguins permettant la croissance du cheveu; elle est entourée de cel lules basales et de mélanocytes qui produi-

sent respectivement les cellules pileuses et la mélanine. Au-dessus de la papilla, on trouve le muscle horripilateur,

et non loin, les glandes sébacées. Fonctionnellement, on se trouve en présence de trois zones distinctes

ZoneAnatomo-physiologie

zone de différenciation ici sont formées par mitoses les nouvelles cellules pileuses, qui de plus phagocytent la

phaelomélanine et l'eumélanine produites par les mélanocytes zone de kératinisation durcissement par déshydratation et formation de liens disulfures zone d'émergence qui comprend la partie visible du cheveu Et temporellement, on distingue trois phases de croissance:

Phase DurÈe% Dynamique

anagène 2-6 ans80-90 phase de croissance active

catagène quelques semaines 1-2 phase de transition: l'activité métabolique décroît et la base du bulbe

migre vers la surface de la peau

télogène trois mois10-20 la base du bulbe s'atrophie, et un nouveau cheveu croît en dessous du

précédent; cette étape est hormono-dépendante

Chapitre 2 : le cheveu

14 2 L'alopécie se caractérise par une diminution de la période anag

ène, et donc du nombre de cheveux en

croissance. Une section transversale du cheveu met en évidence 3 zones distinctes , disposées co-axiale ment en partant du centre:

Zone Épaisseur Anatomie

medulla5 µm les cellules de la medulla sont l'ches, et durant leur formation elles laissent des vacuoles irrÈguliËres le long de l'axe de la Þ bre; cette partie du cheveu contribue fort peu aux propriÈtÈs physicochimiques de l'ensemble. cortex et matrice 60 µm de nature bi-composite, le cortex consiste en un assemblage de matiËr e

Þ brillaire

hautement cristalline et hydrophobe (les cellules corticales), et de matiËre amor- phe non Þ brillaire et hydrophylle (la matrice); l'ensemble ressemble fortement ‡ la section d'une corde avec ses torons enroulÈs, et dÈtermine les propriÈtÈs mÈcan i- ques du cheveu. La mÈlanine y est incluse sous forme de granules de 0.2-0.8 µm de diamËtre, constituant quelques 3% de la masse totale du cheveu. cuticule10-25 µm constituÈe de 5-10 couches de cellules plates disposÈes comme des tuiles sur un toit attachÈes du cÙtÈ proximal du cheveux, la cuticule est une structure rÈsistante qui protËge le cortex des agressions chimiques et physiques; elle est entourÈe d'une Þ ne membrane, appelÈe Èpicuticule, de structure pro tÈico-lipidique. Chaque cellule du cortex et de la cuticule est entourée du complexe c ellulo-membranaire, sorte de manteau multicellulaire à fonction d'interconnection et d'ancrage des cellule s ké ratinisées. 15 2

2. Le cheveu - physicochimie

Le constituant majeur du cortex, de la matrice et de la cuticule est un polypeptide (363-636 acides aminés) en

hélice, nommé kératine. Celle-ci s'organise en fi bres de deux ou trois hélices, formant la base des torons

qui détermineront la solidité du cheveu. L'ensemble est stabiliséquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30