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Calcul de rentabilité des peintures

La seule valeur permettant d'établir une comparaison de prix correcte de différentes peintures est la

consommation théorique. Pour cela les données suivantes sont indispensables: a) Poids spécifique (densité) de la peinture.

b) Extrait sec en % du volume (à ne pas confondre avec en % du poids, appelé aussi "corps solide").

c) Epaisseur minimale de la couche prescrite en µm.

On remarque souvent, à l'aide de comparaisons exactes basées sur la consommation théorique, que le

produit le meilleur marché (en francs par kg) n'est pas forcément le plus avantageux.

Une comparaison de prix se basant sur la consommation pratique ne donne des résultats justes que si

l'on a calculé avec le même pourcentage de pertes pour tous les produits. Consommation pratique = consommation théorique en g/m 2 + quote-part des pertes.

Remarques importantes:

La quote-part des pertes est pareille pour tous les produits. Il n'existe pas de produits similaires qui engendrent moins ou plus de pertes. Les pertes ont lieu uniquement lors de l'application!!

On constate au quotidien que les divers fournisseurs donnent des indications différentes concernant la

consommation pratique. En ce qui concerne la consommation pratique, il faut absolument prendre note de ce qui suit:

La consommation pratique ne peut être donnée qu'approximativement du fait qu'elle dépend des

facteurs suivants:

1. Géométrie de l'objet.

2. Profondeur d'aspérité - due au décapage par projection - pour les couches primaires.

3. Pertes d'application.

4. Facteurs de chevauchement/surrecouvrement (la pratique montre que l'épaisseur

moyenne de la couche appliquée équivaut dans la plupart des cas au double de l'épaisseur minimale prescrite).

5. Pertes de maniement = restes dans les bidons, tuyaux etc.

Des comparaisons de prix correctes et véridiques devraient toujours se baser sur la consommation théorique et non pas sur la consommation pratique. De la consommation théorique à la consommation pratique

Selon SN 555 001 (B3-1990) l'épaisseur moyenne de la couche s'élève environ au double de l'épaisseur

minimale de la couche, c'est-à-dire que la consommation théorique doit être doublée. A cela s'ajoute les

pertes d'application par Overspray, égalisation de la rugosité, restes dans les bidons etc., qui s'élèvent à

env. 30 % pour les couches de fond sur surfaces grenaillées, c'est-à-dire que la consommation pratique résulte au total de la multiplication de la consommation théorique par un facteur 2,6.

Pour les couches intermédiaires et de finition, c'est-à-dire sans égalisation de la rugosité, l'expérience

montre qu'un facteur de multiplication de 2,1 peut être utilisé. Exemples pratiques pour le calcul de la consommation théorique et pratique au verso. Exemple pratique pour le calcul de la consommation théorique Primaire en zinc 1K-FH-PUR, séchant à l'humidité de l'air - Poids spécifique (densité) 2,6 kg/l - Extrait sec en % du volume 58 - Epaisseur minimale de la couche prescrite 60µm Formule: Epaisseur minimale de la couche x poids spécifique

Résultat obtenu : extrait sec en volume x 100

= consommation théorique en grammes par m 2 Exemple: 60 x 2,6 = 156 : 58 = 2,69 x 100 = 270 g/m² Exemple pratique pour le calcul de la consommation pratique (application au pistolet) Formule: Consommation théorique x facteur 2,6 (pour les couches de fond) resp. 2,1 (pour les couches suivantes) = consommation approximative dans la pratique

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