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William Golding Sa Majesté des Mouches Traduit de l'anglais par Lola Tranec- ligne déchiquetée montait à l'assaut de la C'est comme dans un livre



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William Golding Sa Majesté des Mouches Traduit de l'anglais par Lola Tranec- ligne déchiquetée montait à l'assaut de la C'est comme dans un livre



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Avant-propos 7 1 Le thème de l'arrivée sur l'île 9 Groupement de textes 18 II Travaux d'approche 27 Un livre entre les mains 27 L'entrée dans le récit 33



Sa Majesté des Mouches — une dystopie prophétique de - Érudit

à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne entre les lignes — été 2011 golding publie son livre en 1954, pendant la guerre froide, alors



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Sa Majesté des Mouches (Lord of the Flies) : des jeunes gens qui se retrouvent brutalement livrés à eux-mêmes dans un environnement hostile, sans adultes pour les Les premières lignes du roman : L'appel de la conque Le garçon blond



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Livrés à eux-mêmes dans une nature paradisiaque, ils tentent de Sa majesté des mouches de William Golding, 1954 Robinson A voir, à lire, en ligne



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Personne à qui je doive rappeler que le livre qu'il ou elle a oublié sur son étagère Elle désigne du menton mon exemplaire de Sa Majesté des mouches Olly : j'allais te répondre par mail mais j'ai vu que tu étais en ligne ta recette m' a fait

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William Golding

Sa Majesté des

Mouches

Traduit de l'anglais par Lola

Tranec-Dubled

I

L'appel de la conque

Legarçonblonddescenditlesderniers

rochersetsedirigeaverslalaguneenregard- chemisegriseadhéraitàsapeauetses cheveuxluicollaientaufront.Autourdelui, laprofondedéchiruredelajungleformait commeunbaindevapeur.Ils'agrippaitpén- iblementauxlianesetauxtroncsbrisés, autre cri lui fit écho: - Hé! attends une minute, dit une voix. sur le sol. - Attendsunpeu,répétalavoix,jesuis accroché. deseschaussettesd'ungestemachinal.L'es- paced'uneseconde,songesteévoquale coeur de l'Angleterre et la jungle fut oubliée.

La voix se fit entendre à nouveau.

- Jepeuxàpeinebougeravectoutesces espèces de lianes.

Celuiquiparlaitsortitàreculonsdes

sonblousongraisseux.Àlapliuredesgen- oux,desépinesmordaientsapeaunueet grassouillette.Ilsebaissa,lesenleva soigneusementetseretourna.Pluspetitque lesendroitsoùposerlespiedsetillevales yeux derrière ses lunettes à verres épais. - Où est l'homme au micro?

Le blond secoua la tête.

- Noussommesdansuneîle.Ou,du moins,ilmesemble.C'estunrécifenpleine mer.Iln'yapeut-êtrepasdegrandesper- sonnes ici.

Le gros eut l'air interloqué.

- Ilyavaitlepilote.Maisiln'étaitpas de pilotage, devant.5/621

Leblondexaminaitlerécifd'unregard

attentif. - Ettouslesautresgosses,continuale gros.Ilyenasûrementquis'ensontsortis.

Tu crois pas, hein?

Leblondsedirigeaversleborddel'eau

après lui. - Iln'yapasdegrandespersonnesdu tout? - Je ne crois pas.

Leblondavaitrépondud'untonsolennel;

sus dessous. - Pas de grandes personnes!

Le gros réfléchit un moment.

- Ce pilote.

Leblondretombasursespiedsets'assit

sur la terre brûlante. - Iladûnouslaissericietrepartir.Ilne pouvaitpasatterririci.Pasavecunavionà roues. - On a été attaqués. - Oh! il reviendra.

Le gros secoua la tête.

- Quandc'estqu'ondescendait,j'aire- ceaudel'avion.Yavaitdesflammesquien sortaient.7/621

Ilobservadehautenbasladéchirurede

la jungle. - Ça, c'est la carlingue qui l'a fait.

Leblondtenditlamainettâtalebord

un moment. - Qu'est-cequ'elleestdevenue,lacar- lingue? Où est-elle passée? - Cetoragel'aentraînéedanslamer.

C'étaitrudementdangereuxavectousces

encore y avoir des gosses à l'intérieur.

Il hésita un instant, puis reprit:

- Comment que tu t'appelles? - Ralph.

Legrosattenditqu'onluidemandâtaussi

sonnom,maisildutrenonceràcette8/621 avance;leblondnomméRalpheutunsouri- revague,selevaetrepritsamarcheversla lagune. Le gros le suivit résolument. - Jepensequ'onestplusieurs,dispersés par là. Tu n'en as pas vu d'autres, hein? sepritlepieddansunebrancheets'étalade lui, respirant fortement. - Matantem'aditdenejamaiscourir, expliqua-t-il. Rapport à mon asthme. - Ton as... quoi? - Monasthme.Peuxpasrespirer.J'étais avecunpeud'orgueil...Etpuis,jeportedes lunettes depuis que j'ai trois ans.9/621

IlenlevaseslunettesetlestenditàRalph,

lesessuyersursonblousonsale.Unegrim- acedesouffranceetdeconcentrationin- visage.Ilbarbouillasesjouesdesueuret chaussa prestement ses lunettes. - Ces fruits!

D'unrapidecoupd'oeil,ilinspectales

alentours. - Ces fruits, répéta-t-il. Je crois que...

Ilajustaseslunettes,s'écartadeRalphet

s'accroupit dans le sous-bois touffu. - Attends, j'en ai pour une minute...

Ralphsedégageadeslianesavecprécau-

tionetsefaufilaentrelesbranches.Quelques de la jungle.

Lacôteétaitcouvertedepalmiers.Les

toutenhautdestroncs.Ilspoussaientsurun taluscouvertd'herbedrue,saccagéeparla chutedesarbres,parseméedenoixdecoco pourrissantesetdeplantsdepalmiers.Au- parladéchirure.Ralphsetenaitappuyé contreuntroncgris,plissantlesyeuxpour regarderlasurfacemiroitantedel'eau.À pourpre.Laplage,entrelaterrassedepalmi- ersetleborddel'eau,s'incurvaitenmince arcdecercle,apparemmentsanslimites,car, sursagauche,Ralphvoyaitlespalmiers,la toujours sensible, régnait la chaleur.

Ilsautaaubasdelaterrasse.Seschaus-

etlachaleurlefrappabrutalement.Soudain conscientdupoidsdesesvêtements,d'un seulmouvementbrusqueilenleva12/621 chaussuresetchaussettes.D'unbondilre- montasurletalus,retirasachemiseetsetint entrelesnoixdecocoenformedecrânes,la peaumoiréeparlesombresvertesdespalmi- ture,enlevaprestementsaculotteetson due éblouissante de sable et d'eau.

Àdouzeanspassés,iln'avaitplusle

ventreproéminentdel'enfance,maisl'ad- olescencenelemarquaitpasencorede gaucherie.Largedecarrure,ilpouvaitfaire unfuturboxeur,maisladouceurdesa boucheetdesesyeuxgarantissaitun manquedeméchanceté.Duplatdelamain, ilflattadoucementuntroncdepalmier;en- eutunrireravietsemitdeboutsurlatête. s'agenouillaet,desdeuxbras,empilauntas fixasurlamerunregardbrillant d'expectative. - Ralph...

Legrosgarçonselaissatomberaubasdu

les pieds dans le sable. - C'estpasmafautesijesuisrestési longtemps. Ces fruits...

Ilessuyaseslunettesetlesajustasurson

nezminuscule.Lamontureyavaitlaisséune empreinteroseenformedeV.Sonregard fermeture Éclair de son blouson. - Ma tante...

PuisilouvritlafermetureÉclaird'un

geste décidé et enleva son blouson. - Voilà! dire. - Ilfaudraitsavoirleursnoms,ditlegros garçon,etenfaireuneliste.Etpuisil faudrait faire une réunion.

Ralphn'eutpasl'airdesaisir,aussile

garçon continua-t-il sur un ton confidentiel: - Çam'estégalcommentonm'appelle, pourvu qu'on m'appelle pas comme à l'école.

Ralphmanifestauncommencement

d'intérêt.15/621 - Comment on t'appelait?

Legrosgarçonlançauncoupd'oeilpar-

ph. Dans un murmure, il dit: - On m'appelait: "Piggy[1].»

Ralphritauxéclats.Ilbonditsurses

pieds. - Piggy! Piggy! - Oh! Ralph, je t'en prie!

Piggy se tordait les mains de désespoir.

- Je t'ai dit que je ne voulais pas... - Piggy! Piggy!

Ralphsemitàdanserdejoiedansl'air

Piggy,lesbrasétenduspourimiterunavion

et il fit semblant de le mitrailler. - Ta-ra-ra-ra...16/621

Iltombaenpiquédanslesable,auxpieds

de Piggy, et resta étendu, secoué de rire. - Piggy!

Piggyeutunsourireforcé,contentquand

même d'obtenir ce semblant d'intérêt. - Tant que tu ne le dis pas aux autres...

Ralphétouffasonriredanslesable.L'ex-

pressiondesouffranceetdeconcentration revint sur le visage de Piggy. - Attends un peu...

Ilretournaencourantdanslaforêt.Ralph

se releva et partit vers sa droite.

Laplages'interrompaitbrusquement

devantlecarrémassifd'unvasteplateaude granitrosequeformaitlepaysageàceten- d'unemincecouchedeterreetd'herbedrue, etombragéepardejeunespalmiers.Les arbresn'yavaientpasassezdeterrepour lesolenunfouillisdetroncsquifournis- dulagon.Ralphsehissasurleplateau, sefrayauncheminverslebordduplateau18/621 quisurplombaitlameretlacontempla. tropicales.Unbancdepoissonsminusculesquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39