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ANALOGIE ET HOMOLOGIE DANS L'ACCENTUATION DE L'ANGLAIS 1 Terrninaisons FaiSles et Tern~naisons Fortes Le systhrne accentuel de lWanglais 



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ANALOGIE ET HOMOLOGIE DANS L'ACCENTUATION DE L'ANGLAIS ......... m ............................. ~ ................ par L. GUIERRE

Paris, Sorbonne , Mai 1967

ANALOGIE ET HOMOLOGIE DANS L'ACCENTUATION DE L'ANGLAIS 1. Terrninaisons FaiSles et Tern~naisons Fortes

Le systhrne accentuel de lWanglais (accent de mot) peut 8tre d~crit essentiellernent, sernble-t-il, ~ partir de l!opposition entre :

Terrninaisons Faibles et Terrninaisons Fortes On appellera "forte" une terrninaison qui impose un sch4rna

accentuel constant (qulil existe ou non une forrne d4rivante et quel que soit le snh4ma accentuel de cette forrne d4rivante).i A/nsi <,ic> est forte puisque lSon a toujours /,Z0/ (accent principa! sur ltavant-derniAre syllabe) :

Y. v . V v ~/..

critic, electric, enlgrna-~enigrr~tic, magnet-~ magnetic ... (1). On dira que les terminaisons fortes sont ]~ manifestation d~une

force appel4e analogie.~Cela signifie, par exernple que tous les roots en ~-ion> pr~sente et, darts certalnes li~rdtes, A venlr, seront accentu~s /,20/par analogie avec les quelques Z.O00 rnots attest4s dans le corpus et accentu4s selon ce sch4rna. On appelera "faible" une terrninaison qui, ajout4e ~ un d4rivant, n~en rnodi£ie pas l!accentuation. ' Ainsi <-er> , <.able> , <%17> sont faibles puisque l'on a c~rrffort c~n~orter, coVn~ortable, c~nlfortably; , j~ justify .v . j u s tiflab le, s tifiab ly... On dira qu'un mot en <,ly> sera n4cessairernent accentu4, par hornolo~ie, comrne lladjectif d4rivant (adOrably. f~rtunately, immediately, ~ concisely... ). A partir de cette belle et pure dichotorrde, qui fait penser ~ un language artificiel, on pourrait esp4rer que l'analyste n'aura rnSrne pas h4siter ni ~ choisir dans sa description; tousles rnots viendront docilernent se ranger dans ltune des deux categories (2). Or cette dichoton~e, mSrne si elle est valable dans un tr~s grand nornbre de cas, ne r4soud pas dternb14e tousles probl~rnes. On trouvera des "poles", des cas centraux : terrninaisons faibles cornme ~-ful> , <',hesse, ~-ing> , <-ed> , terrninaisons fortes corn/ne <'-ity> , o11 <1-ical> , rnais on verra qulil existe fort peu de classes int4gralernent analogiques ou int4gralernent hornologiques. ~ Le plus souvent une dorninante statistique tr~s nette se rnanifestera e souvent le partage sera tr~s in,gal. Exemple 1 : Les roots en ~-ical> forment une classe analogique. Ils sont accentu4s /-Z00/.~ On trouve cependant au moins une exception (sur

600 roots environ) : le mot ~umbilical> /10Z0/ [-qai/d] (variante) qul ne

peut 8tre rattach4 qu!h son homologue, le nom<'~-nbilicus> /10Z0/ ~-qalk~s] (variante). Exemple Z : La rAgle de "lion s' : ~Tivn(c n) > ~ /..Z(0)0/. cede r~gle (3) sign~ie que l'accent /Z/ (accent prmciml) pr4c~de immdd~- tement la terrninaison grapb/que : i ÷ une o11 plusieurs voyelles +, facultativement, une ou plusieurs consonnes> ; 11411sion d~une syllabe, ~ symbolis4e par (0) 4rant

gouvern4e par des rAgles comme celles de 1,% palatallsation et celles de la V O " r4duction de [i] ~ [ZJ U ~] .

Cette r~gle analogique et son coroilaire r4gissent en fair 4,1000 roots environ. Les finales attest4es sont au nombre de 40 environ e les plus productives ~tant : ~ia>, <.ial> , <.ian>, ~iant~., <-ion, ~.ion> ," ~-ious>, qior> , ~iot>, <-ium>, Les rares roots "irreguliers" (moins de I ~o) sont surtout, outre quelques emprunts etrangers non..asszrniles

(mafia, lata~, rat~£V~ .!.~.~)~ des d4riv~s homologiques de verbes en <,y> : v v %# ..... . espzal, decrlal, defzant, relL%nt...

• Sis'accentue /OZO/ [ri'lai.nt'q c'est qu'il est rattach~i;h 10Z/ ~ri{lai~ . Si~bri/liant~, par contre, s accentue /Z0/

?bryant 3 et subi~ ~ pression analo~que des =o~s en ~-~. <-ian> 0 .>>:, c'est qulon ne peut le rattacher ~ aucun verbe.i

La rAgle de "lion" et son corollaire s!appl~quent aussi au sch4rna <,uVn(cn)> (roots en <-uent> , <,u~nce>, ~-u~1>... ) exemples : 0 in~iuence [!influ.ns]-~ ~inflv~Jns~rnell~fluent; constituent, garg~tuan, ~nnual .o~oi Les queklues m~s irr4gu]/ers sont, ' des derzve s . subdue-~ subd~al; spzrzt 9 spzrztual~ Z;tl Forme et Fonction ,o Supposons une terrninaison d4finie formeilement par sa graphie (a~sl ./-ire> ou < ou ~some> ), ~ arrive souvent qu,h u~e seule forme graphique correspon~ent plusieurs phonies et/ou plusieurs fonctions

syntaxiques (cf. l!exemp!e classique en frangais : les poul~.~du couvent couvent) Dans notre corpus on trouve : ,,Z"

attractive (adj.) [-iv] arrive (v.) [-aivj supply (adv.) [-li] ' supply (v.) [-lai~

troublesome (adj.) [-sam~ chromosome (ru) [-sourn~ On trouvera, de mSme, que ~-ish> terminaison adjectivante est

faible (classe homologique) alors que ~-ish~ terminaison verbale est forte et produit une classe analogique. I1 peut done ~tre indispensable, pour d4finir compl~tement une terminaison, d%n donner la graphie, la phonie et la fonction si lion veut ~witer dtintroduire certaines ambiguit~s dans la description de lVaccent de mot. La recherche automatique a tenu compte de ces interf4rences entre les trois syst~mes (I0). ~ Z,~2.~ D4composition en classes Ici encore la synchronie se distingue nettement de la diachronie. Les term~isons <~-ious>, <~-ion>/~-ity> ~ > forment wnchroniquement des classes holnogBnes (4).~ Cependant certains auteurs, influenc4s sans doute par des consid4rations historiques, proposent de d4crire chacune d|entre elles en la subdivlsanf4i Par exemple , ~ocious>/@itious>, etc../, ce qui est inutile du point de we qui nous occupe. Par contre, quand une classe comme <'-ive~ ne semble pas r4gie par un principe dominant (analogie ou hornologie) on tentera, ~t juste titre, de la d4composer. On ne pourra analyser ~/-ive~ synchroniquernent qu'en

distinguant ~ativ~'- , (-itive> , (-utive> ' etc..°!.;j (voir plus bas parag.J4.Jl). Z.13~ Conflits Des conflits de nature diverse peuvent surgir :

a) Au sein mSme des modules de d4rivation, dans le cas oh un d4riv~ peut 8tre, h premiere vue, rattach4 h deux d4rivants d'accentuation diff4rente s. exemple : D.iJones donne pour ~ertification~ soit /100Z0/ soit /010Z0/ (c!est le seul mot de ce type pr4sentant cette opposition), rnais il pr4cise : /IOOZO/, act of certifying; /OIOZO/, providing with a certificate. (yariante),i! Nous dirons : certify /ZOO/ --> certification /IOOZO/ cert~icate /OZO0/--> cert~ication /010ZO/ -3- L'existence de variantes sera donc patrols (bien que l'occasion slen pr4sente rarement) justifi4e par des consid4rations lexico-s4mantiques.i Cependant la notion de "related form" (5), de "proxlmlt~ du d4rivant" ou de

"d4rivant le plus proChe" demande, on le volt, ~ 8tre pr4cis4e. b) quand une chaine de d4rivations forme une "boucle".

Ainsi telephony falt pattie de la classe analogique ~,phony> /,ZOO/. Si lion choisit ~,phony> comma point de d4part on obtient par d4rivatlon (6)

( ,phonier /.ZOO/ (,grap~t/.ZOO/ <'-phony> (,phoni-e /,ZOO/ de m~me 6-graphy> (,grapher /,ZOO/ /,zoo/ ( ,phonous /,ZOO/ que /~.~00/ (=... (, .... • ouencore (,scopist /-ZOO/ ~-nomy > (,nornist l,z00/ ~. s c Olm/>

/-zoo/ ~-nomer /,ZOO/ et /-ZOO/ (,~coper i.Z00/ (,.... (,.... Par contre, de nombreux 614ments monosyllabiques tels que

-phone> , , <'-nome~ ... do/vent 8ire rang4s parrni les term/- • • K ~ • •

nalsons falbles (6) qua repoussent itaccent prmclpal vers le morpheme ou qua si,morphAme inltial. ~

%. v v exemples : telephone, electrograph, dynamograph, meVtronome ... Dans le cas, heureusement ou plut~t n4cessalrement exceptionnel,

o~ les roots en <-graph>~ ~-scop~ . d-n0me> 0 forment des verbes (to teVlephone, to t~legraph ) , on entrevoit imm4diatement la latitude qu,aura la

langue de cr4er, par d4rivation, des termes entre, >./ V ~iais alors aura-t-on teleVphony --> ? telephoner /0Z00/ ou t~lephone-->? t~lephoner /Z000/ V teleVgrapher /0Z00/ ou encore telegraphy -, ? V ou teVlegraph --~ ? telegrapher /Z000/

D. Jones r4pond : telephoner et telegrapher ~'~

On peut sch6matiser cette situation ainsi :

(/zoo/ /,zoo/ /,zoo/ ( -phony ~ ,phone,, . -phonist... (,phone --> ,phone, ... ( 1.01 1-00/ -4- Le con£Ait est latent (7) dans la mesure oh deux m4canismes g4n4raux de la langue produisent des effets contradictoires. Cette situation ne peut que freiner le d4veloppement de certains sch4rnas de d4rivation.t En fait, les verbes du type ~telephone~ sont peu nombreux et certains sont peu usit4s.; Les d4riv4s en ~-er> entrent dtailleurs en concurrence avec les d4riv4s en <'-ist> (c. a.d.i ici, en <',phonist~ , <',graphist>. ~non~st> ...) qui. eux. s°nt accentuellement d4termin4s. Ln.analyste sera donc amen4 ~ postuler que certaines d4rivations doivent

8tre orient4es ou ordonn4es, et ~ constater que dSautres sont pr4f4rentielles

et dVautres encore condamn4es dtavance comme non-viables. c) quand la rBgle de d4rivation aboutit A des structures

accentuelle s inacceptable s. iinsi on a trouv~ (8) que la s4quence accentuelle /.12~/nt4tait pratiquement jamais attest4e dans le systBme de D.~Jones. Une des rarissimes exceptions (ou bien est-ce une faute d'impression ?) est la variante /01Z/ de exchangee (4galement accentu4 /102/). En qualit4 de d~riv~ du verbe ~exchange> /02/, on congoit que @xchangee> conserve, sous forme dtaccent secondaire, iIancien accent principal du re.be. La f~ale forte <-ee> produisant l'accentuation/,Z/, le r~suZ~t serif/OlZ/ qui est, en principe absolument rejet6 par le systhme. En fait le conflit

devra 8tre r4solu c'est-A-dire qutune rhgle devra l!emporter sur l'autre d) quand apparai~; un danger de confusion formelle entre diff4-

rentes termlnaisons : • Ainsi pour la classe ~-osis~ l'analogie joue de faqon rigoureuse (=eurosls. psychosis, tuberculosis ... ont tous /,ZOA Far ailleurs la classe de <'-morphosis> , analogique elle aussi, produit/.200/. Cela semble indiquer que (de rnSme que pour <1-cracy> qui se s4pare de l'ensem- ble{<'-acy>}et s|en distingue comme une sous-classe homog~-te), la classe <.morphosis> dolt 8tre analysee ind6pendamment de celle des "autres roots en <-osis> ". o. Jones don=e deux accentuations pour ~e~orphosis> :/IOZO0/ et /100Z0/. La situation de ~-morphosis~ n'est en effet pas tr~s simple. Des pressions lat4rales semblent sWexercer non settlement de la part des deux classes d4jA mentionn4es ( <-morphosis> et "autres roots en ~'-osi~').:! rnais aussi de la part des terminaisons ~-morphy> , ~morphous~ , ~,mo~phis=> ... qui produisent ~,utes /,Z0/./ La term~iso~ <~-=orphosis> est donc plac4e ~un v4ritable carrefour dninfluences inconciliables qui risquent fort de d~router et ll4tudiant 4tranger et IIindig~ne lui-mSme. -5- e) quand deux classes analogiques imposent des accentuations contradlctoire s. Comment se comportent dans ce cas les roots qui appartiennent ~la lois aux deux classes ? On sait par exemple, que ltaccent~tion des roots en ~ic> est /,z0/. On sait aussi que l'accent precede i~nediatement la f~le<~iVn(Cn)>.~ ~ Cette r~gle graphique, une lois transpos~e en termes phon4tiques, reste valable, .~i> devenant [i] , ~] ou ~] . Comment r4agissent les *nots On trouve d___~=_ roots de ce ~pe : (ich~yic~, [,.~ei~ et ~nucleic> , [,nju:Idiik] ,i Ces deux roots se s4parent de leurs analogues en ~-ic> pour rejoindre les roots de la classe analogique ~-ivn(cn)> .i Nucleic et ichthyic ne peuvent 4vidernrnent pas satisfaire A la lois aux deux rAgles,/ La rAgle de "I/on" domine la rAgle ~-ic> =~ /-ZO/. On verra, et llon pouvalt pr4ssent[r, que tous ces conflits sont n4cessairement liln/t4s.! Sir, on la langue en rant qutinstrument, de commu- nication serait dlune cornplexit4 insupportablej1 Si, comrne le montre lt exp4rience, ces conflits sont limit4s, cWest, que la langue accepte un certain hombre de contraintes ou de rAgles du type par exemple : "le d4riv4 ne peut 8tre rattach4 ~ la lois ~ et ~ < ~vocate> ; donc il ne devrait pas exister de couples de verbes du type <'evOke> et <~vocate> (clest en falt le seul cas attest4), et ltexistence de W bloquera le d~Velopper~e=t du type<&vocate>(rare ?) et cela ~algr~ l'exis- tence attest~e de <~evocation>. Par contre, certains confllts une lois resolus, ctest-~-dire dAs qu~0n aura 4tabli la td4rarchie des rA~les rien ne pourra objectivement freiner le d4veloppement de certaines classes : appoint/0Z/-~ appolntee/10Z/ e~ do=c exchange /0Z/-~ exch~n~ee /*0Z/ , =e fo~s re jeSSe la var~nte /01Z/qu/ est contraire aux rAgles des structures accentuelles (cf./ parag.~

3.1Z.!l. :).

Z. 4. Absence de D4rivants

Supposons que l!analyste, en se fondant sur les fairs et les statis~que~, d4cide de d4crire une classe comme homologique : la majorlt4 des roots de cette classe 4tant obtenue par d4rivation comme c~est le cas pour ~-atlve~ : , v . . v . (~rad~a~ve> , ~remunerative> , , <'apologize> ) mais le proc4d4 des "r4seaux'! analogiques ou homologiques comportant au besoin des cases vides, c,estrA-dire~ ~: des formes "potentielles" (10):! Exernple : les roots en ~-logy> , <-graphy> , ~scopy> , ' . <~-nomy> . ~gamy> . <-geny> . . <-thesis>. etc.~. ~. sont tous accentu4s /TZO0/:~ Si on considAre ces roots cornrne des formants ....... d4terlrdn4s analogiquernent et. dlautre part. les terrninaisons faibles : ~,er~ . <-ous>. <'-al>. <~-ent>. <-ence> . <~-ize>. <-isiS. ~isrn>.. on peut 4tablir un sch4rna g4n6rateur ~ deux dimensions qui permet de former des roots accentuellement d4terrnin4s en : <,logist> . <'-grapher> . <~garnous> . <'.phonize> . <'-scopal~ ...i La langue contemporaine est loin d'utiliser plelnement toutes les possibilit4s de ce processus g4n4rateur, possibilit~s que nous consid4rerons comme falsant pattie du stock disponible et accentuellement pr~d4termin~.i De plus des "cases vides" peuvent apparaftre en n~importe quel endroit de ce tableau y compris parmi les formants. On les remplira ~ l'aide de formes potentielles symbolis4es (0) : o s olilequent soliloquy --> soli1oquist ,

0eloquy -->"eloquist , eloquent

0antagony-~ antagonist , antagonism

Le mSme type de proc4d4 permettrait dlexpliquer la double relation : discuss 10ZI --> ,discussive I-Z01W-> discussion l-z01 ,repercuss IIOZI repercussive I,Z01 > repercussion I,ZOI Z. 5. Neutralisation

L'opposition entre analogie e t homologie peut mSme se trouver neutralis~e : certaines classes peuvent 8tre d~crites comme analogiques ou comrne homologiques de fa~on tout aussi satisfaisante. C|est le cas de ~-ical> qui peut 8tre d4crite soit cornrne une classe analogique (/-ZOO/) soit cornrne une classe homologique de d4riv4s des membres de la classe analogique ~-ic~ De mSme lesverbes e= . egress> < igress . -7- ~Pr0gress~... /,Z/£orment des adjecti~s en ~..essive> /,Z0/. Tous les d~riv~ sen <~-e s sive> partent de d~rivants dont 1'accentuation e st unlforme° Bans ce cas le choix de l~analyse sera dict~ par la possibillt~ ~e g~n~ra]/ser, d~tendre la rAgle au-del~ de la sous-classe consid~r~e. 3.d. Les formants La r~duction des d~riv~s appartenant k des classes homologiques doit normalement produire des ~l~ments de base que lion appelera morphemes, quasi..morph~rne s, psaddo,morphAme s (I 1 ), ( on n~glige provisoirement la pr~fixation). Tous ces ~l~ments seront appel~s des "formants"° L~analyste peut esp~rer que les formants seront r~gis : a) par des rAgles analogiques qui sont des r~gles phon~matiques s ~quentie lle s, b) par des r~gles de structure accentuelle, Ces derni~res s~appliqueront ~ tous les roots d~riv~s ou non. Les rAgles

phon~matiques, au contraire, ne stappliquent pas aux d~riv~s. 3~Z~I. l%Agles de Structure Accentuelle - Les Quatre Contraintes ~o

Ces r~gles sont de nature rythmlque : elles concernent tout sp~cialement l'alternance des accents /0/, /I/, et /Z/dans le "squelette" accentuel des rnots. ~ On a ~tabli le tableau (I1) des dif/~rents types de squelette etde leur population et lton a ~t~ amen~ A poser quatre rAgles de base dont le degr~ dlexactltude dans le corpus ~tudi~ est de 99, 8 ~0 :

I e) Tout squelette comporte un accent /2/

. z') Auc~ squele~e ne peut compo~ter trois accents /I/ou/2/ successi/s en position quelconque,~ ~. 3 °) Aucun squelette ne peut avoir plus dtun accent /0/ ~ lqnltiale : donc ~/00../. .4"1 ''accent /I/ est toujours sui~ a'u~ accent /0/. Done :

a) */,Iz,/ B) *I~11,1 c) *l.ll 3. Z,~Z. Consequences : Ltaccent secondaire dans les rnots non.compos~s Les sch4mas possibles, c'est-~-dire autoris4s par les 4 r~gles sont • wS"

1 sy llabe pr~tonique

2 syllabes pr4toniques

au-del~ de Z syllabes pr 4toniques /02,/

lloz,/ /OloZ~l,/Ol ooz,/... llooz,l,/lOOOZ,/... Comment est alors r4gie la position de l'accent /I/ (accent

secondalre) au-del~ de deux syllabes pr6toniques ? Lt4tude des roots de ce type trigs automatlquement montre clai- rement que la place de llaccent /1/ est d4termin4e par l'accentuation propre du formant initial (morpheme ou quasirmorph~me). On salt que accent /Z/ et voyelle neutre[~ sont incompatibles. On a trouv4 par ailleurs que jamais la voyelle neutralis4e [~] n~est attest4e dans une syllabe frappee~ l'accent /1/. Exemple s : si~lar /zoo/ abolish /020/ hypothesis /0200/ [~g accept 10zl ~3 academy /0Z00/ experiment /0200/ apologue /200/ alcohol/Z 00/ similitude /OZO0/ [-~-] abolition/! OZ O/ hypothetical [I 0Z 0 0[ [~ accep~ce /0Z0/ [~-] academic /I 020/ experimental /01020/ apology /0200/ alcohollc /I OZ O/ similarity/I 0200/ [~-] abolitionist/10200/ hypothetically/I 0Z000/ [~8-'] acceptation /1020/ acadamician/010Z 0/ experimentation/0100Z0/ apologetically/010Z000/ aleoholometer/100200/ microscope /200/ homonym/Z 00/ heter odyne /ZOO0/ epigram/Z00/ microscopy /0Z00/ homogeneous /I 0Z 0/ heterogeneous /I 00Z0/ epigraphy/0Z 00/ microscopic/I 020/ homogeneity/I 00200/ heterogeneity/I00020/

epigrammatic /I 00Z O/ 3.1Z~13. Les Quasi-Morphemes On vient de voirque le Q. ~ conserve un "4cho" (accent/I/au

lieu d'accent /Z/) de son accentuation d,origine quand il est suivi d'une terminaison forte (et apr~s application des 4 contraintes). En outre, le Q.1Af.

conserve son accentprincipal quand on lui adjoint une terminaison faible.7 • %~ . . %, %. Exemples . blbllophde /Z000/, photograph/ZOO/, cephalopod/ZO00/ ¥ electrolyse /OZO0/, v v v electrocute /OZO0/, pseudonym/ZOO/, atmosphere /ZOO/... (voir aussi les exemples du parag. 3. 2.2. ). -9-

Cela signifie naturellement que par exemple, a une accentuation propre (/0Z0../) et qulapr~s application des 4 contraintes, et en llabsence dlune terminaison forte, on aura toujours /0Z0-./. Exemples : el~ctrode, electrolyse,V el~ctron, electrophone,V v electroscope . '.. En rnati~re dlaccentuation on a trouv4 que les Qo ik4. se pliaient aux mSrnes r~gles que les morphemes autonomes (ii) La r~gle de "lion" a 4t4 4voqu4e plus haut; une autre r~gle sera e'~xlu4e dans le paragraphc qui suit. (Parag.- 3./3.JZ.0~i

3~.3.iI. R~gles phon4matlques

Rappelons que ces r~gles s=appliquent aux formants (morphemes,quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18