[PDF] VIH ET IST BACTÉRIENNES : TENDANCES ET PERSPECTIVES EN TERME



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Infection par le VIH et IST bactériennes

Point épidémiologique au 26 novembre 2018 / Infection par le VIH et les IST bactériennes / p 2 1 Le dépistage de l’infection par le VIH La surveillance de l’activité de dépistage du VIH en France est réalisée grâce aux données des laboratoires de



Infection par le VIH et IST bactériennes

Point épidémiologique - Infection par le VIH et les IST bactériennes - 28/11/2017 - page 5 Fig 3 : Nombre de découvertes de séropositivité VIH par mode de contamination et par lieu de naissance, France, 2003-2016 (Source : Déclaration obligatoire du VIH, données corrigées au 30/06/2017, SpFrance)



SURVEILLANCE DU VIH ET DES IST BACTÉRIENNES

été observée entre février et avril 2020, aussi bien pour le VIH que pour les IST bactériennes En conclusion, l’augmentation de l’activité de dépistage du VIH et des IST bactériennes, observée depuis plusieurs années et qui se poursuit en 2019, est un constat positif pour réduire le nombre de personnes ignorant leur infection



VIH ET IST BACTÉRIENNES : TENDANCES ET PERSPECTIVES EN TERME

- Niveau élevé de co-infections par le VIH et les IST bactériennes • Chez les hétérosexuels: - Diminution du nombre de découvertes de séropositivité VIH - Augmentation des gonococcies - Pas d’augmentation en 2016 du nombre de syphilis et d’infection urogénitales à chlamydia ( à confirmer) Constats:



GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT

du VIH, et l’on observe que les IST qui causent ou non des ulcérations augmentent le risque de transmission sexuelle du VIH L’émergence et la propagation de l’infection à VIH et du SIDA ont également compliqué la lutte contre certaines autres IST et leur prise en charge Par exemple, le



Dépistage VIH, Hépatites et IST

L'épidémie et le dépistage de l’infection par le VIH en France (Données des Bulletins de Santé Publique 2019 sur les données 2017 et 2018 – édités par Santé Publique France) 173 000 (et parmi ellespersonnes vivent avec le VIH/Sida en France entre 20 000 et 30 000 ignorent qu'elles sont infectées par le VIH)



Comment dépister et traiter les IST bactériennes

rechercher les bactéries dans le premier jet d’urine et dans le sperme – dans l’exploration de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV), rechercher C trachomatis dans le ganglion satellite et les éventuelles ulcérations Une seule cotation 5301 (B85) par patient 7 JO, décret du 5 octobre 2011 modifié le 8 juin 2018



Infections chez l’adulte : prophylaxies et traitements curatifs

le VIH avec un nombre de décès par coinfection VIH/tube- rculose estimé à 390,000 (dont 75 en Afrique) La prévalence actuelle de l’antigénémie cryptococcique est de 6 chez les personnes vivant avec le VIH ayant une numération de lymphocytes CD4+ de moins de 100/mm3 (dont 42 ont une

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VIH ET IST BACTÉRIENNES : TENDANCES ET PERSPECTIVES EN TERME VIH ET IST BACTÉRIENNES : TENDANCES ET PERSPECTIVES EN TERME DE SURVEILLANCE

NDEINDO NDEIKOUNDAM, DELPHINE VIRIOT, CORINNE PIOCHE, NELLY FOURNET, OUASSILA HANNACHI, CHARLY RAMUS, FRANCOISE CAZEIN ET FLORENCE LOT

SFLS-SPILF-JOURNÉE PrEP IST SANTÉ SEXUELLE PARIS, 29 MARS 2018 2 Tendances des découvertes de séropositivité à VIH 3 DÉCOUVERTES DE SÉROPOSITIVITÉ VIH: STABILITÉ CHEZ LES HSH

0 500 1000 1500 2000 2500 3000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Nb de découvertes de séropositivité VIH Année de diagnostic

HSH Femmes hétéro. nées à l'étranger Hommes hétéro. nés à l'étranger Hommes hétéro. nés en France Femmes hétéro. nés en France UDI

Source : SpF, données de la DO VIH au 30/06/2017 corrigées pour les délais, la sous déclaration et les valeurs manquantes

4 DÉCOUVERTES DE SÉROPOSITIVITÉ VIH: DIMINUTION CHEZ LES 25 - 49 ANS

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

25-49 ans >=50 ans 15-24 ans

Source : SpF, données de la DO VIH au 30/06/2017 corrigées pour les délais, la sous déclaration et les valeurs manquantes

Année de diagnostic

5 AUGMENTATION DES CO-INFECTIONS PAR IST* CHEZ LES HSH DÉCOUVRANT LEUR SÉROPOSITIVITÉ VIH

18% 32% 31% 11% 6% 6%

0% 10% 20% 30% 40% ensemble HSH nés en France HSH nés à l'étranger Héter.nés en France Héter.nés à l'étranger UDI Proportion de co-infections IST 2012 2013 2014 2015 2016

* Diagnostic d'IST au moment de la découverte de la séropositivité ou dans les 12 mois précédents

Source : SpF, données de la DO VIH au 30/06/2017 corrigées pour les délais, la sous déclaration et les valeurs manquantes

6

Tendances des IST bactériennes

(Réseaux de surveillance volontaires) 7

CHLAMYDIOSES URO-GÉNITALES : PAS D'AUGMENTATION EN 2016 ( À CONFIRMER SUR LES ANNÉES À VENIR)

Source: Santé publique France, réseau Rénachla, 2000-2016

Nombred'infec8onsàChlamydia

Femmes, tous laboratoires Femmes, sites constants sur 3 ans Hommes, tous laboratoires Hommes, sites constants sur 3 ans

8 Source: Santé publique France, réseau Rénachla, 2000-2016

Nombred'infec8onsàchlamydiaHommes

Femmes

CHLAMYDIOSES URO-GÉNITALES : PAS D'AUGMENTATION EN 2016 QUEL QUE SOIT L'ÂGE ( À CONFIRMER SUR LES ANNÉES À VENIR)

9 POURSUITE DE LA PROGRESSION DES INFECTIONS ANO-RECTALES À CHLAMYDIA (LGV ET NON L)

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Nombre d'infections ano-rectales à chlamydia Infections rectales à souche non L LGV Source: CNR des Chlamydiae, Réseau LGV 2002-2016 en 2016 LGV Non L % VIH+ 76% 36% 10 GONOCOCCIES : AUGMENTATION DE 127% CHEZ LES HSH ENTRE 2014-2016

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Nombre de cas de gonococcie

HSH Hommes hétérosexuels Femmes hétérosexuelles

Sites constants

sur 3 ans Source: Santé publique France, réseau RésIST, 2004-2016 11 GONOCOCCIES : AUGMENTATION MARQUÉE CHEZ LES HSH QUEL QUE SOIT L'ÂGE Source: Santé publique France, réseau RésIST, 2004-2016

0 100 200 300 400 500 600 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Nombre de cas de gonococcie

Moins de 25 ans

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Nombre de cas de gonococcie

25 ans et plus

Sites constants

sur 3 ans 12 RÉSISTANCE DU GONOCOQUE AUX CÉPHALOSPORINES : CONSTATS RASSURANTS Source: Santé publique France, réseau Rénago, CNR Gonocoques, 2010-2016 Céphalosporines 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 n n n n n n n

Ceftriaxone

Souches sensibles 1398 1521 1093 1191 1115 1016 1040 Souches résistantes 2 0 0 0 0 0 0

Cefixime

Souches sensibles 1391 1511 1060 1190 1115 1016 1040 Souches résistantes 8 10 33 17 11 3 6 13 SYPHILIS RÉCENTES : PAS D'AUGMENTATION EN 2016 (À CONFIRMER) Source: Santé publique France, réseau RésIST, 2000-2016

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Nombre de cas de syphilis

HSH Hommes hétérosexuels Femmes hétérosexuelles Sites constants sur trois ans 14 SYPHILIS RÉCENTES : PAS D'AUGMENTATION EN 2016, QUEL QUE SOIT L'ÂGE Source: Santé publique France, Réseau RésIST, 2000-2016

0 100 200 300 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016

Nombre de cas de syphilis

Moins de 25 ans

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016

Nombre de cas de syphilis

25 ans et plus

Sites constants sur trois ans

15

Perspectives en termes de surveillance

16 DÉCOUVERTES DE SÉROPOSITIVITÉ VIH : BASCULE DU PAPIER A E-DO EN PROGRESSION MAIS ... 17

IST BACTÉRIENNES

ü Surveillance épidémiologique de l'activité des CeGIDD ü Analyse des données du Sniiram (DCIR) : - Données d'activité de dépistage des IST - Données indirectes sur les diagnostics d'IST Pour les infections à chlamydia trachomatis et la syphilis ü Enquêtes ponctuelles auprès des laboratoires

18

SURVEILLANCE CEGIDD : LES ÉTAPES DU PROJET

ü Etat des lieux auprès de l'ensemble des CeGIDD en 2016 : diversité des logiciels métiers utilisés (Cupidon, Siloxane, logiciels internes...) ü Etude pilote réalisée en 2017 auprès de 12 CeGIDD volontaires : difficulté majeure à transmettre un fichier dans le format attendu

ü Accord Cnil du 7/12/2017 ü 2 possibilités de transmission des données : via un webservice (diffusion des spécifications techniques aux CeGIDD) ou une plateforme sécurisée ⇒ disposer d'une base nationale de données individuelles CeGIDD pour l'année 2017

19

DÉPLOIEMENT DE LA SURVEILLANCE CEGIDD

⇒ Modification de la surveillance des IST via RésIST :

- Arrêt de la transmission de questionnaires papier pour les CeGIDD en capacité de transmettre une base de données individuelles selon le format attendu - Poursuite pour les autres CeGIDD jusqu'à ce qu'ils soient en capacité de le faire

⇒ Opportunité pour réorienter la surveillance RésIST vers les consultations hospitalières

20 TAUX DE DÉPISTAGE STANDARDISÉ DE LA SYPHILIS EN MÉDECINE DE VILLE PAR RÉGION

SYPHILIS SNIIRAM-DCIR, FRANCE, INSEE 2016

Source: SNIIRAM

21
SNIIRAM : ALGORITHME IDENTIFIANT LES CAS DE SYPHILIS VIA LE DCIR

Sérodiagnostic : Dépistage [code 1326] OU Titrage [code 1327] ....................................... ET ....................................... Recherche d'IgM [code 1330] OU Recherche de tréponèmes par examen direct ou par IF [code 0246 ou 5291] jusqu'à 15 jours après la prescription d'Extencilline. Sérodiagnostic : Titrage [code 1327] Sérodiagnostic : Dépistage [code 1326] Cas probables Cas possibles Cas certains Source: SNIIRAM

22
INCIDENCE DE LA SYPHILIS EN MÉDECINE DE VILLE EN 2013 : ENVIRON 5 000 CAS SOURCE: SNIIRAM-DCIR, FRANCE, 22013; INSEE 2013 ; RAPPORTS D'ACTIVITÉS DES CIDDIST 23
LABOIST : ENQUÊTE AUPRÈS DE L'ENSEMBLE DES LABORATOIRES EN FRANCE

Enquête LABOIST

2016

§ Taux d'incidence des IST diagnostiqués § Distribution selon le sexe & classes d'âge Au niveau national & régional

Taux d'exhaustivité des réseaux de surveillance des IST Notamment la situation les DOM 24
Médecine de Ville Médecine Hospitalière Sniiram-DCIR

Remboursements de soins par l'assurance maladie

PMSI

Diagnostics et actes hospitaliers

Surveillance CEGIDD

( déploiement du dispositif en 2018 - Soins gratuits)

CeGIDD Réseaux De surveillance

EVOLUTION DE LA SURVEILLANCE DES IST : COMPLÉMENTARITÉ DES DONNÉES 25

Conclusion

26
• Chez les HSH:

- Stabilité du nombre de découvertes de séropositivité VIH - Poursuite de l'augmentation des gonococcies, des LGV et des infections

rectales à chlamydia non L

- Pas d'augmentation en 2016 du nombre de syphilis ( à confirmer) - Niveau élevé de co-infections par le VIH et les IST bactériennes • Chez les hétérosexuels: - Diminution du nombre de découvertes de séropositivité VIH - Augmentation des gonococcies

- Pas d'augmentation en 2016 du nombre de syphilis et d'infection urogénitales à chlamydia ( à confirmer)

Constats:

27
ENJEUX DE DÉPISTAGE Ø Dépistage régulier du VIH

Ø Couplé à celui des IST bactériennes Ø Indispensable dans une approche de prévention

diversifiée auprès des populations exposées Interrompre la transmission de l'ensemble des IST

28
Aux cliniciens, biologistes et TEC participant à la DO du VIH Aux cliniciens et biologistes participant aux réseaux de surveillance des IST (Renachla, Renago, RésIST)

Au CNR du VIH (Marie-Laure Chaix, Francis Barin,

) Au CNR des IST (Cécile Bébéar, Bertille De Barbeyrac, Béatrice Berçot, Nicolas Dupin et Agathe Goubard) Aux référents IST des Cellules régionales de SpF (Cire) En savoir plus, sur le site Santé publique France :

http://www.Santé publique France.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/VIH-sida-IST/Infections-sexuellement-transmissibles-IST/Bulletins-des-reseaux-de-surveillance

Remerciements

29

ANNEXES

30

LES SENIORS REPRÉSENTENT PLUS D'UN TIERS DES HÉTÉROSEXUELS NÉS EN FRANCE, LEUR NOMBRE EST STABLE

Source : Santé publique France, DO VIH au 20/06/2017 corrigées pour les délais, la sous déclaration et les valeurs manquantes

0 500 1000 1500 2000 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Découvertes de séropositivité Année de diagnostic HSH

15% 15%

Échelles différentes pour les 3 figures

0 200 400 600 800 1000 1200 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Découvertes de séropositivité Année de diagnostic

Hétérosexuels nés en France

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Découvertes de séropositivité Année de diagnostic

Hétérosexuels nés à l'étranger

37% 19% 9% 7% 56% 73% 70%

31

SURVEILLANCE DES IST INTÉGRANT LES CEGIDD

Syphilis récente, gonococcie

RésIST

Réseau de cliniciens

Informations cliniques,

biologiques et comportementales

Chlamydia

Rénachla

Réseau de laboratoires

Âge, sexe, informations biologiques

Santé Publique France (Cellules régionales) Santé Publique France (niveau national) Gonocoque

Rénago

Réseaux de laboratoires

Âge, sexe, informations biologiques

LGV

Réseaux de laboratoires, de cliniciens

Âge, sexe, informations biologiques et cliniques

CNR IST

Chlamydiae Gonocoque Mycoplasme Syphilis

Saisie en Ligne (SoLIST)

3

Syphilis, infections à gonocoque, chlamydia,

mycoplasma genitalium... SURGIDD Réseau de CeGIDD Informations cliniques, biologiques et comportementales 32
EN 2016, SOUS DÉCLARATION DE LA PREP CHEZ LES PATIENTS DIAGNOSTIQUÉS POUR UNE IST VIA RESIST Source: Santé publique France, réseau RésIST, 2016 Orientation sexuelle des patients sous PrEP Gonococcie Syphilis Hommes homobisexuels 67 17

Hommes heterosexuels 0

0

Femmes homobisexuelle 0

0

Femmes hétérosexuelle 2

0quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38