Chapitre 1 Logique et raisonnements - Éditions Ellipses
M´ethode 1 5 — Comment d´emontrer une implication par contraposition Le raisonnement par contraposition est bas´e sur le t h ´e o r `e m e 1 1: l’implication P ⇒ Q est ´equivalente a` sa contrapos´ee non Q ⇒ non P Ainsi, pour montrer que l’implication P ⇒ Q est vraie, on peut prouver que l’implication non Q ⇒ non P est
Raisonnements et logique
2 3 Raisonnement par double implication Pour démontrer une équivalence, on peut procéder par double implication Soient P et Q des assertions On a la synonymie : P ðñQ ”(P ùñQ)^(Q ùñP) Proposition 21 - Raisonnement par double implication
68 Différents types de raisonnement en mathématiques
Dénition 68 8 Raisonnement par contraposition Le raisonnement par contraposition permet de démontrer qu'une implication de type (P ) Q ) est vraie Ce raisonnement est basé sur l'équiva-lence suivante : l'assertion (P ) Q ) est équivalente à (: Q ) : P ) Doncsil'onsouhaitemontrerl'assertion« P ) Q »,onmontreenfaitquesi : Q estvraiealors
L E Ç O N 68 - Maurimath
5 Raisonnement par l’absurde Raisonnement par l’absurde Le raisonnement par l’absurde pour montrer l’implication «P ⇒ Q» repose sur le principe suivant : on suppose à la fois que P est vraie et que Q est fausse et on cherche une contradiction Ainsi, si P est vraie alors Q doit être vraie et donc «P ⇒ Q» est vraie
Raisonnement - Marc Chevalier
sée de l’implication 5 Le raisonnement par l’absurde Théorème 4 – Raisonnement par l’absurde La formule (((¬ϕ)⇒⊥)⇒ϕ)est une tautologie Nous obtenons la méthode de raisonnement suivante : pour prouver une proposition ϕ, nous pouvons supposer que ϕ est fausse et essayer d’aboutir à une contradiction
TD n 1: Logique et raisonnement
– Utiliser un raisonnement direct Indications 1,2,3,6 et 7 : Raisonner par équivalence 4 Raisonner par double implication et utiliser le fait que √ 2∈/ Q 5 Raisonner par double implication et utiliser le fait que ln2 ln3 ∈/ Q 8,9,10,11,12 et 15: Raisonner par l’absurde 13 Raisonner par l’absurde puis par équivalence 14
CH I : Logique et raisonnements mathématiques
Par contre, 10x (p y) n’est pas une proposition Définition Implication Ce type de raisonnement est adapté au cas ou la proposition vest une
1 Logique – Raisonnement 30
Ce raisonnement est valide Ce raisonnement est faux car la première implication est fausse Ce raisonnement est faux car la seconde implication est fausse Ce raisonnement est faux car la première et la seconde implication sont fausses Question 24 Je souhaite montrer par récurrence une certaine assertion Hn, pour tout entier n
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ECE1-B2015-2016CH I : Logique et raisonnements mathématiques Dans ce chapitre, on introduit la syntaxe et la sémantique d"éléments de base du langage mathématique. L"objectif est double : pouvoir comprendre et écrire des phrases mathématiques simples, donner des bases rigoureuses afin de pouvoir démontrer ce type de phrases mathématiques.
I. Propositions mathématiques
DéfinitionProposition mathématique
On appelleproposition mathématiqueun énoncé auquel on peut attri- buer une valeur de vérité (vrai ou faux).Exemple
Les énoncés suivants sont des propositions mathématiques. a)1 + 1 = 2Cette proposition
est vraie.b)1 + 1 = 3Cette proposition
est fausse.c)ln(1) = 1Cette proposition
est fausse.Par contre,1 + 12et(p18)
3ne sont pas des propositions puisqu"on ne
peut leur attribuer de valeur de vérité. Ce sont des expressions arithmé- tiques dont le résultat est un réel. Il est à noter qu"une proposition mathématique peut comporter des va- riables. En conséquence, il est possible que la valeur de vérité d"une propo- sition dépende du choix de ces variables.Exemple Les énoncés suivants sont des propositions dont la valeur de vérité dépend du choix des variables. a)x+ 2>4 cette proposition est vraie pour toutxplus grand que2, cette proposition est fausse sinoni.e.pour toutxstrictement infé- rieur à2. b)px 2=x cette proposition est vraie pour toutxplus grand que0, cette proposition est fausse sinoni.e.pour toutxstrictement infé- rieur à0. c)px2+y2=x+y
Pour connaître la valeur de vérité cette proposition, on aimerait la sim- plifier, en commençant par se débarrasser de l"opérateurp: Une telle démarche est périlleuse : si on reprend la proposition précé- dente :px2=x, une élévation au carré de part et d"autre du symbole
d"égalité fournit l"expression :x2=x2, qui est vraie pour toutxréel! L"élévation au carré n"est donc pas un opérateur neutre en terme de valeur de vérité (nous reviendrons plus tard sur ce point). Sans entrer dans les détails, on peut remarquer que : six= 0, la proposition est vraie pour touty>0, siy= 0, la proposition est vraie pour toutx>0, six <0ety <0, la proposition est fausse. Par contre,10x(py)n"est pas une proposition. C"est une expression arithmétique dont le résultat est un réel. On peut nommer une proposition. Si elle dépend d"une variable explici- tement donnée, on fera apparaître cette dépendance. Par exemple, on pourra noterp(x;y)la propositionpx2+y2=x+y.1
ECE1-B2015-2016II. Connecteurs logiques
II.1. Conjonction
DéfinitionConjonction
Soientpetqsont deux propositions mathématiques.On notepETqla proposition qui est :
vraie quandpetqsont simultanément vraies, fausse sinon. Autrement dit, une conjonctionpETqest fausse si (au moins) l"une des deux propositionspouqqui la compose est fausse. L"opérateurETpermet de combiner deux propositions pour former une nouvelle proposition.Exemple
Les énoncés suivants sont des propositions mathématiques. a)(x+ 2>4)ET(1 + 1 = 3) La proposition1 + 1 = 3étant fausse indépendamment de la vealeur de x, cette conjonction est fausse pour toutxréel. b)(1 + 1 = 2)ET(x+ 2>4) cette proposition est vraie pour toutx>2, cette proposition est fausse sinoni.e.pour toutx <2.II.2. Disjonction
DéfinitionDisjonction
Soientpetqsont deux propositions mathématiques.On notepOUqla proposition qui est :
fausse quandpetqsont simultanément fausses, vraie sinon. Autrement dit, une disjonctionpOUqest vraie si (au moins) l"une des deux propositionspouqqui la compose est vraie. L"opérateurOUpermet de combiner deux propositions pour former une nouvelle proposition.Exemple Les énoncés suivants sont des propositions mathématiques. a)(x+ 2>4)OU(1 + 1 = 3) La proposition1+1 = 3étant fausse indépendamment de la valeur dex, cette disjonction est : vraie lorsque(x+ 2>4)l"esti.e.pour toutx>2, fausse sinoni.e.pour toutx <2. b)(1 + 1 = 2)OU(x+ 2>4) La proposition1 + 1 = 2étant vraie indépendamment de la valeur dex, cette disjonction est vraie pour toutxréel.Remarque
Il ne faut pas confondre cette définition duOUavec celle utilisée dans le langage naturel. En effet, lorsqu"on vous demande au restaurant si vous sou- haitez du fromage ou du dessert, le serveur retire implicitement la possibilité de vous apporter les deux. Le " ou » du langage naturel correspond en fait auXOR(" ou » exclusif). Pourpetqdeux propositions,pXORqest vérifiée si seulement l"une des deux propositionspetqest vraie et fausse sinon.Propriétédes opérateursETetOU
1)pET(qOUr)a même valeur de vérité que(pETq)OU(pETr)
2)pOU(qETr)a même valeur de vérité que(pOUq)ET(pOUr)
(dire que deux propositionsaetbont même valeur de vérité signifie qu"elles sont fausses en même temps et qu"elles sont vraies en même temps)Démonstration.
Nous traitons seulement le1), le2)est laissé en exercice. Pour montrer que deux propositionsaetbont même valeur de vérité, nous allons procéder comme suit : (i)nous montrons que siaest vraie alorsbl"est aussi. (ii)nous montrons que siaest fausse alorsbl"est aussi.2 ECE1-B2015-2016Ceci démontre que les propositions sont vraies en même temps et fausses en même temps. Revenons à la démonstration consistant à démontrer quepET(qOUr)a même valeur de vérité que(pETq)OU(pETr). (i)Supposons quepET(qOUr)est vraie. Ceci signifie que les propositionspetqOUrsont vraies toutes les deux. Ainsi, l"une (au moins) des propositionsqourest vraie. On procède alors par disjonction de cas sur la valeur de vérité (par exemple) deq. siqestvraie : alorspETqest vraie.Ainsi, la proposition(pETq)OU(pETr)est vraie.
siqestfausse : alors commeqOUrest vraie,rest forcément vraie.On en déduit quepETrest vraie.
Ainsi, la proposition(pETq)OU(pETr)est vraie.
La proposition(pETq)OU(pETr)est donc vraie (puisque vraie indé- pendamment de la valeur deq). (ii)Supposons quepET(qOUr)est fausse. Ceci signifie que l"une (au moins) des propositionspouqOUrest fausse. On procède alors par disjonction de cas sur la valeur de vérité (par exemple) dep. sipestvraie : alorsqOUrest fausse. Ainsi,qetrsont fausses.On en déduit quepETqetpETrsont fausses.
Ainsi, la proposition(pETq)OU(pETr)est fausse.
sipestfausse : alorspETqest fausse etpETrest fausse.Ainsi, la proposition(pETq)OU(pETr)est fausse.
La proposition(pETq)OU(pETr)est donc fausse (puisque fausse indépendamment de la valeur dep).RemarqueNotez que(i)et(ii)permettent d"affirmer que :
(ii")sibest vraie alorsaest vraie. Si on supposebvraie, alors, siaétait fausse, à l"aide de(ii)on pourrait conclure quebest fausse, ce qui contredit l"hypothèse "b est vraie ». (i")siaest fausse alorsbest fausse. Si on supposeafausse, alors, sibétait vraie, à l"aide de(i)on pourrait conclure quebest vraie, ce qui contredit l"hypothèse "aest fausse ». Réciproquement, en raisonnant de même, on peut prouver que(ii")permet de démontrer(ii)et(i")permet de démontrer(i). On en conclut que l"on peut remplacer(i)par(i")et(ii)par(ii")lorsque l"on souhaite démontrer que deux propositions ont même valeur de vérité.II.3. Négation
DéfinitionNégation
Soitpune proposition mathématique.
On noteNON(p)la proposition qui est :
vraie lorsquepest fausse, fausse lorsque quepest vraie.Exemple
a)NON(x+ 2>4)est une proposition qui est : vraie six+ 2>4est faussei.e.si pour toutxtel quex+ 2<4, fausse six+ 2>4est vraiei.e.si pour toutxtel quex+ 2>4. En fait,NON(x+ 2>4)a même valeur de vérité que(x+ 2<4). b)De même,NON(px2=x)a même valeur de vérité que(px
26=x).3
ECE1-B2015-2016Propriétéde la négation
1)NON(pETq)a même valeur de vérité que(NON(p)OU NON(q)).
2)NON(pOUq)a même valeur de vérité que(NON(p)ET NON(q)).
3)NON(NON(p))a même valeur de vérité quep.
Les énoncés1)et2)sont appelées lois de De Morgan.Démonstration.
1) (i) Supposons queNON(pETq)est vraie. AlorspETqest fausse. Ainsi, l"une (au moins) des deux propositions pouqest fausse. On procède alors par disjonction de cas sur la valeur de vérité (par exemple) dep. sipestvraie : alorsqest fausse.On en déduit queNON(q)est vraie.
Ainsi, la proposition(NON(p)OU NON(q))est vraie.
sipestfausse : alorsNON(p)est vraie.Ainsi, la proposition(NON(p)OU NON(q))est vraie.
La proposition(NON(p)OU NON(q))est donc vraie (puisque vraie indé- pendamment de la valeur de vérité dep. (ii)Supposons queNON(pETq)est fausse. AlorspETqest vraie. Ainsi, les deux propositionspetqsont vraies. On en déduit queNON(p)etNON(q)sont fausses toutes les deux.Ainsi, la proposition(NON(p)OU NON(q))est fausse.
2)Laissé en exerice.
3) (i) SiNON(NON(p))est vraie alorsNON(p)est fausse et doncpest vraie. (ii)SiNON(NON(p))est fausse alorsNON(p)est vraie et doncpest fausse.II.4. Implication II.4.a) Définition et schéma de démonstrationDéfinitionImplication
Soientpetqdeux propositions mathématiques.
On notep)qla proposition qui est :
vraie siqest vraie à chaque fois quepl"est, fausse sinon. Lorsque la propositionp)qest vraie, on dira quepimpliqueq(la pro- positionpentraîne la propositionq). L"implicationq)pest appeléeréciproquede l"implicationp)q.Lorsquepimpliqueq, on dira que :
pest unecondition suffisantedeq: en effet, pour que la proposition qsoit vraie, il suffit queple soit. qest unecondition nécessairedep: en effet, pour quepsoit vraie, il est nécessaire queqle soit. (siqn"est pas vraie alorspne peut être vraie : sinon, commep)q, la propositionqserait vraie!)Schéma de démonstration
Pour montrera)b, on peut opter pour la démonstration directe. Ceci consiste à montrer quebest vraie dès queal"est. On rédigera comme suit.Démo dea)bpar méthode directeSupposonsa.
Alors ...(démo dépendant dea)...et doncb.
Ce qui démontrea)b.4
ECE1-B2015-2016Application sur un exemple
PropriétéTransitivité de l"implication
Soientp,qetrdes propositions mathématiques.((p)q)ET(q)r)))(p)r)Cet énoncé se lit :sipimpliqueqetqimpliqueralorspimpliquer.
Démonstration.
Si on reprend le schéma de démonstration précédent, le rôle deaest ici joué par(p)q)ET(q)r)et le rôle debest joué parp)r.Supposons que(p)q)ET(q)r)est vraie.
Démontrons alors quep)rest vraie.
On suppose quepest vraie.
Comme(p)q)ET(q)r)est vraie,p)qetq)rle sont aussi.
commepest vraie etp)q, la propositionqest vraie, commeqest vraie etq)r, la propositionrest vraie. Ce qui démontrep)qet termine la démonstration.Remarque Mettons en avant deux éléments de la définition : si l"on sait quepimpliqueqet quepest vraie, alors on a forcémentq. si l"on sait quepimpliqueqet quepest fausse, il faut bien comprendre que la définition n"impose rien quand à la valeur de vérité deq. Pour bien comprendre ce mécanisme, étudions l"énoncé suivant : "s"ilfait beaualorsj"irai au parc »Deux cas se présentent :
soit il fait beau et je me dois d"aller au parc. soit il ne fait pas beau. Dans ce cas, j"ai le choix. Soit je décide malgré tout d"aller au parc (avec mon parapluie), soit je décide de rester chez moi : cela ne remet pas en cause la véracité de l"énoncé précédent.À retenir :pimpliqueqcorrespond à l"énoncé "sipalorsq».II.4.b) Contraposée et schéma de démonstration associé