[PDF] CAFÉ-PHILO animation et synthèse : Kris Jeudi 20 Juin 2013

Fiche préparation bac- le langage - philocourscom

Le langage a un lien très lâche avec la réalité, il renvoie à toute une élaboration du monde par l’homme - langage et culture : le langage est culturel, à la fois parce qu’il n’est pas naturel, rivé aux besoins, et nécessité par la nature (cf convention,

Le Bac Philosophie - ia800605usarchiveorg

La philo au bac, ce n’est pas sorcier, à condition de connaître quelques trucs qui vous faciliteront la tâche La philo a son langage, pour ne pas dire son jargon Apprenez à maîtriser ces notions, n’hésitez pas à apprendre par cœur certaines définitions Quoi de mieux que les conseils d’un prof de philo à domicile ?

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chapitre 05 – L’existence et le temps p 22 LTA cuL urE p 27 chapitre 06 – Le langage p 28 chapitre 07 – L’art p 32 chapitre 08 – Le travail p 36 chapitre 09 – La technique p 40 chapitre 10 – La religion p 44 chapitre 11 – L’histoire p 48 LA rAiSon ET LE réEL p 51 chapitre 12 – Théorie et expérience p 52

Pays : Togo Année : 2016 Session : normale, Philo Série : BAC

Pays : Togo Année : 2016 Session : normale, Philo Série : BAC, série A4 Durée : 4 h Coefficient : 4 Le candidat traitera l’un des trois sujets suivants: SUJET 1 « Le langage est le bien le plus précieux en même temps que le plus dangereux qui a été donné

Les expressions de la sensibilité

q6èmelecture en recherchant le problème du texte et la réponse de l’auteur : établir la thèse de l’auteur (ce qu’il veut prouver, l’avis qu’il défend) =====) On lit le texte au moins 6 fois, avec un but différent à chaque fois

SUJET 1 Le juste et l’injuste ne sont-ils que des conventions

loin d’être parfaitement efficace, le langage génère des malenten-dus, bien davantage que n’importe quel autre système, au point qu’on peut dire qu’il n’y a d’équivoque que là où il y a du langage Si donc le langage ne servait qu’à communiquer, il serait bien mal adapté à sa fonction 2) Langage et pensée

CAFÉ-PHILO animation et synthèse : Kris Jeudi 20 Juin 2013

Thèmes proposés au débat : sujets du bac philo 2013 1° Le langage n'est-il qu'un outil ? 2° La science se limite-t-elle à constater les faits ? 3° Que devons-nous à l'État ? 4° Interprète-t-on à défaut de connaître ? 5° Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ? 6° Le travail permet-il de prendre conscience de

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CAFÉ-PHILOanimation et synthèse : Kris

Jeudi 20 Juin 2013

Thèmes proposés au débat : sujets du bac philo 2013

1° Le langage n'est-il qu'un outil ?

2° La science se limite-t-elle à constater les faits ?

3° Que devons-nous à l'État ?

4° Interprète-t-on à défaut de connaître ?

5° Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?

6° Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?

7° Être libre, est-ce n'obéir à aucune loi ?

8° La diversité des cultures sépare-t-elle les hommes ?

Le thème choisi était : La diversité des cultures sépare-t-elle les hommes ?

Selon l'opinion commune, la différence sépare. Cela semble même évident à beaucoup. Les

mots sont probablement mal compris, en particulier "différence" qui mériterait d'être redéfini

et questionné. La diversité induit la différence, mais ces notions n'ont aucun lien direct avec la

séparation, contrairement à ce que certains semblent croire. Dans les faits, nous constatons

que la diversité culturelle ne favorise pas le rapprochement. L'incompréhension de l'altérité,

peut-être aussi la peur qui en résulte, sont des freins à la rencontre de cultures différentes. De

plus, à défaut de connaissance fiable des autres, on risque de glisser dans des clichés sur les

autres peuples. Ces généralisations (forcément abusives) sont simplistes et le plus souvent fausses : elles ne décrivent pas une tendance majoritaire de la culture visée. Les clichés

tiennent plus de l'invention que de l'observation. Et c'est justement par manque de

connaissance des autres qu'on en vient à élaborer des clichés. Malheureusement cette dynamique peut conduire à la discrimination, notamment xénophobe. Nous constatons également qu'il est souvent plus facile de s'intégrer en tentant de gommer la diversité culturelle. Mais nous pouvons aussi nous dire que le mécanisme fonctionne dans l'autre sens : On se regroupe par affinité. Et ce sont ces groupes qui forment alors leur propre culture. La façon

dont la question est posée influe sur la réponse. Les personnes qui pensent que la diversité

sépare peuvent, par ailleurs, idéaliser la différence culturelle et l'exotisme et se vouloir neutre

en entrant dans le relativisme culturel, c'est à dire le principe selon lequel toutes les cultures,

pratiques et opinions se vaudraient et qu'il ne faudrait pas juger. Sans aller jusque-là, il est

commun de faire l'éloge de la diversité culturelle et de percevoir le tourisme comme un élan

vers l'autre. Paradoxalement, cette idéalisation de la diversité culturelle se couple souvent avec un tabou de la mixité et du métissage. C'est probablement qu'on veut conserver à tout

prix la conformité au sein de chaque culture et donc façonner la différence entre les groupes

en les cloisonnant et en restreignant la diversité entre les membres d'un même groupe. Nous admettons la difficulté à rencontrer l'autre différent. Mais ce rapprochement est

évidemment souhaitable. Et l'ouverture à la diversité est un enrichissement. Une difficulté

n'est pas une impossibilité. De plus, ce n'est pas la diversité en elle-même qui fait obstacle. Ce

qui sépare, c'est le rejet de la non-conformité culturelle, donc le conformisme. Entrer dans ce

jeu, en essayant de coller au plus près d'une culture pour s'y intégrer est une fausse piste. D'une part, c'est une négation de soi-même. D'autre part, ça renforce la dynamique conformiste de rejet. Se contenter de sa culture d'origine est un enfermement et une autre

façon de se nier soi-même et son libre arbitre. Il vaut donc mieux aller vers l'acceptation des

différences et se construire soi-même sans s'imposer aucun modèle rigide, mais en puisant librement partout, voire en innovant.quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14