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Raisins de la galère Dossier - Filomena Montemarano

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Les Raisins de la Colère - lewebpedagogiquecom

•des films sociaux (Les raisins de la colère) •des films de guerre (Les sacrifiés) •une ballade irlandais de L’homme tranquille A noter que Ford fut une des figures emblématiques de la lutte contre le maccarthysme Son monteur, Robert Parrish, raconte la légende selon laquelle dans une réunion de



Grapes of Wrath (1939) - Les raisins de la colère (1947)

Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère; » Ces raisins de la colère font référence au vin de l’indignation divine des versets 19 et 20 du chapitre XIV de l’Apocalypse de Saint Jean, dans la bible : « 19L’Ange alors jeta sa faucille sur la terre, il en vendangea toute la vigne et versa le tout dans la cuve



Les raisins de la colère la fin-1 - Académie de Poitiers

Le producteur du film craignait que le spectateur trouve la fin tournée par Ford trop dure, trop pessimiste Il lui proposa de rajouter une autre fin plus positive à la première Les raisins de la colère La fin J’ai passé mon temps à me rappeler comment s’était avant On ira toujours de l’avant parce qu’on est « les gens »



11 bienfaits surprenants des raisins secs

volume de cette manière En plus du soulagement de la constipation, les raisins secs peuvent aussi aider à stopper les selles molles, en absorbant de nouveau le liquide de celles-ci et en réduisant la fréquence ainsi que l’imprévisibilité de la diarrhée Prise De Poids : Les raisins secs, comme tous les fruits séchés, sont de



FLÉTRISSEMENT DES BAIES DE RAISIN ET DESSÈCHEMENT DE LA RAFLE

baisses de rendement et une perte de la qualité des raisins, qui sont souvent moins sucrés et plus acides Des goûts parasites ou désagréables peuvent également apparaître lors de la vinification Les causes de ce désordre sont nombreuses Parmi celles-ci, notons les déficits en calcium, en magnésium et en eau, et le déséquilibre



ÂGE DE LA VIGNE II INFLUENCE SUR LA QUALITÉ DES RAISINS ET

Qualité des raisins La teneur en sucre des raisins (tabl 2 et 3) a été comparable quel que soit l'âge des souches, à l'exception de la Syrah dont les jeunes vignes ont présenté des taux supérieurs en sucre des baies L'excès de vigueur et de croissance végétative mesuré chez les vieilles vignes de ce



Paper Moon La Barbe à papa Peter Bogdanovich

et retourna dans la cuisine Elle souleva le rond du fourneau et posa doucement la boîte sur les charbons La chaleur carbonisa rapidement le papier Une flamme surgit, lécha la boîte Elle replaça la rondelle du fourneau et instantanément le feu ronfla et absorba la boîte dans son souffle [ ] Les Raisins de la colère John Steinbeck



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La Corse est une petite île qui se trouve au sud de la France dans la mer Méditerranée 3 On doit édige un bon CV, alle s’inscie su le site internet de pôle-emploi fret on peut parcourir les annonces classées aussi 4 Il nous faut note cate d’identité, l’autoisation des paents et une uittance d’électicité

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LES RAISINS DE LA COLÈRE

USA - 1940 - de John Ford

John Ford

Le film : genèse - thème - analyse

Du Livre au Film

En guise de conclusion

Extraits du livre de Steinbeck

Document réalisé par Laurent Godel - laurent.godel@ac-lyon.fr

JOHN FORD (1895 - 1973)

Né dans l'Etat du Maine, d'origine irlandaise (il s'appelle Sean Aloysus). Il est

successivement accessoiriste, régisseur et assistant de son frère Francis.

Connu pour son cigare, son bandeau, sa faculté à boire de l'alcool et son sale caractère. Il est

catholique et gaëllique, son père est irlandais et sa mère originaire de l'île d'Aran.

Il a été producteur de cinéma, réalisateur, scénariste et 4 fois lauréat à l'Oscar du meilleur

réalisateur. On retrouve dans ses films la thématique réccurrente de la mère aimante, proche de ses

fils. 131 films à son actif pour une carrière qui débute en 1917 avec le cinéma muet : sa

filmographie se divise en grandes épopées et drames intimes, en films avec un financement important et petits budgets. Réalisateur qui a traversé tous les genres du cinéma :

·des films muets (Le cheval de fer en 1924)

·des grands films en couleurs (Les cheyennes en 1964) ·des westerns évidemment (La chevauchée fantastique dans lequel il filme pour la première fois dans Monument Valley, L'homme qui tua Liberty Valance, La prisonnière du désert ...) ·des films sociaux (Les raisins de la colère)

·des films de guerre (Les sacrifiés)

·une ballade irlandais de L'homme tranquille.

A noter que Ford fut une des figures emblématiques de la lutte contre le maccarthysme. Son monteur, Robert Parrish, raconte la légende selon laquelle dans une réunion de

l'association des réalisateurs de films, John Ford prit la parole contre Cécile B. Demille, ultra

maccarthysme et défendit Joseph Mankiewicz en disant cette phrase restée célèbre : " Je m'appelle John Ford et je fais des westerns ». Il a dit aussi " Je suis paysan et je fais des films de paysans ». Peu de cinéastes ont accordé autant d'importance aux rapports de l'homme à la terre.

Il a commencé comme beaucoup d'autres à faire des films épiques sur la conquête de l'Ouest

jusqu'à La prisonnière du désert, film qui marque une véritable rupture dans son oeuvre. Il

abandonne une vision un peu simpliste pour poser un regard qualifié de plus lucide sur le Far West. Il ne témoigne plus de la force tranquille qui caractérisait le cinéma de Ford. Le personnage principal incarné par John Wayne est en proie au doute.

La pensée de Ford sera par la suite bousculée par 3 événements historiques dans ces années-

là : ·son travail de cameraman sur la grande bataille navale de l'archipel des Midway dans le Pacifique ·la guerre de Corée qui préfigure en 1950 ce que sera le " merdier vietnamien » ·l'épreuve du Mac Carthysme que John Ford vivra avec difficulté.

La violence et la destruction systématique de la vie dans les récents massacres du 20ème siècle

effritent les convictions de Ford. Document réalisé par Laurent Godel - laurent.godel@ac-lyon.fr

LE FILM

Genèse

Ce film est avant tout un film de studio la Fox, piloté par un des plus grands producteurs de l'époque Darryl Zanuck. L'origine du film est le roman de John Steinbeck sorti en 1936, suite à un séjour comme journalier dans une des exploitations qu'il décrit. Zanuck a acquis les droits du livre de Steinbeck une semaine après sa publication et il souhaite profiter du succès du roman qui se vend à 2500 exemplaires par jour en 1939 et qui reçoit le prix Pulitzer en 1940. L'adaptation est d'autant plus prévisible que Steinbeck construit ses romans comme des scénarios de films. Zanuck confie l'écriture du scénario à Nunally Johnson, romancier et journaliste.

John Ford à qui l'on confie la réalisation a 40 ans et ce film se situera entre La chevauchée

fantastique (1939) et Qu'elle était verte ma vallée (1941). A noter que la majorité de ses chefs d'oeuvre sont des adaptations de romans.

L'anecdote intéressante est que ce film est réalisé en début d'année 1940, année électorale où

Roosevelt remet son mandat. Le roman et le film semblent constituer une arme idéologique. Et le tournage du film commence sous un nom d'emprunt Highway 66.

Thème

Film " On the road » comme l'écrira dans les années 70 Jacques Kerouac. Road movie qui jette sur la route le peuple lessivé par la Crise. Témoignage de la crise de

1929 comme a pu l'être à la même époque le film de Chaplin Les temps modernes.

Ce film est un incontestable engagement social avec une parabole sur le motif biblique de la

Terre Promise.

Le film s'oppose au slogan " There's no way like the American Way ». Un monde disparaît, celui de la famille et des traditions séculaires (les personnages " disparaissent » progressivement du vieux camion, il n'y a plus de terre commune aux vivants et aux morts : " Cette terre est notre terre, on y a enterré nos morts... »), un autre monde naîtra peut-être, dans le désarroi, le doute et la souffrance. On retrouve la thématique fordienne fondamentale : un groupe d'hommes embarqués dans un parcours, une quête ou une fuite et dont les membres se révèlent dans la confrontation avec l'adversité. La persécution n'est pas religieuse ou nationale, mais économique.

Le fil conducteur du film est le trajet de ce véhicule et les liens qui se nouent et se dénouent

entre les personnages autour de lui. Deux pôles d'attraction du film : le camion et la route 66 qui traverse les Etats-Unis de part en part. Film construit autour de l'histoire de la constitution et de l'opposition de groupes d'hommes

(groupe de fermiers, groupe d'exploitants). Film qui focalise notre attention sur 2

personnages : Tom qui est le penseur, celui qui lutte et la mère qui personnifie le foyer et la famille. L'Homme est quelque chose de bien plus grand et de bien meilleur qu'une mécanique construite pour la production. Document réalisé par Laurent Godel - laurent.godel@ac-lyon.fr

Analyse

Les images sont manifestement inspirés de l'expressionnisme de par les éclairages, les compositions des personnages... Cela donne des cadrages et des images magnifiques et inoubliables.

Les Joad, et notamment Tom, sont le relais de notre regard à l'intérieur du film (séquence de

l'entrée dans le camp).

DU LIVRE AU FILM

·Plusieurs épisodes ont été supprimés : Ford pensait qu'ils souffriraient de censure. Mais

l'esprit de l'oeuvre de Steinbeck est intact (exposition dans un réalisme brutal le problème social d'un exode monstrueux) ·La grande majorité des dialogues est empruntée au livre de Steinbeck. ·Allusions bibliques nombreuses dans le film : " retour du fils prodigue », " évocation de la Terre promise », " le titre du film », présence constante du pasteur défroqué. ·Invention pour le film de la séquence du café des routiers. ·La fin aussi est différente du livre dans lequel Rosaharn voyait mourir son enfant. ·Une version du film se terminait par la parole de Tom disant à sa mère. Le choix d'Henri Fonda est déterminant pour le film. Lorsqu'il est enterré en 1982, on lira sur sa tombe les derniers mots du personnage qu'il a incarné :

" Je serai partout dans l'ombre. Je serai partout où tu pourras me voir. Là où on se bat pour

que des gens qui ont faim puissent manger, je serai là. Là où un policier frappe un type, je

serai là. Je serai dans les hurlements de ceux qui crient lorsqu'ils sont fous. Je serai dans les

rires des enfants lorsqu'ils ont faim et qu'ils découvrent que le repas est prêt. Je serai là

lorsque des gens mangent ce qu'ils ont fait pousser et vivent dans les maisons qu'ils ont construites. »

EN GUISE DE CONCLUSION

Première du film : 24 janvier 1940.

Accueil du public et de la critique enthousiaste.

John Ford reçoit l'Oscar du meilleur réalisateur et Jane Darwell (la mère) celui de la meilleure

actrice de second rôle. Document réalisé par Laurent Godel - laurent.godel@ac-lyon.fr

Définitions

Crise de 1929 : octobre 1929 Krach de Wall Street dû aux excès de la spéculation. Les

banques sont victimes de la non solvabilité de leurs débiteurs et de leur propre spéculation.

D'où un resserrement des crédits aux entreprises industrielles et agricoles. New deal (Nouvelle donne) : nom donné aux réformes mises en oeuvre par Roosevelt à partir de 1933 qui consacrèrent une certaine intervention de l'Etat dans les domaines économique et social.

Extraits du livre de Steinbeck

" Un homme, une famille chassés de leur terre; cette vieille auto rouillée qui brimbale sur la route dans la direction de l'Ouest. J'ai perdu ma terre. Il a suffi d'un seul tracteur pour me prendre ma terre. Je suis seul et je suis désorienté. Et une nuit une famille campe dans un fossé et une autre famille s'amène et les tentes se dressent. Les deux hommes s'accroupissent sur leurs talons et les femmes et les enfants écoutent. Tel est le noeud. Vous qui n'aimez pas les changements et craignez les révolutions, séparez ces deux hommes accroupis; faites-les se

haïr, se craindre, se soupçonner. Voilà le germe de ce que vous craignez. Voilà le zygote. Car

le "J'ai perdu ma terre" a changé; une cellule s'est partagée en deux et de ce partage naît la

chose que vous haïssez: "Nous avons perdu notre terre." C'est là qu'est le danger, car deux

hommes ne sont pas si solitaires, si désemparés qu'un seul. Et de ce premier "nous" naît une

chose encore plus redoutable: "J'ai encore un peu à manger" plus "Je n'ai rien". Si ce problème se résout par "Nous avons assez à manger", la chose est en route, le mouvement a une direction. Une multiplication maintenant, et cette terre, ce tracteur sont à nous. Les deux hommes accroupis dans le fossé, le petit feu, le lard qui mijote dans une marmite unique, les

femmes muettes, au regard fixe; derrière, les enfants qui écoutent de toute leur âme les mots

que leurs cerveaux ne peuvent pas comprendre. La nuit tombe. Le bébé a froid. Tenez, prenez cette couverture. Elle est en laine. C'était la couverture de ma mère... prenez-la pour votre bébé. Voilà ce qu'il faut bombarder. C'est le commencement... du "Je" au "Nous". » Document réalisé par Laurent Godel - laurent.godel@ac-lyon.frquotesdbs_dbs11.pdfusesText_17