[PDF] Tableau de bord de la communicaTion responsable



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Le développement du potentiel humain dans l’organisation

l’acceptation et l’assimilation de nouveaux modes de communication) C’est de cette dimension individuelle et collective que j’essayerai de dégager les points d’encrage d’une politique de valorisation de l’individu au sein de l’entreprise Cependant avant d’entrer



Strategie des entreprises multinationales de transport et

mandait du temps et etait parcellise Aujourd'hui, les nouveaux moyens de communication generalisent les relations entre partenaires du monde entier > C'est cette confrontation planetaire et instantanee de l'offre et de la demande de biens et de services qui est au cceur de la mondialisation des marches



Les journalistes face à la communication - Institut de l

1970, les professionnels comme les scientifiques cherchent de nouveaux concepts pour nommer ces dispositifs qui ne sont encore que des moyens d’information ou des moyens de communication de masse ou encore des moyens d’in-formation et de communication L’adoption du terme «média», emprunté aux Anglo-saxons, clarifie partielle -



Tableau de bord de la communicaTion responsable

nos sociétés les conduisent notamment à une néces-saire réorientation en fonction de ces nouveaux défis En outre, l’argument «éthique » est même devenu un outil de communication et de concurrence féroce entre les organisations Dans cette optique, le secteur de la communication



Les nouveaux programmes du lycée - ac-aix-marseillefr

- Communication externe Les exigences du programme, les démarches qui doivent être initiées notamment dans l’activité de projet, conduisent directement à une utilisation des moyens de communication courants : téléphone, télécopie, Internet Etude des systèmes pluritechniques et des produits Synthèses de groupes Espace professeurs



enjeux, pratiques et perspectives

Les organismes ont conduit et mis en place de nouvelles organisations, de nouveaux outils et des actions de professionnalisation des équipes internes, en particulier sur les services de base tels que l’entretien des parties communes ou le traitement des réclamations



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souci d’améliorer la sécurité de chacun, de moderniser les réseaux et de paysager les rues En ce sens plusieurs chantiers s’achèvent, se poursuivent ou seront engagés prochainement La voirie en campagne n’est pas non plus oubliée, même si les contraintes budgétaires conduisent à réduire quelque peu le programme de modernisation



Gestion des - staticbodet-softwarecom

par rapport à leurs besoins Ces nouveaux outils ou-vrent de nouvelles perspectives en matière de gestion collaborative, d’implication du management et de communication à tous les niveaux E G D’ année en année, la fonction ressources humaines occupe une position de plus en plus stratégique au sein de l’entreprise



Catalogue 2019-2020

Session 1 - Appréhender les outils du Reporter de Territoire : la photo Session 2 - Appréhender les outils du Reporter de Territoire : la vidéo Session 3 - Construire une stratégie de communication en lien avec le storytelling Session 4 - Créer un blog, nouvelles approches de contenus et rédaction web



6 Rapport “Les outils de la GPEC” - SNITPECT

définitions), décrit ces nouveaux outils de GPEC puis en propose une analyse Dès lors, les dérives prévisibles et déjà constatées, nous obligent à revendiquer un réel retour au dialogue social pour construire les bases de la gestion des personnels dans ce contexte de profondes mutations

[PDF] ( super urgent ) en quoi peut - on dire que la société médiévale est imprégnée d'un idéal religieux 2nde Histoire

[PDF] ( URGENT ) DM de mathématiques 1ère Mathématiques

[PDF] (( Campbell's soup cans )) hIistOoirE dEs arts !!!! 3ème Autre

[PDF] ((Campbell's soup cans )) Histoires des arts ! Scène de "La mOrt aux trOousses 3ème Autre

[PDF] (-5)² ou -5² 3ème Mathématiques

[PDF] (-i)^3 PDF Cours,Exerices ,Examens

[PDF] (1+i)^4 PDF Cours,Exerices ,Examens

[PDF] (1ERE S) DM CHAPITRE: DERIVATION 1ère Mathématiques

[PDF] (1ERE S) DM STATISTIQUES 1ère Mathématiques

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[PDF] (2a+3)(1-3a)+3(3+2a) 3ème Mathématiques

[PDF] (2x+5)2 3ème Mathématiques

[PDF] (3x+2)² PDF Cours,Exerices ,Examens

[PDF] (A RENDRE pour DEMAIN) Rédiger une lettre sur la Cigalle s'adressant ? la fourmi qui lui expose les avantages liés ? la conditions d'artiste

[PDF] (a+b) au cube 2nde Mathématiques

Première partie :

Guide de réexion

et de bonnes pratiques pour le marché québécois L'Observatoire de la consommation responsable (OCR) L'OCR est un groupe de recherche universitaire composé de 13 professeurs du Québec (ESG-UQÀM, Université de Sherbrooke, Université de Moncton), de la France (Université Bretagne-Sud, regroupant une expertise multiple (mise en marché des produits

et services responsables, comportements des citoyens) appliquée au champ de la consommation responsable. L'OCR, dirigé

des pratiques du phénomène de la consommation responsable en donnant accès aux connaissances existantes et à des données

académiques et professionnelles, de rapports annuels, de cas pratiques et d'outils académiques et managériaux; (3) d'assurer un

transfert de connaissances pertinent sous la forme d'indices et de guides; et (4) de servir de référence à l'échelle provinciale, nationale

ainsi qu'internationale sur le phénomène de la consommation responsable (recherche, enseignement et transfert de connaissances).

www.consommationresponsable.ca.

La direction et les auteurs

Professeur à l'ESG-UQÀM et directeur de l'OCR. Professeur à l'ESG UQÀM depuis le mois de janvier 2012. Cofondateur et directeur de l'Observatoire de la consommation responsable. Fabien Durif est un chercheur spécialisé en gouver nance éthique et consommation responsable, auteur de plus Il est diplômé de l'Institut d'Études politiques de Lyon (France), détient une maîtrise en administration de HEC Montréal et un doctorat en administration du programme conjoint de HEC Montréal, UQÀM, McGill et Concordia. Il a été professeur à la Faculté d'administration de l'Université de Sherbrooke de 20

07 à

2011.
Depuis 2010, Fabien Durif avec l'équipe de l'OCR a publié plusieurs indices, guides et outils de transferts de connaissances le Baromètre de la consommation responsable 2011 et 2010, en partenariat avec le magazine Protégez-Vous; le Rapport sur les stratégies de positionnement vert dans le secteur des produits d'entretien ménager au Québec, en partenariat avec Ethiquette pour un marché responsable; le Guide de la mode éthique au Québec; le Guide de l'écotourisme au Québec

Assistante de recherche à l'OCR

Chargée des communications d'une ONG canadienne au cours des dernières années, Nancy Corriveau a aussi œuvré en communication dans le domaine municipal, de l'éducation et de la santé. Ayant toujours considéré son rôle comme étant le lien entre une organisation et le public, elle prône l'intégrité dans les communications d'entreprise.

Avec les participations

(D.E.S.S. gestion, DGE), présidente de CBleue, ment durable (LLB), Avocate, Associé, Fasken Martineau DuMoulin,

S.E.N.C.R.L., s.r.l./LLP.Financement

Le projet est appuyé principalement par le MITACS-Accélération (programme de stage de recherche du Canada par excellence) tion pour le développement durable du Réseau des femmes en environnement et Loto-Québec, et des partenaires de soutien qui sont Cascades, CNW Telbec, TD Assurance et Zone C.

Remerciements

durable (Comdd) du Réseau des femmes en environnement à la validation de l'instrument de mesure de la communication responsable qui sera utilisé ultérieurement pour l'Indice de (Université de Moncton), Line Ricard (ESG - UQÀM), Francine Rodier (ESG - UQÀM), Anik St-Onge (ESG - UQÀM), Marc-Antoine Vachon (ESG - UQÀM) et Yanik Deschênes (vice-président aux communications mondiales Sid Lee, ancien président de l'AAPQ).

Impression

Design graphique

aline@triptiik.com

Éditorial

P. 4 La communication responsable vue par des experts P. 18

Liste de

contrôle pour implanter la communication responsable P. 38

Préambule et

méthodologie P. 6

Préface de

Fred Pellerin

P. 7

L'encadrement

de la communication au Québec P. 22 Le développement de nouvelles formes d'agences de publicité/ communication P. 34 La communication responsable, qu'est-ce que P. 12

Les perceptions

des Québécois

à l'égard des

pratiques de communication P. 8

Conclusion

P. 48 L'intérêt porté par les organisations à la gouvernance éthique, à la responsabilité sociale et au développement durable s'est fortement accru ces dernières années. Cette quête de légitimité s'est en effet progressivement imposée dans leur réflexion stratégique. Aujourd'hui, le succès et la longévité des organisations ne semblent plus seulement liés à leur légitimité économique, mais également à leur légitimité éthique, sociale et envi ronnementale 1 . La conjoncture de crise économique et de remise en question du rôle des organisations dans nos sociétés les conduisent notamment à une néces saire réorientation en fonction de ces nouveaux défis.

En outre, l'argument "

éthique » est même devenu un

outil de communication et de concurrence féroce entre les organisations. Dans cette optique, le secteur de la communication semble être en retard en ce qui concerne l'éthique et le développement durable 2 . Les "

écogestes » isolés

mis en place par plusieurs annonceurs et agences de publicité/communication s'avèrent encore loin d'une intégration soutenue des principes du développement durable dans les processus communicationnels. Pour autant, le secteur de la communication, comme la plupart des secteurs de production de produits et de services, a des impacts environnementaux, sociaux et écologiques relativement importants à l'interne (cf. le fonctionnement des organisations) et à l'externe (cf. le contenu et les supports communicationnels).

Également, des pratiques de communication non

responsables ne sont pas sans risques comme, par exemple, des plaintes et des poursuites juridiques, une dégradation de l'image et de la réputation de l'organisation, des campagnes de boycottage envers l'organisation ou une baisse de la performance

commerciale.Aussi, il faut noter que le secteur de la communication subit ces dernières années une véritable crise de sens et une remise en question de ces principes de base. Les règles en affaires ont évolué de même que les préoc-cupations des annonceurs et des consommateurs. La pression verte et sociale est de plus en forte et le marché de la consommation responsable s'avère en pleine croissance

3 . Or, un fort scepticisme persiste concernant les initiatives de communication en lien avec la responsabilité sociale et le développement durable, autant au point de vue de l'engagement des organisations que des produits et services dits responsables offerts sur le marché, perçus dans la majorité des cas comme non sincères, peu crédibles et opportunistes par les consommateurs 4 . L'apparition de nombreux cas de greenwashing ne fait d'ailleurs qu'alimenter ce cynisme omniprésent 5 De plus, les dernières études de l'Observatoire de la consommation responsable sur la communication laissent entrevoir une problématique majeure : la façon de communiquer l'engagement durable d'une organi sation ou son offre de produits et services responsables ne conduit pas à une adhésion des consommateurs, mais au contraire à une forte méfiance envers l'organisation et sa ou ses marques. Les stratégies de positionnement responsable des marques via l'utilisation croissante et parfois excessive d'écolabels entretiennent également une certaine confusion aux yeux des consommateurs. Les métiers de la communication sont-ils réellement moins engagés que les autres aux phénomènes du développement durable et de la responsabilité sociale Quels sont les moyens adéquats pour communiquer de manière responsable auprès des consommateurs ? Les pratiques de communication responsable sont-elles développées au Québec ? Quels rôles doivent jouer les agences de publicité/communication en matière de communication responsable La réponse à ces questions est primordiale afin de permettre une évolution adéquate de la communi cation responsable par rapport aux pratiques actuelles. C'est dans cette optique qu'une étude sur la communi cation responsable est en cours et que nous proposons un Tableau de bord de la communication responsable - Première partie : Guide de réflexion et de bonnes pratiques pour le marché québécois . Sensibiliser, informer, guider et outiller les acteurs de la commu nication, et en particulier les directions des grandes entreprises et des agences de publicité/communi cation, à intégrer les pratiques de la communication responsable, voici l'objectif de ce premier rapport.

Le Tableau de bord de la communication

thématiques Les perceptions des Québécois à l'égard des pratiques de communication expose les résultats de nos enquêtes auprès des Québécois;

La communication responsable, qu'est-ce que c'est

présente une réflexion sur le concept de la commu nication responsable et en propose une définition à partir de l'analyse et de la comparaison des défini tions identifiées dans la littérature académique et professionnelle;

La communication responsable vue par des experts

met en avant la vision de la communication respon sable de 16 experts francophones du milieu de la communication (personnalités, universitaires, représentants d'agences de publicité/communication traditionnelles; représentants d'agences de publicité/ communication positionnées responsables);

L'encadrement de la communication au Québec

fait un état des lieux des lois, règles et directives du secteur, normes ISO, rapports et outils existants qui délimitent les actions de la communication dans une

optique éthique et responsable;Le développement de nouvelles formes d'agences de publicité/communication met en avant l'apparition récente de nouvelles formes d'agences qui se sont positionnées dès leur création sur le marché de la communication dite responsable;

Liste de contrôle pour implanter la communication responsable dresse la liste des actions à mettre en place pour opérationnaliser progressivement et étape par étape des pratiques de communication responsable dans une agence de publicité/communication.

L'ambition poursuivie par le

Tableau de bord de

la communication responsable - Première partie Guide de réflexion et de bonnes pratiques pour le marché québécois est donc d'encourager et d'appuyer le milieu de la communication à s'engager dans une démarche de communication responsable. L'ensemble des acteurs en serait gagnant, notamment en matière d'élaboration d'une image plus responsable, d'opportunité de toucher de nouveaux marchés, de baisse des coûts de fonctionnement et de motivation, et de fidélisation des employés. En outre, le secteur de la communication pourrait jouer un rôle clé en matière de développement durable dans notre société. Dans ce milieu, les agences de publicité/communication sont un des acteurs majeurs représentatifs du secteur de la communication. Au coeur du processus de communi cation, elles font le lien entre les annonceurs (privés ou publics, à but lucratif ou à but non lucratif), et les consommateurs citoyens.

Fabien Durif (Ph.D.)

Professeur

École des sciences de la gestion

(ESG), Département de Marketing

Université du Québec à Montréal

Directeur de l'Observatoire de

la consommation responsable (consommationresponsable.ca)

Le Tableau de bord de la communication respon

bonnes pratiques pour le marché québécois est une initiative de compréhension du phénomène de la communication responsable dans la province, réalisé par des chercheurs spécialisés en gestion et consommation responsable. Comme tout projet de aux outils de collecte et d'analyse de données sélec tionnés subsistent. Il se peut que certains acteurs, rapports, règlementations, guides ou éléments permettant d'étudier en profondeur le domaine de la communication responsable aient été omis. Les données secondaires utilisées proviennent dans la banque de données ProQuest ABI/INFORM ainsi que des guides, rapports et outils professionnels développés. Les livres et manuels n'ont pas été inclus. Pour les guides et outils présentés dans la section 4, nous nous sommes concentrés uniquement sur ceux en lien direct avec la communication dite responsable. Volontairement, nous n'avons pas inclus les guides et outils plus généraux sur le développement durable et la responsabilité sociale. En ce qui concerne les entre vues, elles ont été réalisées à partir d'un échanti llon de convenance. En aucun cas, des acteurs (personnal ités ou organisations) n'ont été privilégiés ou mis de l'avant dans une optique commerciale dans le présent document. Tous les acteurs ou organisations cités le sont à titre d'exemples d'analyses. En ce qui a trait au processus de recherche, l'étude est un projet de recherche ayant obtenu une subvention de la communication responsable.

La méthodologie

choisie est celle du développement d'une échelle de mesure d'un construit selon le paradigme de Churchill (1979) . Le modèle de Churchill permet de construire

avec rigueur des instruments de mesure de type questionnaires à échelles multiples. Il s'agit du para-digme de construction d'une échelle de mesure le plus

utilisé par les chercheurs en marketing. La procédure de Churchill contient deux phases (exploratoire et de rapport est le résultat préliminaire des deux premières examen rigoureux de la littérature académique et professionnelle; d'un ensemble d'énoncés à partir de l'examen de la littérature académique et professionnelle, entrevues en profondeur, exploratoires de profes sionnels de la communication (échantillon de convenance); soumission des items à cinq experts académiques en communication et à un expert professionnel; prétest qualitatif réalisé auprès de cinq professionnels de la communication (en face

à face).

Après cette première partie suivra prochainement le

Tableau de bord de la communication responsable

responsable au Québec . Cette deuxième partie s'appuiera sur les six phases restantes dans la procé dure de mesure de la communication responsable via une collecte exploratoire de données quantitatives auprès d'un panel minimum de 30 agences de pub de données auprès des agences membres de l'AAPQ et de la SQRP. Ah ! La question. Quand même ! La communication responsable...

Que les babines suivent les bottines

! Il y avait une expression comme ça, qui peut ouvrir le chemin vers la vôtre. Que les babines suivent les bottines ! Et/ou l'inverse. Dire et faire. Pour le porteur du message. Et que ça s'accorde ensemble. À mon sens, déjà, on serait sur le chemin d'une communication responsable. Il y aurait ensuite à faire attention de ne donner dans le message, d e ne nourrir la vague communicante que quand elle ne vient pas en conflit avec des principes et des manières, qui nourrissent l'affaire collec tive, humaine, environnementale. Aussi et autant, pour le messager, de faire attention à ne pas verser dans ce qui va à l'envers de ses principes et convictions profondes. Il faudrait aussi éviter d'abuser du potentiel à sens qu'offrent les mots, les images, ou d'abuser de l'influence du porteur du message pour dévier les grandes idées et les réduire à du vendable.

Falardeau le disait

: " La liberté n'est pas une marque de yogourt.» En ce sens, la communication responsable éviterait l'à-vendre tout court, éviterait de réduire de l'auditeur au simple acheteur, le citoyen au simple client. Plutôt que de vendre, la communication responsable informerait, peut-être...

Fred Pellerin, conteur

Crédit photo

: Jean-François Gratton L

ES PERCEP

T

IONS DES QUÉBÉCOIS À

L'ÉGARD DES PRATIQUES DE COMMUNICATION

En 2011 et 2010, nous avons interrogé les Québécois (cf. Baromètre de la consommation responsable,

Protégez-

Vous

) sur la confiance qu'ils accordent aux communicateurs. Les résultats sont particulièrement préoccupants

puisqu'aucun acteur n'obtient la barre des 50 % de confiance. Ainsi, les Québécois ressentent une forte méfiance et les chiffres sont particulièrement faibles dans le cas de la publicité : 25,3 % des Québécois croient en la véracité des publicités environnementales et seulement 14,8 % ont confiance en les agences de publicité. La situation est comparable dans d'autres pays, comme la France, par exemple. Selon l'étude 2011 d'

Ethicity

Les Français et la consommation responsable »), seulement 37 % des Français font confiance aux grandes entreprises; 52 % déclarent avoir confiance en la fia- bilité des informations sur les produits durables; 46 affirment croire les marques lorsqu'elles s'engagent dans le développement durable; et 38 % énoncent ne

plus supporter les messages sur l'environnement.Ces chiffres démontrent actuellement une probléma-tique en ce qui concerne les divers acteurs jouant dans le secteur du développement durable et de la commu-nication. La crédibilité s'avère faible et cela remet donc en question les stratégies actuelles de communication de manière générale et plus particulièrement celles sur l'engagement envers le développement durable des entreprises et sur l'offre de produits et services dits responsables. Les métiers de la communication souf-frent donc d'un déficit d'image auprès des Québécois.

Rang 2011Acteurs / Éléments

de crédibilitéÉvolution par rapport à 2010

1ȴ49,9+ 0,4

2ȴɝ- 2

3

ɋɋ45,5- 4,7

4ȴɋɋ

5Engagement des entreprises en matière de développement durable

Publicités environnementales des marques25,3

7Agences de publicitésnon testé

Discours des hommes politiques en matière de développement durable - 3 U ne faible con ance envers les communicateurs, en particulier sur les sujets du développement durable Le Baromètre de la consommation responsable 2011 montre que le manque d'informations est un des freins majeurs au développement du phénomène de la consommation responsable (par consommation responsable, nous entendons des comportements d'achat, de non-achat et de post achat s'appuyant sur des préoccupations environnementales et sociales). Or, une partie importante des Québécois est à la recherche d'informations crédibles sur ces nouveaux produits et services dits plus responsables (produits

et services verts, locaux, équitables, sociaux). Ainsi 48,8 % des Québécois affirment qu'il n'y a pas assez

d'informations sur les avantages environnementaux et sociaux des produits et services responsables. Pour 43,5
% des Québécois, il n'y a pas assez d'informations sur la provenance de ces produits, la proportion est encore plus grande en France, soit 75 % (cf. " Les

Français et la consommation responsable

», 2011);

pour 50,7 %, il n'y a pas assez d'informations sur les certifications vertes et équitables; et 43,1 % trouvent la compréhension des certifications vertes et équitables difficile.

La communication promotionnelle

moins efcace que la communication informationnelle sur le message du développement durable Actuellement, lorsqu'ils souhaitent obtenir des informations sur les produits et services responsables, les Québécois le font essentiellement directement sur les emballages des produits (53,4 % d'entre eux), via des documentaires (46,6 % d'entre eux) ou auprès de leur entourage (43,4 % d'entre eux). Entre 2010 et 2011, la plus forte progression est attribuée aux sites Internet donnant des recommandations pour l'achat de produits et services responsables (40,7 % d'entre eux, soit + 7,2 points), démo ntrant ainsi un besoin d'informations supplémentaires et de transparence sur ces catégories spécifiques de biens.

Il faut noter que ces sources d'information n'ont

pas le même poids et la même influence sur les Québécois. Dans une de nos récentes études 7quotesdbs_dbs10.pdfusesText_16