[PDF] Laveu de Phèdre Acte II, 5



Previous PDF Next PDF







Laveu de Phèdre Acte II, 5

L’aveu de Phèdre (Acte II, 5) Objectifs : - Justifier le choix d'une forme de prise de parole théâtrale particulière : la tirade - Faire connaissance avec un personnage tragique, Phèdre, et en percevoir la complexité HIPPOLYTE Madame, pardonnez J’avoue, en rougissant, Que j’accusais à tort un discours innocent



Laveu de Phèdre [646-664]– traduction juxtalinéaire

L'aveu de Phèdre [646-664]– traduction juxtalinéaire Hippolyte, sic est : Hippolyte, c'est ainsi : Thesei uultus amo J'aime les traits de Thésée illos priores, mais ceux d'autrefois quos tulit quondam puer, qu'il avait jadis, enfant, cum prima barba lorsqu'une barbe naissante signaret puras genas ornait ses joues pures



LA n°3 : Phèdre, I, 3 (1677) : v269-290 (aveu de Phèdre à

L A n°3 : Phèdre, I, 3 (1677) : v 269-290 (aveu de Phèdre à Œnone), J Racine PHÈDRE Mon mal vient de plus loin À peine au fils d’Égée Sous les lois de l’hymen je m’étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait être affermi ; Athènes me montra mon superbe ennemi : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;



Hippolyte Phèdre

Phèdre, l’aveu (ves 645 à 671) Hippolyte: ien sû, ’est l’amou légitime ue tu épouves pou Thésée ui te met hos de toi Phèdre: Hippolyte, oui J’aime les taits de Thésée, eux d’avant, eux u’il avait autefois, jeune enfant, alors que



COMMENTAIRE DE TEXTE – PHEDRE, JEAN RACINE (Acte II, scène 5)

(Bref résumé du texte)La scène 5 de l’acte II de Phèdre, dépeint l’aveu d’adultère irrépressible de Phèdre à Hippolyte, et leurs réactions respectives sur le sujet Dans l’œuvre intégrale, cette scène perturbe l’ordre établi et amène à d’importantes conséquences, dont la mort des deux personnages



LA DERNIÈRE TIRADE DE PHÈDRE - WordPresscom

C’est la dernière réplique de Phèdre, une tirade Vous connaissez la situation Le dernier aveu va clore la pièce, celui de l’épouse incestueuse à Thésée, son roi et mari Sur un plan dramatique, la tirade est d’autant plus pathétique et tragique que Phèdre la prononce dans un état d’agonie



Texte 3 : Jean Racine, Phèdre, acte V, scène 7, 1677

Elle souffre de cet amour et en a fait l'aveu à sa confidente, Œnone Hippolyte, accusé à tort par Œnone et maudit par son père, est mort traîné par ses chevaux A la fin de la pièce, Phèdre, mourante, avoue la vérité à Thésée Thésée, Phèdre, Théramène, Panope, gardes THÉSÉE Eh bien vous triomphez, et mon fils est sans



RESUME – Phèdre, Jean Racine (1677)

aveu Elle confie à Oenone la tâche de remettre le pouvoir entre les mains d’Hippolyte Acte III, scène 2 Monologue de Phèdre Acte III, scène 3 Oenone annonce à Phèdre que Thésée est vivant et qu’il arrive pour la voir Phèdre décide de se suicider face aux conséquences nouvelles de son aveu (adultère) Oenone lui explique qu



PHÈDRE - Théâtre classique

PANOPE, femme de la suite de Phèdre GARDES La scène est à Trézène, ville du Péloponnèse Nota : Le texte est celui de l'édition 1697 Les variantes sont indiquées Le titre initial de 1677 est "Phèdre et Hippolyte" et de vient "Phèdre" à partir de l'édition de 1687 - 6 -



Racine, Phèdre, I, 3

Il s’agit ici d’un aveu que fait Phèdre à sa confidente, l’aveu de son coup de foudre pour le fils de Thésée → différents mouvements du passage c’est-à-dire les différentes étapes de ce récit du coup de foudre : • v 1à 4 : Un bonheur de courte durée • v 5 à 8 : Le coup de foudre • v 9 à 14 : La lutte

[PDF] tirade de phèdre acte 1 scène 3

[PDF] l'aveu de phèdre ? hippolyte

[PDF] l'aveu de phèdre acte 5 scene 7

[PDF] extrait shakespeare roméo et juliette

[PDF] le monde entier est un théâtre et les hommes et femmes n'en sont que les acteurs

[PDF] hamlet

[PDF] macbeth

[PDF] le classicisme caractéristiques

[PDF] le classicisme peinture caractéristiques

[PDF] sculpture classicisme 17eme

[PDF] thèmes du classicisme

[PDF] réalisme et naturalisme contexte historique

[PDF] 20 questions sur le naturalisme

[PDF] naturalisme fiche bac

[PDF] naturalisme procédés

L'aveu de Phèdre (Acte II, 5)

Objectifs :

- Justifier le choix d'une forme de prise de parole théâtrale particulière : la tirade. - Faire connaissance avec un personnage tragique, Phèdre, et en percevoir la complexité.

HIPPOLYTE

Madame, pardonnez. J'avoue, en rougissant,

Que j accusais tort un discours innocent.

Ma honte ne peut plus soutenir votre vue,

Et je vais...

PHEDRE

Ah ! cruel, tu m'as trop entendue !

Je t'en ai dit assez pour te tirer d'erreur.

Eh bien

! connais donc Phèdre et toute sa fureur. J aime. Ne pense pas qu'au moment que je t aime,

Innocente à mes yeux, je m'approuve moi

m me,

Ni que du fol amour qui trouble ma raison,

Ma lâche complaisance ait nourri le poison.

Objet infortuné des vengeances célestes,

Je m'abhorre encor plus que tu ne me détes-

tes.

Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui

dans mon fl anc

Ont allumé le feu fatal à tout mon sang ;

Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle

De s duire le coeur d'une faible mortelle.

Toi-même en ton esprit rappelle le passé.

C est peu de t avoir fui, cruel, je t'ai chassé : J ai voulu te paraître odieuse, inhumaine,

Pour mieux te résister, j'ai recherché ta

haine.

De quoi m'ont profité mes inutiles soins ?

Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins.

Tes malheurs te prêtaient encor de nouveaux

charmes. J ai langui, j ai s ch , dans les feux, dans les larmes. Il su ffi t de tes yeux pour t'en persuader,

Si tes yeux un moment pouvaient me regar-

der.

Que dis

je ? Cet aveu que je te viens de faire,

Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ?

Tremblante pour un fils que je n'osais trahir,

Je te venais prier de ne le point haïr.

Faibles projets d'un coeur trop plein de ce

qu il aime H las ! je ne t'ai pu parler que de toi m me

Venge-toi, punis-moi d'un odieux amour ;

Digne fi ls du h ros qui t a donn le jour, D livre l univers d un monstre qui t irrite.

La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte !

Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point

t chapper.

Voilà mon coeur : c'est là que ta main doit

frapper.

Impatient déjà d'expier son offense,

Au-devant de ton bras je le sens qui s'avance.

Frappe. Ou si tu le crois indigne de tes

coups,

Si ta haine m'envie un supplice si doux,

Ou si d

un sang trop vil ta main serait trem- p e, Au défaut de ton bras prête-moi ton épée.

Donne.

La tragé!e clasique et le travail d'un samatur$ : Racine et sa Phèse

Activités

1. Quels éléments du texte montrent que cet aveu est une véritable libération pour

Phèdre ? Pourquoi, dans cette perspective, le choix de la forme de la tirade est-il pertinent ?

2. Montrez que cette tirade permet aussi à Phèdre de laisser parler son coeur, lais-

sant ainsi s'exprimer toute la violence de sa passion (la "fureur"). Prenez appui sur des procédés précis.

3. Racine écrit à propos de son personnage : "en effet, Phèdre n'est ni tout à fait

coupable, ni tout à fait innocente" (préface) : quels éléments laissent entendre que Phèdre se sent coupable d'aimer Hippolyte ? En quoi est-elle aussi victime du Des- tin ?

4. Quels procédés Phèdre utilise-t-elle pour interpeller Hippolyte ? A quoi devine-

t-on l'impassibilité de ce dernier ? Expliquez en quoi cela renforce le pathétique de la scène.

5. Comparez cet extrait à la scène d'aveu chez Euripide, puis à celle que l'on

trouve chez Sénèque : a) Comment Euripide atténue-t-il la responsabilité de Phèdre ? b) Est-ce le cas chez Sénèque ? Quelle image de Phèdre ce dernier nous offre-t-il c) En prenant appui sur toutes vos réponses aux questions, montrez que Racine a fait de son personnage un être plus complexe que celui de ses deux prédéces- seurs.

Devoirs

Écriture d'invention : Après cette tirade de Phèdre, Hippolyte prend la parole. Horri- fié par cet aveu, il veut la convaincre de renoncer aux sentiments qu'elle éprouve pour lui. Imaginez la tirade qu'il adresse à Phèdre.

Préparation de la séance 4 :

Lecture cursive : lisez la dernière scène (scène 6) de l'acte II. La tragé!e clasique et le travail d'un samatur$ : Racine et sa Phèsequotesdbs_dbs6.pdfusesText_12