[PDF] Brochure Les cancers du col de lutérus - Fondation ARC



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Focus sur quelques projets présentés à l’occasion du 21 colloque

Focus sur quelques projets présentés à l’occasion du 21ème colloque Les projets en appui aux missions de la Ligue Usage de tabac et de e-cigarette chez les adolescents français de 17 ans D’après les premiers résultats de l’étude présentée par Sandra Chyderiotis (Inserm, Paris) on observe



CANCERS DE L’OROPHARYNX & PAPILLOMAVIRUS ONCOGÈNES

nulle et la proportion de femme est plus importante Bien que l’aspect visuel de ces lésions ne permette pas de les différencier, leurs fondements biologiques sont très différents En effet, les anomalies génétiques et les dérégulations cellulaires traditionnellement retrouvées dans les tumeurs induites par le tabac et l’alcool



Brochure Les cancers du col de lutérus - Fondation ARC

Les cancers du col de l'utérus U 12 Un suivi gynécologique régulier est recommandé En effet, c’est au cours d’une consultation avec son médecin que peut être pratiqué le frottis, examen de dépistage des lésions précancéreuses (dysplasies) et du cancer du col de l’utérus, et que peuvent être détectés les signes



Symposium Santé publique suisse Maladies non transmissibles

cancer (à travers la découverte et le traitement de lésions pré- cancéreuses); augmenter les chances de réussite du traitement •Cancers concernés : sein, côlon et col de l’utérus



Les Papillomavirus humains (HPV) Aspects virologiques

Rapport ANAES Mai 2004 Evaluation de l’intérêt de la recherche des papillomavirus humains (HPV) dans le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus Papillomavirus humains Diagnostic virologique 92 Génotypage Technique reproductible, automatisable et d’utilisation simple simple Détecte un



Pathologies liées aux papillomavirus - Les ActupienNEs

Les difficultés plus grandes rencontrées dans la prise en charge des condylomes et lésions précancéreuses situées en interne 7 Où se faire suivre 9 Focus sur le col de l’utérus : dépistage organisé du cancer de l’utérus et personnes LGBTI néEs avec un utérus 10



STRATÉGIES VACCINALES ET IST - Infectiologie

• Estimation de l’incidence 1,4 pour 100,000 en France • Plus fréquent chez la femme que chez l’homme • HPV 16 dans 75 des cas • Risque 20 fois plus élevé pour les HSH et surtout si VIH + (95 pour 100,000) En comparaison : incidence du cancer du col de l’utérus : 6,8 pour 100,000 CANCER DU PÉNIS



Prévention du cancer du col utérin : enjeux et perspectives

et par voie de conséquence le cancer du col Dans cette revue nous faisons le point sur l’impact de la prévention secondaire, les évidences épidémiologiques et les implications majeures en terme de santé publique de la préven-tion primaire du cancer du col fondée sur l’immunisation contre l’infection à HPV 2

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Brochure Les cancers du col de lutérus - Fondation ARC

COL DE

L'UTÉRUS

LES CANCERS DU COMPRENDRE ET AGIR

3

QU'EST-CE QU'UN CANCER

D U COL D E L 'U T R U S 8

QU'EST

-CE QU'UN CANCER ? 4 L E S TRA I T EMEN TS 16 VIV R E A VE C E T APR S LA M ALAD IE 22
L E S E SPO I RS D E LA R E CH E RCH E 26
L E S C O N TACTS 29LE
S FACT EU RS D E R I S QUE 10 L E D P I STA GE 12 L E D I A GN OST I C 14

REMERCIEMENTS

LES CANCERS DU

col de l'utérus 4 Première cause de mortalité en France, les cancers se développent à partir de cellules anormales qui se multiplient de manière incontrôlée au détriment de l"organisme. La mutation de certains gènes est à l"origine de leur apparition.

QU'EST-CE

La division cellulaire

Chaque individu est constitué de près de 50 000 milliards de cellules organi- sées en tissus (tissu conjonctif, tissu épithélial, tissu nerveux, tissu musculaire) qui vont eux-mêmes former des organes (cœur, cerveau, poumon, peau...). Chaque jour, au sein de chaque organe, des milliers de cellules vont se multi- plier (par division cellulaire) et d"autres vont mourir (par apoptose). Ce renou- vellement constant permet d"assurer le bon fonctionnement de l"organisme. Il est contrôlé par des milliers de gènes qui agissent ensemble pour " o rdonner» aux cellules de se multiplier ou de mourir en fonction de la situation.

Une orchestration précise qui se dérègle

Une agression extérieure (alcool , tabac, soleil, virus, radiations...) ou une pré disposition génétique peut être à l'origine d'altérations de l"ADN dont sont composés les gènes. Ces altérations vont parfois conduire à l"apparition de mutations. Heureusement, les cellules possèdent des systèmes de réparation qui permettent de repérer et de corriger ces anomalies. 5 Lorsque les mutations sont trop importantes pour être réparées, la cellule va s"autodétruire, par apoptose. Mais parfois, ces systèmes de sécurité fonc tionnent mal ou ne fonctionnent plus : la cellule va alors continuer à se multi- plier malgré la présence de mutations non réparées. Si ces dernières touchent des gènes impliqués dans la régulation de la prolifération cellulaire ou de l"apoptose, la cellule peut rapidement devenir incontrôlable et se multiplier de façon anarchique, conduisant à la formation d"une tumeur. 6

QU'EST-CE QU"UN CANCER ?

Les caractéristiques d"une cellule cancéreuse c'est l'accumulation de nombreuses altérations au cours du temps qui conduit la cellule saine à acquérir les propriétés d"une cellule cancéreuse. 7

L"évolution d"un cancer au sein de l"organisme

Au fur et à mesure du temps, les cellules cancéreuses continuent à accumu- ler des anomalies. Elles acquièrent ainsi de nouvelles propriétés qui vont leur permettre de se développer localement. Elles vont finir par envahir tous les tissus de l"organe dans lequel elles sont nées, puis par atteindre les tissus voi- sins : à ce stade, le cancer est dit " invasif ». Par ailleurs, certaines cellules tumorales peuvent devenir mobiles, se déta- cher de la tumeur et migrer à travers les systèmes sanguin ou lymphatique pour former une tumeur secondaire ailleurs dans l"organisme. On parle de POUR EN SAVOIR PLUS, CONSULTEZ LA FICHE " COMBATTRE LES MÉTASTASES Les décès par cancer sont surtout dus aux dommages causés par les métas- tases. C"est pourquoi il est important de diagnostiquer précocement la mala- die, avant sa dissémination dans l"organisme. 8 Lorsqu"on parle de cancers de l"utérus, une distinction est faite entre les tumeurs qui se développent au sein du corps de l"organe (les cancers du corps de l"utérus) et celles qui affectent le col utérin (les cancers du col de l"utérus).

QU"EST-CE QU"UN

L'anatomie de l'utérus

L"utérus est un organe creux, en forme de poire, situé dans la partie infé rieure de l'abdomen de la femme, entre la vessie et le rectum. La partie infé rieure de l'utérus, la plus étroite, s"ouvre sur le vagin : il s"agit du col de l"uté rus. La partie supérieure, plus large, s"appelle le corps de l"utérus.

Les différents cancers du col de l'utérus

Les cancers qui se développent dans la partie inférieure et étroite de l"uté rus sont appelés cancers du col utérin. La forme la plus fréquente (environ

80% des cas) se développe à partir des cellules de l"épithélium malphagien :

ce sont les carcinomes épidermoïdes. Les tumeurs qui se développent à partir de l"épithélium glandulaire sont des adénocarcinomes 1 . Traités précocement selon le même protocole, ces cancers sont de bon pronostic. 1.

Pointreau Y et al. cancer du col utérin, cancer/radiothérapie (elsevier masson) 2010 ; 14 (suppl. 1) : s147-s153

2.

estimation nationale de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012. source : Francim / Hos-

pices civils de lyon / inca / inserm / inVs 2013 http://www.invs.sante.fr ; http://lesdonnees.e-cancer.fr

3. sant m. et al, e

urocare-4. survival of cancer patients diagnosed in 1995-1999. results and commentary, eur J cancer 2009

; 45

931-991.

4. Global cancer transitions according to the Human Development index (2008-2030) : a population-based study. lancet oncol 2012 ; 13 : 790-801. 9 En France, on estime à 3 028 le nombre de nouveaux cas de cancer du col de l'utérus en 2012. L'incidence des cancers du col de l'utérus diminue depuis 1980, avec toutefois un ralentissement de cette baisse depuis le début des années

2000. En 2012, 1102 décès auraient été liés au cancer du col de l'utérus

2 D"après l"étude Eurocare 4 rendue officielle en 2009, le taux de survie à 5ans des patientes ayant eu un cancer du col de l"utérus était de 67 % 3 Avec 530 000 nouveaux cas estimés dans le monde en 2008, le cancer du col de l'utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes, derrière le cancer du sein et le cancer colorectal. Il a entraîné 275 000 décès cette même année. 4

LES CANCERS DU COL DE L'UTÉRUS

MyomètreEndomètre

Col de l'utérus

Corps de l"utérus

Ovaire

Trompe de Fallope

©sophiejacopin.com

Q U"E

ST-CE QU"UN

Traités

précocement, les cancers du col de l'utérus sont de bon pronostic. anatomie de l'appareil génital de la femme. 10 Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans. Dans la plupart des cas, il est lié à une infection virale.

LES FACTEURS

L"infection par le HPV

L"infection par un virus de la famille des papillomavirus humains (HPV) est la première cause de survenue des cancers du col de l"utérus. Les HPV sont des virus sexuellement transmissibles très répandus. Plusieurs sous-types peuvent provoquer des lésions qui peuvent devenir précancéreuses (on parle de dysplasies) et dont la gravité augmente avec le temps. Si elles ne sont pas traitées, ces lésions peuvent se transformer en cancer du col de l"utérus. D"autres sous-types ne sont responsables que de condylomes qui ne présentent aucun risque. pour prévenir l'infection par le Hpv, le Haut conseil de la santé publique recommande la vaccination des jeunes filles et femmes. B

Boissonnet /

Bsip 11

Le HPV existe sous plusieurs formes ou

"génotypes ». Il a été montré que les infections par les HPV 16 ou 18 sont à l"origine de 70 % des cas de cancers du col de l"utérus dans le monde. L"infection par les HPV 6 ou 11 serait quant à elle responsable de condylomes génitaux.

Pour prévenir ces infections, des vac

cins préventifs " anti-HPV » ont été mis au point : l"un d"eux, dit " bivalent», protège contre les génotypes 16 et 18, et l"autre couvre les quatre génotypes 6, 11,

16 et 18. Ces vaccins favorisent la pro

duction par l"organisme des anticorps capables de protéger l"utérus en cas d"infection virale. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande que " la vaccina- tion des jeunes filles contre le papillo mavirus puisse être pratiquée entre les

âges de 11 et 14 ans

» afin de les proté

ger avant qu"elles ne soient exposées

à un risque d"infection. De même, il est

recommandé que le vaccin soit proposé aux jeunes filles et jeunes femmes de 14

à 19 ans révolus. Toutefois, la préven

tion du cancer du col de l"utérus ne se limite pas à la vaccination contre les infections à papillomavirus, celle-ci ne se substituant pas au dépistage par le frottis cervico-vaginal (voir page sui- vante).

PRÉVENIR LE CANCER DU COL UTÉRIN

Les autres facteurs de risque

Indépendamment de l'infection par le HPV, d'autres facteurs semblent favo riser l'apparition du cancer du col utérin : le fait d"avoir eu plusieurs gros- sesses, le tabagisme, certaines infections (Chlamydia ou virus de l"herpès), l'immunosuppression... L"utilisation prolongée de contraceptifs hormonaux pris sous forme de pilule, d'implant, de patch ou de stérilet hormonal a égale ment un impact ; le risque d'apparition du cancer du col de l'utérus augmente avec la durée d'administration du traitement par contraceptifs oraux. Ce risque diminue à l'arrêt de la pilule contraceptive pour devenir quasiment nul

10 ans après l'arrêt du traitement

5 5.

iarc (international agency for research on cancer), combined estrogen-progestogen contraceptives - cancer of the cervix,

iarc monograph a review of Human carcinogens: Pharmaceuticals 2012 ; 100 a : 292-293 12 Un suivi gynécologique régulier est recommandé. En effet, c"est au cours d"une consultation avec son médecin que peut être pratiqué le frottis, examen de dépistage des lésions précancéreuses (dysplasies) et du cancer du col de l"utérus, et que peuvent être détectés les signes cliniques précoces du cancer. LE Le cancer du col de l'utérus peut être dépisté précocement grâce à l"examen clinique gynécologique. Le dépistage par frottis cervico-vaginal permet surtout de repérer d"éventuelles lésions précancéreuses afin de les traiter avant qu"elles évoluent vers un cancer du col de l"utérus. Le gynécologue réalise cet examen à l"aide d"une petite brosse ou d"une spa- tule, grâce à laquelle il prélève un échantillon de cellules au niveau du col de l'utérus et du fond du vagin. Cette technique, très rapide et indolore, permet à un médecin d"observer au microscope les cellules recueillies pour déter- miner leur type et leur quantité. B

énéficier r

égulièrement d"un frottis est le

meilleur moyen de repérer des lésions précancéreuses : leur retrait précoce permet ainsi de prévenir le développement des cancers du col de l'utérus. Le frottis cervico-vaginal permet également de détecter des lésions cancé reuses précoces, alors que le cancer du col de l"utérus est par ailleurs le plus souvent asymptomatique. Ainsi, la Haute Autorité de santé (HAS) recom mande aux femmes de 25 à 65 ans de se soumettre au frottis tous les trois ans (après deux premiers examens normaux réalisés à un an d"intervalle). 13

Si en France, le suivi gynéco

logique n'est pas obligatoire (sauf en cas de grossesse), il est recommandé de consulter régulièrement son médecin généraliste ou son gynéco logue, dès le début de sa vie sexuelle. En effet, seul un tel suivi permet de détecter ou dépister précocement des anomalies gynécologiques, ainsi que d"éventuelles infec tions sexuellement transmissibles (IST). Lors d"un examen gynécologique, le médecin introduit dans le vagin un instrument appelé spéculum pour observer la partie supérieure du vagin et du col de l'utérus. Le médecin pra- tique ensuite un toucher vaginal, qui consiste à palper, par deux doigts introduits dans le vagin et l'autre main posée sur l'abdomen, les organes de la région pelvienne (vagin, col utérin, corps de l'utérus, trompes et ovaires).

La HAS recommande

aux femmes de 25 à

65 ans de se

soumettr e au frottis.

GYNÉ

COLO GIQUE même s'il n'est pas obligatoire, un suivi gynécologique régulier est recommandé. B

Boissonnet /

Bsip 14 Seules l"observation et l"analyse de tissus du col de l"utérus, prélevés par biopsie ou curetage, permet d"établir un diagnostic définitif. LE Avant la ménopause, les symptômes précoces les plus fréquents d'un cancer du col de l'utérus sont des saignements survenant en dehors de la période des règles, spontanément ou après des rapports sexuels. Une augmentation anormale des pertes vaginales peut également être considérée comme un symptôme bien que, dans l'immense majorité des cas, elle soit provoquée par d'autres maladies ou infections. Ces signes d'alerte ne sont pas toujours associés à un cancer, mais ils requièrent l'avis d'un médecin basé sur un exa- men clinique. Si l"examen clinique du col de l"utérus révèle des zones anormales, il prélève un petit échantillon de tissu pour le faire analyser au microscope. Toutefois, lorsque l"examen clinique n"a rien révélé d"anormal alors que le résultat d"un frottis indique la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses, le médecin peut alors pratiquer une colposcopie , qui permet une observation précise des zones suspectes et facilite la biopsie du col utérin : il applique alors au niveau de la muqueuse du col utérin des réactifs colorés qui "révèlent » les éventuelles lésions de la muqueuse. Ainsi mises en évidence, ces zones lésées peuvent alors plus aisément faire l"objet d"une biopsie. L'observation au microscope de tissu du col utérin permet de déterminer la nature des lésions (dysplasie, carcinome in situ ou cancer). 15

Les tissus prélevés sont envoyés à un

anatomopa- thologiste , médecin spécialiste de l'observation des cellules au microscope. Il examine les échantillons prélevés et détermine si leur aspect indique une dysplasie (qui n'est pas un cancer, mais une lésion qui peut devenir cancéreuse), un carcinome in situ (une lésion précancéreuse, localisée au niveau d'une zone très superficielle du col utérin) ou un cancer du col de l'utérus. Si l'analyse indique la présence d'un cancer du col utérin, il est possible d'es- timer son degré d'extension par l'examen clinique et en pratiquant une IRM

éventuellement associée à un

PET-scan

. En cas de dysplasie, cette lésion fera l'objet d'une surveillance et son évolution sera suivie par colposcopie

Si le diagnostic

de cancer du col utérin est posé,

Une dysplasie du col de l"utérus n'est

pas un cancer mais une lésion qui peut évoluer pour devenir cancé reuse. Elle correspond à une modifi- cation des cellules de l'épithélium du col utérin, à la suite de l"apparition d"un condylome , causé par une infec tion par un papillomavirus humain (HPV). Selon l'étendue de l"épithélium qui est atteinte, la dysplasie est dite légère (jusqu'à un tiers des cellules cervicales anormales), modérée (deux tiers environ de cellules anormales) ou

sévère (quasi totalité de cellules anor-males). Certaines dysplasies légères ou modérées peuvent disparaître sans traitement. Toutefois, certains cas de dysplasie modérée et la plupart des cas de dysplasie sévère ne dispa-

raissent pas spontanément. Les cel- lules sont considérées comme "préquotesdbs_dbs30.pdfusesText_36