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Section des établissements

janvier 2008

Rapport d'évaluation de l'Université

de technologie de Belfort-Montbéliard

Section des établissements

Le Directeur

Michel Cormier

janvier 2008

Rapport d"évaluation de l"Université

de technologie de Belfort-Montbéliard 2

Sommaire

Présentation5

La stratégie scientifique et de valorisation de la recherche 7

I -La politique scientifique de l"UTBM7

II - Les laboratoires8

III - Les écoles doctorales8

La stratégie en matière de formation9

I -Le pilotage9

II - La formation des ingénieurs9

III - Les masters10

Lavie de l"étudiant11

I -L"accueil et les services aux étudiants11

II - Les organisations étudiantes11

III - La mobilité des étudiants11

La stratégie en matière de relations internationales13

Les relations industrielles15

I -Le pôle de compétitivité Véhicule du futur et le CNRT Système pile à combustible15

II - La mise en place d"un guichet unique15

III - Les Projets innovants industries (P2I)15

IV - Le Service des activités industrielles et commerciales (SAIC)16

V -La formation continue16

VI - Le "Congrès industriel"16

VII - Le Colloque Énergie16

Le gouvernement et la gestion17

I - La gouvernance17

II - La gestion des ressources humaines 17

III - La gestion17

3 janvier 2008

Conclusions et recommandations19

I - Conclusion19

II - Points forts20

III - Points faibles20

IV - Recommandations20

Liste des sigles21

Réponse du président23

Organisation de l'évaluation27

4

2-Xpress-UTBM 17/03/08 17:16 Page 4

5

Présentation de l'université

Créée en 1999, l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) résulte de la fusion de deux

établissements d'enseignement supérieur : l'École nationale d'ingénieurs de Belfort (fondée en 1962) et l'Institut

polytechnique de Sévenans (antenne de l'Université de technologie de Compiègne mise en place en 1985). Cette

fusion, imposée par certaines autorités politiques, s'est faite avec difficulté : on en perçoit encore les traces

aujourd'hui.

L'UTBM, qui a un statut d'EPCSCP, assure une formation professionnalisante bien en prise avec les réalités

socio-économiques. Elle organise en commun avec l'Université de technologie de Compiègne (UTC) et l'Université de

technologie de Troyes (UTT) le recrutement de ses étudiants. Elle a contribué avec elles à la création, en 2005, de

l'Université technologique sino-européenne de Shangai (UTseS).

À la rentrée 2006, l'UTBM comprenait 2 206 étudiants - dont 1940 en formation d'ingénieur -, 188 enseignants

et enseignants-chercheurs et 170 personnels administratifs et techniques. Le taux d'étudiants étrangers y était de

14,7%. L'établissement dispose de 52 000 m² de locaux, répartis sur 3 sites : Belfort, Sévenans et Montbéliard. Son

budget consolidé s'élève à 29 M€.

Le flux d'ingénieurs était, à la fin de l'année universitaire 2005-2006, de 448. La formation d'ingénieur est

dispensée au sein de 4 départements : Informatique ; Mécanique et conception ; Ingénierie et management de

process ; Génie électrique et systèmes de commande. Une cinquième filière, intitulée " Ergonomie, design et

ingénierie mécanique », est en préparation.

L'UTBM propose également un master professionnel, Management de la technologie et intelligence économique

(MATIE), et participe à 3 spécialités de masters recherche : Histoire des économies et des sociétés industrielles, en

partenariat avec l'Université de Franche-Comté (UFC), l'Université de Haute Alsace (UHA) et les universités suisses de

Neuchâtel et Fribourg ; Procédés et traitement de l'énergie électrique, en partenariat avec l'UFC ; Mécatronique, en

partenariat avec l'UFC, l'ENSMM et l'INPL (Nancy). Elle est co-accréditée avec l'UFC pour ses 2 écoles doctorales :

Sciences physiques pour l'ingénieur et microtechniques et Langage, espace, temps, société.

La recherche est effectuée au sein de 8 unités de recherche. L'UTBM participe, en outre, à la vie du Centre

national de recherche technologique (CNRT) Pile à combustible et aux projets du pôle de compétitivité Véhicule du

futur.

Les sciences humaines occupent une place appréciable dans la formation d'ingénieur de l'UTBM. Les relations

industrielles, particulièrement développées, sont mises à contribution, aussi bien dans la formation que dans la

recherche.

Le Conseil d'administration est composé de 32 membres dont 16 sont des personnalités extérieures. Parmi

celles-ci, quatre seulement sont réellement en prise avec les activités économiques locales, nationales voire

mondiales. On peut se poser la question de la pertinence de la présence de deux personnes issues du même

établissement (le CNAM) au Conseil d'administration. 6 7

La stratégie scientifique

et de valorisation de la recherche

I - La politique scientifique de l'UTBM

Depuis quelques années, les activités de recherche de l'UTBM s'inscrivent dans la thématique des transports

terrestres et de l'énergie. La création du pôle de compétitivité Véhicule du futur, portée par les Régions Alsace et

Franche-Comté, a permis de fédérer et de promouvoir les actions de recherche des industriels et des universitaires

autour de cette thématique. Cette création a également fait émerger de nouvelles collaborations avec les universités

voisines (UHA, UFC, INPL, Université Henri-Poincaré - Nancy 1) et de grands organismes de recherche (CNRS, CEA,

INRETS). L'orientation des activités de recherche sur les verrous technologiques limitant le développement des

véhicules du futur doit beaucoup à un accompagnement de la recherche par les collectivités territoriales ; elle justifie

aussi la recherche menée dans une université de technologie.

Les crédits mutualisés sont naturellement utilisés pour renforcer les laboratoires travaillant sur la conception

des véhicules du futur, non polluants, économes en énergie et à conduite robotisée. Parallèlement, une partie des

crédits mutualisés sert au développement de thématiques émergentes, qui ont souvent des retombées sur les aspects

applicatifs.

De même, la politique scientifique de l'UTBM en matière de recrutement a d'abord consisté à renforcer les

compétences susceptibles de contribuer à la levée de verrous technologiques liés au développement des véhicules du

futur. Pour ce faire, les profils de postes sont proposés au Conseil d'administration par la direction, sur avis du Conseil

scientifique. La possiblité de recruter des enseignants-chercheurs contractuels venant du milieu industriel constitue

un atout pour la mise en oeuvre de cette politique. Ce type de recrutement a permis de soutenir plusieurs démarches

innovantes (vidéo-concept, forme ergonomique, etc.).

L'attractivité des postes publiés par l'UTBM doit beaucoup au concept de véhicule du futur : elle se traduit

dans la proportion importante de candidatures externes. Sur les quatre années du dernier contrat quadriennal, 29%

des professeurs et 65% des maîtres de conférences recrutés étaient des candidats externes.

La structuration de la recherche est conforme aux statuts des universités de technologie : un directeur de la

recherche, membre du conseil de direction, contribue à la définition des axes stratégiques, notamment sur le lien

enseignement-recherche ; le Conseil scientifique est l'instance opérationnelle. L'ensemble fonctionne grâce à la

collaboration étroite entre le directeur de la recherche et le vice-président du Conseil scientifique.

Le directeur de la recherche joue un rôle important dans les demandes de soutien aux collectivités

territoriales, ainsi que dans la définition des profils recherche pour les postes d'enseignants-chercheurs et

d'enseignants-chercheurs contractuels.

Le Conseil scientifique tend à soutenir les actions fédératrices par une distribution ciblée du Bonus Qualité

Recherche. Ce dernier est alimenté par un prélèvement de 7,5% sur les crédits récurrents et les ressources

contractuelles. Les attributions se font par l'intermédiaire d'appels à projets discutés en Conseil scientifique, qui

soutient chaque année une quinzaine de projets de différents types :

-  ils concernent des actions de recherche menées conjointement

par des laboratoires de l'UTBM, seuls ou avec des laboratoires d'autres universités de technologie. L'objectif

est de favoriser les synergies dans le cadre du réseau des UT et les collaborations entre les laboratoires de

l'UTBM ;

-  ils visent à soutenir des actions de recherche proposées par des enseignants-chercheurs

nouvellement nommés dans l'établissement. Ces actions doivent être menées en cohérence avec les axes de

recherche du laboratoire d'affectation ;

-  ils concernent des actions de recherche en cours ou en émergence, impliquant des

laboratoires étrangers, notamment européens. Les demandes sont évaluées au regard de leur qualité

scientifique et des perspectives de collaboration : publications, co-tutelles de thèses, projets européens ;

-  ils concernent les doctorants de l'UTBM souhaitant effectuer une partie de

leur recherche dans un laboratoire étranger (2 à 3 mois). Le BQR peut financer les frais de transport et une

partie des frais de séjour ;

-  ils permettent de participer au financement du séjour de chercheurs

étrangers invités par les laboratoires (2 à 3 mois). Les demandes sont évaluées en prenant en compte la

qualité du dossier du chercheur invité et l'intérêt du projet scientifique ; Ainsi, l'UTBM tend à éviter le saupoudrage des fonds dévolus au BQR. 8

II - Les laboratoires

Globalement, les thématiques abordées par les différents laboratoires de l'UTBM concernent les applications

en matière de piles à combustibles, de mécatronique, d'ergonomie, de traitement des surfaces, mais aussi la

modélisation de la réalité virtuelle et l'histoire des technologies.

La recherche est fortement structurée par le pôle de compétitivité Véhicule du futur. Tous les laboratoires du

secteur des sciences pour l'ingénieur sont impliqués dans les actions concernant au moins une des trois thématiques

du pôle : excellence de la filière ; véhicule propre ; véhicule intelligent. Il s'agit du Laboratoire de recherche sur les

matériaux, les procédés et les surfaces (LERMPS, EA 3316), du Laboratoire de mécatronique, méthodes, modèles et

métiers (M3M, EA 3318), enfin du laboratoire Systèmes et transports (SeT, EA 3317).

En outre, un laboratoire commun (Fuel Cell Lab), impliquant 7 partenaires (le CEA, le CNRS, l'UTBM, l'INRETS,

l'UFC, l'INPL, l'UHP) et le CNRT, fédère les recherches sur les piles à combustibles.

En sciences humaines et sociales, la recherche est menée par deux laboratoires associés à la Maison des

sciences de l'homme : le Laboratoire de recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS,

EA 3897) et le Laboratoire de métallurgies et cultures (LMC, UMR 5060). On notera les recherches menées sur

l'histoire des technologies, qui constituent une spécificité scientifique de l'UTBM (laboratoire RECITS).

À la suite de remarques émanant de plusieurs audits, la politique de recherche de l'UTBM a évolué vers des

orientations plus en amont, ce qui s'est traduit, dans les indicateurs, par une augmentation forte du nombre

d'enseignants-chercheurs titulaires de la prime d'encadrement doctoral et de recherche, du nombre de chercheurs

" publiants », de la qualité de leurs publications et du nombre de chercheurs ayant soutenu une habilitation à diriger

des recherches.

III - Les écoles doctorales

Deux écoles doctorales sont co-accréditées avec l'Université de Franche-Comté : Sciences physiques pour

l'ingénieur et microtechniques (SPIM) ; Langages, espace, temps, société (LETS).

Le bilan quantitatif des deux écoles doctorales se situe dans la moyenne des UMR du département ST2I du

CNRS. Avec 129 chercheurs (91 enseignants-chercheurs, 38 enseignants-chercheurs contractuels), dont 31 HDR, une

quinzaine de thèses sont soutenues annuellement.

L'accréditation de l'UTBM pour les deux écoles doctorales portées par l'Université de Franche-Comté sera

structurante pour la Région. 9

La stratégie en matière de formation

Le cursus d'ingénieur proposé par l'UTBM dure 5 ans. Les étudiants sont véritablement au coeur du projet

pédagogique. En particulier, ils peuvent, s'ils le désirent, bénéficier dès leur arrivée d'un tuteur ou d'un conseiller

qui les suivra tout au long de leur parcours. Les humanités occupent une large place dans la formation.

Le contrat quadriennal 2004-2007 a été l'occasion de plusieurs évolutions dans l'offre de formation. En

particulier, l'adaptation au système européen a été réalisée. Des actions pour améliorer le recrutement ont été

entreprises et un règlement des études commun aux trois universités technologiques a été adopté.

I - Le pilotage

Le pilotage de la formation est assuré par un directeur des enseignements et de la pédagogie, qui participe à

plusieurs instances statutaires (Conseil des études, Conseil d'administration). Il s'appuie sur un service administratif

efficace, malgré l'éclatement des formations sur les trois sites de l'UTBM.

Outre les 4 départements de formation déjà évoqués, l'établissement compte 2 départements transversaux :

Humanités et Tronc commun (pour les deux premières années du parcours). Chaque département est animé par un

directeur, assisté d'un bureau, dans lequel siègent des personnels participant à la formation des étudiants et des

personnalités extérieures. Le département est le garant de la qualité des formations ; il est chargé d'appliquer les

décisions prises dans ce domaine par les instances compétentes.

Le fonctionnement des départements est bon et la pédagogie qui y est pratiquée tient compte des réalités

industrielles. Les outils pédagogiques sont attrayants et aiguisent la curiosité.

II - La formation des ingénieurs

Les 5 années de formation des ingénieurs sont organisées en 2 cycles de 2 ans et 3 ans. Deux stages de six mois

sont programmés en cours de scolarité, aux 3 e et 6 e semestres du cycle ingénieur. Un stage ouvrier est proposé au niveau du tronc commun. Le recrutement des élèves s'effectue à quatre niveaux :

- niveau baccalauréat, pour une entrée en tronc commun (recrutement partagé avec les deux autres UT) : 150

élèves en 2006 ;

- niveau bac + 2 (DEUG, DUT, BTS) pour une entrée en première année du cycle ingénieur : 400 élèves en 2006;

- niveau bac + 3 (licence) : les étudiants intègrent en 1re année du cycle d'ingénieur : 26 élèves en 2006 ;

- niveau master : les étudiants intègrent en 2e année du cycle d'ingénieur (4 élèves en 2006).

Le recrutement au niveau baccalauréat apparaît faible par rapport à l'UTC, qui a recruté par exemple 280

élèves en 2006. Ces élèves qui intégrent le tronc commun (1 er cycle de l'UTBM) sont titulaires d'un bac S, STI et STL.

Le taux d'échec moyen se situe entre 30 et 35% (25% parmi les bacheliers S et 75% parmi les bacheliers STI et STL). Un

enseignement spécifique à destination des STI et STL est assuré pour réduire cet échec. Ce taux d'échec est élevé

pour une formation conduisant à un diplôme d'ingénieur. L'établissement doit y accorder une attention toute

particulière.

Le recrutement le plus important s'effectuant à bac + 2, on peut s'interroger sur l'absence de motivation des

étudiants pour intégrer l'UTBM dès le 1 er cycle, cycle au cours duquel ils construisent leur projet personnel et

professionnel (formation professionnelle, cursus en langue anglaise), et sur l'impact limité du tronc commun sur le

cycle de formation d'ingénieur. En effet, selon les chiffres cités ci-dessus, une centaine d'élèves-ingénieurs seraient

issus du tronc commun et 400 recrutés à bac + 2. La filière Tronc commun représenterait 20% de l'effectif total de la

formation d'ingénieur. Tout en sachant qu'il n'est pas facile d'attirer des étudiants dans les filières scientifiques et

technologiques, un effort particulier de communication devrait être entrepris dans le cadre du recrutement commun

des UT. Le cursus en langue anglaise pourrait se révéler un atout supplémentaire original pour l'UTBM.

Le placement des élèves est performant, puisque 85% des diplômés trouvent leur premier emploi dans les 6

mois qui suivent leur sortie, 30% trouvant leur emploi à l'issue du stage réalisé dans le cadre de leur cursus. La

formation de l'ingénieur UTBM est par conséquent adaptée à la demande du milieu socio-économique.

10

En ce qui concerne l'expérience internationale, les objectifs du contrat quadriennal 2004-2007 ne seront pas

atteints. Le pourcentage d'étudiants partant à l'étranger est d'environ 40% et le pourcentage d'étudiants accueillis

de l'ordre de 13%. L'expérience internationale apparaît incontournable dans le   de l'ingénieur

d'aujourd'hui. Une incitation à une mobilité de 6 mois semblerait raisonnable pour une scolarité de 5 ans pour les uns

et de 3 ans pour les autres.

III - Les masters

L'offre en masters est composée :

- d'un master professionnel, Management de la technologie et intelligence économique, comprenant 2

spécialités (Affaires industrielles internationales et Innovacteur) ;

- de 3 spécialités de masters recherche (Histoire des économies et des sociétés industrielles en Europe ;

Procédés et traitement de l'énergie électrique ; Mécatronique), cohabilitées avec des établissements

d'enseignement supérieur proches (cf. Présentation).

Le désir de participation de l'UTBM à des masters recherche est positif, puisqu'ils lui permettent d'attirer des

doctorants dans ses laboratoires. Mais la cohabilitation avec six universités manque de lisibilité. Les effectifs sont

faibles (15 inscrits en master recherche et 39 inscrits en master professionnel, en 2007). L'offre de masters devrait

être revue, cette révision pouvant bénéficier d'une réflexion commune aux trois UT.

L'UTBM participe, en fonction de ses objectifs, à une politique de site (masters, recrutement de doctorants...)

ou à une politique de réseau (recrutement des étudiants, international...). Cette dichotomie, qui lui permet de

satisfaire des sollicitations et des besoins locaux et de répondre à des préoccupations nationales, donne la sensation

d'un établissement en mal de reconnaissance. 11

La vie de l'étudiant

I - L'accueil et les services aux étudiants

L'UTBM et les collectivités territoriales ont toujours oeuvré pour assurer aux étudiants un accueil de qualité.

Outre les moyens matériels mis en oeuvre, la direction de l'université apporte un soutien structurel aux activités

menées par les associations étudiantes. Le guichet unique, regroupant pendant deux jours les principaux services

nécessaires à l'installation des nouveaux arrivants, est un exemple de l'effort consenti par l'UTBM pour l'accueil de

ses étudiants.

Différents services sont offerts aux étudiants : restauration (assurée par le CROUS), transports, liaisons

informatiques, bibliothèques etc. Leur répartition harmonieuse entre les trois sites de Sévenans, Belfort et

Montbéliard est une préoccupation constante de la direction de l'UTBM.

II - Les organisations étudiantes

L'UTBM compte trois associations étudiantes : deux d'entre elles, l'Association des étudiants de l'UTBM (AE) et

le Bureau des sports (BDS), gèrent des activités extra-universitaires ; la troisième, le Conseil des étudiants (CETU),

assure la liaison avec les instances universitaires.

La principale organisation est l'AE, en charge de nombreuses activités (culturelles, artistiques, sportives,

humanitaires...). Il faut noter le sérieux et la qualité du suivi assuré par ses responsables. Avec un millier de membres,

parmi lesquels 150 bénévoles, l'association gère un budget de l'ordre de 300 000 €, dont seulement 29% de

subventions. Parallèlement à l'association, les étudiants élisent un conseil, le CETU, qui joue un rôle d'interface

entre les étudiants et l'administration. Outre les problèmes relevant de la pédagogie, le CETU se charge, avec le VP

étudiant, de la communication des décisions des différentes instances universitaires.

Le Bureau des sports fédère les activités sportives dans 25 disciplines et, avec l'association des étudiants,

intervient dans les activités générales (week-end d'intégration, gala). La participation des étudiants aux activités

sportives est forte, puisqu'il y a presque autant de licenciés que d'inscrits à l'UTBM.

III - La mobilité des étudiants

La mobilité des étudiants, gérée par un service administratif dédié, fait partie intégrante de la politique de

l'UTBM. Pour l'international, cette mobilité est facilitée par la carte International Student Identity Card (ISIC), et,

pour la vie locale, par une carte multifonctions, qui donne accès aux bibliothèques, aux photocopieuses et aux

restaurants universitaires. La mobilité étudiante est servie, à l'intérieur de l'Hexagone, par la structuration en réseau

des universités de technologie avec les INSA. La mobilité internationale se fait dans le cadre d'accords pour des

semestres d'études ou pour des stages, accords conclus avec une dizaine de pays, dont la Chine et le Japon.

La qualité de l'accueil et de la vie étudiante, fortement soutenue par les collectivités territoriales, est un

volet important de la politique menée par la direction de l'UTBM. Les indicateurs montrent, sur les années de

référence 2002-2003 et 2005-2006, une évolution positive dans la création de structures dédiées à la vie étudiante

(guichet unique, vice-présidence étudiante, commission de sites). Cet accueil de qualité est une donnée importante

dans l'attractivité de l'UTBM. En revanche, il faut noter une forte diminution du taux de participation étudiante aux

élections : elle pose le problème de la coordination entre l'AE et le Conseil des études. 12 13

La stratégie en matière de relations

internationales

Les relations internationales de l'UTBM, gérées par un service des relations internationales, se déclinent à deux

niveaux : la mobilité et l'exportation d'ingénierie pédagogique.

En ce qui concerne la mobilité internationale, le contrat quadriennal 2004-2007 prévoyait une mobilité de 6

mois à l'étranger pour 50% des étudiants et un taux d'accueil d'étudiants étrangers de 20%. Les résultats sont

inférieurs aux objectifs : 40% pour la mobilité sortante et 12,5% pour la mobilité entrante. Les destinations

recherchées par les étudiants sont l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Asie, l'Océanie, l'Amérique centrale. L'Afrique ne

semble pas une destination très prisée.

L'apprentissage des langues est l'objet d'un effort particulier : c'est ainsi, par exemple, que 400 heures de

formation en langue anglaise sont proposées dans le tronc commun et que les outils multimédia mis à la disposition

des élèves sont nombreux. L'anglais étant considéré comme une langue " opératoire », l'UTBM préconise

l'apprentissage d'une deuxième, voire d'une troisième langue, parmi l'allemand, l'espagnol, l'italien, le russe, le

chinois et le coréen.

Cette sensibilisation à la dimension internationale du métier d'ingénieur semble porter ses fruits, puisque 18%

des étudiants obtiennent leur premier emploi à l'étranger (enquête sur les promotions d'élèves de 2004, 2005 et

2006). Cette remarque est à nuancer en fonction du pourcentage d'étudiants étrangers qui viennent faire leurs études

à l'UTBM (14,7% en 2006) et qui pourraient se retrouver tout naturellement dans les statistiques des étudiants

travaillant à l'étranger.

L'UTBM fait état de nombreux accords (140 avec des universités, environ 400 avec des entreprises) pour aider

les étudiants à effectuer un séjour d'études à l'extérieur de nos frontières.

En ce qui concerne l'exportation d'ingénierie pédagogique, l'UTBM a été partie prenante de la création de

l'Université technologique sino-européenne de Shangai, en partenariat avec le réseau des UT et l'Université de

Shangai. Avec la Roumanie, l'UTBM développe un master francophone (Électronique et transport terrestre), le master

Management des projets industriels internationaux, ainsi qu'une filière francophone à l'Université technologique de

Bucarest.

Le service des relations internationales de l'UTBM a été réorganisé en 2006 : un " guichet unique » pour la

mobilité internationale des étudiants a été instauré et une mission Projets internationaux mise en place.

L'UTBM doit être encouragée à poursuivre ses efforts en matière de mobilité étudiante. Elle ne sera attractive

sur les étudiants étrangers que si sa formation présente une réelle valeur ajoutée. Elle devrait, pour cela, faire valoir

la filière anglophone du tronc commun, afficher son appartenance au réseau des UT et, peut-être, mettre en avant la

présence d'autres établissements français qui assurent des formations technologiques, comme les INSA.

14 15

Les relations industrielles

Les relations industrielles s'organisent autour de la thématique Énergie et transports terrestres.

I - Le pôle de compétitivité Véhicule du futur et le CNRT Système pile à combustible

L'UTBM est liée à l'environnement industriel local, qui soutient et accompagne son développement. Le

territoire bénéficie en retour du rayonnement grandissant de " son » université. L'interaction est forte avec le tissu

industriel : contrats de recherche, participation à des projets innovants industriels, formation continue, stages

effectués par les étudiants au sein des entreprises. Elle s'exprime également, de façon intense et structurante, dans

les partenariats qui se nouent au sein du pôle de compétitivité Véhicule du futur, dans la perspective stratégique du

développement des technologies liées aux énergies nouvelles et à la maîtrise de l'environnement. L'UTBM en est un

acteur central. Ce pôle s'appuie notamment sur le CNRT Belfort-Montbéliard-Nancy, Système pile à combustible,

interfaces pour les transports terrestres, qui est l'un des 19 CNRT mis en place entre juillet 2000 et mars 2004. C'est

également dans le cadre du pôle de compétitivité Véhicule du futur, qui associe les régions Franche-Comté et Alsace,

que l'UTBM et l'Université de Haute-Alsace ont signé, début 2007, une convention de partenariat pour la création

d'une " plate-forme interrégionale de recherche appliquée aux transports » (PIRAT), qui va permettre d'accroître les

synergies entre les différents acteurs du pôle.

Au cours de sa première année de fonctionnement, le pôle a fait émerger 8 programmes, dans lesquels l'UTBM

est impliquée à travers les thématiques Véhicule propre, Véhicule et réseaux intelligents, Excellence de la filière.

II - La mise en place d'un guichet unique

En octobre 2006, un guichet unique a été mis en place pour les relations industrielles. Ainsi, l'organisation des

stages et de la mobilité étudiante, la formation continue, la valorisation des acquis (VAP, VAE), le transfert de

technologie et la valorisation de la recherche relèvent d'un seul service, animé par un ingénieur ayant plus de 30

années d'expérience, acquise dans de grands groupes, dans des PME, mais aussi dans des organisations internationales

et dans l'enseignement supérieur. Les élèves bénéficient de quatre opportunités de stage au cours de leurs 5 années

d'études. Ils effectuent un mois de stage ouvrier, dont la restitution fait à présent l'objet d'une présentation devant

un jury réunissant enseignants et industriels.

III - Les Projets innovants industries (P2I)

Ils ont été mis en place il y a 3 ans. Leur objectif est double : mettre à disposition des entreprises les moyens

et le savoir-faire de l'UTBM ; professionnaliser les futurs ingénieurs par l'exécution de projets concrets de

développement. La nature de la prestation peut être la résolution de problèmes, la réalisation d'audits ou d'études,

la fabrication de prototypes... La participation à un P2I constitue une UV. L'enseignant signataire du cahier des

charges est responsable du projet, dont la réalisation est confiée à des étudiants de la spécialité requise. Le travail

s'opère à l'UTBM et/ou dans l'entreprise. Cette prestation donne lieu à un contrat de service cosigné par l'entreprise

et l'association PERSEE, agréée par l'UTBM, ainsi qu'à un cahier des charges paraphé par l'entreprise, l'enseignant

responsable du projet et les élèves-ingénieurs qui en ont la charge. À réception des travaux, un procès-verbal est

signé par l'entreprise et l'enseignant.

Chaque semestre, ce sont 30 à 40 projets qui sont ainsi menés et qui permettent un contact original et profond

des étudiants avec les problèmes industriels (tout en procurant une source de revenus supplémentaires aux

départements d'enseignement, même si ceci reste un objectif secondaire...). Nombre de ces projets viennent de PME

qui n'avaient pas eu le loisir ou les moyens de les étudier pour en diagnostiquer la faisabilité et/ou les amener à un

stade préindustriel. Ils peuvent également s'inscrire dans les actions spécifiques, financées par des fonds alimentés

par les communautés urbaines de Belfort et de Montbéliard et visant à aider les PME à s'affranchir des gros donneurs

d'ordres régionaux : les P2I offrent un bon outil en ce sens, en couvrant des études de certification de nouveaux

concepts ou de préparation d'une décision d'investissement. 16 IV - Le service des activités industrielles et commerciales (SAIC)

Mis en place début 2006, " acteur public, compétent et neutre », le SAIC offre aux chercheurs, sur la base

d'un système de comptabilité analytique solide et d'une maîtrise des bases juridiques et réglementaires, un service

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