[PDF] Credit Suisse Real Estate Fund LivingPlus



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Régulation et Gestion Technique des Bâtiments

Le Syndicat des Automatismes du génie Climatique et de la Régulation pour l’Efficacité Énergétique des Bâtiments CONFÉRENCE DE PRESSE 2019 Régulation et Gestion Technique des Bâtiments Évaluation du marché 2018 et Perspectives 2019



Statistiques du marché de l’Immobilier d’entreprise

250 professionnels et praticiens du droit et de l’économie composant un corps professoral de haut niveau 3 000 élèves inscrits chaque année en formation continue ou préparant le diplôme 8 000 diplômés occupant des postes clés dans tous les secteurs de l’immobilier et du BTP et des services



Credit Suisse Real Estate Fund LivingPlus

inscrite en-deçà des attentes au premier semestre 2014 Le ralentissement de la croissance économique se répercute aussi sur la dynamique du marché du travail L’emploi a affiché une progression inférieure à la moyenne en comparaison à long terme et le taux de chô-mage devrait se maintenir à 3,2 , comme en 2013



GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

ouvre cependant de belles perspectives au regard des impératifs liés à la réglementation thermique, notamment avec l’obligation d’inté-grer dans le neuf l’utilisation d’une énergie renouvelable Le pilotage et la régulation des solutions hybrides constituent la clé du succès de cette nouvelle génération d’équipements



Rapport dactivités - UNIPSO

et mars 2015 ont été réalisées dans le cadre de la mission 2014-2015 Nous avions eçu au total 10 candidatu es ui ont toutes été acceptées Le groupe de travail est constitué de 2 directeurs de maisons de repos, de 6 responsables techniques au sein du CPAS et de 2 "conseillers énergie" de communes



(Version Finale) 27 Janvier 2015 - Accueil bibliothèque des

revenus et des conditions de vie des populations et, par voie de conséquence, réduire le chômage et la pauvreté C’est pourquoi il a retenu, au cours de la période 2015-2019, les

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Credit Suisse Funds AG

Credit Suisse Real Estate Fund LivingPlus

Fonds de placement de droit suisse de la catégorie "Fonds immobili ers»

Rapport annuel révisé au 31

décembre 2014 3

Contenu

L'essentiel en bref

4 Administration et organes / Informations concernant les tiers 5

Rapport d'activité

6 Evolution de la valeur nette d'inventaire et distribution 12

Répartition structurelle selon le revenu locatif net effectif / Répartition du portefeuille selon affectation

13

Compte de fortune

14

Compte de résultats

15 Structure du parc immobilier / Répartition par type d'immeubles 16 Répartition géographique des immeubles / Répartition régiona le selon valeur vénale 17 Liste des immeubles / Données générales sur les immeubles / Chiffres relatifs aux immeubles / Structure des immeubles locatifs / Structure des immeubles à usage professionnel 18 Achats et ventes d'immeubles / Revenu locatif par locataire supérieur à 5% /

Transactions avec des personnes proches

26

Hypothèques

27

Transactions entre les fonds

28

Notes concernant le rapport annuel révisé

29

Rapport d'évaluation

30

Rapport de la société d'audit

31
4

L'essentiel en bref

Données-clés 31.12.201431.12.201331.12.2012

Numéro de valeur 3

106 932

Emissions de parts- 1 750 000 -

Rachats de parts---

Nombre de parts en circulation19 250 00019 250 00017 500 000 Valeur d'inventaire par part (y. c. distribution)CHF104.24104.16102.78

Prix d'émission par partCHF109.00109.00108.00

Prix de rachat par partCHF100.00100.0099.00

Cours de clôtureCHF136.90123.90122.00

Valeur fiscaleCHF0.370.260.15

Cours le plus élevé (période sous revue)CHF136.90128.40133.00 Cours le plus bas (période sous revue)CHF116.70110.00118.50 Capitalisation boursièreCHF2 635,3 mio.2 385,1 mio.2 135,0 mio.

Agio 31,33%18,95%18,70%

Compte de fortune31.12.201431.12.201331.12.2012

Valeurs vénales des immeublesCHF2 397,7 mio.2 325,4 mio.2 222,4 mio. Valeurs comptables des immeublesCHF2 308,3 mio.2 258,1 mio.2 164,1 mio. Fortune totale du fonds (GAV)CHF2 423,3 mio.2 348,3 mio.2 245,6 mio.

Coefficient d'endettement:

1) - en % des frais d'investissement15,10%12,27%16,41% - en % des valeurs vénales14,53%11,91%15,98% Quote-part des fonds étrangers17,19%14,62%19,90% Fortune nette du fonds (NAV)CHF2 006,6 mio.2 005,0 mio.1 798,7 mio. Indications sur le rendement et la performance31.12.201431.12.201331.12.2012 Distribution exonéré d'impôtCHF3.203.203.10

Rendement sur distribution2,34%2,58%2,54%

Quote-part de distribution90,26%96,96%93,90%

Rentabilité des fonds propres (ROE)3,34%3,50%3,34% Rentabilité du capital investi (ROIC)2,99%3,09%2,91%

Rendement de placement3,23%4,47%3,46%

Performance13,33%5,11%5,56%

Marge de bénéfice d'exploitation (marge EBIT)75,38%73,44%73,79% Quote-part des charges d'exploitation du fonds GAV (TER

REF GAV)

2)

0,67%0,67%0,67%

Quote-part des charges d'exploitation du fonds NAV (TER

REF NAV)

2)

0,81%0,82%0,82%

Rapport cours/bénéfice (P/E ratio)39,2934,1235,57

Rapport cours/cash-flow38,0837,7241,70

Compte de résultats31.12.201431.12.201331.12.2012

Résultat netCHF62,3 mio.60,5 mio.54,6 mio.

Gains/pertes en capital réalisésCHF0,9 mio.0,2 mio.-6,7 mio.

LoyersCHF118,5 mio.116,3 mio.106,6 mio.

Taux des pertes sur loyers5,86%6,54%7,20%

Frais d'entretienCHF11,9 mio.12,6 mio.11,6 mio.

1) Montant maximum des gages: 50% de la valeur vénale de tous les immeub les (art. 65, al. 2, ancienne LPCC / art. 96, al. 1, ancienne OPCC) 2)

Les frais d'exploitation pertinents pour le calcul de la quote-part des charges d'exploitation du fonds (

TERREF GAV) sont imputés sur la fortune totale du fonds. La quote-part des ch arges d'exploitation du fonds (TER REF NAV) rapporte ces coûts à la fortune nette du fonds (fortune total e du fonds moins capitaux étrangers). Au 31 décembre 2014, la fortune nette du fonds est inférieure de 17,19% à la fortune totale du fonds. 5

Informations

concernant les tiers

Experts chargés des estimations

Avec l'autorisation de l'autorité de surveillance, la direction du fonds a mandaté Wüest & Partner AG, Zurich,

avec les responsables principaux suivants - Andreas Ammann, architecte dipl. EPFL/SIA, Wüest & Partner AG, Z urich

- Christoph Zaborowski (jusqu'au 31 décembre 2014), Dr. ès sciences économiques, Wüest & Partner AG,

Zurich

en tant qu'experts chargés des estimations.

Délégation d'autre tâches partielles

La direction du fonds a chargé le Credit Suisse AG, Zurich, de l'a ssister comme conseiller en placement pour la gestion des actifs du fonds. La direction du fonds a délégué diverses tâches partielles l iées à l'administration du fonds aux sociétés suivantes de Credit Suisse Group AG: - Credit Suisse AG, Suisse: tâches relevant du conseil fiscal et juridi que, aspects financiers concernant la direction du fonds, comptabilité du fonds et des immeubles, gestio n et administration de portefeuilles immobiliers, gestion des bâtiments, ressources humaines, système d 'information de gestion (MIS), sup port projets et utilisateurs pour la comptabilité du fonds, gestion d es risques et contrôle des directives de placement.

- Credit Suisse Fund Services (Luxembourg) S.A., Luxembourg: tâches relevant de la comptabilité du fonds.

- Credit Suisse (Poland) Sp.z.o.o., Pologne: tâches relevant des doma ines suivants: données de référence sur les produits, publication de prix, production de factsheets, product ion de KIID (informations clés pour

l'investisseur), établissement de rapports ainsi que d'autres tâches de support dans le domaine de la ges

tion des risques. Les modalités précises d'exécution du mandat sont fixées dans un contrat conclu entre la direction du fonds et les sociétés susmentionnées du groupe. D'autres tâches partielles peuvent être déléguées à ces sociétés. L'administration et la gestion technique de la plupart des immeubles o nt été confiées à Wincasa AG, Winter- thour. Les modalités exactes d'exécution du mandat sont réglée s dans des contrats séparés.

Administration et

organes Administration et organes / Informations concernant les tiers

Direction du fonds

Credit Suisse Funds AG, Zurich

Conseil d'administration

Dr. Thomas Schmuckli, Président

Luca Diener, Vice-président, Managing Director, Credit Suisse AG, Zurich Markus Graf, Membre, CEO, Swiss Prime Site AG, Olten Lars Kalbreier, Membre, Managing Director, Credit Suisse AG, Zurich Maurizio Pedrini, Membre, Managing Director, Credit Suisse AG, Zurich Jürg Roth, Membre, Managing Director, Credit Suisse AG, Zurich

Direction

Patrick Tschumper, CEO adjoint (depuis le 1

er décembre 2014), auparavant Membre, COO - Michael Bünzli, Membre, Legal Counsel Thomas Federer, Membre, Performance & Risk Management

Tim Gutzmer (depuis le 1

er décembre 2014), Membre, Fund Services - Hans Christoph Nickl (depuis le 1 er décembre 2014), Membre, COO Thomas Vonaesch, Membre, Real Estate Fund Management

Gabriele Wyss, Membre, Compliance

Petra Reinhard Keller (jusqu'au 30 novembre 2014), CEO adjointe Dr. Daniel Siepmann (jusqu'au 30 novembre 2014), Membre, Fund Operations

Banque dépositaire

Credit Suisse AG, Zurich

Société d'audit

KPMG AG, Zurich

6 Le Credit Suisse Real Estate Fund LivingPlus est un fonds de placement d e droit suisse qui investit dans

des formes d'habitat orientées vers l'avenir. Le fonds immobilier s'intéresse non seulement aux offres pour

personnes âgées (homes et résidences pour seniors), mais auss i aux concepts d'habitation innovants pour toutes les tranches d'âge (logements et appartements avec service s) qui, associés à des services de base

(conciergerie, appels d'urgence, etc.) et à d'autres services d'encadrement, peuvent être adaptés aux

besoins des locataires. Cette offre complémentaire englobe également des offres commerciales dans les

domaines du bien-être et de la santé. L'objectif de placement du Credit Suisse Real Estate Fund LivingPlus

consiste principalement à constituer et à préserver la substanc e à long terme de biens immobiliers. Le fonds investit dans des valeurs immobilières et des projets immobiliers dan s toute la Suisse. Il convient aux investis seurs tant privés qu'institutionnels disposant d'un horizon de placement à moyen/long terme et recherchant

en premier lieu un revenu régulier. Le Credit Suisse Real Estate Fund LivingPlus détient des immeubles

en propriété directe. L'économie suisse a, en 2014, marqué une pause sur un chemin de croissance robuste. Faute d'impulsions

suffisantes, surtout de l'étranger, les prévisions de croissance en Suisse ont dû être corrigé

es à la baisse pour l'année en cours. Le Groupe d'experts de la Confédér ation prévoyait en octobre 2014 une croissance du PIB de 1,8% sur l'ensemble de l'année, si bien que l'accé lération attendue par rapport à 2013 devrait faire long feu.

Même six ans après l'éclatement de la crise financière globale, l'économie mondiale n'est toujours pas

consolidée. Le redressement marque le pas dans la zone euro et les tensions géopolitiques renforcent

encore l'incertitude chez les chefs d'entreprises. L'industrie suisse d'exportation demeure confrontée à des

conditions cadres difficiles en raison de la conjoncture hésitante prévalant sur d'i mportants marchés exté rieurs. Une hausse des exportations de biens de 1,8% sur un an a néan moins pu être observée au deuxième trimestre 2014. Quant à la demande intérieure, qui reste le princi pal soutien de la conjoncture, elle s'est inscrite en-deçà des attentes au premier semestre 2014. Le ralentissement de la croissance économique se répercute aussi s ur la dynamique du marché du travail. L'emploi a affiché une progression inférieure à la moyenne en comparaison à long terme et le taux de chô mage devrait se maintenir à 3,2%, comme en 2013. Les consommateurs sentent eux aussi que le ciel conjoncturel s'est qu elque peu assombri. Ainsi, en octobre

2014, avec une valeur de -11, leur moral est tombé pour la première fois sous la moyenne à long terme.

Alors que la situation générale avait, depuis le début de l'année 2013, toujours été jugée avec optimisme,

l'humeur actuelle s'explique avant tout par l'évaluation plu s prudente de l'évolution économique et de la sécurité de l'emploi. A la fin de l'année dernière, les perspectives conjoncturelles pour 2015 étaient encore très positives en Suisse. Mais l'abandon du cours plancher du franc face à l'euro décidé mi-janvier par la Banque nationale suisse et la brusque valorisation du franc qui s'en est suivie placen t le pays devant une année conjonctu relle difficile grevée par diverses interrogations. Les économistes du Cred it Suisse ne prévoient plus qu'une croissance réelle du produit intérieur brut de 0,8% en 2015, notam ment en raison du recul attendu de la dynamique d'exportation. La consommation et l'investissement devra ient en revanche résister. La prévision inclut une légère progression du chômage. Cela dit, des facteur s de régulation tels que la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse ou la réforme de la fiscalité des entreprises III pourront aussi influer sur la propension à investir des entreprises helvétiques. Après une phase de boom remarquablement longue, le marché suisse d u logement est actuellement stabilisé tout en présentant de fortes disparités d'une région et d' un segment à l'autre. Les indicateurs généraux de la demande restent orientés à la hausse. La demande de logements a ugmente sous l'effet d'une immigra tion toujours importante, et la progression des revenus continue de favo riser la demande de logements plus spacieux. Du côté de l'offre, c'est avant tout l'intense activité de construction dans l e secteur des immeubles d'habitation qui frappe, même si celle-ci devrait avoir atteint so n apogée. Sur le marché locatif, le fossé entre les loyers en cours et ceux des nouveaux baux continue de se creuser. Les loyers existants évoluent au même niveau qu'en 2013, le tau x de référence étant resté inchangé. Par

contre, les prix des logements neufs offerts sur le marché locatif ont progressé de quelque 3,0% l'an

dernier aussi. Le marché présente toutefois des signes de détente, avan t tout dans les régions les plus dynamiques jusque-là. Alors que les hausses de prix ont par exemple sensiblement ralenti dans le canton de Zurich, des baisses de loyers ont même pu être observées au cours des douze derniers mois dans le bassin lémanique et en Valais.

Objectif et politique

de placement, cercle d'investis seurs, particula rités

Conditions

cadres macro

économiques

Marché du

logement

Rapport d'activité du 1

er janvier au 31 décembre 2014 7 Malgré cette intense activité de construction, le nombre d'anno nces de logements à louer évolue dans la

moyenne des cinq dernières années. On voit que les logements offerts en location et leur rapport prix-pres

tations sont généralement bien acceptés par le marché. Seuls les logements à louer dans les localisations réputées chères présentent des durées d'absorption plu s longues. Sur le marché de la propriété par étages par contre, les sig nes de saturation se font plus nets, au moins

dans certaines localisations et certaines catégories de prix. Si, dans de nombreuses régions, les prix de vente

présentent encore des hausses par rapport à l'année précédente, les prix de l'offre sont inférieurs au niveau

de 2013 dans plus de la moitié des communes. Le transfert du pouvoir de marché aux demandeurs est sou tenu en plus par la liquidité actuelle du marché. En comparaison a vec le second semestre 2013, le nombre

d'appartements en copropriété offerts à la vente a augmenté de 16,0%, l'offre ayant le plus progressé dans

les communes affichant un niveau de prix supérieur à la moyenne. Le parc d'immeubles d'habitation en construction ou autorisés à la construction reste bien étoffé, de sorte que l'offre abondante de logements devrait perdurer pour l'instant. Les prix des loyers pour les contrats de bail en cours devraient plutô t stagner ces prochains mois, voire encore baisser. La Banque cantonale de Zurich escompte une diminution du taux de ré férence déterminant à 1,75% au cours du premier semestre 2015, un niveau auquel il devrait se mainte nir au moins pendant trois ans. Par ailleurs, aucune hausse du coût de la vie susceptible d'être ré percutée sur les loyers n'est en vue aujourd'hui. Wüest & Partner prévoit un nouvel aplatissement de la courbe des p rix dans les nouvelles annonces de loge

ments à louer. Au niveau national, les loyers de l'offre devraient augmenter de 1,7% en 2015, et on ne devrait

pas assister à une baisse généralisée des prix. Pour Wües t & Partner, ce sont les régions Zurich et Suisse centrale qui présentent le plus fort potentiel de hausse des loyers. L'intérêt pour les appartements en PPE devrait rester élevé vu la persistance de taux d'intérêt très bas, mais le marché semble désormais saturé en raison de l'intense activi té de construction. Au niveau national, Wüest &

Partner prévoit des prix globalement stables jusqu'à fin 2015. L'atterrissage en douceur qui se dessine devrait

toutefois s'accompagner, à petite échelle, de décotes assez importantes pour les objet s haut de gamme. Sur une plus large échelle, des baisses de prix sont attendues avant tout en Suisse romande et dans le bassin lémanique. Les hausses de prix les plus marquées devraient se prod uire dans les régions Suisse centrale, Suisse orientale et Suisse du Nord-Ouest. Avec le renforcement au 1 er septembre 2014 des exigences en matière de financements hypothécaires, un déplacement encore pl us prononcé de la demande vers le seg ment de prix moyen paraît probable. Le marché suisse des surfaces commerciales se trouve en déséqui libre. Tandis que les indicateurs de la de mande pointent vers le haut grâce à un solide environnement conjon cturel et à une croissance robuste de l'em ploi, le véritable boom de la construction enregistré ces derniè res années a entraîné une suroffre structurelle. Sous l'effet de l'intense activité de construction, la pression s'est re nforcée sur les surfaces de bureaux

existantes. Il est devenu nettement plus difficile de louer des immeubles de moindre qualité et, dans bien des

cas, des baisses de prix sensibles ou d'importantes concessions de la part des bailleurs sont devenues un passage obligé. Un recul des prix a été relevé tout derniè rement dans les nouveaux contrats de bail ainsi que dans l'offre de surfaces de bureaux. Les corrections de loyer les plus spectacula ires ont eu lieu dans les deux grands centres urbains de Zurich et, surtout, de Genève. La croissance démographique et la hausse des dépenses de consommat ion ont induit une progression de

1,9% sur un an des chiffres d'affaires du commerce de détail suisse. Mais cette évolution fondamen

talement positive ne doit pas masquer le fait que le commerce de détail se tro uve en pleine phase de restructuration. La place toujours plus grande prise par le commerce en ligne ainsi que les nouveaux systèmes de vente tels que les automates ou self-checkouts modifient la demande de surfaces de vent e. Depuis le deuxième semestre

2013, les loyers des surfaces de vente offertes sur le marché ont beaucoup moins progressé qu'auparavant

et des baisses de prix notables ont été observées dans les gran des régions de Zurich et de Genève. Cela ne concerne pas seulement les situations de deuxième ou de troisième ordre, certains loyers ayant aussi reculé dans les meilleurs emplacements.

La baisse substantielle du volume de nouvelles constructions autorisées dans le secteur des surfaces de

bureaux ne s'est pas encore traduite par une détente. Déjà d ifficile, l'environnement de marché devrait au contraire amplifier les défis. Wüest & Partner table sur un recul des prix des surfaces de bureaux de 3,2% sur l'année. En ville de Zurich ainsi que dans la région lémaniq ue, les loyers devraient baisser de 4 à 5%.

Le marché des surfaces de vente reste lui aussi difficile. La part croissante du commerce en ligne et une

concurrence toujours aussi âpre devraient entraîner un nouveau rec ul des chiffres d'affaires. Aussi les poten tiels de hausse des loyers demeurent-ils rares, et seules les surfaces s ituées à des emplacements de premier plan bien fréquentés resteront très demandées. Dans l'ens emble, Wüest & Partner s'attend pour 2015 à ce que les loyers des surfaces de vente reculent de 1,3%.

Perspectives

sur le marché du logement

Marché des

surfaces commerciales

Perspectives

sur le marché des surfaces commerciales 8 Après une décennie de hausse constante des investissements dans le bâtiment, l'année 2014 devrait mar- quer un point culminant. Wüest & Partner estime que ces investissemen ts dépasseront le seuil des 49 mil liards de francs d'ici à fin 2014, ce qui correspond à une prog ression de 3,1% par rapport à 2013, malgré

des goulets d'étranglement dans les capacités, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée et la guerre des prix qui

persiste dans le secteur. Le moteur principal demeure la construction d'immeubles d'habita tion. La situation est différente aujourd'hui dans le segment des immeubles commerciaux. Apr

ès un plus haut

de l'activité en 2012, le volume des nouvelles constructions a ré gressé en raison du ralentissement de la demande supplémentaire de surfaces commerciales et des surcapacité s déjà existantes. Un recul se dessine actuellement du côté des nouvelles constructio ns autorisées. Pour l'année 2015, Wüest & Partner prévoit une légère baisse de leur volume de 0,6% à

48,8 milliards de francs. Les investisse

ments dans les "autres bâtiments» (projets d'infrastructure s p. ex.) devraient, eux, continuer d'augmenter de manière sensible. Dans le segment des immeubles d'habitation, il e st probable que les investissements pour transformations progresseront légèrement, alors que pour les nouve lles constructions, on s'attend à plus de retenue de la part des investisseurs. Quant aux investissements dans les surfaces commerciales, nouvelles constructions et transformations confondues, ils devraient afficher un net repli à -7,0% environ. La forme de logement privilégiée et la plus fréquente à la r etraite est celle qui permet de vivre le plus long temps possible dans son propre appartement ou sa maison. Cette situation profite aux formes d'habitat

spéciales avec des services et des prestations de soins disponibles individuellement. Pour les personnes

âgées nécessitant peu de soins, les logements avec services con stituent aujourd'hui une solution optimale et

plus avantageuse. En raison de l'augmentation continue de l'espérance de vie, les personnes âgées doivent

faire de plus en plus l'objet d'une prise en charge et de soins, ce qui suppose de mettre à leur disposition

des offres en matière de santé de pointe et extrêmement complètes.

Toujours plus longue, la troisième étape

de la vie favorise en outre les concepts d'habitat intergénérat ionnel associant sous un même toit logement, restauration, bien-être et fitness, loisirs et prestations de soins.

La hausse des frais de santé et des infras

tructures ainsi que les conditions très strictes régissant la qual ité et le financement des offres augmentent toutefois les coûts du système actuel. En raison de la pression su r les prix, le fossé entre riches et pauvres

continuera de se creuser à l'avenir. Cette évolution renforcera non seulement la demande de produits haut

de gamme, mais aussi celle dans le segment à bas prix. Real Estate Asset Management du Credit Suisse (CS REAM) est un fournis seur de premier plan de solutions immobilières durables et définit les standards les plus élevé s possibles en matière d'efficacité énergétique, d'économie des ressources et d'évitement des produits ou mat

ériaux non écologiques. Les aspects de

durabilité sont pris en compte tout au long de la chaîne de création de valeur, que ce soit comme critères de

décision pour l'achat, la vente, l'exploitation, la gestion ou l'assainissement des objets. En collaboration avec Siemens Suisse et Wincasa, CS REAM a lancé en 2012 un programme quinquennal dont l'objectif est de réduire méthodiquement la consommation é nergétique globale et les émissions de CO

2 dues à l'exploitation des immeubles en portefeuille, sans investi

r dans des travaux de transformation

des bâtiments. Il devrait ainsi être possible de diminuer d'au moins 10% en moyenne l'empreinte carbone

de l'ensemble des immeubles. Les 60 plus grands, qui comptent pour quelque 42% de la consommation d'énergie totale des biens immobiliers figurant dans le portefeuil le de CS REAM, sont surveillés en ligne en

permanence par l'Advantage Operation Center (AOC) de Siemens, qui met en place des mesures correctives

si nécessaire. Pour tous les autres immeubles, les données de cons ommation d'énergie sont enregistrées annuellement, et l'exploitation est optimisée en conséquence. E n dehors de la consommation d'énergie et des émissions de CO

2, il est également prévu d'enregistrer les chiffres relatifs à la consommation d'eau et

au volume des déchets l'année prochaine. En recensant égalem ent ces données, CS REAM se conforme à

la Global Reporting Initiative (GRI), la principale norme internationale de reporting, et crée ainsi davantage de

transparence en vue d'améliorer la performance du portefeuille d' immeubles. Les mesures citées précédemment, qui contribuent à la réd uction des émissions de CO

2, ont un caractère

continu et sont planifiées et mises en oeuvre sur la base des ré sultats mesurés annuellement. Le diagramme d'émissions énergétiques, qui sert d'outil stratégique , met en évidence la consommation d'énergie thermique et les émissions de CO

2 de chacun des portefeuilles représentés. Il fait office d'outil d'aide à la décision pour

une gestion durable des portefeuilles. Des initiatives d'étalonnage permettant la comparaison de portefeu illes immobiliers durables ont vu le jour. Avec ses douze fonds et fondations de placement suisses, CS REAM particip e pour la première fois, en

2014, à une initiative internationale d'étalonnage intitulée

Global Real Estate Sustainability Benchmark

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