[PDF] Bordeaux et la guerre en Espagne - LE CLIOPHAGE



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PENDANT LA GUERRE DESPAGNE (1936-1939) PUXB

PENDANT LA GUERRE D'ESPAGNE (1936-1939) par Eric DAVID Chargé de Cours à la Faculté de droit de PUX B INTRODUCTION Le rôle des forces étrangères lors de la guerre civile qui a opposé en Espagne la République aux rebelles nationalistes du 17 juillet 1936 au 31 mars 1939 a été considérable, sinon capital



La guerre dEspagne: une histoire nationale en mutation

de la guerre d’Espagne suspecte car parlant un langage qui n’est pas le langage commun de la discipline L’histoire de la guerre d’Espagne est d’abord et avant tout nationale ; elle n’a pas été saisie par un débat international provoqué ou pas par des études étrangères (Paxton pour la période de Vichy en France)



Guerre dEspagne

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Bordeaux et la guerre en Espagne - LE CLIOPHAGE

La guerre d’Espagne, appelée “guerra de la independencia” de l’autre côté des Pyrénées, est considérée par les historiens comme le tombeau de l’empire C’est une 1 Hans Delbrück, History of the art of war, tome IV, University of Nebraska, Lincoln, 1990 (Il n’existe aucune



Guerre dEspagne - Blog Histoire Géo

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Inventaire C ESCI, Guerre dEspagne 1936-1940

d'Espagne Les délégués installent localement plusieurs bureaux de renseignements, notamment à Madrid et Barcelone Dans la mesure où la Convention de Genève de 1929 sur le traitement des prisonniers de guerre ne s'applique pas dans un contexte de guerre civile, peu de listes sont transmises directement par les deux gouvernements espagnols



George Orwell, de la guerre civile espagnole à 1984

DE LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE À 1984 Dans un article intitulé « Looking Back on the Spanish War » (Réflexions sur la guerre d’Espagne), rédigé en 1942, George Orwell, qui a participé à la guerre civile espagnole en tant que combattant, a écrit ces quelques phrases qui annoncent presque

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Bordeaux et la

guerre en Espagne ( 1808 - 1814 ) TER d"histoire contemporaine sous la direction de M. Agostino. Université Michel de Montaigne, Bordeaux III, 1998. - Vincent Bernard - 1

SOMMAIRE

Remerciements

p.3

Notes préliminaire

s --------------------------------------------------------------------------- p.4

INTRODUCTION

p.5 PREMIERE PARTIE : La Gironde, un relais stratégique de communication entre l"empire et le théâtre péninsulaire. CHAPITRE I : Un point de passage stratégique pour les armées d"Espagne.------ p.11

1) Position de la préfecture de la Gironde

2) 1807-1808: La grande armée entre en Espagne

3) 1809-1813: Des passages de troupes permanents.

CHAPITRE II

: Infrastructures militaires et voies de communication.-------------- p.29

1) Le problème des voies de communication.

2) Les infrastructures au service de l"armée.

CHAPITRE III

: Le "retour d"Espagne".------------------------------------------------ p.45

1) La question des Espagnols en Gironde.

2

2) La préfecture, instrument de censure des informations.

DEUXIEME PARTIE : Les girondins et la guerre d"Espagne. CHAPITRE IV : Les soldats girondins en Péninsule ibérique.----------------------- p.57

1) La conscription ordinaire en Gironde.

2) Les recrutements spéciaux.

3) Etude des registres de décès des militaires girondins.

CHAPITRE V

: Les populations et le "service de l"armée".-------------------------- p.75

1) Des besoins constants en fournitures.

2) La question des moyens de transport.

3) Une cohabitation parfois difficile.

TROISIEME PARTIE : Le "retour de flamme" de 1813-1814. CHAPITRE VI : Les conséquences du repli des armées d"Espagne.---------------- p.94

1) Systématisation et diversification des réquisitions.

2) L"inextricable problème des transports.

3) L"insuffisance des structures hospitalières.

CHAPITRE VII

: L"invasion.------------------------------------------------------------- p.121

1) Les signes de l"invasion.

2) La "chute" de Bordeaux et de la Gironde.

3

CONCLUSION

p.131

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

p.137

ANNEXES

p.141 4

Remerciements

Etant redevable à quelques personnes pour leur aide, leurs conseils ou leur soutien précieux, je tiens ici à exprimer ma gratitude: A M. le professeur Agostino, pour m"avoir permis de traiter un sujet touchant à l"histoire militaire, qui plus est pendant la période impériale, et pour son suivi tout au long de l"année. A M. J.P. Bériac, des archives départementales de la Gironde pour avoir pris de son temps pour me guider et me prodiguer de précieux conseils, tant sur le contenu que sur la méthode. A Nathalie pour son amour, son soutien... et ses relectures. A Napoléon Bonaparte, empereur des français, sans qui rien n"aurait été possible. 5

Notes préliminaires

1) La quasi-totalité des sources utilisées est tirée des archives départementales de

la Gironde. Les références les concernant dans les notes de bas de page sont volontairement abrégées sous la forme suivante, par exemple: AD, 2 R 145 correspond à: Archives Départementales de la Gironde, série R, sous- série 2, carton ou registre n° 145. On consultera le chapitre "sources et bibliographie" pour de plus amples informations sur les archives concernées.

2) Consécutivement au nombre important de tableaux chiffrés ou d"états

récapitulatifs nécessaires à l"illustration des faits, ceux-ci ont été directement insérés

dans le texte. Les autres éléments annexes (cartes, schémas, illustrations...) sont quant

à eux regroupés en fin de volume.

3) Les citations directes de document se présentent sous deux formes distinctes en

fonction de leur importance. D"une manière générale, les citations courtes sont insérées dans le fil du texte et sont en italique; les extraits plus longs ou particulièrement significatifs sont en caractères normaux mais forment des paragraphes distincts disposant de marges à droite et à gauche. 6

INTRODUCTION

Aujourd"hui encore, l"évocation du Premier Empire français est indissolublement associée à la guerre. L"image de l"empereur à la tête de la grande armée, celle des "grognards", gagnant ses victoires avec leurs jambes, le "Soleil d"Austerlitz", "la Garde meurt mais ne se rend pas" font définitivement partie de l"inconscient collectif des français, comme les symboles de la puissance et de la gloire, plus rarement du drame. Les historiens contemporains, détachés des querelles partisanes du Second Empire et de la Troisième République se sont enfin penchés sur les aspects de fond de cette période, tentant de dégager la réalité des mécanismes économiques et celle des mouvements de cette société française issue de la Révolution. Les thèmes offerts par l"histoire militaire, encore trop souvent synonyme d"histoire bataille, semblent être épuisés pour cette période. On ne compte plus en effet dans une bibliographie pléthorique les récits des campagnes et les albums d"uniformologie, sans oublier les romans, les films, voire les reconstitutions de groupes de passionnés. Mais en y regardant de plus près, on peut constater une double lacune dans ce domaine. D"une part, la personnalité écrasante de l"empereur Napoléon provoque fréquemment une focalisation des ouvrages, en particulier à caractère militaire, sur les campagnes où il commandait en personne et hors desquelles "il n"y avait point de gloire à espérer". Si Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram, La Moskowa, Leipzig, Waterloo, pour ne citer que des batailles, sont des noms connus de presque tous, qu"en est-il de Medina del Rioseco, Talavera, Los Arapiles ou Vitoria, souvent aussi décisives ?. D"autre part, si les aspects techniques et purement militaires ainsi que l"étude des campagnes et des batailles importantes ont été surexploités, la vision des questions logistiques et 7 de leurs interactions avec la société civile, loin des brillances de l"épopée et du paroxysme dramatique des affrontements a été longtemps négligée. Au début du XIXe siècle, ce que l"on a longtemps appelé "l"art de la guerre" se trouve dans une véritable période de transition. L"Allemand Hans Delbrück, considéré par les Anglo-saxons comme le premier et peut-être le plus grand historien militaire moderne et qui écrit dans les années 1900-1920, a analysé la guerre de Sept- Ans et les brillantes conceptions de Frédéric II comme l"aboutissement d"un système et d"une époque. Pour lui, la période révolutionnaire et surtout "napoléonienne" se

révèle véritablement être l"avènement d"une nouvelle ère dans la manière de faire la

guerre 1. C"est paradoxalement dans l"un des domaines les moins visibles de la chose militaire que s"opère le plus cette transition. La mobilité des armées du XVIIIe siècle était largement tributaire du transport de lourds convois de ravitaillement et de la conservation de places militaires susceptibles de les renouveler. Les conflits avaient ainsi un caractère sinon statique, du moins relativement circonscrit dans l"espace et se résumaient pour l"essentiel à des sièges et contre-sièges de places fortes. La grande innovation de Napoléon réside dans le dépassement de cette conception. Il fut le premier à considérer que le maintien des lignes de communication n"était pas un objectif en soi. Il conçut ainsi un système de "dispersion-concentration", permettant de faire vivre ses troupes sur le terrain en achetant les vivres nécessaires sur place. Ses corps d"armée (une autre de ses innovations) se trouvaient suffisamment dispersés pour ne pas ruiner le pays en consommant toutes ses réserves, et assez proches les uns des autres pour pouvoir se rassembler rapidement pour porter le coup décisif. En 1805 et 1806, cette nouvelle façon de faire la guerre fut le principal facteur des victoires françaises foudroyantes contre l"Autriche et la Prusse. Ces adversaires se

retrouvèrent aveuglés et dépassés par la rapidité des manoeuvres, puis écrasés car

forcés de livrer bataille en position défavorable (voire sans livrer bataille du tout dans le cas de Mack à Ulm en 1805). Le problème logistique, préoccupation constante et universelle des militaires, se trouvait ainsi partiellement compensé et il devenait possible d"envisager des manoeuvres de très grande ampleur. Néanmoins, ce ne fut que le début de cette évolution dont le facteur surdéterminant reste l"invention ultérieure du chemin de fer. La guerre d"Espagne, appelée "guerra de la independencia" de l"autre côté des Pyrénées, est considérée par les historiens comme le tombeau de l"empire. C"est unequotesdbs_dbs4.pdfusesText_7