[PDF] “De l’électrodynamique des corps en mouvement” (1905) [2012]



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Physique-chapitre7-relativite du mouvement

Il est utilisé pour décrire le mouvement de la lune ou des satellites artificiels Il est définit par le centre de la terre et 3 axes dirigés vers 3 étoiles lointaines On considère que ce sont des étoiles fixes, les axes sont donc fixes Rq : la terre n’est pas immobile par rapport à ce référentiel puisque elle a un mouvement de



Le mouvement I- Relativité du mouvement

Ce sont des descriptions différentes pour le même mouvement ce qui montre que l'étude du mouvement d'un corps est relatif il dépend du référentiel choisi d’où la relativité du mouvement Le mouvement est relatif au référentiel choisi, c'est à dire que les corps ne se déplacent que par rapport à d'autres corps



La relativité du mouvement - Free

07/11/2017 UN06_relativite_mouvement doc 1/4 2nde Thème: Univers TP n°8 Physique La relativité du mouvement Chap 6 But du TP: Observer le mouvement des astres selon différents référentiels pour mettre en évidence la relativité du



POINCARÉ)ET)LA)THÉORIE)DE)LA)RELATIVITÉ)

• Le principe de la relativité, d’après lequel les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes, soit pour un observateur fixe, soit pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme ; de sorte que nous n’avons, et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes, oui ou non,





Le mouvement - AlloSchool

Relativité du mouvement Le mouvement d’un point est relatif à un référentiel : c’est la relativité du mouvement Il est donc important de préciser le référentiel dans lequel on étudiera le mouvement Le repère – Repère de temps Définition Un repère d'espace est défini par une origine O qui est fixe dans le référentiel et des



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Animations : Mouvements / Référentiel / Relativité ACTIVITE 2 : TRACER DES TRAJECTOI Observe les mouvements de différents objets Trace pour chacun d’entre eux la l’objet (repéré par une croix de couleur sur l’animation) Rappel : La trajectoire d'un objet est l'ensemble des positions occupées par cet objet au cours de son mouvement



“De l’électrodynamique des corps en mouvement” (1905) [2012]

Définition de la simultanéité § 2 Sur la relativité des longueurs et des temps § 3 Théorie de la transformation des coordonnées et du temps d'un système stationnaire à un autre qui se déplace à une vitesse uniforme relative-ment au premier § 4 La signification physique des équations obtenues pour les corps rigides



Activité lorsque la relativité

Dans la théorie de la relativité restreinte, Δt m est différente de la durée Δt p entre ces deux évènements mesurée dans un référentiel lié au muon en mouvement La durée Δt m est appelée durée mesurée La durée Δt p est appelée durée propre Ces deux durées sont liées par la relation de la dilatation des durées: Δt m

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Albert EINSTEIN [1879

1955]

Physicien théoricien

[1905] (2012) "De l'électrodynamique des corps en mouvement." Un document produit en version numérique par Simon Villeneuve, bénévole, professeur de

physique et d'astronomie du Cégep de Chicoutimi Courriel: simon villeneuve svilleneuve@cegep-chicoutimi.qc.ca

Page web dans Les Classiques.

Dans le c

adre de: "Les classiques des sciences sociales"

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Site web: http://classiques.uqac.ca/

Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi

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Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 2

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Fondateur et Président

-directeur général,

LES CLASSIQUES DES SCIENC

ES SOCIALES.

Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 3 Cette édition électronique a été réalisée par

Simon Villeneuve, bénévole, pro-

fesseur de physique et d'astronomie au Cégep de Chicoutimi à partir de :

Albert Einstein

"De l'électrodynamique des corps en mouvement."

Texte originalement publ

ié en allemand en 1905 dans la revue An- nalen der Physik per". L'article a été traduit de l'Allemand à l'Anglais par Meghnad Saha, astrophysicien. Traduit en français en décembre 2012, relecteur de la version française, Simon Villeneuve. [Autorisation formelle accordée, le 13 décembre 2012, par le traducteur de la version française, qui désire conserver l'anonymat, de diffuser cet article dans Les Classiques des sciences sociales. Autorisation confirmée par Simon Villeneuve.]

Courriel : svilleneuve@cegep-chicoutimi.qc.ca

Polices de caractères utilisée

: Times New Roman, 14 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word

2008 pour Macintosh.

Mise en page sur papier format : LETTRE US, 8.5'' x 11''.

Édition numérique réalisée le

8 janvier 2013

à Chicoutimi, Ville de Sa-

guenay, Québec. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 4

Albert EINSTEIN [1879

1955]

Physicien théoricien

"De l'électrodynamique des corps en mouvement." Texte originalement publié en allemand en 1905 dans la revue

Annalen der

traduit de l'Allemand à l'Anglais par Meghnad Saha, astrophysicien. Traduit en français en décembre 2012, relecteur de la version française, Simon Villeneuve. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 5

Table des matières

Crédits

Présentation

De l'électrodynamique des corps en mouvement."

I.

Partie cinématique

1.

Définition de la simultanéité

2.

Sur la relativité des longueurs et des temps

3. Théorie de la transformation des coordonnées et du temps d'un système stationnaire à un autre qui se déplace à une vitesse uniforme relative- ment au premier 4. La signification physique des équations obtenues pour les corps rigides et les horloges en mouvement 5.

Théorème d'addition des vitesses

II.

Partie électrodynamique

6. Transformation des équations de Maxwell-Hertz dans un espace vide. Sur la nature de la force électromotrice induite par le mouvement dans un champ magnétique 7. Théorie du principe de Doppler et de l'aberration 8. Transformation de l'énergie des rayons lumineux. Théorie de la pression de radiation exercée sur un miroir p arfait 9. Transformations des équations de Maxwell-Hertz en ce qui concerne les courants de convection 10. Dynamique de l'électron (lentement accéléré)

Notes du traducteur

Ouvrages

Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 6

Crédits

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Auteur : Albert Einstein

Traducteur de l'allemand vers l'angla

is : Meghnad Saha Relecteurs de la version anglaise : Contributeurs de la Wikisource en anglais ( liste accessible en ligne)

Traducteur de l'anglais vers le français :

Cantons-de-l'Est

Relecteur de la

version française : Simon Villeneuve

Présentation

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L'article original d'Albert Einstein en allemand, " Zur Elektrodynamik beweg-

Annalen der Physik

ouvrage 1 . Son auteu r, Albert Einstein, est mort en 1955. L'ar- ticle est dans le domaine public aux États-Unis parce qu'il a été publié avant le 1 er janvier 1923. Dans les pays où la durée du copyright n'excède pas 50 ans après le décès de son auteur, il est aussi dans le domaine public (c'est le cas au Canada). Finalement, dans certains pays où la règle du terme le plus court s'applique, l'ar- ticle est aussi dans le domaine public.

L'astrophysicien indien

Meghnad Saha a traduit en anglais l'article sous le titre On the Electrodynamics of Moving Bodies, article publié en 1920 par l'université de Calcutta en Inde. Il est recopié en wikitexte dans la Wikisource en a n- glais ouvrage 2 (nommé " article A » par la suite pour le distinguer du suivant). Le traducteur, Meghnad Saha, est mort en 1956. L'article est dans le domaine public aux États-Unis parce qu'il a été publié avant le 1 er janvier 1923. Dans les pays où la durée du copyright n'excède pas

50 ans après le décès de son auteur, il est aussi

dans le domaine public (c'est le cas au Canada). Finalement, dans certains pays où la règle du terme le plus court s'applique, l'article A est aussi dans le domaine public.

La Wikisource en anglais publie u

n autre article intitulé On the Electrodyna- mics of Moving Bodies (nommé " article B ») ouvrage 3 . L'article B est en grande partie une copie de l'article A, le reste est une traduction de l'article d'Albert Eins- tein. Des contrib uteurs ont aussi fait des corrections et quelques ajouts, tous p u- bliés sous CC BY-SA 3.0. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 7 La traduction en français qui suit est faite à partir de l'article B. Cette traduc- tion, publiée en décembre 2012, est publiée sous la licence

Creative Commons CC

BY-SA.

En notation moderne, la vitesse de la lumière est indiquée par c, mais l'article original comprend quelques équations où ce symbole sert à d'autres fins. Einstein utilise V à la place. Dans la traduction en français, des modifications ponctuelles sont faites et des informations sont ajoutées pour faciliter la lecture, la plupart documentées dans le corps du texte à l'aide de renvois vers des notes d u traduc- teur (NdT). Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 8 "De l'électrodynamique des corps en mouvement." par Albert Einstein en allemand (1905), traduit en anglais par Meghnad Saha (1920) par la Wikisource en anglais (2011) en français, décembre 2012.

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Il est connu que si nous appliquons l'électrodynamique de Max- well, telle que n ous la concevons aujourd'hui, aux corps en mouv e- ment, nous sommes conduits à une asymétrie qui ne s'accorde pas avec les phénomènes observés. Analysons par exemple l'influence mutuelle d'un aimant et d'un conducteur. Le phénomène observé dans ce cas dépend uniquement du mouvement relatif du conducteur et de l'aimant, alors que selon les conceptions habituelles, une distinction doit être établie entre les cas où l'un ou l'autre des corps est en mo u- vement. Si par exemple l'aimant se déplace et que le conducteur est au repos, alors un champ électrique d'une certaine énergie apparaît à proximité de l'aimant, ce qui engendre un courant dans les parties du champ où se trouve un conducteur. Mais si l'aimant est au repos et le conducteur mis en mouvement, aucun champ électrique n'apparaît à proximité de l'aimant, mais une force électromotrice qui ne corres- pond à aucune énergie en soi est produite dans le conducteur. Elle provoque cependant dans l'hypothèse que le mouvement relatif dans les deux cas est le même - l'apparition d'un courant électrique de même intensité et de même direction que la force électrique, comme la force électrique dans le premier cas. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 9 Des exemples similaires, tout comme l'essai infructueux de co n- firmer le mouvement de la Terre relativement au " médium de la lu- mière » NdT 1 , nous amène à la supposition que non seulement en mé- canique, mais aussi en électrodynamique, aucune propriété des faits observés ne correspond au concept de repos absolu ; et que dans tous les systèmes de coordonnées où les équations de la mécanique sont vraies, les équations électrodynamiques et optiques équivalentes sont également vraies, comme il a été déjà montré par l'approximation au premier ordre des grandeurs. Dans le texte qui suit, nous élevons cette conjecture au rang de postulat (que nous appellerons dorénavant " principe de relativité ») et introduisons un autre postulat - qui au premier regard est incompatible avec le premier - que la lumière se propage dans l'espace vide NdT 2 , à une vitesse

V indépendante de l'état

de mouvement du corps émetteur. Ces deux postulats suffisent entiè- rement pour former une théorie simple et cohérente de l'électrodyn a- mique des corps en mo uvement à partir de la théorie maxwellienne des corps au repos. Il sera démontré que l'introduction d'un " éther luminifère » est superflu, puisque selon les conceptions que nous dé- velopperons, nous n'introduirons ni un " espace absolument au repos » muni de propriétés spéciales et ni n'associerons un vecteur vitesse à un point où des phénomènes électromagnétiques se déroulent. Comme pour toute autre théorie électrodynamique, la théorie pro- posée s'appuie sur la cinématique des corps rigides. Dans la formul a- tion de toute théorie, nous devons composer avec l es relations entre les corps rigides (système de coordonnées), les horloges et les phéno- mènes électromagnétiques. Une appréciation insuffisante de ces con- ditions est la cause des problèmes auxquels se heurte présentement l'électrodynamique des corps en mou vement. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 10

I. PARTIE CINÉMATIQUE

1. Définition de la simultanéité

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Supposons un système de coordonnées dans lequel les équations newtoniennes sont vraies. Pour distinguer ce système d'un autre qui sera introduit plus tard, et pour rendre cette notion plus claire, nous l'appellerons le " système stationnaire ». Si un point matériel est au repos dans ce système de coordonnées, alors sa position dans ce système peut être trouvée grâce à une règle à mesurer NdT 3 en utilisant des méthodes en géométrie euclidienne, et exprimée en coordonnées cartésiennes. Si nous voulons décrire le mouvement d'un point matériel, les va- leurs de ses coordonnées doivent être exprimées en fonction du temps. Il faut toujours garder en tête qu'une telle définition mathématique possède un sens physique, seulement si nous avons au préalable une perception claire de ce qu'est le " temps ». Nous devons prendre en considération le fait que nos conceptions, où le temps joue un rôle, portent toujours sur des

évènements simultanés

. Par exemple, si nous disons " qu'un train arrive ici à 7 heures », cela signifie " que la petite aiguille de ma montre qui pointe exactement le 7 et que l'arrivée du train sont des évènements simultanés » 1 Il peut sembler que toutes les difficultés provenant de la définition du " temps » peuvent être supprimées quand, au " temps », nous subs- tituons " la position de la petite aiguille de ma montre ». Une telle dé- finition est dans les faits suffisante, quand il est requis de définir le temps exclusivement à l'endroit où l'horloge se trouve. Mais elle ne suffit plus lorsqu'il s'agit de relier chronologiquement des évènements . 1 L'inexactitude, inhérente au concept de simultanéité de deux évènements (presque) au même endroit, et qui doit également être résolue par une abstrac- tion, n'est pas discutée ici. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 11 qui ont lieu à des endroits différents - ou ce qui revient au même - , d'estimer chronologiquement l'occurrence d'évènements qui survien- nent à des endroits éloignés de l'horloge. Cependant, pour estimer chronologiquement les évènements, nous pouvons obtenir satisfaction en supposant qu'un observateur, placé à l'origine du système de coordonnées avec l'horloge, associe un signal lumineux - témoignant de l'évènement à estimer et du rayon lumi- neux qui vient à lui à travers l'espace - à la position correspondante des aiguilles de l'horloge. Cependant, une telle association a un dé- faut : elle dépend de la position de l'observateur qui observe l'horloge, comme l'expérience nous le dicte. Nous pouvons obtenir un résultat beaucoup plus pratique de la façon suivante.

Si un observateur est placé en

A avec une horloge, il peut assigner

un temps aux évènements à proximité de A en observant la position des aiguilles de l'horl oge, qui sont simultanées avec l'évènement. Si une horloge est aussi placée en

B - nous ajoutons que cette horloge

est de même construction que celle en A - , alors un observateur en B peut chronologiquement estimer les évènements qui surviennent dans le voisinage de B. Mais sans conventions préalables, il est impossible de comparer chronologiquement les évènements en

B aux évènements

en A. Nous avons jusqu'à maintenant un " temps A » et un " temps B », mais aucun " temps » commun à A et B. Ce dernier temps (c'est- dire le temps commun) peut être défini, si nous posons par défini- tion que le " temps » requis par la lumière pour aller de A à B est équivalent au " temps » pris par la lumière pour aller de B à A. Par exemple, un rayon lumineux part de A au " temps A », t A , en direction de B, est réfléchi de B au " temps B », t B , et revient à

A au " temps

A », t'

A . Par définition, les deux horloges sont synchronisées si Nous supposons que cette définition du synchronisme est possible sans causer d'incohérence, peu importe le nombre de points. En con- séquence les relations suivantes sont vraies :

1. Si l'horloge en B est synchronisée avec l'horloge en A, alors

l'horloge en

A est synchronisée avec l'horloge en B.

Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 12

2. Si l'horloge en A est synchronisée à la fois avec l'horloge en B

et avec l'horloge en C , alors les horloges en

B et C sont syn-

chronisées. Donc, à l'aide de certaines expériences physiques (de pensée), nous avons établi ce que nous entendons lorsque nous parlons d'horloges au repos à différents endroits, et synchronisées les unes avec les autres et nous avons par conséquent établi une définition de la " simultanéi- té » et du " temps ». Le " temps » d'un évènement est l'indication si- multanée d'une horloge au repos située à l'endroit de l'évènement, qui est synchronisée avec une certaine horloge au repos dans tous les cas de détermination du temps. En accord avec l'expérience, nous ferons donc l'hypothèse que la grandeur est une constante universelle (la vitesse de la lumière dans l'espace vide). Nous venons de définir le temps à l'aide d'une horloge au repos dans un système stationnaire. Puisqu'il existe en propre dans un sys- tème stationnaire, nous appelons le temps ainsi défini " temps du sys- tème stationnaire ».

2. Sur la relativité

des longueurs et des temps

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Les réflexions suivantes s'appuient sur le principe de relativité et sur le principe de la constance de la vitesse de la lumière, les deux que nous définissons comme suit

1. Les lois selon lesquelles l'état des systèmes physiques se trans-

forme sont indépendantes de la façon que ces changements sont Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 13 rapportés dans deux syst

èmes de coordonnées (systèmes qui

sont en mouvement rectiligne uniforme NdT 4 l'un par rapport à l'autre).

2. Chaque rayon lumineux se déplace dans un système de coor-

données " stationnaire » à la même vitesse V, la vitesse étant indépendante de la condition que ce rayon lumineux soit émis par un corps au repos ou en mouvement. Donc, où " intervalle de temps » doit être compris tel que défini au § 1.

Soit une tige rigide au repos

; elle est d'une longueur l quand elle est mesurée par une règle au repos. Nous supposons que l'axe de la tige se confond avec l'axe des x du système stationnaire. Imprimons à la tige une vitesse uniforme v , parallèle à l'axe des x et dans la direc- tion croissante des x. Quelle est la longueur de la longueur de la tige en mouvement ? Elle peut être obtenue de deux façons : a) L'observateur pourvu de la règle à mesurer se déplace avec la tige à mesurer et mesure sa longueur en superposant la règle sur la tige, comme si l'observateur, la règle à mesurer et la tige sont au repos. b) L'observateur détermine à quels points du système stationnaire se trouvent les extrémités de la tige à mesurer au temps t, se servant des horloges placées dans le système stationnaire (les horloges étant synchronisées comme décrit au § 1). La distance entre ces deux points, mesurée par la même règle à mesurer quand elle était au repos, est aussi une longueur, que nous app e- lons la " longueur de la tige ». Selon le principe de relativité, la longueur trouvée par l'opération a), que nous appelons la " longueur de la tige dans le système en mouvement », est égale à la longueur l de la tige dans le système sta- tionnaire. Albert Einstein, "De l'électrodynamique des corps en mouvement." (1905) [2012] 14 La longueur trouvée par l'opération b) peut être appelée la " lon- gueur de la tige (en mouvement) dans le système stationnaire ». Cette longueur est à calculer en s'appuyant sur nos deux principes, et nous découvrirons qu'elle diffère de l. Dans la cinématique généralement utilisée, il est implicitement supposé que les longueurs définies par ces deux opérations sont égales ou, dit autrement, qu'à un moment donné t, une tige rigide en mouve- ment est géométriquement rempl a

çable par

un même corps, quand il est au repos à un endroit précis. Supposons de plus que deux horloges synchronisées avec des ho r- loges dans le système stationnaire sont fixées aux extrémités A et B d'une tige, c'est-à-dire que les temps des horloges correspondent aux " temps du système stationnaire » aux points où elles arrivent ; ces horloges sont donc " synchronisées dans le système stationnaire ».

Imaginons encore qu'il y a deux observ

ateurs auprès des deux ho r- loges qui se déplacent avec elles, et que ces observateurs appliquent lequotesdbs_dbs18.pdfusesText_24