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planétaires Depuis cette nuit la terre vit sur ses réserves L’humanité vit à crédit Alors j’ai eu l’envie impérieuse de traiter ces sujets, de poser sur le plateau ces questionnements et je me suis laissée porter par la plume et la fantaisie d’un monde imaginé Ce monde imaginé est devenu Lunes, des lunes habitées
Les cycleS de lA vIE - fnac-staticcom
la graine germe et sort de terre Elle se libère de sa peau (tégument) et les premières feuilles apparaissent La jeune pousse vit sur ses réserves (cotylédons), avant de puiser sa nourriture dans la terre grâce à ses racines Les cotylédons finissent par tomber, tandis que les racines et les feuilles de la plante deviennent plus
Messages de la TERRE CREUSE - Dianne Robbins
lorsqu’on nous révèle que la Terre est CREUSE en son noyau Les Chercheurs de la Terre Creuse ont présenté des preuves— obtenues à travers leurs travaux de recherche sur la formation des planètes—que la Terre n’est pas pleine comme nos livres de classe ont bien voulu nous le faire croire
La végétation et les conditions édaphiques
la pauvreté chimique assez générale des sols dans les régions chaudes et humides, où la forêt bien souvent vit sur ses propres réserves minérales, et par l'importance majeure de l'économie en eau dans les régions semi-arides Des travaux assez récents ont montré cependant que l'évolution de la
La personnalite de dieu HEADER - La Vraie Bonne Nouvelle
l y a cette fausse théorie qui dit que lorsque Dieu a créé la terre, plusieurs millions d’années auraient pu s’écouler entre le verset 1 et le verset 2 de Genèse chapitre 1 Genèse 1:1‐2 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre La terre était ‐
Comment vit un arbre - Eklablog
ses premiers fruits qui vont tomber en automne sur le sol Ils sont recouverts par les feuilles qui tombent après eux Ils sont donc à l'abri du froid, des souris et des ramiers pendant l'hiver La tigelle va ensuite sortir de terre, toujours vers le haut Elle puise son énergie dans les cotylédons (petites réserves de la graine)
Illustration de couverture : Edith Casadei
« La chose la plus belle dont nous puissions faire l’expé rience est le Mystère Il est source de tout art et de toute science Celui qui ne connaît plus d’émotions, ne s’arrête plus pour s’étonner et vit emmitouflé dans ses peurs n’est bon que pour la mort » — Einstein Il y a bien longtemps, si longtemps que notre
La Ronde des Archanges - site_esseniens_orgstorage
nouveau, à dépasser ses limitations pour faire briller sur la Terre la splendeur du monde divin Cette splendeur a pris corps et âme à travers le miracle de la Ronde des Archanges comme l’es-poir et la bénédiction pour tous les êtres, dans tous les mondes, visibles et invisibles
Après avoir créé le monde, beau et bon, Dieu voit que sur la
Les eaux du déluge viennent sur la terre pendant quarante jours Elles grossissent et soulèvent l’arche au-dessus de la terre 14 Il y a de plus en plus d’eau sur la terre Même les montagnes les plus hautes sont recouvertes 15 Tout ce qui vivait sur la terre meurt: les oiseaux, les animaux les hommes Il ne reste que Noé et ceux
Séquence 9 : La Bible, récit fondateur
Yahvé1 vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal Il regretta d’avoir fait l’homme sur la terre Yahvé dit : « J’exterminerai de la surface de la terre l’homme que j’ai créé, ainsi que le bétail, les
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CHAPITREVIII
LAVEGETATIONET LESCONDITIONSEDAPHIQUES
par M.SCHMID avec descomplémentsdeJ.BOSSERUne étude
surlesrelationsentre lavégétationet le milieuédaphlquepeut selimiteraurelevé descaractèresde lacouverturevégétaleapparaissantrégulièrement associésàcertainespropriétés de sonsupport.Ainsidesprospecteurs,géologuesoupédologues,s'attacheront-ilsàdistinguerdans
un paysage lesélémentsproprespar unedémarcheinverse,unbotaniste,pourétablirladistributiond'uneespèce,sera-t-ilamenéà
seréféreràdesdonnéesd'ordrepétrographique.Lorsquese pose leproblèmedel'utilisationdes
terres,ilimportemoinscependantdes'assurerde laconstanced'uneliaison que d'enéluciderle déterminismeencherchantcommentl'installationet ledéveloppementde la plante setrouventcondi tionnéspar lesfacteursédaphiquesou comment la planteintervientdans laformationet ladifférenciationdu sol.Observonsenfin que lesrelationsentrelavégétationet le milieuédaphiquenerelèvent
desconditionsclimatiquespeutentraînerdeschangementsimportantsdans lesliaisonsconstatées. Aprèsavoirbrièvementrappeléle rôle du sol dans la vie de la plante etmontrécommentce rôle peut setrouverconditionnépard'autresfacteursécologiques,il serafaitmentiondequelquesmodalitésd'adaptationde lavégétationàunhabitatqu'elle-mêmecontribueàdéterminer.On donnera
ensuitedesexemplesdeliaisonsentregroupements,considérésd'unpointde vuephysionomique ou d'unpointde vuefloristique,etpropriétésdu milieuédaphlque,ensoulignantl'intérêtque présenteleurétude pourlaconnaissancede cedernier.Onterminerapardiversesremarquesrela tives8.1.-Action du sol sur la végétation.
L'actiondu sol sur la vIevégétalene peut êtreétudiéesanstenircomptedel'influencede l'environnementpétrographique, topographiqueouclimatologique:la prise enconsidérationde l'ensembledesphénomènesconditionnantauniveaudu sol la vie de la planteconduitàlanotion de milieuédaphique.Dans cecomplexe,le sol Joue un rôleessentiel,intervenantàlafoiscomme
supportet commepourvoyeur, 1498.1.1.Le sol en tant que support.
Pourconstituerun bonsupport,un soldoitêtrerelativementmeuble etprofond:unepierro sitéexcessive,unefortecompacitéàfaibledistancede lasurfacenepermettentpasàunevégétation
continueetpuissantedes'implantersolidement.Ilfautencorequ'ilprésenteune bonnestabilité mécaniqueetstructurale.Ilfautentin que. par nesoitpastropriche, ce quiamèneraitlesracinesàs'ydévelopperde manièreexclusive.
L'instabilitédes solslessivés
argileuxjouantle rôle de plan deglissement,entraîneladestructionpériodiquede la forêtdans les massifsgranitiquesduViet-Namet deMadagascar.Aucoursde pluiescycloniquesparticulièrement et deretraitconsécutifsauxalternancesd'humidité et de sécheresse, dans le cas desvertisols. l'absencedestrutcureou lafragilitédesagrégats,qu'ils'agissede sables oud'éluvionssodiques, rendentle milieuimpropreàl'implantationdebeaucoupd'espèces.Lorsquelessubstancesutilestendent
àseconcentreràuncertainniveau duprofil,ilestclair que lesconditionsles plusfavorablessetrouventréaliséeslorsquece niveau se situe assez en profondeurtoutenrestantaccessible àdessystèmesracinairesnormalementdéveloppés.De cepoint de vue, les sols sousforêtdense en zonetropicalehumide neconstituentpasgénéralementde bonssupports,lesélémentslibéréspar ladécompositionde lalitières'accumulantensurfaceavec la
matièreorganiqueau-dessusd'un horizonferralitiquepresquestérile.Lavégétationest alorssensible
àcertainsélémentstels quesécheresse,feux,vents.Unefoislaforêtdéfrichée,l'épuisementde cet
horizonsuperficiel,parl'actionconjuguéedescultureset del'érosion,peutêtretrès rapide. AuxNouvellesHébrides,larichessede laterrejointeàsarelativecompacitéfavorisesur enracinementsuperficielrésistantmal aux ventscyclonaux.Al'inverse,onobserveparfoisdetrès grandsarbres surdes solsd'apparencesquelettiquemaisassociésàdesrochesfissuréesoù les racinespeuvents'ancrer.C'est,dans le domainenéo-calédonien,le cas desforêtsd'Araucariasdes îles Loyauté,toujourssituées dans desstationsexposéesàdesventstrèsviolents,et, dans le
domainemalgache, le cas desforêtssèches quioccupentlescalcaireskarstiquesdel'Ouest.8.1.2.Le sol en tant que pourvoyeur.
Le solpourvoitauxbesoinsde lavégétationenmettantàsadispositionl'eau et diverse's substancesminérales. Dans l'examen de ce rôle depourvoyeur,deuxensemblesdepropriétéssontàprendreenconsidération:lespropriétésconcernantl'existenceou laconstitutiondesréserves.
L'importancedesréservesen eaudépenddu volume et de lapériodicitédesapports,direc tement ouindirectementd'origineatmosphérique,et de lacapacitéd'absorptionet derétentiondu sol. Sarichesseenconstituantsminérauxutilesvarieavec lacompositiondesmatériauxdontil est issu et avec lesprocessuspédogénétiques,laliaisonentrel'importancedesréserveset lacompo sitionde laroche-mèreprésentantuncaractèreplus général dans le cas duphosphoreet dupotassium que dans celui du calcium, du magnésium ou desoligo-éléments.Quantauxteneursen azote,elles dépendentdans unelargemesure de lacompositionde lacouverturevégétale. L'étudedesconditionsrendantpossiblel'utilisationpar laplantedessubstancesprésentesdans lesolconduitauxnotionsd'assimilabilitéet decapacitéen eau utile. Desliaisonsdedifférents
typesrendantcompte de lamobilisationdesréservespendantla phasecritiqued'un cyclesaisonnier ouconsécutivement àcertainesopérationsculturalesont été mises enévidence(potentielcapillaire, capacitéd'échange... );mais les échanges lentsetcontinus,conditionnantsurunelonguepériode de tempsl'évolutionde lacouverturevégétale, sontencoremalexpliqués. Dansl'espritdebeaucoupdebotanistes,lespropriétésphysiquesdes sols, enparticulierleurcapacitéen eau utile,jouentun rôle plusimportantdans ledéveloppementde lavégétationqueleurs
propriétéschimiques.Ilspensentque, si laconnaissancede cesdernièrespermetàl'agronomede
150d'intérêtdansl'étudede ladistributiondesgroupe
ments naturels, au moins en zonetropicale.L'attentiondans larechercheécologiques'étantportée
d'abord surlesfacteursclimatiques,ilétaitnormalque l'ons'intéressâtspécialementau rôle du sol dansl'alimentationen eau de la lapauvretéchimiqueassezgénéraledes solsdanslesrégionschaudesethumides,où la forêtbien souvent vitsursespropresréservesminérales,etparl'importancemajeuredel'économieen eau dans lesrégionssemi-arides.Destravauxassezrécentsontmontrécependantquel'évolutionde la florepouvaitdépendredans une large mesure decertainespropriétéschimiquesdes sols, enphysiquesdes sols et leurspropriétéschimiques,ou tout au moins leurspropriétésphysico-chimi
ques, lesliaisonssontparfoismanifestes:dans J'étude deleurinfluencesur lavégétation,on ne sauraitignorerl'existencede cesliaisons.8.1.3.Interactions entre facteurs pédologiques, climatiques, et topographiques.
en ce quiconcernel'approvisionnementen eau.Sousclimatàprécipitationsfaiblesetirrégulières,les solsperméables,où desréservesd'eau
àlavégétationque les sols où l'eau pénètredifficilement,ce qui entraîne despertesparévaporation
ou parruissellement.Sousclimatàprécipitationsabondantes,les solssableuxprofondssontplussecs»que les sols detextureplus fine où desréservespeuventseconstituersurtoutel'épaisseur
duprofil.Encore, àsupposerque les pluiessoientirrégulièrementdistribuées(climatdemousson),faut-ilfaireladistinctionentre les sols bienstructuréset les solsargileuxcompactsoù lesréserves
nière.L'engorgementde lasurfacecréantunmilieuasphyxiantgêned'ailleursledéveloppementdesracineset, là-même où lesréserves demeurentlmportantestoutel'année, renddifficilel'installation
de laforêthygrophile.Ainsi,dans lapartieméridionaleduViet-Nam,sousclimata été trèspluvieux,à saison sèche
plus oumoinsaccentuée,laforêtdense àstratedominantesempervirenteousemi-caduclfoliée,à stratedominéesempervirente,occupeles solsferrallitiquesargileuxousablo-argileuxprofondset bien structurés;sur les solssableuxreposantàmoyenneprofondeursur unhorizonimperméable,on caducifoliée;sur lesvertisolspierreuxetsurles solsàgravillonsoucarapace,s'étendlaforêt claireàstratesupérieurecaducifoliée,àstrateinférieurecaducifoliéeousaisonnière;enfin, dans
lesdépressionspériodiquementinondées,ontrouvesur des solshydromorphescompactsdesprairies dontladensité varieavec laduréede lapériodedesubmersion. Lorsquele sol est peuprofond,leterrainsous-jacentpeut jouerun rôleimportantdans laconstitutionde la réserve. SurcertainesîlescoralliennesduPacifique,uneforêtpuissante,composée
croitsur des lapiez que nerecouvrequ'unetrès minceépaisseurdeterre.AuViet-Nam,sur lesschistes,lescaractèresde lavégétationvarientavec l'orientationdes plans deschistositéparrapport inclinéssurcettesurface, c'estlaforêtdense quis'installe;s'ilslui sontparallèles,c'estlaforêt claire.Ilfauttenircompteenfin dureliefou dumicrorelief.
Surles pentes, l'eau atendanceàruisseler
et lerenouvellementdesréservesetplusdifficile.Dans les zones de piémont, sousclimathumide,c'estplutôtl'excèsd'eau qui est àcraindre,lavégétationétantalorsplusbellequand les lits des
peut-êtredifficile d'uneanciennesurface topographique:ainsi LEPOUTRE (1965) dans uneétudesur laforêtde Mamora, auMaroc,a montré que lesconditionsédaphiquessontoptimalespourles Pinslorsque,la pente duterrainsous-jacentétantfaible,l'épaisseurdessédimentsderecouvrementestvoisinede 1511,50mètre;lorsque,en raison dumicro-reliefdusous-sol,desphénomènesd'assèchementou
pourdesépaisseursdifférentes. Lesréservesd'eau qui seconstituentaupieddes pentes et dans lesdépressions sontgéné ralementmal aérées;ellesn'ontdonc pas la mêmevaleurquecellesqui seconstituentdans un sol perméablemais àfortecapacitéen eau utile.Certainesespècescroissantnormalementsurterres biendrainéessontnéanmoinscapablesde lesutiliser.C'estle cas auViet-NamdePodocarpus
imbricatusque l'onobserveenforêtdensesempervirentesur despentesfortementarroséeset, sous climatmoins humide, dans des marais, engroupementsparfoispresquemonospécifiques;c'esten Afriquele cas deTarrietiautilis,espècepélohygrophiledeCôted'Ivoire,retrouvéedanscertains maraisguinéens(LEMEE, 1959). L'eauétantl'agentmobilisateurettransporteuressentieldessubstancesnutritives,les sols chimiquementpauvres sont plus csecsque les sols riches enélémentsassimilables.Ainsides phénomènesditsde cflétrissementphysiologiqueont pu être mis enrapportavecl'insuffisancedes teneursdu sol enpotassiumquijoued'ailleursun rôleparticulièrementimportantdansl'économie de l'eau. Desinteractionsentre milieuclimatiqueet milieuédaphiquesontégalementintéressantes signaleren ce quiconcerneles échangesthermiques:les sols decolorationfoncées'échauffent pendantle jouretémettentlanuitdesradiationsinfrarouges,réduisantainsi les écarts detempérature diurnes-nocturnesdans les basses souches del'atmosphère;les solsdontlateneuren eau estélevée (solsargileux)s'échauffentet serefroidissentplus lentement. Enfin, le degré derésistance
debeaucoupd'espècesaufroiddépend desconditionsdeleurnutritionminérale:auQueensland,sur lesterresfertiles,laforêtdensetropicalepénètrelargementdans des régions où les geléessont
fréquentes(WEBB, 1963).8.2 -Modalitésd'adaptationdelavégétation-Interdépendancevégéta
tion-soi. L'adaptationestrelative,d'une partàl'individuouàl'espèce,ils'agiraplutôtalorsde pré adaptation,d'autrepart augroupe.8.2.1.Adaptation ou Préadaptation del'espèce.
Deuxindividusayant le mêmecomplexehéréditaireprésenteront,s'ilscroissentdans des milieuxdistincts,desdifférencesde forme plus ou moinssensibles.Chez les espècesdite cpoly morphes»,cesdifférencespeuventêtre très accentuées etserontjustementqualifiéesd'adaptatives
lorsqu'ellessetrouventliées de manièreconstante stationneIles, bien queleursignificationdupointde vuephysiologiquen'apparaissepastoujoursclai rement.Ainsi,enNouvelle-Calédonie, Nepenthes vieillardiicroissantàdécouvertsursol sec et pauvre est une plante traînante,rabougrie,alors qu'enlisièredeforêt, sursolprofondet frais, relativementriche,c'estune grande liane.S'agissantdecaractèresdéfinissantl'espèceou lavariétéet
setransmettantindépendammentdesactionsextérieures,on ne peutparlerd'adaptation:on les qualifieradepréadaptifsdans la mesure où ilsdisposentla planteàmieuxutiliserlesressources
decertainstypesdemilieuxou, parextension,lorsqu'ilsne seretrouventque chez lesespèces attachéesnormalementA unemorphologie,
àune anatomieparticulières,répondentcertainesdispositionsphysiolo giques; mais unedifférenciationinduitepar uncertaingénotypepeut semanifesterindépendamment detoutemotivationactuelle.Il demeurequ'assezfréquemmentdesliaisonsapparaissententrela physionomiede la plante et soncomportementsansqu'ilsoittoujoursaiséd'endonneruneinterprétationenaccordavec lagénéralitédes faits constatés, comme ilressortdel'exemplesuivant,
relatifauxespècesxéromorphes.Lescaractèresdits
cxéromorphessontrelatifsàunemodificationde lamorphologiefoliaire setraduisantpar unépaississementde lacuticule,l'enfoncementdes stomates,l'enrichissementdes 152tIssus ensclérenchyme,laréductiondesdimensionsdu limbe, ledéveloppementde lapilosité... Il
semblequ'il y ait unerelationentrel'acquisitionde telscaractèreset celle d'unemeilleurerésistance
àla sécheresse.Cependant,lesespèces"xéromorphes.sontsouventmieuxreprésentéesdans les
groupementssousclimatrelativementhumide mais sursolschimiquementpauvresque dans les groupementssousclimataride. EnAustralie,c'est surles sables trèsdéminéralisés,enparticuliertrès pauvres enphosphore,dans la région de Perth, que lavégétationprésentele typexéromorphe
le plusaccentué;mais les espècesxéromorphessontpeunombreusesdans les zonesdésertiques (BEADLE 1966). Au Brésil, lavégétation des"cerrados•sousclimatsemi-humide(plus de 1000 mm deprécipitationsannuelles), sursolsprofondsmais très pauvres,contrastepar sarichesseenespè cesxéromorphesavec lavégétationdes "caatingas.,localiséesdans desrégionsbeaucoupplus sèches, oùdominentdesplantessucculentesouàfeuillesdécidues(FERRI,1959). EnNouvelle
Calédonie,le"
maquis.surrochesultrabasiques,recevantchaque année plus de 2 mètres d'eau, lespériodesdesécheresseétantrarementtrès longues, estconstituéd'arbrisseauxsclérophyllesdont
les formes trèsspécialessemblentliéesàunepréadaptationàdes solspresqu'entièrementdépourvus
de tous les éléments majeursindispensablesourenfermantdesminérauxtoxiques.Laxéromorphiedans cesconditionspourraitêtre laconséquenced'uneadaptationprogressive,intégréemaintenantau
génotype,à l'oligotrophie:laproportionélevée detissusscléreuxdans leparenchymefoliaireserait en relation avec unealimentationcarencée enphosphoreet en azote. Il estvraisemblableque la àdessécheressesoccasionnelles;mais elleralentitleséchanges avecl'atmosphère,alors que, dans les régions où lesprécipitationssontrares et trèsgrou
pées, il Importe que ces échangesprésententuneforteintensitéau cours despériodesles plus
favorables (FERRI,1959). Il est assezfréquentque lamajoritédesespècesserattachantàuncertaingenre ouàune
soit decaractères préadaptlfsqui seseraientdifférenciésàune époque très reculée,soitdecarac tères apparusconsécutivement àdesregroupementsdans desstationsrefuges.Mentionnonsàcôté desSalsolacéeshalophiles,desRhizophoracéescolonisatricesdes vasessalifères,desAristida, répandues sur lesterrespauvresdanstoutesles régionstropicales,quiconstituentdesexemples classiques,lesMyrtacéesleptosperméeset les Protéacées sinombreusesdans lesscrubsaustra liens, lesEpacridacéeset lesCunoniacées(Codia,Pancheria)des maquisnéo-calédoniens...8.2.2.Adaptation du groupe.
L'étude desfaitsd'adaptationmèneàconsidérertoutgroupementvégétal comme une commu nautéd'espècesdontl'associationrendpossiblel'exploitationdesressourcesdu milieu dans des conditionsoptimales.Sans doute, en dehors de casévidentsdeparasitismeou desymbiose,n'exis te-tilpas entre lesindividusquicomposentlegroupementde liensvéritables,chacunexploitantle milieu pour sonproprecomptetoutenprofitantdesmodificationsdesconditionsécologiquesrésul tant par la présence des autres;mais lastructuredel'ensemble,conditionnéedavantagepar lesfacteursécologiquesque par laflore,peut êtreconsidéréecommefonctionnelle(1). Aussi, dans les
régionstropicalesoù lesespècesayant desexigencesécologiquestrèsvoisinessontparfoisnom breuses surunterraindefaibleétendue, lesgroupementscaractéristiquesd'un milieu donnésont-ils souventplusfaclles àdéfinirpar référenceàdescritèresphysionomiques,onparleraalors deforma tions, que parréférence àdescritèresfloristiques,bien que, endernièreanalyse, cesderniers apparaissentles plus sûrs. Ce qui a été dit desespècesrend compte, dans une large mesure, del'influencepossibledes facteursédaphiques surladistributiondes grandstypesdegroupements.Laforêtdense-occupe généralementdes solsprofonds, àbonnecapacitéen eau utile, lesgroupementssempervirents s'adaptantmieux que lesgroupementscaducifoliésauxterresdépourvuesderéservesetàfaible
(1) Les groupements qui, étant associésèdes milieux de même type tout en ayant des floresdistinctes,présentent
desstructurestrèsvoisines.constituentdes homécies. 153capacitéd'échangedebases;sur les sols les plus pauvres, dans les reglonstrèshumides, on (<
pierrosité.Les communautés herbacées sedéveloppentmieux sur des sols detextureassez fine de
structureensurfacetrès uniforme;elless'installentplutôtque laforêtsur lesterresseressuyant mal ousoumisesà desinondationspériodiques,làsurtoutoù lelimonageestabondant(solsquotesdbs_dbs4.pdfusesText_8