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La Vague Todd Strasser - Vues de la classe

Todd Strasser romancier et nouvelliste américain D'origine new-yorkaise, Todd Strasser (né en 1950), a voyagé en Europe avant de retourner aux Etats-Unis pour étudier la littérature



P ARGUMENTATIVE LA DU ROMAN /3 - Académie de Versailles

Todd Strasser, La Vague contrôle de lecture corrigé PARTIE ARGUMENTATIVE: LA VISÉE DU ROMAN /3 Dans quel but Todd Strasser a-t-il écrit ce livre inspiré de faits réels? Ne pas confondre les raisons pour lesquelles le professeur s’est livré à cette expérience, et les raisons pour lesquelles Todd Strasser a décidé d’en faire un livre



3C-français-travail du jeudi 4 juin (pour les élèves qui sont

QCM en ligne) QUESTIONNAIRE DE LECTURE SUR LA VAGUE DE TODD STRASSER Répondez aux questions suivantes sur une feuille à part, en développant vos réponses 1 Pourquoi le professeur Ross décide-t-il de créer le mouvement de la Vague, quel est son objectif de départ? 2 Par quelles actions concrètes va-t-il commencer? 3



Théâtre et numérique - École nationale supérieure de

La Vague de Todd Strasser, Embrigadées de Valérie De Boisrolin, La Repentie T Daenninckx, Ils sont votre épouvante, vous êtes leur crainte de T Jonquet La désobéissance est le plus sage des devoirs, réseau canope INA fr, ex : témoignage de François Testas résistant de la première heure Liens à faire avec Histoire-géo, EMC



LA VAGUE - Collège Marie Mauron de Cabriès

LA VAGUE 3 Agir, faire connaître et faire vivre le mouvement : «Le pouvoir par l'action» Lancés dans le mouvement, les étudiants ont de nombreuses idées Le salut de Bomber que la Vague adopte à l'unanimité est un repère important car il s'agit de la première initiative qui ne vient pas de Rainer



: l’apologue (du ge apo fabula - Cours de français

en place un régime totalitaire Le roman "La Vague", de Todd Strasser (1981) illustre lui aussi la manière fourbe dont s'installe le fascisme dans une communauté La dénonciation concerne aussi l'inertie du narrateur et de son ami, qui ne réagissent pas aux interdictions qui se succèdent La censure est au œu du récit Elle intervient



Cours 2 : Les comportements en société Petites

La vague •Livre de Todd Strasser, adapté au cinéma •Expérience menée par le professeur d’histoire Ron Jones dans un lycée en Californie en 1969 •Simulation (aux dépens des lycéens) de dérive totalitaire : Obéissance, discipline, objectif commun du groupe, unité et solidarité du groupe, persécution des brebis gâleuses(«tu es



Des ados nouveaux lecteurs ? Enquête

jour où un livre lui plait particulièrement : La Vague de Todd Strasser, un véritable coup de coeur qui lui donne envie de réitérer l’expérience : « Je lis plus maintenant qu’avant [ ] Au moins tous les mois je lis [ ] avant je n’aimais pas lire Je pensais comme eux [les ados] puis je suis tombée sur un livre que j’aimais



Comment et pourquoi la fiction parle-t-elle des régimes

étude de l'image ¤ La Vague, Todd Strasser ¤ Extraits du film La Vague de Dennis Gansel, 2008 ¤Cours d'histoire + manuel ¤ En cours d'histoire, étude des mécanismes conduisant à l'établissement d'un régime totalitaire (Union soviétique / Allemagne) ¤ Focalisation dans la fiction sur quelques étapes clés rappelant l'histoire

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Par Roxane Bocar, auteure d'un mémoire en Communication (ULiège, 2017) intitulé " Les parcours de réception de la lecture de livres chez les adolescents: Influences transmédiatiques et interpersonnelles ». Des ados nouveaux lecteurs ? Enquête " La jeunesse n'est qu'un mot » af firmait Pierre Bourdieu en 1980. Une 1citation qui prend enco re tout son sens pour exprimer la di versité des résultats d'une enq uête conduite en avri l 2017, auprès d'une q uinzaine d'adolescents scolarisés dans une école de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s'agissait de sonder individuellement, sur base de questions ouvertes, un petit nombre de filles et de garçons de 3e

et 4e

années du secondaire à propos de leur parcours de lecteurs depuis l'enfance, de leur évolution avec le temps et de leur perception actuelle de la lecture de livres. On nous dit que cette pratique serait de plus en plus délaissée p ar les adolescents avec l'a vancée en âge, au pro fit d'autres loisirs et d'acti vités émergentes liées aux no uvelles tech nologies. À 2voir... Des profils multiples En tout, six profils de lecteurs ont été observés. À un extrême, le gros lecteur durable qui lit presque tous les jours et cela depuis l'enfance ; en face, le non-lecteur de livres qui ne lit jamais, soit parce qu'il d éteste ça, soit parce qu' il rencontre des difficultés pa rticuli ères en lecture et ne parvient pas à l es surmonter. Outre ces deux profils, trois niveaux in term édiaires ont p u être également identifiés. La majorité des adolescents qui les composent sont moins réfractaires et déclarent pour la plupart apprécier la lecture de livres, même s'ils reconnaissent lire de moins en moins, voire plus du tout hors du cadre scolaire, suite à un ma nque de temps libre ou tout simplement su ite à u ne perte de motivation pour une pratique jugée trop calme ou pas suffisamment " sociale ». Un dernier profil vient toutefois embellir ce constat assez attendu. Prendre goût tardivement à la lecture, c'est possible Il s'agit en effet du groupe des " nouveaux lecteurs », composé de trois individus âgés de 15 à 17 ans et qui illust re un phén omène jusqu' ici très peu étudié : l'accrochage tardif à la pra tique de lecture de livres. P armi les 15 élèves interrogés, trois jeunes filles déclarent en effet avoir véritablement commencé à apprécier la lecture de livres à l'adolescence, au point d'y consacrer une grande partie de leur temps libre. Un élément déclencheur aurait remis en question leur perception de la lecture et cela parfois de façon radicale, puisque deux d'entre-elles détestaient cette pratique encore quelques années plus tôt. Pour Brenda, sujett e depuis l'enfance à de sévères problèmes de d yslexie, la 3barrière cède lorsqu'elle entreprend de s'inscrire à des ateliers de peinture : " Mes premières lectures c'était un peu une catastrophe mais maintenant ça va. Je suis quand même quelqu'un qui aime bien lire malgré mes difficultés. [...]J'ai commencé l'Académie des Beaux-arts en peinture en cours du soir et ben là-bas, j'ai regardé un peu les livres car il faut tout le temps regarder les artistes. Et j'ai commencé à lire un petit peu et depuis je lis tout le temps. [...].».

Dans le cas d'Am ira, qui n' avait jamais rencontré de difficu lté particulièr e en lecture mais qui n'aimait tout simplement pas lire et ne parvenait pas à y prendre plaisir, c'est son redoublement qui bouscule ses a priori. " [...] Le fait de doubler devait me faire avancer dans ce que je faisais et arrêter de bâcler tout ce que je faisais. Donc je me suis intér essée à l'envir onnement du livr e, je vais d ire ça comme ça, et j'ai bien aimé. Maintenant je m'intéresse plus à la lecture, que ce soit en anglais ou en français [...] dès que j'ai du temps et que je peux lire, par exemple dans le bus ou quoi, je prends un livre et je lis. » Lola, tout comme Amira, n'appréciait pas la lecture lorsqu'elle était plus jeune. Elle se forçait génér alement à lire les ouvrages im posés par l'école ou se contentait des résumés présents sur Internet afin d'en saisir l'essentiel. Jusqu'au jour où un livre lui plai t particul ièrement : La Vague de Todd S trasser, un véritable coup de coeur qui lui donne envie de réitérer l'expérience : " Je lis plus maintenant qu'avant. [...] Au moins tous les mois je lis. [...] avant je n'aimais pas lire. Je pensais comme eux [les ados] puis je suis tombée sur un livre que j'aimais vraiment bien et voilà maintenant j'aime bien lire. [...] ». Des expériences propres à chacun Si la pratique d'un hobby, le redoublement ou une expérience particulièrement positive peuvent effectivemen t donner une nou velle impulsion au parcours d e lecture de ces ados, l'enquête montre qu'il existe tout autant de contre-exemples. La pratiq ue d'une activité intensiv e, notamment s portive, justifie parfoi s l'abandon progressif de la lecture de livres, tandis que le redoublement aurait plutôt tendance à décourager les lecteurs occasionnels. Par ailleurs, la plupart des participants reconnaissent avoir déjà particulièrement apprécié un ouvrage sans que cela ait pour autant suscité chez eux l'envie d'en découvrir davantage. On observe qu'il n'existe pas de recette miracle pour donner goût à la lecture, mais qu'au-del à de la période de l'enfance et des dif ficult és rencontrées, c'est avant tout le cara ctère, les goûts et la personn alité de l'adulte en tra in de se construire qui influent sur ce processus. Une scène sociale opposée à la sphère privée 4Au-delà de cette diversité de profil s observés, l'ét ude révèle une différence significative entre l'image de lecteur que les adolescents donnent d'eux dans le cadre scolaire/public et la manière dont ils se comportent dans la sphère privée/restreinte. Les réponses à la question " D'après toi, que pensent les adolescents des livres et de la lecture en général? » confirment que la pratique de la lecture serait connotée négativement par la communauté adolescente et qu'il n'existerait d'après ceux-ci que deux profils distincts : les non-lecteurs qui représentent la grande majorité des adolescents et quelques rares passio nnés de lecture qui lisent sans arrêt. Un stéréotype que ne confirme pas cett e enquête au vu du nombre prépondérant d e lecteurs moyens ou occasionnels. Cela s'explique 5notamment par le fait que les adolescents ne partagent ou ne recommandent que très rarement leurs lectures, de peur d'êt re jugés négativement ou de ne pas intéresser leur entourage, envers lequel ils maintiennent finalement une certaine discrétion. Les réactions de Lisa et Robin à cet égard sont plutôt révélatrices : " Maintenant, il n'y a plus beaucoup de personnes qui lisent et mes potes elles ne parlent pas de ça, donc voilà. » ; " Ça m'arrive des fois de le leur montrer si j'ai un

livre à lire que j'aime bien. Ça m'arrive de dire qu'un livre est vraiment bien, mais c'est rare que je leur dise de l'emprunter ou de le lire comme ça. ». Une pratique dont on ne se vante pas Même si les conduites individuelles se différencient des conduites collectives, un phénomène observé en particulier chez les filles, cet aspect tabou peut entrainer 6l'abandon progressif de la pratique de lecture de livres avec l'avancée en âge. D'où l'importance de continuer à faire lire les jeunes, de cibler leurs envies pour les aider à y (re)trouver du plaisir jusqu'au jour où ils oseront à nouveau le partager. La lecture n'est pas seulement un acte solitaire, elle permet des échanges et des débats essentiels dans toute société démocratique et l'enquête le montre. Il n'est donc jamais tr op tard pour tenter d'éveiller cette passio n, peu importe l a voie d'accès et le temp s que cela peut p rendre. Professi onnels du l ivre, écrivain s, enseignants,... la balle est dans notre camp. Pierre Bourdieu, " La jeunesse n'est qu'un mot », in Questions de sociologie, Paris, Minuit, 1980, pp. 143-164. Cité 1par Jean-François Hersent, " Les pratiques culturelles adolescentes - France, début du troisième millénaire », BBF, vol. 48, n° 3, 2003, p.13. Des résultats à nouveau mis en avant par l'enquête IPSOS " Les jeunes et la lecture » réalisée en 2016.2 Prénom d'emprunt, comme l'ensemble des prénoms cités.3 Termes employés par Dominique Pasquier dans Cultures lycéennes : La tyrannie de la majorité, Paris, Autrement, 4coll. " Mutations », 2005. Le lecteur moyen lit un livre par mois et/ou beaucoup pendant les vacances (hors cadre scolaire) ; le lecteur 5occasionnel lit un ou deux livres par an maximum (hors cadre scolaire). Dominique Pasquier, ibidem, pp. 159-166.6

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