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DOSSIER 2 : La valeur ajoutée, résultat de la combinaison productive A Définir la valeur ajoutée et ses composantes B Les enjeux des transformations du partage de la valeur ajoutée Activités TRAVAUX DIRIGÉS TD : La nécessité d’une production rentable SYNTHÈSE Sommaire Combiner les éléments nécessaires à la production



I La répartition des revenus

enjeux du partage de la valeur ajoutée Ce partage a des enjeux à la fois économiques et sociaux : – Enjeux économiques : si une part importante de la valeur ajoutée est accordée au travail, la consommation sera favorisée Si, au contraire, c’est le capital qui est davantage rémunéré, c’est la capacité d’investissement qui



Caractéristiques générales de la tâche complexe

partie de ce profit à ses actionnaires – si elle en a – sous forme de dividendes) Si la part des salaires dans la valeur ajoutée augmente et que la part des profits diminue, alors le partage de la valeur ajoutée est favorable aux salariés A l’inverse, si la part des salaires dans la valeur ajoutée diminue et que la part

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THÈME 3 - LA REPARTITION DES RICHESSES Partie 1 - Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages BTSNRC-1èreannée1/6La répartition des richesses créées par les activités de production s'effectue en deux étapes : la répartition primaire rémunère les facteurs de production dans une première étape, puis la répartition secondaire modifie la répartition primaire par des mécanismes de redistribution. Après les opérations de redistribution, des inégalités de revenu disponible et de niveau de vie subsistent. Les inégalités de revenus s'expliquent principalement par les m écanismes de formation des salaires et sont amplifiées par les inégalités de patrimoine. I. La répartition des revenus 1.1. Le partage de la valeur ajoutée La valeur ajoutée est la valeur nouvelle créée au cours du processus de production. C'est la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires qu'a exigées cette production. C'est donc ce qui re ste à l'entreprise quand elle a payé ses fournisseurs. La valeur ajoutée des entreprises se partage en trois parts : 1.1.1. La répartition primaire de la valeur ajoutée La répartition primaire des richesses correspond au partage de la valeur ajoutée entre les différents agents économiques qui ont participé à la production de biens et de services issus de la combinaison de différents facteurs de production (capital, travail...). Parmi les revenus primaires on distingue principalement trois catégories de revenus : les revenus du trava il (les salaires). Ce sont les revenus versés par un em ployeur en contrepartie d'un travail effectué ; les revenus du capital. Il s'agit de la part des richesses créées qui ne revient pas aux salariés. Ce reliquat est appelé Excédent brut d'exploitation (EBE). Il est en général beaucoup plus élevé que le bénéfice de l'entreprise car l'EBE sert non seulement à payer les dividendes mais également les intérêts des em prunts contractés, l'impôt sur les bénéfices ai nsi que le remplacement des machines usées ; les revenus de l'entreprise individuelle. Il s'agit de revenus mixtes car l'entrepreneur apporte à la fois du capital et du travail. Leurs titulaires sont des indépendants. On y retrouve les honoraires des professions libérales... Valeur ajoutée Rémunération de l'État Rémunération du travail Rémunération du capital Charges sociales Salaires nets Créanciers (banques) Impôts VA conservée dans l'entreprise Autofinancement Actionnaires Dividendes et intérêts THÈME 3 - LA REPARTITION DES RICHESSES Partie 1 - Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages BTSNRC-1èreannée2/6 1.1.2. Les enjeux de la répartition de la valeur ajoutée La répartition des revenus entre les groupes sociaux (salariés, actionnaires) constitue un des enjeux du partage de la valeur ajoutée. Ce partage a des enjeux à la fois économiques et sociaux : - Enjeux économiques : si une part importante de la valeur ajoutée est accordée au travail, la consommation sera favorisée. Si, au contraire, c'est le capital qui est davantage rémunéré, c'est la capacité d'investissement qui sera accrue. Le partage de la valeur ajoutée détermine l'importance relative des flux de consommation et d'investissement. - Enjeux sociaux : le partage de la valeur ajoutée traduit le pouvoir des salariés (en particulier à travers leurs syndicats) dans les négociations salariales. Faible en période de fort chômage, la part du travail dans la valeur ajoutée augmente avec la reprise du marché de l'emploi. Ce partage peut donc être source de conflit entre les salariés et la direction de l'entreprise. 1.1.3. La répartition secondaire : une redistribution des revenus Les revenus primaires des ménages ne correspondent pas exactement aux revenus dont ils disposent pour consommer ou épargner. Sur leurs revenus primaires ont été effectués des prélèvements fiscaux, qui vont permettre notamment de financer les prestations sociales qu'ils reçoivent en contrepartie (retraites, allocation-chômage, remboursement des frais de santé...). L'État, au sens large, par son action de redistribution des richesses, modifie donc la répartition primaire des revenus. Cette répartition sec ondaire représente de nombreux enjeux. En effet, si la répartition secondaire affiche des objectifs économ iques, comme la recherche d'une plus grande croissance, les enjeux de la redistribution des revenus sont essentiellement sociaux : répondre à un certain nombre de situations particulières (vieillesse, famille, santé...) (redistribution horizontale) et lutter contre les inégalités et la pauvreté (redistribution verticale). Cette redistribution secondaire vise donc à corriger la répartition primaire des revenus pour obtenir une plus grande justice sociale, c'est-à-dire une plus grande équité dans la répartition des richesses. 1.2. La formation du revenu disponible des ménages Le revenu disponible résulte des revenus issus de la répartition primaire et de la redistribution (ou répartition secondaire) opérée par l'État. Le revenu disponible comprend les revenus d'activité, les revenus du patrimoi ne et de transfert moins les prélève ments obligatoire s (impôt sur le revenu, taxe d'habi tation, Contribution Sociale Généralisée CSG, Contribution à la réduction de la dette sociale CRDS). Revenu disponible = Revenu primaire - Impôts et cotisations sociales + Revenus de transfert La répartition secondaire augmente le revenu disponible des ménages les plus pauvres et diminue le revenu disponible des ménages les plus riches.

THÈME 3 - LA REPARTITION DES RICHESSES Partie 1 - Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages BTSNRC-1èreannée3/6II. Les mécanismes de la formation des salaires 2.1. La formation des salaires 2.1.1. Définition du salaire Le salaire constitue la rémunération du travailleur lié à son employeur par un contrat de travail. Le salaire nominal est évalué en prix courants. C'est le salaire qui est indiqué sur la fiche de paie. Le salaire réel correspond au salaire nominal en euros c onstants, c' est-à-dire en tenant compte de l'inflation. Son calcul permet d'apprécier l'évolution du pouvoir d'achat des ménages salariés. Le salaire brut est la rémunération du salarié incluant les cotisations sociales que l'entreprise verse pour sa couverture soc iale (mal adie, vieillesse, a ccidents du travail, chômage...) ; celles-ci représentent un peu plus de 20% du salaire. Le salaire net est effectivement versé au salarié, déduction faite des cotisations salariales. Le salaire peut être déterminé à l'heure (salaire horaire) ou plus souvent au mois sur la base 151.67 heures pour un travail de 35 heures par semaine 2.1.2. Les facteurs liés au salarié déterminants pour le salaire La catégorie socio-professionnelle : la situation du salarié dans l'entreprise et sa qualification sont les facteurs qui entraînent les plus grandes disparités salariales. Le sexe : à emploi équivalent, les femmes gagnent souvent moins que les Hommes. L'ancienneté peut aussi causer des différences de salaire. 2.1.3. Les facteurs liés à l'entreprise déterminants pour le salaire La taille de l'entreprise : plus l'entreprise est grande, plus il y a des niveaux de rémunération différents. L'influence des partenaires soci aux (organisations professionnelles représent atives des employeurs et des salariés) négocient les conventions collectives au niveau d'une branche d'activité. Le rôle des conventions collectives est très important : elles fixent les grilles de classification (définition des différents emplois), les grilles de salaires, les salaires minima mensuels et les garanties sociales qui s'appliquent à la branche considérée. La culture d'entreprise : certaines entreprises payent davantage leurs salariés que la moyenne du marché du travail. La localis ation géographique : les salaires sont généralement plus élevés à Pari s qu'en province. 2.1.4. Les facteurs liés à la situation économique déterminants pour le salaire - La situati on du marché du travail : un chôma ge fort exerce un effet négat if sur la rémunération des salaires. - La mondialisation entraîne une concurrence des pays en développement, notamment sur le travail non qualifié, même s'il faut relativiser car les importations en provenance des PED représentent moins de 10% du PIB de la France. - Le progrès technique entraîne un fort besoin de travailleurs qualifiés et une diminution des besoins en travail non qualifié ; les travailleurs non qualifiés sont contraints d'accepter des bas salaires. 2.2. L'action de l'État THÈME 3 - LA REPARTITION DES RICHESSES Partie 1 - Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages BTSNRC-1èreannée4/6 2.2.1. La fixation d'un salaire minimum Le salaire minimum de croissance (Smic) est le salaire horaire minimum légal en France. Il a été institué par une loi du 2 janvier 1970. Le Smic est revalorisé au 1er janvier de chaque année en fonction de l'évolution de l'indice des prix à la consommation, (un salarié sur 5 est payé au Smic). Le nouveau montant horaire brut est porté à 9,61 euros au 1er janvier 2015 (contre 9,53 euros depuis le 1er janvier 2014), soit 1 457,52 euros bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (contre 1 445,38 euros bruts, précédemment) ce qui correspond à 1135.99 euros net par mois. 2.2.2. L'intervention de l'État dans le secteur public La rémunération des fonctionnaires est fonction de l'ancienneté et du grade. L'agent de la fonction publique se voit attribuer un indice qui sert de base au calcul de son salaire. La " partie indiciaire » repré sente la plus grande part du sa laire qui com porte aussi une " partie indemnitaire » composée d'indemnités variant selon les ministères. 2.2.3. L'intervention de l'État dans le secteur privé En plus de la fixation du Smic, l'État intervient dans le secteur privé en incitant les entreprises à négocier sur les salaires. La loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les hommes et les femmes a pour objectif de consolider le droit des femmes notamment sur l'égalité salariale quel que soit la taille de l'entreprise. Les entreprises d'au moins 50 salariés sont soumises à une pénalité à la charge de l'employeur lorsqu'elles ne sont pas couvertes par un accord ou un plan d'action relatif à l'égalité professionnelle. Toutes les entreprises où, au minimum, une section syndicale d'organisations représentatives est constituée (au moins 50 salariés), sont soumises, par le Code du travail, à l'obligation annuelle de négocier sur les salaires, soit au niveau de leur branche professionnelle, soit au niveau de l'entreprise. III. Les inégalités dans les pays développés 3.1. Les inégalités de revenus 3.1.1. Les outils statistiques d'étude des inégalités de revenus L'étude des inégalités s'appuie sur différents outils statistiques. - Le revenu médian partage la distribution des revenus des ménages en deux parts égales : 50 % des ménages sont en dessous du revenu médian et 50 % au-dessus. - Les quantiles (c entiles, déciles, quintiles , quartiles, ...) regroupent les ménages par " tranches » (1%, 10%, 20%, 25%,...). L es ména ges sont classés par ordre croissant de revenus ou des patrimoines, on les divise en groupes de taille égale (10 % des ménages pour les déciles, 20 % pour les quintiles, 25 % pour les quartiles..., 1 % pour les centiles). Le rapport inte rquantile (int erdécile, interquintile, interquartiles, intercentile) permet de comparer les extrêmes. Ainsi, par exemple, le rapport interdécile, le plus souvent utilisé, permet de comparer les revenus ou les patrimoines des 10 % de ménages les plus riches aux 10 % de ménages les plus pauvres. Il est intéressant d'étudi er l'évolution de ce rapport interdécile pour mesurer les inégalités de revenu et de patrimoine. - La courbe de L orenz : la c ourbe de concent ration de Lorenz est une représenta tion graphique de la concentration d'une variable à l'intérieur d'une population, par exemple le

THÈME 3 - LA REPARTITION DES RICHESSES Partie 1 - Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages BTSNRC-1èreannée5/6revenu au sein de la population française. En abscisse, on indique les effectifs cumulés de la population en pourcentage (classés, par convention, des plus pauvres aux plus riches). En ordonnées, on porte le pourcentage cumulé du revenu ou du patrimoine détenu par le décile correspondant. Plus la courbe de Lorenz est proc he de la di agonale, pl us cela indique une répartition proportionnelle de la variable au sein de la population. A l'inverse plus la courbe se creuse et plus elle indique une répartition inégale de la variable. - L'indice de Gini : C'est à partir de la courbe de Lorenz qu'est calculé le coefficient ou indice de Gini. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus il est grand plus les inégalités sont importantes. Il permet de prendre en compte l'ensemble de la répartition et pas seulement l'écart entre les deux déciles extrêmes. L'indice de Gini est toujours compris entre 0 et 1 : 0 correspond à une société très égalitaire et 1 est la situation dans laquelle un seul individu concentre l'ensemble des richesses. 3.1.2. Les inégalités de revenus en France Les inégalités de niveau de vie sont mesurées par l'écart interdécile (rapport entre le revenu des 10 % les plus riches et le revenu des 10 % les plus pauvres de la population). En France les inégalités de revenus augmentent, mais elles demeurent dans la moyenne de l'Union européenne. % cumulés du revenu ou du patrimoine 10 20 30 40 50 60 70 90100 80 Bissectrice = répartition parfaite : répartition égalitaire Exemple : 0 % des ménages possèdent 40 % du patrimoine Plus on s'éloigne de cette droite, plus la répartition est inégalitaire. Courbe de Lorenz : répartition inégalitaire Exemple : 70 % des ménages ne possèdent que 30 % du patrimoine. % cumulés des ménages par revenu ou patrimoine croissant 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 THÈME 3 - LA REPARTITION DES RICHESSES Partie 1 - Les inégalités de revenus et de patrimoine des ménages BTSNRC-1èreannée6/6 3.1.3. 3. L'évolution des inégalités • - La courbe de Kuznets Simon Kuznets, prix Nobel d'Économie en 1971, a étudié les relations entre la croissance économique et la répartition des revenus. Selon lui, les inégalités de revenus suivent une courbe en U inversé au cours de l'industrialisation et du développement économique des pays. Les premières étapes de l'industrialisation s'accompagnent d'une importante augmentation des inégalités (appauvrissement des pauvres et enrichissement des riches). Puis ces inégalités diminuent avec la croissance du PIB. Inégalités Croissance 1re étape 2e étape 3e étape du développement du développement du développement : économique économique croissance avancée • La remise en cause de la courbe de Kuznets D'autres facteurs que le développement agissent sur la réduction des inégalités : tout d'abord la politique sociale en matière de redistribution des revenus, le progrès techni que, et l'augmentation du niveau d'éducation de la population. Selon la théorie de Kuznets, les inégalités de revenus ont d'abord tendance à s'aggraver avec la croissance économique dans les pays pauvres, alors que la croissance les fait diminuer dans les pays riches. Les faits ont donné raison à Kuznets jusque dans les années 1980, mais cette théorie est fortement remise en cause aujourd'hui avec l'augmentation, depuis une vingtaine d'années, des inégalit és dans les pays industrialisés. Non seulement l 'écart entre les plus riches et les plus pauvres s'est aggravé, mais également celui entre la classe moyenne et les plus riches. 3.2. Les inégalités de patrimoine Les inégalités de répartition du patrimoine sont beaucoup plus fortes que celles des revenus. Cela s'explique de plusieurs façons : d'une part, les héritages sont en général plus élevés dans les familles à hauts revenus. D'autre part, des revenus plus élevés génèrent une plus forte capacité d'épargne et d'endettement, et donc, année après année, une plus forte accumulation patrimoniale. Cette tendance à perpétuer les inégalités sociales de génération en génération constitue le phénomène de la reproduction sociale.

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