[PDF] La vie cistercienne aujourd’hui – Déclaration du La vie

La vie des moines - Créer un blog gratuitement

leur monastère ou abbaye en cultivant la terre, et en élevant le bétail, soit aussi pour les autres, en copiant des livres et en soignant les gens Certains viennent de famille riches, d'autres de familles de paysans Une abbaye et ses bâtiments La journée d'un moine cistercien : De 1 h à 2 h du matin : les moines quittent leur

Activité 2 - moine

de la vie d’un moine dans l’Occident féodal J’utilise mon livret de capacités Ce que j’ai appris: DOC 6 - Le travail aux champs Le travail est un élément très important de la vie du moine Le moine ne doit jamais demeurer simplement oisif, il doit gagner sa vie par son travail Le travail

numéro 100 - octobre / décembre 2019 - 8 euros - La Vie en

La Bibliothèque nationale conserve un document très intéressant concernant les abbayes de notre région et des régions proches Le manuscrit est constitué des notes de voyage d’un moine cistercien et constitue un inventaire, certes incomplet mais passionnant, de l’état spirituel et surtout temporel de l’ordre cistercien au milieu

se reposeront sur leur lit dans un parfait

3- La journée d’un moine cistercien se reposeront sur leur lit dans un parfait 5-La pesée des âmes, détail du Jugement dernier du tympan d’Autun -la vie des moines selon la règle bénédictine Les moines cisterciens suivent la règle de saint Benoît, qui date du VIème siècle L'abbé qui est digne de gouverner le

La vie cistercienne aujourd’hui – Déclaration du La vie

bien d'examiner notre vie actuelle, réelle, de la perfectionner et d'organiser les principes indispensables à sa rénovation Nous devons chercher à donner forme à la vie monastique cistercienne du XXIe siècle, vraie et réelle, qui réponde à la vocation concrète que Dieu nous a donnée

TAMIÉ : L’HISTOIRE D’UNE ABBAYE

1124, se trouva être un moine cistercien dénommé Pierre Précédemment abbé de la Ferté, il fut le premier cistercien à avoir été appelé à l’épiscopat C’est lui qui avait introduit la vie cistercienne en Italie où il avait fondé les monastères de Tiglieto en Ligurie et de Lucedio en Piémont

Je commence ma 2 e Qu’attend-il de l’Eglise

La journée d’un moine d’après la règle de Saint Benoît (VIe siècle ) Après correction de la fiche, les élèves par groupes de trois, rédigent un texte dans lequel ils vont décrire l’abbaye visitée et expliquer son organisation

avec joie,

après la Révolution, il n’a certainement pas eu le loisir d’écrire C’est donc à travers sa vie, que nous découvrons son amour de la Vierge, d’abord comme moine cistercien, ensuite comme prêtre restaurateur de sanctuaires et, finalement, comme Fondateur * * *

L’abbaye cistercienne de Sénanque

édifiées une église, un cimetière, des maisons de charité et une grange dans laquelle seront gardés le blé, le vin et autres biens de notre terre avant d’être vendus Contrat entre Guillaume, abbé cistercien de Dalon, et le roi de France Philippe III le Hardi, 1279 L’abbaye possède des terres qu’ils louent à des paysans en

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MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

1 Lƒ ˜‹‡ ‹•-‡"...‹‡‡ ƒ—Œ‘—"†ǯŠ—‹ (Déclaration du Chapitre Général de l'Ordre de Cîteaux de lGannée 2000)

INTRODUCTION

I - ŃIN MN CNTTN MÉCLARATION

1 Nous, membres du Chapitre Général, réuniV pour procéTer à la rénovaWion

aTapWée Te noWre OrTre[1], après mûre délibéraWionH une foiV enWenTuV leV TifférenWV aviVH

nouV avonV TéciTé TGexpliquer en premier lieu leV élémenWV principaux Te noWre vocaWion eW Te noWre vieH pourH TGune cerWaine manièreH éWablir leV fonTemenWV Te WouW le Wravail Te rénovaWion. ManV ceWWe MéclaraWionH nouV voulonV Tonc expoVer avec VincériWé eW UonnêWeWé ce que nouV nouV propoVonV TanV la rénovaWion aTapWéeH quelleV finV nouV voulonV pourVuivreH eW par quelle voie nouV nouV efforceronV Te leV aWWeinTre. 2 Cependant, par notre Déclaration, nous n'avons en aucun cas l'intention TGempêcUer TeV réflexionV ulWérieureV ou TeV VoluWionV nouvelleVH parce que leV fuWureV

généraWionV ciVWercienneV auronW auVVi le TroiW eW le Tevoir Te cUercUer TeV formeV

meilleureV eW pluV aTapWéeV à la vie monaVWiqueH comme lGonW faiW leV ŃonTaWeurV Te

CîWeaux au XIIe Viècle eW leV généraWionV VuivanWeV. Nn effeWH nouV ne VuivronV en vériWé

leV PèreV ŃonTaWeurV Tu Nouveau Monastère que Vi nouV ne ceVVonV Te cUercUer leV voieV eW leV moyenV qui nouV permeWWronW Te vivre noWre vocaWion WoujourV pluV pleine menWH

Velon la volonWé Te Mieu.

II. LNS SOURCNS MN NOTRN VIN

3 Pour énoncer leV élémenWV fonTamenWaux Te la vie ciVWercienne aujourTGUuiH il

fauW avanW WouW voir à quelleV VourceV nouV pouvonV puiVer leV iTéeV Ti recWriceV eW

lGimpulVion néceVVaireV pour organiVer noWre vie religieuVeH eW commenW leV uWiliVer.

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

2 a) La Parole Te Mieu eW le ÓagiVWère Te lGÉgliVe 4 La source première, la loi suprême et la norme à laquelle nous devons conformer noWre vieH eVW la Parole Te MieuH principalemenW la vie eW la TocWrine Tu CUriVWH comme

propoVéeV TanV lGÉvangileH expoVéeV par le ÓagiVWère Wou jourV vivanW Te lGÉgliVe eW

refléWéeV TanV la conVcience eW lGexpérience ecclé VialeV[2]. Parmi les documents du

ÓagiVWère Te lGÉgliVeH ceux qui WiennenW pour nouV aujourTGUui une place privilégiée VonW

leV ConVWiWuWionV eW leV MécreWV Tu Concile VaWican II qui nouV preVVenW Te réaliVer une

rénovaWion aTapWée Te noWre vieH en parWiculier le MécreW Perfectae Caritatis eW leV

TocumenWV poVWérieurV Tu ÓagiVWère Te lGÉgliVe qui WraiWenW Te la vie monaVWique eW

conVacrée. b) La WraTiWion monaVWique 5 Les principes de la vie cistercienne aujourdGUui VonW enracinéV TanV la WraTiWion monaVWique. ÉviTemmenWH nouV voulonV conViTérer WouWe la WraTiWion Tu monacUiVme commencemenWV Te CîWeaux eW celle qui correVponT à la vie monaVWique eW ciVWercienne possible pour que la vie cistercienne acWuelle VoiW une conWinuaWion féconTe eW organique TeV valeurV Te ceWWe WraTiWion monaVWique. CepenTanWH nouV nGignoronV paV le moinV Tu

monTe lGUiVWoire TouloureuVe Te ceWWe WraTiWion qui ToiW êWre éclairée eW ju gée Velon leV

criWèreV Te la Vcience UiVWorique. LeV recUercUeV récenWeV Vur lGUiVWoire eW la WUéologie Tu

monacUiVme TémonWrenW clairemenW la variéWé mulWiple TeV efforWV réaliVéV eW TeV formeV

Tu monacUiVme ancienH eW exigenW une TiVWincWion enWre leV élémenWV perpéWuellemenW valiTeV eW leV élémenWV WranViWoireV[3]. Par conVéquenWH il nouV fauW éWuTier avec Voin leV WraTiWionV eW leV TocumenWV Te WouWe lGUiVWoire monaVWiqueH eW nouV en Vervir pruTemmenWH avec fiTéliWé eW liberWéH pour élaborer leV principeV eW obligaWionV Te noWre vie. 6 monacUiVme ancienH occupe eW occupera la première place parmi leV TocumenWV Te la vie monaVWique. LeV moineV bénéTicWinV eW ciVWercienV approfonTiVVaienW la Règle par une méTiWaWion conWinuelleH lGinWerpréWaienW eW lGaTapWaienW conVWammenW aux néceVViWéV Tu WempV TanV lequel ilV vivaienW[4]. En conséquence, les idées principales de la Règle ont pénéWré WouWe lGUiVWoire Te lGOcciTenW eW TemeurenW encore aujourTGUui la parWie la pluV imporWanWe Te lGUériWage monaVWique. CepenTanW pour nouVH non VeulemenW ceV iTéeV repréVenWenW une Vource TGinVpiraWion permanenWe pour orTonner avec recWiWuTe noWre eVVenWielV eW permanenWVH quGil VGagiVVe Te la ligne fonTamenWale Te la vie VpiriWuelle ou TeV formeV conVWiWuWiveV Te la vie cénobiWique[5]. 7 Toutefois, la Règle aussi est un TocumenW UiVWorique inWimemenW lié aux conTiWionV Te Von WempV[6]. Aussi sa pratique et son interprétation étaient-el leV aTapWéeV

à WraverV leV ViècleV aux conTiWionV eW à la menWaliWé Te cUaque époque ; par conVéquenW

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

3

dans la pratique, elle n'a jamais été observée ad litteram (à la leWWre)H maiV Velon TiverVeV

inWerpréWaWionV ou aTapWaWionV[7]. Assurément, en notre temps où les conditions de la vie Uumaine onW Vubi TeV WranVformaWionV beaucoup pluV profonTeV quGà nGimporWe quelle

époque anWérieureH ceWWe Règle écriWe au VIe Viècle peuW encore moinV TéWerminer WouV

leV aVpecWV parWiculierV Te noWre vie. Une Welle fiTéliWé maWérielle ne ré ponT ni à

uWiliVé la Règle. MGune manière pluV imméTiaWeH la Règle VGincarne TanV la WraTiWion eW TanV la vie acWuelle Te cUaque monaVWère quiH VouV la lumière Te lGNVpriW SainW eW la fiTèle conTuiWe Te lGAbbéH garTe la Règle comme inVpiraWion WoujourV acWuelle eW vivanWe. CGeVW pourquoiH

VouV ceW aVpecWH nouV TevonV éWuTier la Règle eW la vivre Te Welle manière queH

abanTonnanW leV élémenWV qui VonW WrèV conWingenWV ou TépaVVéVH elle VoiW WoujourV pour

nouV une auWUenWique maîtresse de vie. Monc TanV ce VenVH que la Règle VoiW la Vource eW la norme Te noWre vie J que nouV

nouV en VervionV avec révérence filiale eW liberWé cUréWienne pour favoriVer la rénovaWion

Te noWre vieH Te Welle manière quGelle ne VoiW paV une collecWion Te preVcripWionV maWérielleV qui nouV opprimenW eW nouV empêcUenW Te Wrouver leV VoluWionV vraimenW aTapWéeV à noV problèmeV. d) LeV WraTiWionV ciVWercienneV 8 Vavoir J leV TocumenWV TeV origineV ciVWercienneVH leV écriWV TeV maîWreV eW maîWreVVeV éminenWV Te vie VpiriWuelle Te lGOrTreH la vie Te noV SainWVH lGUiVWoire eW lGexpérience Te

neuf ViècleV[8]. En vue de notre travail de rénovation, il nous faut connaîWre WouW cela avec

exacWiWuTeH le jugeanW eW lGaccueillanW avec le même eVpriW Te fiTéliWé eW Te liberWé TonW

nouV avonV parlé pluV UauW. La WraTiWion ne ToiW paV êWre conViTérée comme quelque cUoVe Te paVVéH maiV comme une réaliWé vivanWe eW acWuelleH qui WenT verV lGavenir avec TynamiVmeH eW exige Te nouvelleV aTapWaWionV réponTanW aux nouvelleV conTiWionV Te vie. ManV ce buWH il eVW néceVVaire Te Técouvrir la force profonTe Te la WraTiWionH force que lGon peuW Wrouver VeulemenW grâce à lGéWuTe eW à une vivanWe communion avec elle[9]. CGeVW pourquoi la WraTiWion ciVWercienne ne ToiW paV Ve reVWreinTre à VeV commencemenWVH bien que lGinVpiraWion fonTaWrice poVVèTe éviTemmenW une imporWance primorTialeH maiV il nouV fauW Wenir compWe auVVi Te lGévoluWion poVWérieureH quiH par

lGinVerWion Te nouveaux élémenWVH nGa paV moTérémenW conWribué à former eW à

TéWerminer lGorienWaWion Te noWre vieH TonnanW auVVi naiVVance à Te VaineV WraTiWionV. e) La parWicipaWion eW la conWribuWion à la vie acWuelle Te lGÉgliVe eW Te la

VociéWé

9 Nous devons connaître intimement les nécessités et les aspirations de l'Église et puiVer en elleV un VWimulanW pour organiVer noWre vieH Te Welle manière que nouV VoyonV prêWV à la Vervir comme le firenW noV TevancierV ciVWercienV. LGOrTre Te CîWeauxH comme parWie vivanWe eW uWile Te lGÉgliVe vi vanWeH ToiW eW TéVire avec empreVVemenW comprenTre

leV projeWV eW iniWiaWiveV Te ceWWe TernièreH eW leV VouWenir Te WouWeV VeV forceV eW

poVVibiliWéV.

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

4 Ainsi, comme l'Église partage les joies et les espoirs, les souffrances et les angoiVVeV Tu monTe TGaujourTGUui eWH inWimemenW VoliTaire Tu genre UumainH Ve préoccupe Te lui apporWer Te lGaiTe[10], de même, nous aussi devons perce voir avec un

eVpriW ouverW leV néceVViWéV eW leV peineV Te la VociéWé UumaineH eW êWre à Von Vervice Te

manière efficaceH en garTanW le caracWère fonTa menWal Te cUaque CongrégaWion ou monaVWère. cela afin que les formes et les tâcheV Te noWre vie réponTenW aux caracWériVWiqueV eW aux

néceVViWéV Te la VociéWé acWuelle. NouV TevonV examiner leV TiverV jugemenWVH opinionV eW

couWumeV Te noV VemblableV parmi leVquelV nouV vivonVH eW converWir WouW ce que nouV y WrouvonV Te bon eW Te juVWe en élémenWV précieux pour noWre propre uVage[11]. f) LGacWion eW lGinVpiraWion Te lGNVpriW SainW 10 Cependant la source première et la plus féconde de notre vie est l'action eW lGinVpiraWion Te lGNVpriW SainW en nouV. Nn effeWH nouV croyonV fermemenW que lGNVpriW Dieu et à la suivre avec plus de promptitude. Rien n'est plus nécessaire pour nous que SainWH eW Te réponTre prompWemenW à VeV impulVionV. SanV aucun TouWeH Von opéraWionH quoique myVWérieuVeH Ve manifeVWe VurWouW TanV lGunion fraWernelle TeV moineV qui recUercUenW VincèremenW la volonWé Te Mieu eW leV formeV apWeV eW TigneV Te Von Vervice. Un Tialogue vrai eW ouverWH une Vincère TélibéraWion communauWaireH eW la collaboraWion reVponVable Te WouV leV membreVH VonW leV moyenV par leVquelV leV moWionV eW leV impulVionV Tu SainW NVpriW nouV VonW manifeVWéeV en premier lieu.

III. CRITÈRNS À APPLIQUNR

a) SenV Te la réaliWé 11 Il n'est pas dans notre intention de décrire des idéaux théoriques et éloignés de la réaliWé Te la vie pour conVerver ou reVWaurer TeV formeV WombéeV en TéVuéWuTeH maiV bien TGexaminer noWre vie acWuelleH réelleH Te la perfecWionner eW TGorganiVer leV principeV inTiVpenVableV à Va rénovaWion. NouV TevonV cUercUer à Tonner forme à la vie

monaVWique ciVWercienne Tu XXIe ViècleH vraie eW réelleH qui réponTe à la vocaWion

concrèWe que Mieu nouV a Tonnée. Nn effeW Mieu nouV appelle ici eW mainWenanWH il nouV veuW VainWV TanV ceWWe époque eW ceV circonVWanceV ; il veuW que nouV VuivionV le CUriVW eW TemeurionV au Vervice TeV UommeV TanV la cUariWéH avec leV poVVibiliWéV Te lGUomme

TGaujourTGUui.

NoV Wravaux ToivenW WoujourV êWre fonTéV TanV la vériWé eW la réaliWé Te la vie. Pour

celaH TanV ceWWe MéclaraWionH nouV voulonV avoir conVWammenW TevanW leV yeux leV

acWionVH poVVibiliWéVH exigenceV eW obligaWionV Te noV frèreV eW Te noV communauWéVH

comme auVVi ceux Te lGÉgliVe eW Te la vie Tu monTe acWuel. CepenTanWH ce VenV Te la réaliWé ne Vignifie aucunemenW lGaccepWaWion ou lGapprobaWion TeV imperfecWionV eW TeV TéfauWV Te la ViWuaWion préVenWeH comme ViH VaWiVfaiWV Te la réaliWé vulgaire eW couranWeH nouV ne voulionV paV WenTre WoujourV à TeV

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

5 choses meilleures. Nous rejeWonV avec raiVon une Welle manière Te penVer comme conWraire à lGeVVence même Te la vie religieuVe eW à la recUercUe TGune vie Te cUariWé parfaiWe. ÓaiV au conWraire nouV VavonV bien que leV iTéaux eW projeWV leV pluV VublimeV nGonW aucune valeur Vi leV UommeV auxquelV ilV VonW propoVéV ne peuvenW leV accepWer WouW à faiW libre menW eW VponWanémenWH eW leV meWWre efficacemenW en praWique. b) UniWé Te vie 12 La rénovation de notre vie religieuse doit embrasser la vie entière, et pour cette raiVon nouV TevonV Wenir compWe Te WouV VeV élémenWV conVWiWuWifV eW aWWribuer à cUacun lGimporWance qui lui revienW. Il VeraiW complèWemenW faux Te valoriVer cerWainV aVpecWV Te noWre vie comme Vi en eux VeulV Ve réaliVaiW lGeVVence Te la vie ciVWercienneH eW Te négliger leV auWreV comme acceVVoireV ou même comme un obVWacle à la vraie vie monaVWique. Monc nouV VommeV eW TevonV êWre vraimenW CiVWercienV à cUacun TeV momenWV Te noWre vieH non VeulemenW quanT nouV nouV réuniVVonV pour la prière ou lorVque nouV accompliVVonV leV obVervanceV communauWaireVH maiV auVVi TanV leV WravauxH leV éWuTeVH

le miniVWère VacerToWalH la prière privéeH le Vervice TeV UommeV TanV leurV néceVViWéV eW

auWreV cUoVeV VemblableV. NouV recUercUonV Tonc une viVion inWégrale qui joigne UarmonieuVemenW WouV leV ciVWercienne aujourTGUui ne concernenW paV WouV leV membreV Te lGOrTre (comme le

VacerToce) ou ne Ve réfèrenW paV à WouV leV monaVWèreV (comme lGéTucaWion Te la

jeuneVVe ou le miniVWère paVWoral)H il fauW cepenTanW leV conViTérer avec une granTe aWWenWion eW reconnaîWre VincèremenW leur imporWance eW leur valeur. LeV élémenWV Te la vie monaVWique quGon WrouvaiW à peine ou paV Tu WouW TanV la Règle ou leV TébuWV Te lGOrTre Te CîWeauxH ne ToivenW paV êWre regarTéV comme VeconTaireV ou VuVpecWV. Car la vie monaVWiqueH comme WouW ce qui viWH croîW avec le courV Tu WempVH évolueH aVVimile beaucoup TGélémenWV nouveaux eW abanTonne Te nombreux élémenWV ancienV. c) MiverViWé TanV la concorTe 13 Les formes institutionnelles, dans lesquelles se manifeste aujourd'hui

concrèWemenW la réaliWé Te la vie ciVWercienneH VonW leV TiverVeV communauWéV vivanWeV. Il

eVW cerWain que noV communauWéVH Velon le courV Tu WempV eW TanV leV TifférenWeV régionVH onW aTopWé TeV formeV Te vie variéeV eW TeV VerviceV TiverV. CeWWe TiverViWé en

elle-même ne ToiW paV êWre Téplorée comme une TégénéreVcence perverVeH au conWraire

elle ToiW êWre reconnue non VeulemenW comme un faiW inTiVcuWableH maiV auVVi comme un Vigne Te viWaliWé eW comme une inviWaWion Te Mieu pour agir[12]. En effet, les valeurs et leV

TifférenWeV foncWionV Te cUaque CongrégaWion eW monaVWère pourronWH Vi la confiance

muWuelle prévauWH Vervir au progrèV eW au bien Te WouW lGOrTre par la coopéraWion TeV communauWéV. Car la concorTe TanV la TiverViWé vauW beaucoup mieux quGune uniformiWé forcée eW TiVcorTanWe[13]. Pour cette rai son, le Chapitre Général approuve et encourage la légiWime auWonomie Te cUaque CongrégaWion eW monaVWère pour éWablir Va forme Te vieH eW Ve pro poVe Te leV aiTer TanV ceWWe WâcUe[14]. CGeVW pourquoiH TanV le Wravail Te rénovaWionH il eVW Te la pluV granTe imporWance queH avanW WouWH cUaque communauWé reconnaiVVe eW reconViTère VeV finaliWéV eW valeurV propreVH eW aTapWe convenablemenW VeV formeV Te vie. Nn effeWH le poiTV Tu Wravail

incombe en premier lieu à cUacune TeV communauWéV. Le CUapiWre Général TéVire

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

6 seulement leur accorder son aide pour coordonner et promouvoir l'effort de rénovation, maiV il ne peuW ni Vupprimer ni aVVumer la parW qui revienW aux monaVWèreV eW aux

CongrégaWionV[15].

d) ConWinuaWion vivanWe Te la WraTiWion ciVWercienne 14

Gardant tout cela à l'esprit, nous désirons renouveler la réalité de la vie ciVWercienne Te

Welle manière quGelle VoiW une conWinuaWion naWurelleH eW pour ainVi Tire un TéveloppemenW organiqueH Te la WraTiWion Véculaire monaVWique eW ciVWercienne. CerWainemenW nouV voulonV connaîWre (eW avec pluV TGexacWiWuTe quGauparavanW) leV WraTiWionV monaVWiqueV eW ciVWercienneVH eW nouV préWenTonV y puiVer le maximum pour noWre profiW eW inVpiraWion. CepenTanW nouV ne voulonV paV que ceV WraTiWionV nouV reVWreignenW eW nouV empêcUenW Te réVouTre leV problèmeV TGaujourTGUui queH à cauVe Tu profonT cUange menW TeV conTiWionV Te vieH leV ancienV ne pouvaienW connaîWre que bien peu ou même paV Tu WouW. Il ne nouV eVW paV permiV Te renoncer à noWre reVponVabiliWé propre TanV lGorganiVaWion Te noWre vie religieuVeH ni Te crainTre Te nouvelleV voieV ou VoluWionV. LGUiVWoire ToiW êWre pour nouV maîWreVVe Te vie eW non TominaWionH elle ToiW nouV inVWruire eW nouV inVpirerH maiV ne jamaiV nouV enWraver.

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

7

PREMIÈRE PARTIE J

NOTRN ORMRN MANS SON NXISTNNCN CONCRÈTN

I - LGORMRN MN CÎTNAUX ACTUNL NN TANT QUN RÉALITÉ

SOCIALN

15 Notre Ordre est une réalité sociale. Il est composé en effet de plusieurs CongrégaWionVH ÓonaVWèreV eW inTiviTuV uniV enWre eux par Te mulWipleV relaWionV. CUacun Te nouV ToiW Ve former une iTée claire Te ceWWe réaliWé concrèWeH non VeulemenW en ce qui concerne leV VWaWiVWiqueV à propoV TeV moineVH maiV avanW WouW en ce qui regarTe la vocaWionH leV obligaWionV eW leV aVpiraWionV TeV membreV Te lGOrTreH eW leV circonVWanceV concrèWeV TanV leVquelleV ilV vivenW ceWWe vocaWion. AujourTGUuiH il exiVWe TeV monaVWèreV ciVWercienV en NuropeH en AVie[16], en Afrique[17] et dans les deux Amériques[18], dans des conditions économiques et culWurelleV WrèV TiverVeV. QuelqueV unV VonW en Werre Te miVVionH maiV le pluV granT

nombre Ve ViWue TanV ceV régionV Tu monTe qui juVquGà noV jourV onW éWé imprégnéeV Te

la WraTiWion cUréWienne eW le TemeurenW en granTe parWie. CerWainV Te noV moineV

apparWiennenW à TeV ÉgliVeV appeléeV orienWaleV (leV moineV TGÉWUiopie eW TGÉryWUrée)

maiV leV auWreV auVVi TiffèrenW beaucoup enWre eux par la langueH la menWaliWé eW

lGéTucaWion propreV à cUaque région. ManV noWre OrTreH il y a une TiverViWé géograpUiqueH

culWurelleH Vociale eW eccléViologique qui conVWiWue un éWaW Te faiWV WrèV complexe. ManV beaucoup Te TomaineVH preVque cUaque communauWé a VeV problèmeV eW VeV TéVirV qui VGexpliquenW par VeV caracWériVWiqueV VpécialeV. LGOrTre CiVWercien enWreWienW TeV relaWionV amicaleV avec leV AVVociaWionV TGAmiV qui exiVWenW auWour Te noV monaVWèreV acWuelV eW TeV monaVWèreV ciVWercienV VuppriméVH eW avec leV CommunauWéV CiVWercienneV Te la ConfeVVion TGAugVbourg. 16 Une grande variété apparaît aussi dans le genre Te vie auquel cUaque monaVWère Ve VenW appelé. CerWainV TeV monaVWèreV Ve propoVenW Te mener la vie conWemplaWiveH WanTiV que

leV paroiVVeVH lGéTucaWion Te la jeuneVVe TanV leV écoleVH leV TiverVeV foncWionV Tu

miniVWère VacerToWalH le Wravail VcienWifique eW culWurelH eW auWreV acWiviWéV VemblableV. ManV noV monaVWèreV TGUommeVH la pluparW TeV frèreV onW non VeulemenW éWé or TonnéV prêWreVH maiV encore conViTèrenW lGexercice Tu miniVWère VacerToWal comme parWie

inWégranWe Te leur vocaWion[19]. L'équilibre entre prière eW WravailH lGinWenViWé eW la forme

TeV conWacWV avec le monTe exWérieurH lGimporWance Te lGacWiviWé exercée en TeUorV Te lGenceinWe Tu monaVWèreH la naWure eW le VWyle Te vie commune VonW conçuV avec WanW Te

TiverViWé que cGeVW la variéWé qui apparaîW en premierH eW lGuniWé peuW Ve voir TavanWage

TanV leV aVpiraWionV eW valeurV communeV Te la vie monaVWique que TanV une organiVaWion uni forme Te la vie.

MéclaraWion Tu Šƒ"‹-"‡

8 17 Cependant la diversité existant dans quelques questions fondamentales n'est pas Vi granTe TanV noWre OrTre quGelle renTe impoVVible ou quaVi-Vuperflu WouW Wravail commun Te rénovaWion. CerWainemenWH comme nouV lGavonV Téjà TiWH leV CongrégaWionV eW leV monaVWèreV ToivenW Wirer TeV concluVionV praWiqueV Vur Te nombreux poinWV. ÓaiVH parce que nouV poVVéTonV beaucoup Te valeurV qui proviennenW Te la WraTiWion communeH nouV eVVayonV Te réVouTre parWouW leV mêmeV problèmeV que noWre Óère lGÉgliVe conWemporaineH eW comme en ouWre TanV ce monTe moTerne leV cUoVeV VGunifienW rapiTemenWH lGélaboraWion Te VoluWionV communeV en Te nombreux VecWeurV Te la vie nouV paraîW non VeulemenW profiWable eW poVVibleH maiV auVVi abVolumenW néceVVaire. La néceVViWé commune exige TeV VoluWionV communeV TanV leV caV VuivanWV J a) TanV leV queVWionV concernanW leV moyenV fonTamenWaux Te la vie religieuVeH l'apostolat, la vie liturgique, etc. ; b) TanV leV valeurV fonTamenWaleV Te la vie monaVWiqueH qui Ve fon TenW Vur la WraTiWion VpiriWuelle Te lGOrTre eW la vie VpiriWuelle Te lGÉgliVe TGaujourTGUui ; c) TanV leV problèmeV généraux Te VWrucWure juriTique TeV monaVWèreVH TeV

CongrégaWionV eW Te lGOrTreH TanV leV queVWionV relaWiveV à la cUarge TeV SupérieurV eW à

la parWicipaWion reVponVable Te WouV leV frèreV aux affaireV Tu monaVWère ; d) TanV WouWeV leV formeV Te coopéraWion eW TGaiTe muWuelle enWre leV communauWéVH VpécialemenW TanV leV TéciVionV eW projeWV communV. applicaWion ulWérieure à cUaque CongrégaWion ou monaVWère. II - LGORMRN MN CÎTNAUX NN TANT QUN RÉALITÉ

HISTORIQUN

18 Notre Ordre Ȃ comme WouW inTiviTu ou VociéWé parWiculière Ȃ conVerve en lui- même Von paVVé. Il porWe en lui-même lGUériWage eW le poiTV non Veule menW Te Von

UiVWoire TepuiV leV commencemenWV Te CîWeauxH maiV auVVi Te lGUiVWoire générale Tu

monacUiVmeH TonW leV racineV remonWenW juVquGaux premierV ViècleV cUréWienV. Par conVéquenWH il eVW profiWable Te Ve rappeler brièvemenW leV momenWV principaux Te lGUiVWoire Tu monacUiVme eW leur imporWance[20]. 19 Les formes primitives de la vie monastique existaient depuis les origines de lGÉgliVe (leV confeVVeurV eW leV viergeVH TonW la vie eVW appelée par cerWainV un "monacUiVme TomeVWique"). Au IIIe ViècleH ouWre ceWWe formeH apparaiV VenW TanV lGÉgliVe

univerVelle leV anacUorèWeV eW leV cénobiWeVH eW à parWir Tu IVe ViècleH TeV RègleV VonW

réTigéeV pour organiVer leV nouvelleV inVWiWuWionV monaVWiqueV eW WranVmeWWre leV

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9

expériences des "Pères spirituels". Ce pendant, l'Évangile continuait d'être cette "Règle

non réglée" au Vervice Te laquelle éWaienW WouWeV leV règleV[21]. 20 PaWriarcUe avaiW concenWré leV auWreV règleV TanV Va petite règle pour les

TébuWanWV[22] TGaprèV laquelle le monaVWère eVW une école du service du Seigneur[23], oùH

VouV la paWerniWé Tu CUriVW[24] TonW lGAbbé WienW la place au Vervice TeV frèreVH la

communauWé courW TanV la voie TeV commanTemenWV Te Mieu VouV la conTuiWe Te lGÉvangileH TanV un équilibre Uarmonieux Te lGOpuV MeiH Te la lecWio TivinaH Tu Wravail eW

TeV auWreV exerciceV.

21
Cependant la Règle, qui traite de l'organisation intérieure du monastère, reçoit un

S. Grégoire. Óême Vi ceWWe Vie nGeVW paV VWricWe menW UiVWorique TanV WouV VeV TéWailV[25],

elle nouV monWre Te quelle manièreH Velon la WraTiWionH le SainW PaWriarcUe lui-même

recevaiW ceux qui venaienW au monaVWèreH eW auVVi commenW il Ve comporWaiW à lGexWérieur préTicaWion conWinuelleH WouWe la populaWion TeV alenWourV ; bien pluVH il envoyaiW WrèV Vou venW VeV frèreV au village voiVin pour exhorter les âmes[26]. b) Le monacUiVme bénéTicWin juVquGaux commencemenWV Te CîWeaux 22
lorV elle fuW inWroTuiWe lenWemenW TanV preVque WouV leV monaVWèreV Te lGNmpire Carolingien. A parWir Te là apparuW une cerWaine uniformiWé Te vie TanV le monacUiVme NnVuiWe leV VynoTeV TeV IXe-XIe V. VGappliquèrenW à TiVWinguer pluV claire menW leV moineV TeV cUanoineV régulierVH maiV VanV granT VuccèV. Car TeV moineV en nombre

WoujourV pluV granT accéTaienW aux orTreV VacréV eW paVVaienW ainVi à lGéWaW cléricalH

WanTiV que leV cUanoineV régulierV organiVaienW leur vie Velon leV uVageV monaVWiqueV. Me pluVH le monacUiVme TeV Xe eW XIe V.H TélaiVVanW la vie VimpleH augmenWa conWinuellemenW la parW eW le poiTV Te la liWurgie TanV la vie monaVWiqueH Te VorWe que lGéquilibre enWre prière eW Wravail fuW complèWemenW perTu[27]. c) LeV origineV Te CîWeaux 23
Au XIe s. cependant, VurgiVVenW cUeY leV moineV (eW cUanoineV) Te nou veaux

mouvemenWV VpiriWuelV Ve propoVanW Te revenir à la vraie pauvreWé évangéliqueH au

Wravail TeV mainVH à la pureté de la Règle eW aux VourceV auWUenWiqueV Tu monacUiVme ancien. CîWeaux fuW fonTé TanV ce buW. LeV ŃonTaWeurV Tu Nouveau Monastère reVWaurèrenW

lGéquilibre enWre vie liWurgique eW WravailH même VGilV ne revinrenW paV en WouW à la leWWre Te

inWroTuiWeV par la VuiWe (comme par exemple la meVVe convenWuelle quoWiTienne)H eW ainVi moTifièrenW lGUo raire Te la journée. Me pluVH ilV aTmirenW TeV frèreV converV parce quGilV TiVaienW queH VanV euxH ilV ne pouvaienW paV obVerverH jour et nuit, les précepWeV Te la

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10 Règle[28]. Par conséquent, en beaucoup Te poinWV ilV comprenaienW la Règle non TanV le VenV UiVWorique Tu VIe V.H maiV Velon leV commenWaireV poVWérieurV. MepuiV le commencemenWH leV monaVWèreV fonTéV par CîWeaux eW VeV filleV éWaienW TeV AbbayeV auWonomeV (sui juris) unieV enWre elleV Velon leV preVcripWionV Te la Charte

Te CUariWé. Leurs Abbés se rassemblaient chaque année à Cîteaux pour le Chapitre

GénéralH afin Te promouvoir le Voin TeV âmeV TeV moineV qui leur éWaienW confiéV. MepuiV leV premièreV TécennieV Tu XIIe V.H leV AbbéV Te noWre OrTre favoriVèrenW la fonTaWion Te monaVWèreV Te monialeV eW leV aiTèrenW à organiVer leur vie. LeV convenWV Te monialeV ainVi que ceux Te moineVH juVquGen 1184H éWaienW VouV la juriTicWion TeV ÉvêqueV. Une foiV lGexempWion obWenueH beaucoup Te monaVWèreV Te monialeV furenW incorporéV à lGOrTre. Au TébuWH leV AbbeVVeV fonTaWriceV faiVaienW la viViWe régulière TeV AbbayeV filleV eW leV filiaWionV avaienW auVVi leurV CUapiWreVH maiV à cauVe Te la loi Te la clôWureH qui fuW Te pluV en pluV rigoureuVe pour leV monialeV au Óoyen ÂgeH la viViWe paVVa au Père ImméTiaW eW leV CUapiWreV TGAbbeVVeV nGeurenW pluV lieu. d) LGévoluWion Te lGOrTre juVquGau XIXe Viècle 24
Par suite de l'accroissement de l'Ordre, avec la fondation très rapide de centaines TGAbbayeV eW lGincorporaWion Te pluVieurV CongrégaWionV (leV CongrégaWionV Te Savigny morum)[29] exiVWanW au commencemenW Ve TiverVifia lenWemenW eW inVenViblemenW. La WranVformaWion Te la vie VocialeH inWellecWuelle eW poliWique euW auVVi Von influence Vur

lGévoluWion Te lGOrTre. CGeVW pourquoi le CUapiWre Général VGappliqua à aTapWer la

légiVlaWion Te lGOrTre aux exigenceV WoujourV nouvelleVH eW ne craigniW paVH au courV Tu XIIe VH Te reWoucUer même la Charte de Charité[30], plusieurs fois et non légèremenW. 25
Le grand nombre TGAbbéV parWicipanW au CUapiWre Général conTuiViW enVuiWe à la créaWion Tu MéfiniWoire qui reçuW Va forme propre en 1265[31], et la conserva juVquGà la

RévoluWion ŃrançaiVe. Pour ceWWe raiVonH eW auVVi à cauVe TeV guerreV eW auWreV TifficulWéVH

leV AbbéV commencèrenW à venir pluV raremenW au CUapiWre Général. A la même époqueH

en TiverVeV régionVH Vur WouW en Nurope cenWrale eW orienWaleH maiV auVVi au PorWugalH la vie ciVWercienne priW TeV formeV nouvelleV. Au courV Tu WempVH à ceV raiVonV VGen ajouWèrenW TGauWreVH poliWiqueV eW eccléViaVWiqueVH comme lGinVWiWuWion Te la commenTeH qui exigèrenW Te nouvelleV VoluWionV TanV leV TifférenWeV régionV. AinVi naquirenW TanV lGOrTre TiverVeV TiVpoViWion TeV PonWifeV RomainV. NnVuiWe au XVIIe V.H avec la coopéraWion Tu CUapiWre GénéralH leV CongrégaWionV Te Calabre-LucqueVH RomaineH TGAragon eW Te HauWe-

Allemagne) [32].

26
Durant ces siècles, dans l'Ordre, l'importance du sacerdoce augmenta de plus en pluVH eW nombre Te monaVWèreV aVVumèrenW TiverVeV obligaWionV Tu miniVWère paVWoral.

AprèV le concile Te TrenWeH TanV pluVieurV parWieV Te lGOrTreH ce miniVWère TanV leV

paroiVVeV TevinW le premier Wravail eW la WâcUe principale Te beaucoup Te moineV- prêWreV[33].

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11 27
L'instruction Te la jeuneVVe TanV leV écoleV a Te profonTeV eW forWeV racineV TanV la WraTiWion monaVWique ancienneH eW bien que leV premierV CiVWercienV aienW refuVé la WâcUe Te lGenVeignemenW à cauVe TeV circonVWanceV Tu WempVH par la VuiWe cepenTanWH ce WravailH VouV TiverVeV formeVH TevinW pluV fréquenW cUeY nouV auVVi. La cUarge Te lGenVeignemenW TanV leV écoleV Te TroiW public fuW aVVumée par pluVieurV monaVWèreVH VpécialemenW à parWir Tu XVIIIe V. quanT le VyVWème moTerne TGéTucaWion connuW VeV

TébuWV[34].

28
L'Ordre souffrit de grands dommages au XVIe s., à cause de la Réforme LuWUérienne eW Te VeV conVéquenceVH maiV au XVIIe V.H il commença à fleurir Te nouveau en Te nombreuVeV régionV[35]. A cette époque, les Abbayes qui, en acceptant des charges paVWoraleV ou enVeignanWeVH prirenW parW aux TevoirV eW aux VouciV TeV ÉgliVeV localeVH VGefforcèrenW TGaTapWer leur vie à ceV obligaWionV en granTe parWie nouvelleV. CepenTanW

la RévoluWion ŃrançaiVeH le joVépUiVme eW leV VéculariVaWionV qui VuivirenW rapiTemenW

ailleurVH TéWruiVirenW non VeulemenW la pluparW TeV monaVWèreVH maiV auVVi eW raTicalemenW lGorganiVaWion Te lGOrTre. Une foiV CîWeaux VuppriméH comme lGOrTre nGavaiW paV Te ConVWiWuWionV apWeV à

VurmonWer leV TifficulWéVH eW éWaiW TanV lGimpoVVibiliWé Te convoquer un CUapiWre GénéralH

lGancien TroiW conVWiWuWionnel Te lGOrTre fuW profonTémenW WranVformé. A la morW Te

lGAbbé Te CîWeauxH le SainW-SiègeH Ve WrouvanW lui-même en granTe TifficulWéH puW prenTre

TeV meVureV pour lGOrTre VeulemenW TGune manière proviVoire. ÓaiV Pie VIIH revenanW à

Rome aprèV Va capWiviWé par NapoléonH inVWiWua auVViWôW un cUef pour lGOrTreH qui fuW éWé

CepenTanW la juriTicWion Te ceW Abbé PréViTenW Général Ve limiWaiW quaVi uniquemenW à la

confirmaWion TeV AbbéV nouvellemenW éluV Te la SWricWe ObVervanceH maiV cela Ve fiW Te ceWWe manière pour que lGuniWé Te lGOrTre VoiW conVervée. QuanT en 1834H la première CongrégaWion Te la Trappe fuW érigéeH il éWaiW clairemenW TiW que ceWWe CongrégaWion éWaiW VouV la juriTicWion Te lGAbbé Général. LeV efforWV pour convoquer un CUapiWre Général Te WouV leV AbbéV ne réuVVirenW

paV[36] ; ce fuW ainVi que le premier CUapiWre Général aprèV la RévoluWion ŃrançaiVe ne fuW

réuni quGen 1880H eW VeV membreV furenW TéWerminéV par le SainW-Siège[37]. Nn 1892H TuranW le CUapiWre Te lGunion TeV WroiV CongrégaWionV Te la SWricWe ObVervanceH leV PèreV CapiWulanWV conVWiWuèrenW libremenW un OrTre auWonomeH lGOrTre

TeV CiVWercienV RéforméV Te la Trappe. Léon XIIIH vu lGimpoVVibiliWé Te réunir leV Teux

OrTreVH parla en 1902 Te Famille Cistercienne, en concédant à l'Ordre des Cisterciens RéforméV WouV leV privilègeV Te lGOrTre Te CîWeaux[38]. e) LGUiVWoire Te lGOrTre au XXe Viècle 29
Les Abbés des autres monastères se rassemblèrent plusieurs fois au XXe siècle en

CUapiWreV GénérauxH eW par WroiV foiVH ilV réTigèrenW auVVi TeV ConVWiWuWionV Vur le

GouvernemenW Suprême Te lGOrTre[39]. En outre, de nos jours, plusieurs monastères nés en TeUorV Te lGOrTre eW égalemenW la CongrégaWion Te CaVamariH VGunirenW à lGOrTre[40], et pluVieurV nouvelleV fonTaWionV VurgirenWH auVVi en Werre Te miVVion.

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12 Après la seconde guerre mondiale, les monastères de moniales d'Espagne et

TGIWalie formèrenW TeV ŃéTéraWionV Te TroiW ponWifical qui onW Te granTV mériWeVH WanW Tu

poinW Te vue VpiriWuel que WemporelH eW il convienW que leur Wravail pour le bien TeV monaVWèreV eW Te lGOrTre conWinue. AinVi eVW né noWre OrTre acWuel qui embraVVe une réaliWé aVVeY complexe. Par conVéquenWH il apparaîW exWrêmemenW néceVVaire queH TanV le Wravail Te la rénovaWion aTapWéeH cUaque communauWé connaiVVe avanW WouW VeV obligaWionV eW VeV finVH eW leV

TéWermine clairemenW eW VincèremenW. Une Welle clarificaWion favoriVera auVVi la viWaliWé eW

la compréUenVion muWuelle au Vein Te lGOrTre.

III - LGORMRN MN CÎTNAUX NN TANT QUN PARTIN

VIVANTN MN LGÉGLISN NT MU ÓONMN MGAUJOURMGHUI 30
L'histoire de neuf siècles a laissé des traces profondes dans notre Ordre, qui a

WoujourV éWé membre Te lGÉgliVe eW Tu monTeH eW a conVWammenW priV parW à leurV

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