Témoignages de guerre : La vie dans les tranchées
Les deux soldats représentés sur la diapositive portent une capote Les molletières étaient de longues bandes de tissu qui étaient enroulées autour de chaque mollet, par-dessus le pantalon La Somme est un petit fleuve du nord de la France qui coule dans une large vallée très plate La Somme est aussi un département français
La pouliche orpheline
À la ˜n de la guerre, Princess Louise est rentrée au Canada avec sa troupe Elle a reçu un accueil « royal » en participant au dé˜lé des soldats de retour au pays Les soldats sont venus à la rescousse de la pouliche orpheline, mais, grâce à elle, ces combattants ont pu mieux endurer la vie di˚cile sur les lignes de front de la guerre
DANS LA PEAU D’UN SOLDAT - Musée de lArmée
sens sont étrangers à la vie civile, à l’instar de la «patience» qui permet de lustrer les boutons de l’uniforme sans tacher son tissu Cette image, celle d’une sorte d’anti-héros, fascine moins mais crée l’empathie et révèle que le soldat est d’abord un homme – ou une femme – comme les autres, avec ses besoins, ses pré-
FRAGMENT DUNE BIOGRAPHIE DANTOINE COURT: LA VIE DUN
2Î6 LA VIE d'un prédicant à Alais C'était un piège qu'avait dressé un gentilhomme Pour prix de sa trahison, il devait obtenir une compagnie de dragons L'assemblée fut surprise, et Court obligé de se ca cher, pendant vingt et une heures, sous un tas d'immondices C'est à ce propos que Duplan lui écrivit : β Je vous vois sur
L’Alsace et les alsaciens durant la guerre 14-18
• Su sistan e d’un an ien attahement à la F an e Quel ues e les entetiennent un souvenir actif • Se vie militaie o ligatoi e (2 ans) géné alement à l’est de l’El e Ente 10 à 20 en Alsace ou Lorraine • Nombreuses garnisons: 36 000 soldats en 1910 « Un glacis contre la France »
LART DE LA GUERRE
Sun Tzu dit : La guerre est d'une importance vitale pour l'État C'est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l'empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c'est faire preuve d'une coupable indifférence pour la
dessins de la seconde guerre mondiale
Le dessin d’humour devient un genre à part entière et acquiert dès le 19e siècle un impact très fort Car, jusqu’au début de la seconde guerre mondiale, les journaux sont l’unique source d’information pour la population Les lecteurs sont habitués à la présence de ces dessins qui les font rire, réagir, réfléchir,
Titre : Raising the flag on Iwo Jima 5 ( hisser le drapeau)
de la vie que fixe Rosenthal sur la pellicule de sa photographie La vie qui est devenue un combat impitoyable dans ce conflit mondial est l’unique moyen pour repousser le haos et la folie meurtrière d’un monde symolisé dans les deux pla ns éloignés : partout jusqu’à l’horizon, tout n’est que désolation Couleur et Lumière
Raconte la vie d’un gand personnage : Caius Julius Caesar
La fondation de Rome César (-100 à -44) La République L’Empire-509 La Royauté La vie de Jules ésa se dé oule pendant une péiode impotante de l’histoi e omaine On a vu ue pendant la République, les pouvoirs étaient répartis entre le Sénat et des magistrats élus pour un an Or, au premier siècle avant Jésus-Christ, Rome
La reine é l nium dans le palais MILLÉNIUM 3
qui, d’une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d’autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d’État qui pourraient, par la même oc-casion, blanchir à jamais Lisbeth Mikael peut certainement compter sur l’aide d’Armanskij, reste à savoir s’il peut encore
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EXPOSITION
DU 12OCTOBRE
2017AU 28 JANVIER 2018
DOSSIERDE PRESSE
Danton et sa mascotte Toto dans son alcôve, Champagne, bois au Triangle, juillet 1915 © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais P. 4 P. 6 P. 7 P. 8 P. 16 P. 21 P. 22 P. 23 P. 25L'exposition Dans la peau d'un
soldat. De la Rome antique à nos jours ne fait pas exception à cette règle, elle aborde même un sujet paradoxalement peu trai té, en adoptant quelques partis novateurs qui méritent des ex- plications. Quant au sujet, il estévidemment au cur des pré
occupations d'un établissement qui conserve, enrichit, présente et met en valeur des collections permettant de retracer l'his toire militaire, de l'âge du bronze jusqu'aux débuts du e siècle : il s"agit des objets qui constituent l"environnement quotidien du soldat en campagne, de ces ob jets qui attestent ce qu"archéolo gues et anthropologues appellent sa " culture matérielleLes partis sont de plusieurs ordres.
Tout d"abord l"exposition s"attache
à traiter son propos à l"échelle
non d"un conAit ni même d"uneépoque mais de deux millénaires,
c"est-à-dire de ce " temps long » qui permet de mettre en évidenceles évolutions, les ruptures tech-niques, tactiques, culturelles qui séparent les combattants d"au-jourd"hui de ceux de l"Antiqui-té. Qui permet aussi de révéler des constantes liées à des tradi-tions séculaires et, plus souvent encore, à des données physio-logiques, en d"autres termes à l"humanité du soldat par-delà les âges, à sa condition, qui fait à la fois son humilité et sa grandeur.D"autre part, il est ici question
des campagnes mais paradoxale ment pas du combat et ce, pour plusieurs raisons. En eNet, pourêtre décisifs ou spectaculaires,
les aNrontements armés, qui constituent le cur du métier du soldat, n"occupent pas l"essentiel de son temps et de très loin. Le centenaire en cours de la GrandeGuerre a été l"occasion de dire et
de redécouvrir avec les meilleurs historiens que les soldats de ce conAit ont été confrontés, aussi,à l"épreuve de l"attente, des temps
morts, des moments d"incerti tude, pour ne rien dire des trajets, de l"entraînement, des préparatifs.La littérature, et dans une moindre
mesure le cinéma du e siècle s"en sont fait le reAet saisissant, ce dont témoignent des chefs- d"uvre commeLe Rivage des
Syrtes
de Julien Gracq et Le Dé- sert des Tartares de Dino Buzzati.En outre, s'intéresser à la vie du
combattant avant et après le combat, c'est le présenter livré à des activités dont beaucoup - se déplacer, se nourrir, se protéger des intempéries, se soigner... - n'ont rien de spéciquement militaire. Le visiteur et le lec- teur non-initiés seront donc confrontés à des objets qui neÉquipage de dragons
portés sur side-car Gnôme et Rhone XA de 750 cm 3©Paris - Musée de l'Armée,
Dist. RMN-Grand Palais /
Pascal Segrette
Depuis sa mise en uvre
après l"achèvement desDtravaux de rénovation en 2011, la politique d"expositions du musée de Dl"Armée, conçue et programmée par mon prédécesseur le généralChristian Baptiste,
n"a cessé de se renouveler enDabordant des périodes diNérentes ; en s"intéressant aux relations entre leDfait militaire et laDpolitique, laDdiplomatie, l"économie, les arts et laDlittérature ; en renouvelant les approches, deDfaçon à mettre à jour laDmultiplicité des enjeux qui s"attachent à l"histoire desDconAits. se distinguent guère de ceux de leur propre quotidien, mais aussià d'autres qui leur seront indé
chirables, tant leur usage et leur sens sont étrangers à la vie civile,à l'instar de la "
patience » qui permet de lustrer les boutons de l'uniforme sans tacher son tissu.Cette image, celle d'une sorte
d'anti-héros, fascine moins mais crée l'empathie et révèle que le soldat est d'abord un homme - ou une femme - comme les autres, avec ses besoins, ses pré occupations quotidiennes dont certaines peuvent paraître anec- dotiques ou triviales. Pourtant, à scruter le moindre de ses gestes, le plus insigniant des détails, on nit par discerner ce que sa condition a de spécique, la marque souvent imperceptible à première vue qu'imprime à son aspect, à son être, la nature de son engagement.À cet égard, il faut dire que les
objets du soldat, pour modestes qu'ils soient, nous parlent de bien autre chose que de leur propre usage. Ils sont révélateurs de la société dont leur porteur est issu, de son niveau de développement technologique ; de l'intérêt et de l'attention qu'elle témoigneà ceux qu'elle charge de la dé
fendre ; de l'image qu'elle se fait d'eux et que reètent les uni formes et équipements dont elle les dote. Ces objets dièrent aus si selon que le combattant relève d'une armée régulière, véritable institution appuyée sur une in tendance, ou qu'il appartient à une unité irrégulière, émanation plus ou moins spontanée d'un pays, d'un groupe social eth nique ou religieux. Ces contrastes nous sont familiers, depuis que le concept de guerre asymétrique s'est imposé dans la langue et dans les analyses géopolitiques, mais on ne dit pas assez que laGrande Armée de Napoléon I
er puis les troupes coloniales ont, dès le XIX e siècle, aNronté sur lesthéâtres extérieurs des troupes irrégulières, ni que les francs-ti-reurs de la guerre franco-al-lemande puis les résistants du second conAit mondial se sont battus pour notre pays et ce, bien avant que la notion d"asymétrie se fasse jour.On l"a compris, il y a là un enjeu essentiel : le soldat est issu d"une
patrie, d"un pays, d"une terre, d"une société, pour lesquels il se bat et met sa vie en jeu. Apprendre à re garder les objets qui l"entourent, c"est le découvrir et le comprendre, saisir la richesse et la complexité de ces liens. Bien des objets " utiles » expriment la permanence, par-de là l"éloignement, de la relation avec des proches, une famille, un groupe social, une culture dans l"acception la plus large du terme.Il existe aussi des objets qu"on
pourrait qualiSer d"" inutiles » s"ils n"étaient pas les plus chers à ceux qui les portent en permanence sur eux : lettres et photographies per- sonnelles, porte-bonheur, amu lettes, talismans, images pieuses, livres de prières...EnSn, même si le combat n"est
pas le propos de cette exposition, il y est présent selon de multi ples modalités. D"une part tout l"équipement du soldat est des tiné à lui permettre de faire faceà cette échéance, de s"y préparer.
D"autre part chacun des objets
qu"emporte le soldat doit être examiné à l"aune et dans la pers pective du risque de la blessure et plus encore de l"éventualité de la mort. Ils se chargent alors d"un tout autre sens, qu"ils aient pour fonction de divertir, dans le sens que Pascal donne à ce mot ; ou qu"ils se rattachent à un ordre supérieur, celui de la mission et des convictions qui président à l"engagement, voire à celui d"une transcendance qui les surplombe et ils relèvent alors de la dans l'acception étymologique et générique du terme : ce qui relie.Il reste à dire que cette exposi
tion est aussi exceptionnelle ence que, bien plus que toute autre à ce jour, elle repose sur les col-lections du musée de l'Armée dans lesquelles elle a nécessité un travail approfondi d'identica-tion et de redécouverte d'eets, tenues, pièces d'équipement, ob-jets et documents divers de toutes époques, que nous nous sommes eorcés de présenter sans jamais omettre le nom des personnes auxquelles ils ont appartenu, an de bien rappeler que c'est le soldat
qui est au cur de ce projet. Par ailleurs les travaux de préparation ont bénécié des eorts accom plis ces dernières années pour enrichir les collections de pho tographies de l'établissement, en liaison avec des photographes des conits et plus largement du fait militaire contemporain : c'est ainsi que les acquisitions faites dans ce domaine auprès d'Édouard Elias et Philippe de Poulpiquet accom pagnent et mettent en perspective les militaria exposés.Pour éclairer les travaux et la ré
exion des commissaires, le musée a constitué un comité scientique dont la composition exprime l'in terdisciplinarité assumée de l'ex- position, puisque les historiens du fait militaire, de l'Antiquité à l'époque contemporaine, ont été associés à des représentants de l'institution militaire, à des archéo logues, à un anthropologue et à un photographe.À toutes celles et à tous ceux qui
ont participé à cet audacieux pro jet, j'adresse mes plus chaleureux remerciements, certain qu'une exposition et un catalogue nés sous de tels auspices sont promisà un beau succès.
Directeur du musée de l'Armée
Si notre vision du soldat en opéra
tions est surtout focalisée sur les phases spectaculaires de combat, ce dernier, malgré sa forte inten sité, ne représente qu'une part inme du quotidien des combat tants qui consacrent l'essentiel de leur temps à s'entraîner, à se déplacer, à installer et aménager leurs positions, à communiquer mais aussi à entretenir leur mo ral ou à tromper l'attente. Chargé d'armes et de munitions, le soldat est ainsi, depuis des millénaires, confronté à la nécessité de man ger, de se chausser, de se distin guer de ses adversaires et de se protéger de leurs coups. Il a tou jours été soucieux, aussi, de se sentir partie prenante du groupe d'hommes et de femmes au sein duquel il exerce son métier - ceà quoi contribuent la discipline,
la tenue, les récompenses, les ri tuels sacrés et profanes partagés -, sans pour autant négliger tout ce qui peut le relier aux siens, à ses souvenirs, à ses convictions.L'exposition s'ouvre par une spec-
taculaire galerie chronologique qui présente plus d'une vingtaine de gures de soldats " de la Rome antique à nos jours», vêtus, équi-
pés et accompagnés des animaux et des véhicules grâce auxquels ils se déplacent ou transportent leur matériel. Autant de silhouettes signicatives et reconnaissables, autant de jalons dans une histoire marquée par des mutations et des constantes dont la principale est bien le combattant lui-même, son corps et son moral.
Suit un parcours thématique qui
retrace les diérents moments de la journée d'un soldat, en autant de séquences où sont confron tés les objets qui, à diérentesépoques et dans diérentes ci
vilisations, lui permettent de se nourrir, de se mettre à l'abri, de se reposer, de garder le contact avec ses camarades, de se soi gner, de " tenir » dans les cir- constances diciles. Vêtements, tentes, gamelles, rations alimen taires, médicaments, outils di vers... s'y retrouvent, diérents selon les théâtres d'opérations et les climats : milieux urbains, dé- serts, pays tropicaux, zones mon tagneuses. Tous sont destinés à lui permettre d'accomplir sa mis sion, de survivre ou de bénécier d'un relatif confort sur le terrain.Certains permettent d'évoquer
la logistique qui accompagne les troupes régulières et les organi-sations très diérentes qui s'af-frontent dans les guerres qu'on dit aujourd'hui " asymétriques », ce qui éclaire d'un jour nouveau les conditions dans lesquelles se déroulent les conits contem-porains dont les médias se font l'écho.