[PDF] Un plan pour en finir avec la vie à la rue SDF : objectif zéro



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Enfants de la rue, drogues, VIH/SIDA: les réponses de l

II La vie dans la rue 14 C LES ENFANTS DE LA RUE FACE AUX DROGUES ET AU VIH/SIDA 17 I La consommation de drogues comme stratégie de survie 17 II Le VIH/sida : une menace permanente 19 LES RÉPONSES DE L’ÉDUCATION PRÉVENTIVE A CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES ET LEÇONS APPRISES 21 B VERS UNE ÉDUCATION PRÉVENTIVE QUI RÉPONDE À LA



LES ENFANTS EN SITUATIONS DE RUE

contribuant à l‘installation des nouveaux arrivants dans la rue Le concept de « pauvreté » est clairement insuffisant pour expliquer la vie dans la rue Ce ne sont pas tous les enfants pauvres qui vont vivre dans la rue L‘affection que la majorité des familles pauvres arrive encore à montrer à leurs enfants est admirable



Un plan pour en finir avec la vie à la rue SDF : objectif zéro

visant le maintien dans les lieux ou le relogement des ménages en dif-ficulté, dans le parc social ou privé Pour ne pas grossir les rangs des personnes à la rue, la puissance pu-blique doit tout faire pour enrayer la hausse alarmante des expul-sions avec le concours des forces de l’ordre Cela implique d’indemniser



Sen sortir quand on vit dans la rue - Trajectoires de jeunes

dans la société En fait, la thèse que soutient Annamaria Colombo nous invite à comprendre le sens que les jeunes attribuent à leur épisode de socialisation marginalisée, à partir du potentiel de socialisation que la vie de rue recèle pour nombre de jeunes À la question du « pourquoi sortir de la



Discours romanesque épistolaire dans La voie de ma rue de

porte-parole primaire, entretient une vision optimiste de la vie des enfants de la rue dans la narration Par son récit, ce romancier mène une campagne de sensibilisation audacieuse à la situation



Les femmes face aux violences sexuelles et le harcèlement

À au moins une de ces situations dans la rue au cours de leur vie au cours de la vie 14 5 4 5 10 4 6 9 10 9 9 28 13 15 17 moyenne top 5 ue moyenne top 5 ue



la ville au moyen age - LeWebPédagogique

Ce dossier va parler de la population des villes au moyen âge, où se situaient habituellement les villes, de leur construction, de la vie dans les villes (animation dans les rues, incendie en particulier) Le moyen âge est l’époque de l’histoire occidentale, située entre 476 et 1453



Quels commerces et services dans le quartier

« La vie de quartier, la bonne entente entre les gens du quartier, les enfants, l’école qui permet de connaître plus de gens » (F, 35-55, Prop) « Le canal, la raison principale de ma venue dans le quartier » (H, 55-65, Prop) « Le coté convivial de l'eau, avoir une rivière dans son quartier Traverser un pont c’est bien » (F, 35



Pourquoi grandir ? Pourquoi vieillir

Comment a-t-on représenté les âges de la vie dans la peinture, la sculpture, la musique, la littérature, le cinéma ? Miroir profond des manières de concevoir l’âge, l’art nous donne la clé du rapport au temps La séance sera introduite par le cinéaste Ludovic VIROT, auteur d’un film intitulé Le sens de l’âge (2011)

[PDF] la vie dans les tranchées

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[PDF] La vie de famille est elle une source de contrainte ou un facteur depanouissement

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[PDF] la vie de jeanne d'arc

[PDF] la vie de l esprit

LE MAL-LOGEMENT, SES FORMES ET SES MANIFESTATIONS 15

Plus de 2 000 personnes

meurent de la rue chaque année en France, en moyenne à 49 ans.

L'augmentation du nombre

de personnes sans domicile est alarmante : + 50 % entre 2001 et 2012,

143 000 personnes, dont

30 000 mineurs, sans doute

encore plus aujourd'hui.

Qu'elles soient à la rue, en

bidonville, à l'hôtel ou en centres d'hébergement, il n'est plus admissible de laisser tant de personnes, hommes, femmes, enfants, sans solution digne pour vivre correctement.

SDF : objectif zéro !

© Fondation Abbé Pierre 2017. Crédits photos : Pierre Faure I l est possible en France de mettre fin au scandale des personnes sans-domicile, en moins de cinq ans dans les villes petites et moyennes et moins de dix ans dans les métro- poles. Pour réussir ce plan systé- mique, six leviers principaux doivent

être actionnés simultanément et

durablement, avec une impulsion nationale appuyée sur une loi de programmation financière plurian- nuelle, et une mise en oeuvre locale dès les premières semaines du pro- chain quinquennat, en associant bailleurs sociaux et privés, collecti- vités locales, associations, citoyens et bien sûr personnes mal logées...

Ce plan s'adresse principalement

aux personnes sans-domicile, mais aussi plus largement aux mal-logés, pour éviter qu'ils ne basculent dans la grande exclusion.

Logement d'abord !

T out d'abord, il s'agit de changer de paradigme, de favoriser les solutions de logement plutôt que de multiplier les places d'hébergement d'urgence ou d'hôtels, inadaptés et coûteux. Chacun doit se voir propo- ser un logement sans délai ni condi- tion, conformément à la philosophie du " logement d'abord », qui fait du logement le point de départ vers l'in- sertion, plutôt que la récompense au bout d'un long parcours d'obstacles au sein des différents segments de l'hébergement (d'urgence, de stabi- lisation, d'insertion...). Cet accès au logement pérenne de droit commun, avec un vrai bail, peut être associé si nécessaire à un accompagnement ajusté dans le temps aux besoins et aux désirs des ménages (particulier ou global, léger ou renforcé, pluri- disciplinaire...), avec une attention particulière envers certains publics fragiles (issus de l'Aide sociale à l'en- fance et sortants de prison notam- ment). Pour certaines personnes, cela passe par l'extension de solu- tions comme les pensions de famille ou le programme " Un Chez soi d'abord ». Celles-ci ont fait la preuve que, même pour des personnes en grande exclusion, souffrant de troubles psychiatriques ou d'addic- tions, l'accès direct à un logement est possible et nécessaire pour voir leur situation s'améliorer durable- ment, au-delà des préjugés sur leur " capacité à habiter ». Le Logement d'abord suppose également de dé- velopper et soutenir les accueils de jour, dernier filet de sécurité pour les plus démunis et porte d'entrée pour l'accès aux droits et au logement.

SDF : OBJECTIF ZÉRO ! 2017 • 1

2 • SDF : OBJECTIF ZÉRO ! 2017

150 000 logements

vraiment sociaux par an

DES ATTRIBUTIONS DE

LOGEMENT SOCIAL PLUS

DIFFICILES POUR

LES PUBLICS DÉFAVORISÉS

En moyenne, il y a une attribution Hlm par an

pour 3,9 ménages en attente. Les demandeurs à bas revenus, inférieurs à 500 € par mois par unité de consommation, se voient quant à eux attribuer un logement pour 5,4 demandes. PLS PLUS PLAI NOMBRE DE LOGEMENTS SOCIAUX FINANCÉS EN FRANCE MÉTROPOLITAINE (HORS ANRU)

SOURCE / Cour des comptes d'après

ministère du logement

Priorité aux ménages

en difficultés pour les attributions Hlm A u-delà des attributions à mieux flécher vers les mal-logés, la tension est telle dans les grandes ag- glomérations qu'il est impératif d'ac- croître la production de logements vraiment sociaux (PLAI et PLUS), à hauteur de 150 000 par an en par- ticulier dans les territoires tendus.

Mais pour être réellement sociaux,

ces nouveaux logements doivent sortir à des niveaux de loyers ac- cessibles, sous les plafonds pris en charge par les APL. Ceci est possible en augmentant les aides à la pierre pour aider les bailleurs sociaux à proposer des loyers bas, et en ces- sant de rogner les APL. L a première marge de manoeuvre du " logement d'abord » réside dans une réorientation d'une par- tie des attributions de logements sociaux. Une plus grande part des

500 000 attributions Hlm an-

nuelles doivent se faire en direction des sans-domicile et des ménages prioritaires, au moins à hauteur de

25 % comme le prévoit désormais

la loi. Or les ménages à très bas re- venus ont moins de chances que les autres candidats d'accéder au parc social. Pour rendre les personnes en difficulté réellement prioritaires dans l'accès au logement social, il est impératif d'établir des systèmes objectifs, notamment la " cota- tion

», qui permettent d'attribuer

les Hlm selon des critères partagés et transparents, en prévoyant des baisses de loyer si nécessaire et en augmentant l'aide au paiement des charges.

3,93,9

3,43,64,55,56,76,68,0

6, 6 5, 3

Ensemble

0€

1 - 499€

50

0 - 999€

1 000 - 1 499€

2 000 - 2 49

9€

2 500 - 2 99

9€

3

000 - 3 499€

3 50

0 - 3 999€

4 000 - 4 499€

4 500 - 4 999€

> = 5 000€1 500 - 1 99

9€

5, 45,4

20 00040 00060 00080 000100 000120 000140 000160 000

PLS P LUS PLAI

NOMBRE DE

LOGEMENTS SOCIAUX FINANCÉS EN FRANCE MÉTROPOLITAINE (HORS ANRU) 8 648

42 224

5 427 OBJ ECTIF

150 000

31 966

57 909

34 351

LOGEMENTS CONVENTIONNÉS PAR L'ANAH À "LOYERS MAÎTRISÉS»

AVEC OU SANS TRAVAUX

(HORS INSTITUTIONNELS)

SOURCE / ANAH

Mobiliser le parc privé

DONT LOGEMENTS INTERMÉDIAIRES

DONT LOGEMENTS SOCIAUX

DONT LOGEMENTS TRÈS SOCIAUX

Le parc social ne peut pas, à lui

seul, accueillir tous les ménages en difficulté. Il faut donc dynamiser les conventionnements de loge- ments privés par l'Anah pour capter chaque année 40 000 logements.

Pour passer du stade artisanal à

l'échelle industrielle, il est essen- tiel de proposer aux bailleurs privés intéressés un package comprenant des aides simplifiées, afin de sécu- riser leur rendement locatif par une indemnisation fine des baisses de loyer qu'ils consentent (par rapport au loyer de marché réel), des éven- tuels travaux de remise en état du logement, ainsi qu'une gestion lo- cative adaptée garantissant le paie- ment du loyer et la prise en charge en cas de dégradation ou de va- cance. En échange de ces conditions avantageuses, ces logements privés doivent accueillir, principalement en mandat de gestion, des ménages prioritaires en difficulté.

SDF : OBJECTIF ZÉRO ! 2017 • 3

Accueillir dignement

les personnes migrantes

Ce plan comprend également un

accueil digne des personnes mi- grantes en privilégiant leur accès au logement. La facilitation des dé- marches des demandeurs d'asile passe notamment par la production de davantage de places en Centres d'accueil (CADA). Pour les per- sonnes déboutées du droit d'asile, il est indispensable d'assouplir les conditions de régularisation, condi- tion sine qua none d'intégration de personnes qui bien souvent tra- vaillent, ont des enfants scolarisés, ne sont parfois pas expulsables, mais qui stagnent dans des situa- tions de mal-logement inextricables,

à l'hôtel, en hébergement ou en bi-

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