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Les femmes paysannes au XIXe siècle

et 22,5 au service domestique Au travail des champs s'ajoutent le travail domestique, mais aussi souvent des ativités de lingère, repasseuse, outurière, ou l’animation de petits ommerces Victimes des préjugés, les femmes suscitent la défiance des hommes : elles se tiennent à l’éart des aliments du saloir le jour de leurs règles



Grandes figures féminines au XIXe siècle

Elle s’engage dans le combat pour les droits des femmes à la fin des années 1860 Elle est militante au parti républicain, mais ce parti ne soutient pas le droit de vote des femmes En 1870, elle fonde l’Association pour le droit des femmes •Hubertine Auclert(1848-1914)



Margaret Fuller La femme au 19e siècle et Sylvie Chaput

comprendre les idées élaborées dans La femme XIX aue siècle Texte fortement critiqué à l'époque, i n'eul t qu'un faible tirage, écoulé en l'espac ce 'un e semaine, et n'a pas été traduit Cela nous instruit du sort fait aux écrits des femmes, surtout lorsqu'ils traitent de la condition imposée aux femmes



1Comment les femmes sont-elles considérées par la

La femme s'adonne aussi à la peinture, au dessin, à la musique Une jeune fille bien éduquée, doit savoir chanter et jouer du piano Extrait de Pot Bouille , Zola : « Mais, brusquement, le piano trembla sous les mains frêles de Berthe, tapant comme des marteaux : c’était la fin de la rêverie, dans un



L’éducation des filles au XIXème siècle

L’éducation des filles au XIXème siècle Il n’est pas évident, de nos jours, de concevoir ce qu’était l’éducation des filles jusqu’au XIXème siècle Ces quelques éléments devraient apporter plus de réalisme aux parties se déroulant à la “Belle Epoque” ‘‘L’aiguille est à la femme ce que la plume



Bourgeois et ouvriers au 19ème siècle - LeWebPédagogique

Au début de l'industrialisation , la grève était illégale Peu à peu , avec la constitution et le renforcement des syndicats , et les efforts des militants socialistes , le droit de grève est reconnu Le premier Etat contraint à cette concession est l'Angleterre , en 1824 , suivie de la France en 1864 Les conditions de travail des



La France au 19 siècle - Eklablog

1848 Elles ne trouvent pas leur place dans la vie mes De nombreuses voix s’élèvent cependant contre l’exclusion politique et sociale des femmes Elles proviennent d’écrivains comme George Sand et Victor Hugo, de femmes qui s’engagent en politique comme Flora Tristan ou Louise Michel Dès la fin du siècle, des femmes se mobilisent



La condition ouvrière au XIXe siècle (documents)

NEUVILLE Jean, La condition ouvrière au XIXesiècle, Vie ouvrière, Bruxelles, t 1 (L'ouvrier objet), 1976, p 99 (Coll Histoire du mouvement ouvrier en Belgique) PLACE Georges, Chronique des pauvres gens La condition ouvrière du XVIeau XXe siècle dans la région du Centre,



Conditions de vie au XIXe siècle

Conditions de vie au XIXe siècle Si vous faites partie de ces 90 de français qui ont une vieille origine paysanne, peut-être serez-vous intéressé de savoir omment vivaient vos anêtes Une vie simple et ompli uée à la fois, sous l'œil toujous vigilant de l'Eglise

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Les femmes paysannes au XIXe siècle

Au milieu du XIXe siècle, dans une France encore aux ¾ rurale, les femmes représentent presque la moitié de la

et 22,5% au service domestique. Au travail des champs s'ajoutent le travail domestique, mais aussi souvent des

règles. Fontaine, lavoir, marché constituent autant de lieux de sociabilité pour les femmes, qui n'ont pas accès

aux cafés masculins. Le travail agricole est souvent apparu comme un prolongement du travail domestique, et il était donc attribué aux femmes par "nature". Pourtant, les travaux agricoles des paysans n'étant pas considérés comme des activités domestiques, il est intéressant d'observer la contribution des femmes aux travaux de l'agriculture présente dans toutes les sociétés européennes à toutes les époques. Une ferme sans femme est inconcevable. Aucun homme ne peut se charger de l'exploitation s'il n'a pas de femmes chez lui. Dans les premiers textes portant sur l'agriculture au VIIème

Les femmes paysannes constituent une partie essentielle de la population féminine depuis l'Antiquité jusqu'au

XIXème siècle, et dans certaines régions d'Europe jusqu'au milieu du XXème siècle. Elles sont les filles et les femmes des petits paysans, serfs, laboureurs ou journaliers. Mais elles sont aussi esclaves, dans les sociétés où les esclaves travaillent la terre, et journalières là où on emploie le travail salarié peu cher. Le travail de ces femmes est dur et implique tous types de travaux agricoles. Elles sèment, sarclent, fauchent, vendangent et récoltent les olives, préparent et entretiennent les outils de travail ; s'occupent des potagers et du bétail ; traient les chèvres et les vaches et tondent les moutons ; elles s'occupent des volailles ; participent à l'élaboration du vin, de la bière et de l'huile ; elles préparent la graisse utilisée dans certaines sociétés pour la lumière ou comme aliment remplaçant l'huile. Elles participent également aux tâches liées à la préparation et conservation des

produits : s'occuper du grain, le moudre ; mettre en conserve les produits de printemps et d'été, etc. Une

servante de l'Angleterre rurale du XIVème siècle se plaint de sa situation en ces termes :

" Je dois apprendre à filer, ratisser, carder, tisser, laver les lapins et, élaborer manuellement des

boissons, surveiller le four, faire du malt, moissonner, entasser les fagots, désherber, traire, alimenter

C'est précisément cet aspect productif qui est pris en compte pour définir les qualités requises pour les femmes

à la tête d'une ferme. Cette femme doit être jeune, mais pas trop, et avoir une santé robuste pour résister aux jours maigres et aux autres travaux. En effet, dans les mariages ou les unions entre paysans, les capacités des femmes à participer au travail sont plus appréciées que d'autres critères d'ordre personnel ou affectif. Les autres qualités requises vont dans le même sens.

La femme ne doit être ni laide ni belle, pour ne pas distraire son mari des tâches productives, elle ne doit être

ni gloutonne, ni fainéante, ni superstitieuse ou attirée par les hommes. La bonne condition physique des

femmes était essentielle pour affronter les nombreuses activités dont elles devaient s'occuper toute l'année.

L'importance économique des femmes dans le monde rural explique que depuis l'Antiquité, certains livres sur

"l'agriculture" consacrent des chapitres entiers à détailler les devoirs des femmes à la tête du foyer, tant pour les tâches à l'année que saisonnières. Ainsi, quand la terre sera disposée à offrir ses fruits, les femmes devront être prêtes à en extraire la plus forte rentabilité. Au printemps, quand la terre n'est pas encore dans la période de production maximale, elles prépareront les pots pour conserver les légumes, elles récolteront et prépareront les herbes aromatiques pour les assaisonnements, elles prépareront le vinaigre de vin, et commenceront à mettre en conserve les primeurs, comme l'assaisonnement des salades, etc. Pendant l'été, le meilleur moment pour la récolte des céréales,

des fruits et des légumes, l'activité des femmes s'intensifiera avec la préparation, l'assaisonnement et la

conservation d'oignons, de poires et de prunes ; elles sécheront les poires et les pommes, les figues et les sorbes

pour l'hiver ; elles presseront les raisins, feront du vinaigre, etc.

Mais parmi tous ces travaux, il faut souligner l'importance des vendanges. Columelle déclare que " nous ne

cesserons d'éduquer la femme au foyer pour qu'elle sache qu'elle est chargée de tout ce qui se fait à la maison

en relation avec les vendanges", et elle devra en plus diriger des activités telles que: préparer des paniers et

corbeilles, préparer les instruments, laver les puits, presses, pressoirs, récipients et la cave: "pendant les

vendanges, la femme à la maison ne s'éloigne pas de la presse ni de la cave à vin, pour que ceux qui sortent le

moût le fassent soigneusement et proprement, de telle sorte que le voleur n'ait pas l'occasion de dérober une

part de ce bien".

en France ou en Espagne. "Après les vendanges de l'automne, viennent les préparations des fruits d'automne,

lesquelles occupent l'attention de la femme au foyer...", y compris la conservation des coings, des poires, des

pommes, la préparation des olives vertes ou des grenades. Toutes ces tâches étaient indispensables pour que

l'unité domestique ait un régime alimentaire varié et équilibré pendant toute l'année. Enfin, "...arrive le froid

de l'hiver et la collecte des olives demande l'attention de la femme au même titre que les vendanges..." avec

des préoccupations et des tâches similaires.

À un degré inférieur, nous retrouvons dans tous les pays et à toutes les époques des situations d'unités agricoles

dirigées par des femmes seules, après les guerres ou le décès du mari. Hormis celles appartenant aux classes

sociales favorisées, les femmes vivent souvent dans la pauvreté et affrontent le travail avec de piètres ressources. Ce couplet d'une paysanne du XIXème siècle en est un bon exemple, " Et maintenant que la guerre est terminée, je reste seule en vie. Les femmes contribuent ainsi de façon significative à l'économie domestique. L'économie du milieu rural serait même inconcevable sans elles. Si le cycle de production de la terre est important, le processus annuel d'élaboration et de transformation des produits reste essentiel pour toute unité domestique. L'équilibre alimentaire, et par conséquent, la reproduction du groupe en dépend en grande partie. La division sexuée du travail, dans ce cas considéré comme naturelle, était fondamentale pour reproduire le modèle économique.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46