[PDF] Fiche de lecture : L’AMI RETROUVE Fred Uhlman



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La vie est belle Italie (1998) Histoire des Arts PRESENTATION

La vie est belle Italie (1998) Histoire des Arts PRESENTATION Artiste: Roberto Benigni uvre : La vita è bella Nature de l’uvre Cinéma Fiction Genre de l’uvre Comédie dramatique Genre : Comédie dramatique Écriture cinématographique : Fiction Synopsis Dès le générique, une voix compare cette histoire à « un conte »



LA VIE EST BELLE - Free

LA VIE EST BELLE ROBERTO BENIGNI FICHE TECHNIQUE Titre original : La vita è bella Pays : Italie Durée : 1h57 Année : 1998 Réalisation : Roberto BENIGNI Scénario : Vincenzo CERAMI et Roberto BENIGNI Musique : Nicola PIOVANI Photo : Tonino DELLI COLLI Son : Tullio MORGANTI Décors et Costume : Danilo DONATI



E U « La Vie est belle » 1997 Benigni « Barcarolle

Titre Extrait de la BO du film « La Vie est belle » 1997 Benigni « Barcarolle » opéra « Les Contes d'Hoffmann » Offenbach Compositeur, auteur, interprète Jacques Offenbach - 1819 / 1880 Genre Musique de film : « La Vie est belle » de Roberto Benigni, 1997 Contexte historique et culturel Roberto Benigni définit lui-même son film



Critiques - Érudit

comique marque la distance qui nous en sépare La vie est belle signe aussi le retour du politique dans le discours de Benigni La démission des Allemands face au nazisme et à la solu­ tion finale est illustrée par la folie du médecin allemand, qui discute charades avec Guido emprisonné comme s'il était encore en vacances en Italie



Ciné-Bulles Le cinéma d’auteur avant tout

de la vie et nous redonne espoir dans la com­ préhension de l'Histoire Pour aimer, il faut u courage, même, et surtout, si la peur d'être amoureux nous tenaille La Vie est belle est un film extraordinairement courageux et mérite d'être applaudi • {jour Jriends



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Citation LA VIE EST BELLE : 30 phrases et proverbes Bande-annonce du film "La vie est belle" ("La vita è bella") (1997) de Roberto Benigni Bande-annonce - La vie est belle - YouTube La Vie est belle En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d’ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l’administration fasciste Il tombe



A PROPOS DE LA LANGUE DES PAPILLON S - Free

un miroir C’est pour ça que je n’ai pas du tout aimé la fin de « La vie est belle » de Roberto Benigni, avec un petit garçon qui monte sur le tank avec le drapeau américain Ca, c’est pour gagner un Oscar, pas pour finir un film On ne peut pas finir un film comme ça si on est sincère



Fiche de lecture : L’AMI RETROUVE Fred Uhlman

Le récit m’a rappelé un film, « La Vie est Belle » de Roberto Benigni, en ce qu’il retrace subtilement : l’histoire d’un juif persécuté, qui a été déporté vers un camp de concentration allemand Là-bas, il tente de faire croire à son fils que cet exil forcé n’est qu’un jeu, où la récompense serait un char d’assaut

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[PDF] La vie est un long fleuve tranquille d'Etienne Chatillez (1988)

HFiche de lecture :

L'AMI RETROUVE

Fred Uhlman

iTitre de l'ouvrage : L'ami retrouvé. iEdition : Folio. iDate de publication : 1971. iGenre de l'ouvrage : Roman (à caractère historique).

iL'auteur : Fred Uhlman est un écrivain allemand, né en 1901 à Stuttgart et décédé en

1985 à Londres. Il quitte son pays d'origine pour faire des études de droit à Paris en

1933, date à laquelle Hitler est au pouvoir. Il fuit ainsi les atrocités commises contre

les juifs de l'époque. Il participa à une tentative d'assassinat contre le chef nazi, il se

retrouve alors exilé sur l'île de Mans où il s'adonne à sa véritable passion : la peinture,

qui déteint par ailleurs sur ses textes, auxquels il donne une certaine couleur.

I)Cadre de l'action :

0Epoque de l'histoire :

Le texte relate les évènements déclencheurs de l'Allemagne nazie, on est donc dans " l'avant seconde guerre mondiale », entre 1932 et 1933. Le narrateur a alors seize ans. A la fin du récit, marié, il a quarante-six ans, Nous nous retrouvons en 1978, après la guerre.

0Lieux principaux :

8C'est en Allemagne, à Stuttgart que se déroulent les évènements du récit :

iLe Karl Alexander Gymnasium : Hans Schwarz, le narrateur y étudie, c'est le lycée le plus renommé de la ville. iLa maison de Hans : Situé dans un quartier bourgeois, c'est là que le narrateur vit. C'est un espace de taille humaine, avec quatre chambres à coucher, une salle à manger et

la salle de consultation du père de Hans. On y trouve également ce qu'il appelle un

" jardin d'hiver ». Hans y a une chambre, aménagée selon ses goûts et ses envies, il y

range ses collections de pièces de monnaie, et y reçoit son ami Conrad à plusieurs

reprises.

iLa maison de Conrad : Celle-ci n'est évoqué que brièvement tout au long du récit, car le

narrateur ne la fréquente que très rarement. Mais elle a beaucoup d'importance, puisque c'est elle qui éveillera par la suite les doutes de Hans. iOn peut également évoquer les Etats-Unis, puisque c'est là que là narrateur se trouve dans les deux derniers chapitres. II)Identification des personnages principaux : iHans Schwarz : Jeune homme âgé de seize ans (p. 13, 18, 28), Hans est un juif allemand, solitaire, qui ne renie pas ses origines, il en est même très fier. Son père est médecin (p. 22, 56, 68), et sa mère femme au foyer. Cultivé, il est passionné par les pièces de monnaie, qu'il collectionne. Curieux, il se pose beaucoup de questions existentielles relatives à la mort, ou à l'existence d'un

Dieu... (p. 87-90)).

iGraf Conrad Von Hohenfels : Egalement âgé de seize ans (p. 13, 18, 28), il est le descendant d'une famille aristocrate protestante allemande (p. 52). Il arrive à Stuttgart en 1932, quelques jours après l'anniversaire de Hans (première page). Il marqua Hans et ses camarades par son élégance. Il est aussi cultivé, et collectionne également d'anciennes pièces de monnaie, ce qui lui donne plusieurs points communs avec Hans, avec lequel il noue une profonde amitié. Mais cette relation déplait à ses parents, partisans de l'Allemagne nazie. Conrad soutiendra également les nazis, mais pendant trop peu de temps, puisqu'il sera finalement impliqué dans un complot contre Hitler, et pour finir exécuté.

III)Résumé de l'histoire :

tuttgart.1932. Hans Schwarz, seize ans est un juif allemand fier de ses origines. C'est un jeune homme cultivé, curieux et intelligent mais solitaire, cependant dans l'attente d'un ami parfait. De père médecin et de mère femme au foyer, il vit à dans un quartier bourgeois, mais dans des conditions de vie

modestes. Il étudie dans le lycée le plus renommé de la ville, le Karl Alexander

Gymnasium. Mais il s'y ennui, et n'est pas spécialement apprécié par ses camarades,

presque tous antisémites ; jusqu'au jour où Conrad Von Hohenfels y fait son apparition. S Conrad est descendant d'une lignée d'aristocrates allemands protestants, dont

l'histoire traverse plusieurs siècles. Le narrateur est frappé par son élégance hors

normes. Il veut alors faire connaissance avec cet être qui lui semble si différent, mais qui le fascine. Les deux jeunes hommes commencent à se rapprocher, et se découvrent de nombreuses passions en commun. Hans ne mesure alors pas la gravité de leur écart social. Mais Conrad, lui en a conscience. Ses parents, surtout sa mère, sont partisans de l'Allemagne nazie, ce qui l'inquiète un peu quant à son amitié avec un juif. Hans n'y voit toujours que du feu, et fait tout pour garder son ami, qu'il lui est si cher. Le narrateur décide de présenter son ami à ses parents, et attend un geste similaire de la part de Conrad. Geste qui n'arrivera que très tardivement. Mais Hans n'est invité dans la somptueuse demeure des Hohenfels que quand les parents ne s'y trouvent pas. Il commence à douter de la sincérité de l'amitié de Conrad. De nombreux conflits politiques éclatent alors dans le pays, alors dirigé par Hitler. Hans s'en rend compte, et fait le lien avec l'éloignement de son ami... Et quand Hans cherche à comprendre les réactions de Conrad, il n'est pas satisfait des explications que celui-ci lui donne. Conrad est partisan nazi. Conrad admire Hitler. Hans est juif. Les troubles politiques dus à la nouvelle Allemagne nazie poussent Hans à fuir son pays d'origine pour se réfugier aux Etats-Unis. Il y grandit, y étudie, et y fait sa vie. Entre temps, ses parents se sont suicidés. Mais il restera toujours autant fier d'eux, qui n'ont jamais reniés leurs origines. C'est alors que, à l'écart de tous les problèmes Outre-Atlantique, Hans apprend la mort de plusieurs de ses anciens camarades. Il s'en réjouit presque, quand il se souvient de tous les propos antisémites que ceux-ci ont eus contre lui. Il apprend surtout la mort de celui avec qui il a partagé passions et doutes pendant plusieurs mois, mais cette fois, il ne se sent pas trahi par son ami retrouvé, Conrad Von Hohenfels. Hans découvre que Conrad est mort, certes, mais mort exécuté, après avoir participé à un complot contre Hitler, à l'origine de l'exil d'un grand nombre de juifs allemands. Hans a alors le sentiment d'avoir, trente ans après, retrouvé son ami.

IV)Thèmes essentiels du livre :

iL'amitié : C'est le thème qui ressort le plus de ce livre. Tout au long du récit. c'est une profonde amitié qui est décrite. On y voit que celle-ci doit est basé sur une confiance mutuelle seulement, et non pas sur une même appartenance religieuse ou sociale. iL'antisémitisme, le nazisme, la discrimination raciale : Hans est juif tandis que Conrad est nazi. Au lycée, Hans est rejeté par ses camarades, au point de se faire huer. Cet exemple illustre la situation dégradante des juifs sous le régime hitlérien : ils sont persécutés et considérés comme LA race inférieure. iLa trahison : De nombreux doutes s'installent suite aux explications peu convaincantes de Conrad après la scène à l'Opéra  Hans découvre que

Conrad a honte de lui

V)Appréciation personnelle :

0Opinion :

Dans un premier temps, ce livre m'a déplu. Je trouvais que l'histoire était " creuse » : il n'y avait pas de réelle action, mais seulement un élément perturbateur, que l'auteur a

développé sur une centaine de pages ; je me suis même presque ennuyé pendant les

premiers chapitres, que je n'arrivais pas à comprendre totalement. Mais en lisant l'intégralité du livre, je me suis rendu compte de l'importance historique du récit. En

quelques pages, l'auteur a su décrire des émotions profondes à travers une période très

importante de l'Histoire, mieux qu'un livre de cinq-cents pages qui l'aurait relaté. Ce

texte a également éveillé en moi une réflexion sur les différences sociales et religieuses

au sein de la société : il ne faut pas se baser sur des critères ethniques pour nouer une relation avec quelqu'un.

0Comparaison :

Le récit m'a rappelé un film, " La Vie est Belle » de Roberto Benigni, en ce qu'il retrace

subtilement : l'histoire d'un juif persécuté, qui a été déporté vers un camp de

concentration allemand. Là-bas, il tente de faire croire à son fils que cet exil forcé n'est

qu'un jeu, où la récompense serait un char d'assaut. Mais en réalité, leur histoire est le

résultat des atrocités nazies sous Adolph Hitler. L'histoire m'a également rappelé un roman d'Henri Troyat, qui retrace les aventures d'un

jeune Russe qui a honte de ses origines, qui a été forcé à l'exil suite à la Révolution

Bolchévique. Il est solitaire lui aussi, mais va se lier d'amitié avec Thierry Gozelin. Les deux jeunes hommes se ressemblent sur tous les points, sauf un : l'infirmité de Thierry. Le narrateur montre, comme l'a fait Fred Uhlman pour " l'ami retrouvé » l'importance d'une amitié sincère, qui ne se fonde pas sur des principes sociaux ou religieux. VI)Relevé de citations que j'ai appréciée : iPage 35 : " Il y avait là la différence entre un jongleur capable de garder six balles en l'air et quelqu'un qui est reconnaissant d'être à même d'en manier trois ».

8Effet comique. iPage 53 : " Désormais, la question essentielle n'était plus de savoir ce

qu'était la vie, mais de décider de ce qu'il fallait faire de cette vie sans valeur, et pourtant, en quelque sorte, d'un prix unique. Comment l'employer ? Pour quelle fin ? Seulement pour son propre bien ? Pour le bien de l'humanité ? » 8

Questions existentielles qui suscitent la réflexion.iPage 82 : " J'étais terrifié, pris ainsi à l'improviste. L'accomplissement de

mes rêves se produisit si soudainement que, pour un instant, j'eus envie de m'enfuir. » 8 Je comprends que le narrateur ne sait plus où il en est, c'est une phrase

qui sera développée tout au long du texte.iPage 121 : " J'attendis dix minutes, une demi-heure, sans quitter du regard

ces pages imprimées qui émanaient de l'enfer de mon passé antédiluvien et avaient fait irruption pour me troubler l'esprit et me rappeler quelque chose que je m'étais tant efforcé à oublier. » 8

Troubles que subit le narrateur.iPage 122 : " Etait-il absolument hors de question que la porte pût s'ouvrir

pour lui laisser passage ? Et n'étais-je pas, en cet instant même en train de prêter oreille pour entendre son pas ? » 8

Encore une question existentielle.

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