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CINQUIÈME RAPPORT DE LORGANE PERMANE:NT POUR LA SÉCURITÉ

Le Sème rapport de l'Organe permanent pour la sécurité et la salubrité dans les mines de houille, qui a trait à l'année 1967, est élaboré suivant le même schéma et dans la même forme concise que le 4ème rapport et avant lui le rapport de synthèse accompagnant le 3ème rapport

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COMM:ISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES

CINQUIÈME 'RAPPORT DE L'ORGANE PERMANE:NT

POUR LA SÉC.URITÉ

ET LA SALUBRITÉ

DANS LES MINES

DE HOUILLE

OCTOBRE 196$

. 1 1

COMM·ISSION DES EUROP~ENNES

--CINQUIÈME RAPPORT DE L'ORGANE PERMANE:NT

POUR LA SÉC-URITÉ.

ET LA SALUBRITÉ-

DANS LES MINES

DE HOUILLE

1 \

OCTOBRE 196$·

Table des matières

Introduction

Chapitre I -Activités de l'Organe permanent

I. Problèmes techniques

A. Sauvetage, incendies et feux de mines

1. Incendies dans les puits

2. Liquides difficilement inflammables

3. Etanchement par la mousse d'uréthane

4. Réouverture des barrages d'un quartier incendié

5. Sauvetage par gros trous de sonde

6. Aérage

7. Sauvetage

B. Câbles d'extraction et guidage

1. Examen électromagnétique des câbles

2. ContrOle des attelages de cages pour câbles ronds

et câbles plats d'extraction

3. Etude des efforts dynamiques sur les guidages

des câbles c. Electricité

D. Poussières inflammables

E. Concours de la Haute Autorité pour l'amélioration des appareils de sécurité dans les mines

F. Etude des accidents

II. Facteurs humains

.A. Salubrité .B. Groupe de travail "Incidences sur la sécurité de la durée du travail spécialement dans les chantiers pénibles et insalubres"

C. Facteurs psychologiques et sociologiques de la

sécÙrité

Chapitre II -Statistiques

Chapitre III -Evolution de la sécurité

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INTRODUCTION

Le Sème rapport de l'Organe permanent pour la sécurité et la salubrité dans les mines de houille, qui a trait à l'année 1967, est élaboré suivant le même schéma et dans la même forme concise que le 4ème rapport et avant lui le rapport de synthèse accompagnant le 3ème rapport.

On trouvera dans le rapport proprement dit :

1. une synthèse de l'activité de l'Organe permanent et de ses groupes de travail;

2. une récapitulation des statistiques d'accidents pour les années 1958 à 1967 avec

un commentaire de leur évolution;

3. un examen de la façon dont sont suivies au 1.1.1968 les recommandations de l'Or

gane permanent ainsi qu'un aperçu sur l'évolution des prescriptions réglementaires pendant l'année 1967. Sont renvoyés dans une annexe séparée les tableaux détaillés des statis tiques d'accidents, le rapport détaillé des suites données aux recommandations, la liste des rapports élaborés par le groupe de travail " Poussières inflammables", les mandats des groupes de travail, le 6ème rapport sur l'organisation du sauvetage pour les années 1965-1966, la liste mise à jour des membres de l'Organe permanent et de ses groupes de travail. En outre est joint à ce rapport un exposé documentaire sur la stabilisa tion de l'aérage en cas d'incendies souterrains. 5

CHAPITRE I

ACTIVITES DE L'ORGANE PERMANENT

En 1967 l'Organe permanent a tenu deux réunions, le Comité restreint : 3, les groupes de travail technique et leurs sous-commissions : 20, le groupe de tra vail salubrité : 1, les groupes de travail facteurs humains : 5, le Jury pour l'amé lioration des appareils de sécurité dans les mines : 2. La fin de l'année 1967 a été marquée par la passation des pouvoirs de pré sident de l'Organe permanent de M. COPPE, ancien vice-président de la Haute Autorité, à M. LEVI-SANDRI, vice-président de la èommission des Communautés européennes. Cette passation des pouvoirs s'est réalisée dans le cadre de la fusion des Exécutifs des Communautés européennes. Elle a eu lieu lors de la réunion de l'Organe permanent du

15 décembre 1967.

L'année 1967 a aussi été caractérisée par une révision des mandats et de l'organisation des groupes de travail. Les mandats ont été simplifiés, délimités dans leur objet et le cas échéant dans le temps; ils ont aussi été divisés en deux parties : une première partie se rapporte à des sujets pouvant donner lieu assez rapidement à des conclusions applicables dans la pratique, une seconde partie a trait à des travaux qui doivent faire l'objet d'une préparation avant d'être soumis aux groupes de travail. Cette préparation sera assurée par le Secrétariat dans un but de rationalisation d'une part et d'autre part afin d'alléger les prestations des ex perts confrontés dans leurs pays avec des problèmes de plus en plus astre-ignants. Le Secrétariat doit aussi suivre les questions qui sont susceptibles d'une révision pé riodique pour tenir compte de l'évolution de la technique. L'Organe permanent a aussi recommandé de limiter le nombre de sous-comités qui ne peuvent en outre être constitués qu'en vertu d'une autorisation préalable de sa part. A l'occasion de cette réorganisation, les groupes de travail "Sauvetage" et "Incendies et feux de mines" ont été fusionnés en un seul groupe, avec comme man dat permanent l'étude des accidents intéressant leur domaine et les leçons à tirer. Pendant l'année 1967 a été mis en activité le groupe de travail "Salubrité" qui a repris les activités de l'ancien groupe de travail ''Problèmes médicaux d'une politique de sécurité". Dans le cadre des activités du groupe de travail " Facteurs psychologiques de la sécurité", a eu lieu une réunion restreinte de responsables de campagnes de sécurité dans le but de faire le point des enseignements acquis dans ce domaine pour l'organisation éventuelle de telles campagnes à l'échelle communautaire. Suivant un souhait de l'Organe permanent de voir, par le dépOt de rapports

intérimaires, accélérer la diffusion dans les milieux intéressés des résultats de ses

travaux, des premiers rapports ont été déposés, lors des réunions du Comité restreint

et de l'Organe permanent de décembre 1967, sur les résultats des travaux du groupe de travail "Poussières inflammables" et "Electricité". En outrè, le groupe de travail "Sauvetage, Incendies et feux de mines" a·soumis un rapport élaboré par le groupe d'experts "Aérage". Le groupe de travail "Incidence sur la sécurité de la durée du travail dans les chantiers pénibles ou insalubres" s'est réuni pour étudier le dernier point fi gurant à son mandat et concernant les chantiers mouillés. Enfin, le Jury pour l'amélioration des appareils de sécurité dans les mines a terminé ses travaux. 7 8 De plus, le Secrétariat de l'Organe permanent a prêté son concours à des journées d'information devant des responsables syndicaux à DOUAI et à HALTERN am See. Comme dans le rapport précédent et dans le rapport de synthèse du 3ème rap port, il sera dans ce chapitre I rappelé d'une façon aussi concise que possible et cela par groupe de travail : l'origine des travaux, leur développement au cours des réunions de 1967, les conclusions éventuelles obtenues et les problèmes qui restent

à étudier.

I. PROBLEMES TECHNIQUES

A. Sauvetage, incendies, feux de mines

Les deux groupes de travail "Sauvetage" et "Incendies et feux de mines" déjà associés par des préoccupations semblables et ayant de ce fait plusieurs mem bres communs ont été fusionnés en un seul par décision de l'Organe permanent du

25 avril 1967, dans un but de rationalisation et d'économie.

Ces deux groupes fusionnés ont été placés sous la présidence de M. HELLER, désigné par l'Organe permanent fin 1966 pour remplacer M. LATTEN -et se sont réunis pour la première fois dans leur nouvelle forme le 10 novembre 1967. Le mandat de ce groupe tel qu'il a été revu et adopté par l'Organe permanent les 24 et 25 avril 1967 se trouve en annexe. Les questions spécifiques au sauvetage seront suivies par les seuls chefs de stations de sauvetage qui font partie du nouveau groupe de travail fusionné. Le groupe a tenu 6 réunions : 3 réunions plénières et 3 réunions "Sauve- tage".

1. Incendies dans les puits

Les antécédents de ces travaux sont mentionnés dans le 4ème rapport page 11. Après l'incendie expérimental réalisé avec l'aide financière de la Haute Autorité dans un puits abandonné de DORSTFELD, en avait continué l'étude de l'extinction des incendies par arrosage en recueillant les éléments d'une documentation sur les étu des et recherches, notamment sur modèles réduits, ainsi que les résultats d'essais d'arrosage à froid effectués en Belgique. Après l'examen de cette documentation, la sous-commission a examiné l'op portunité d'essais sur modèles réduits pour combler les lacunes qui existent encore dans les connaissances sur la façon dont se développe un incendie dans un puits et particulièrement dans le cas d'un incendie se propageant le long d'une paroi et les moyens de le combattre. La sous-commission s'est réunie deux fois. Elle a reconnu l'utilité scien tifique de tels essais sur Modèle réduits mais a constaté qu'ils devraient être sui vis, pour vérification, d'essais en vraie grandeur qui sont coOteux et demandent beaucoup de préparation. Elle s'est donc demandé si ces essais méritent pour le moment une priorité dans la sélection des recherches que nécessite la situation actuelle de l'industrie charbonnière. Elle a tenu compte en effet de 'la diminution du risque d'incendie de puits d'entrée d'air à cause de la fermeture des mines les plus anciennes et a insisté à ce sujet sur l'importance de la prévention des incen dies de puits qui ont fait l'objet de résolutions de la Conférence et de l'Organe permanent en ce qui concerne notamment le revêtement incombustible des nouveaux puits. Elle a enfin signalé parmi les directives du 8 avril 1960 sur la lutte contre les incendies des puits, celles qui devraient être révisées en tenant compte des enseignements tirés de certains essais à froid et notamment la valeur de la force aéromotrice de l'eau déversée qui doit tenir compte de l'encombrement causé par l'armature du puits. Le groupe de travail et le Comité restreint ont approuvé ces conclusions mais la queètion n'a pu être examinée qu'en 1968 par l'Organe permanent. La commis sion d'experts aura terminé ses travaux lorsque les directives du 8 avril 1960 auront

été revues.

2. Liquides difficilement inflammables

Les experts de cette sous-commission se sont réunis 4 fois suivant le man dat du groupe de travail pour : confronter le résultat des essais afin d'éviter que de mêmes produits soient appré ciés différemment par les stations d'essais. A ce sujet, une réunion restreinte a été tenue à l'Institut national des mines à PATURAGES pour comparer une nouvelle fois certains éléments du test d'ininflammabilité; -adapter éventuellement les critères d'essais au progrès technique. Dans cet ordre d'idées, le comité d'experts a mis au point certains critères tech nologiques et hygiéniques, en vue de l'impression d'un "3ème rapport concernant les spécifications et conditions d'essais relatives aux liquides difficilement inflammables pour transmission mécanique" (1). Le groupe de travail pour sa part a constaté certaines difficultés d'appli cation de ces critères et s'est demandé si la sévérité des normes n'était pas ex cessive et ne mettait pas obstacle à l'emploi d'huiles qui, bien que ne répondant pas aux critères imposés, étaient néanmoins beaucoup moins inflammables que les huiles minérales encore employées. Il a donc demandé, et l'Organe permanent en a fait un mandat, que le groupe d'experts examine s'il ne serait pas opportun de lier les exigences relatives aux divers liquides à leur destination spécifique, aux quanti- tés utilisées et au danger d'inflammation propre aux machines utilisant ces huiles, dans le but d'assouplir les dits critères d'inflammabilité. La commission d'experts a examiné ce mandat et y a répondu négativement en estimant qH 1 il n'existe pas de produits qui, bien que ne répondant pas aux cri tères définis par l'Organe permanent, seraient néanmoins difficilement inflammables, posséderaient en même temps les caractéristiques lubrifiantes des huiles minérales et dont l'emploi ne nécessiterait pas une modification technique des installations. On peut ainsi constater avec satisfaction que les travaux du comité d'ex perts ainsi que les connaissances acquises par l'expérimentation minière dans ce domaine encore peu connu ont attiré l'attention d'autres industries telles la forge et la fonderie. Le comité d'experts s'est enfin penché sur la question de l'usure préma turée des roulements avec utilisation de certains fluides reconnus comme étant dif ficilement inflammables, usure pouvant réduire la durée de vie à 20 % de la durée de vie avec huile winérale. Devant ces difficultés, des recherches sontprévuesen Allemagne pour tenter d'adapter le matériel existant à l'usage des huiles difficilement inflammables. Enfin l'Organe permanent a décidé (2) que le Secrétariat suivrait l'évolu tion de la question avec le groupe de travail "Sauvetage, incendies et feux de mines" et reverrait, dans un délai suffisant, les critères et méthodes d'essais avec éven tuellement le concours du comité d'experts.

3. Etanchement par la mousse d'uréthane

Le groupe de travail a été amené à se préoccuper des dangers de la mousse d'uréthane projetée sur les parois des galeries pour les rendre étanches; danger d'auto-inflammation,de propagation très rapide d'une flamme, de charges électrosta tiques. (1) Approuvé par l'Organe permanent le 26 avril 1968. (2) Le 26 avril 1968. 9 10 Il a entendu le résultat d'essais, non subsidiés par la Communauté, effec tués au Centre de Coordination des Centrales de Sauvetage de HASSELT et à la Ver suchsgrubengesellschaft de DORTMUND. Des solutions pratiques paraissent avoir été trouvées. Le Secrétariat est chargé de suivre l'évolution de cette question et de la remettre à l'ordre du jour en temps opportun.

4. Réouverture des barrages d'un quartier incendié

Le groupe de travail a examiné des cas de réouverture exécutés avec succès par des techniques différentes; une réouverture dans les Charbonnages des CEVENNES a été réalisée par la méthode dite du le mélange dangereux étant poussé rapidement par une "chasse d'air" dans des galeries où le personnel a été évacué et où les sources d'étincelles ont été supprimées. Des réouverture dans des charbonna ges de la division de DORTMUND ont été effectuées par la méthode de chasse progres sive d'un mélange gazeux·qu'on tente de diluer à une teneur non dangereuse.

5. Sauvetage par gros trous de sonde

Le groupe de travail a examiné les problèmes qui sont encore posés par le sauvetage d'emmurés, à l'aide de trous de sonde à grand diamètre creusés non pas à partir de la surface comme ce fut le cas à LENGEDE et à CHAMPAGNOLES, mais à partir de galeries souterraines. Ces sondages ont déjà fait l'objet de recherches nationa les en LORRAINE, au PAS-de-CALAIS et dans la RUHR. Le groupe de travail a conclu que les problèmes restant à résoudre peuvent l'être par des essais. Ces essais devraient être faits sur le plan communautaire parce que les moyens matériels sont très impor tants et ne seront utilisés que très rarement ce qui justifie une harmonisation des recherches et du matériel. Le groupe de travail a dressé une liste des essais à réaliser, en délimi tant leur objet. Le Comité restreint a approuvé ces propositions le 5 décembre 1967. L'Or gane permanent proposera à la Commission des Communautés européennes, en vertu de l'article 5 de son mandat, des recherches dans ce domaine (1).

6. Aérage

Les experts en aérage ne se sont pas réunis en 1967. Comme il est mention né dans le 4ème rapport, page 13, ils ont déposé les conclusions de leurs travaux en cours depuis 1961, sous forme d'un rapport "Stabilisation de l'aérage en cas d'in cendie", exposé documentaire sur la théorie du Professeur BUDRYK-septembre 1967" et d'un document "Conclusions pratiques de la théorie de la stabilisation de l'aérage". L'exposé documentaire a été présenté au groupe de travail. Il s'agit d'un exposé scientifique dont l'originalité réside d'abord dans une démonstration mathé matique de la validité de la formule fondamentale de Budryk pour les cas les plus complexes de nos mines modernes. Ensuite on a pu par un calcul mathématique chiffrer le maximum possible de l'effet perturbateur de l'incendie, ce qui permet de déter miner à l'avance les quartiers qui seraient menacés d'inversion en cas d'incendie

à un endroit déterminé. Enfin il a été démontré que l'application de la théorie,

conçue pour les mines polonaises, est également valable dans les conditions des mines de la Communauté pour tous les cas d'incendie pouvant survenir en aérage mon tant tant pour les mines grisouteuses que non grisouteuses. Ces études ont eu pour mérite de reprendre à la base l'examen de la ques tion importante de la ventilation dans les mines et en particulier la question des instabilités d'aérage qui peut aussi se poser, de plus en plus souvent d'ailleurs, par suite de la concentration des sièges. En raison du caractère scientifique de ce document, l'Organe permanent a approuvé le voeu du groupe de travail de donner à cet exposé une diffusion appro priée, soit donc de l'envoyer Administrations des mines qui en assureront une diffusion plus large et à toutes les instances internationales spécialisées. (1) Décidé par l'Organe permanent le 26 avril 1968. Quant aux conclusions pratiques élaborées par le comité d'experts, leur examen n'a été abordé qu'en 1968 (1) par le groupe de travail. Après l'examen par l'Organe permanent, ces conclusions seront transmises aux Gouvernements pour suites

à y donner.

En ce qui concerne la suite des travaux dans ce domaine, l'Organe perma nent estime que le mandat donné au groupe de travail doit être étendu à tous les problèmes d'aérage en raison de leur incidence possible sur les incendies.

7. Sauvetage

Les experts en sauvetage se sont réunis deux fois. L'une de ces réunions a été consacrée à la visite du poste central de sauvetage de Lens où des construc teurs d'appareils respiratoires et de détection ont pu montrer leurs dernières réa lisations et en expliquer le fonctionnement. Notons des appareils respiratoires de durée d'action normale (3 heures) ou de faible durée (45 minutes) ainsi qu'un ex plosimètre donnant rapidement une idée du danger d'explosion des mélanges gazeux et enfin un détecteur calorimétrique très simple réagissant pour une faible teneur en co. Ces experts ont aussi étudié, avec les spécialistes locaux, les problèmes restant à résoudre dans le sauvetage par gros trous de sonde.

B. Câbles d'extraction et guidage

Le groupe de travail s'est réuni deux fois. Suivant le mandat donné au groupe de travail, les questions suivantes ont été examinées :

1. Examen électromagnétique des câbles

La diffusion du rapport de l'Organe permanent sur cette question a suscité d'autres prises de position : il est fait remarquer que le procédé décrit a des avan tages : certes le rapport a attiré l'attention sur les limites du procédé mais n'a voulu en aucune façon susciter l'impression qu'il est sans intérêt. Le procédé est actuellement employé régulièrement par le centre des câbles de BOCHUM qui l'a pra tiqué également pour d'autres câbles que ceux des mines.

2. ContrOle des attelages de cages pour câbles ronds et câbles plats d'extraction

Le groupe de travail a passé en revue 10 cas d'accidents en rapport avec les attelages dont les causes avaient été dégagées et les mesures préventives pré conisées. Cet examen sera repris et complété; les enseignements à tirer de cet exa men sont également applicables én dehors des mines : dans les téléphériques et les chemins de fer entre autres. Le Secrétariat a été chargé de dresser un tableau comparatif sur les réglementations dans ce domaine.

3. Etude des efforts dynamiques sur les guidages des câbles

Le groupe de travail a pris connaissance d'un dispositif dynanismétrique électrique qui permet de mesurer les efforts dynamiques sur les guidages. Il a de mandé à l'Organe permanent un mandat pour s'occuper de cette question, en relation avec une recherche que la mine expérimentale de Tremonia voudrait effectuer. Sans préjuger d'une décision éventuelle de proposer à nouveau à Com mission une demande de-recherche à ce sujet, l'Organe permanent a mandaté le groupe de travail de se rendre à la mine expérimentale de Tremonia pour constater les moyens dont cette mine dispose. (1) Terminé le 24 avril 1968. 11 12

C. Electricité

Au cours de deux réunions le groupe de travail a continué les échanges d'expérience sur les effets perturbateurs des pâtes salines et sur la constitution des câbles souples pour appareils mobiles (1). Il a soumis au Comité restreint (2) un rapport intérimaire au sujet des effets perturbateurs sur les installations électriques du fond, de l'humidité saline et des poudres salines utilisées dans la neutralisation des poussières. L'examen de la constitution des câbles souples alimentant jusque 1100 volts les engins mobiles tels les haveuses ainsi que des dispositifs de protection qui leur sont associés est presque terminé et donne lieu à un tableau reprenant la situation existante et à prévoir dans un proche avenir dans les différents pays de la Commu nauté. Des réunions restreintes avec le Secrétariat ont eu lieu entre temps pour préparer ces documents. Enfin à la suite de l'examen de l'accident de "Unser Fritz", à WANNE-EICKEL, le groupe de travail a reçu un nouveau mandat de l'Organe permanent lors de sa séance du 15 décembre 1967 et concernant l'architecture des câbles électriques pour des ten sions allant jusque 6000 volts ainsi que des moyens de protection de ces câbles.

D. Poussières inflammables

Le groupe de travail s'est réuni une fois pour examiner les travaux de ses deux groupes de rapporteurs (parmi lesquels des représentants du Royaume-Uni). Rap pelons que le mandat de ce groupe de travail découle directement des conclusions de la catastrophe de Luisenthal. La première partie du mandat, la plus urgente, a fait l'objet de rapports qui ont été admis par le Comité restreint le 5 décembre 1967 (2). Il s'agit de rapports sur les arrêts-barrages destinés à limiter l'extension des explosions de poussières qui comportent : un memento à l'intention des enquêteurs sur les renseignements utiles à recueillir lors des accidents pour l'étude des explosions de poussières. Ce memento n'a pas un caractère impératif et ne change en rien les obli gations nationales en ce qui concerne les enquêtes d'accidents. Il doit être considéré comme un guide destiné à faciliter le travail des enquêteurs, qui per mettra de recueillir tous les éléments utiles pour la connaissance des accidents et l'orientation des études et recherches ultérieures; -des commentaires sur les explosions de poussières survenues dans la Communauté et en Grande-Bretagne depuis 1950. Seuls les accidents caractéristiques ont été rete nus; ils ont été dépersonnalisés et seront diffusés. Recensement et diffusion seront poursuivis à l'avenir non seulement pour les explosions de poussières mais également pour les explosions de grisou, ce der nier.intervenant fréquemment conjointement aux poussières dans le processus de l'explosion; -des études bibliographiques sur les essais et recherches effectués en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne sur l'arrêt des explosions de poussières et de poussières-grisou; -un projet de programme commun d'essais à réaliser aussi rapidement que possible pour combler les lacunes constatées et dont les objectifs seraient les suivants a) étude fondamentale du phénomène, b) extension de l'efficacité des arrêts-barrages aux cas des très grandes sections, des explosions très faibles, des explosions très fortes, (1) Voir 4ème rapport, page 15. (2) Approuvé par l'Organe permanent le 26 avril 1968. c) adaptation meilleure des arrêts-barrages à l'équipement actuel des exploitations. Il est souhaité que ce programme soit financé par la Commission des Commu nautés européennes. -un schéma commun de rapport des essais réalisés dans la Communauté et en Grande Bretagne fixant donc un cadre dans lequel seront catalogués d'une façon uniforme le résultat des essais dans le domaine des explosions de poussières et de grisou. Le Comité restreint (1) a approuvé le 5 décembre 1967 les travaux et a dé cidé de leur donner une diffusion appropriée. Les travaux du mandat seront poursuivis, notamment l'étude de la neutrali sation des poussières et il sera tenu compte du fait que, dans la plupart des cas, le grisou intervient en même temps que les poussières inflammables dans le proces sus du déclenchement et de la propagation de l'explosion. E. Concours de la Haute Autorité pour l'amélioration des appareils de sécurité dans les mines Les opérations du concours ont été terminées le 29 juin 1967. Il est donc opportun de rassembler l'essentiel du déroulement de ces travaux. Ceux-ci ont été régulièrement suivis par l'Organe permanent parce que le concours a été en 1957 ins titué par la Haute Autorité pour répondre à un voeu de la Conférence sur la sécuri té. Ce concours a donné lieu en 1962 à une première remise de prix d'un mon tant de 130.000 u.c. pour :

1) deux grisoumètres de poche,

2) un appareil portatif avertisseur d'une certaine teneur en grisou,

3) trois appareils enregistreurs d'oxyde de carbone,

4) deux appareils autosauveteurs de protection intégrale.

Ces appareils devaient permettre, en ce qui concerne -les grisoumètres 1) et 2): de pouvoir se passer de la traditionnelle lampe à flamme du mineur, du moins pour la détection du grisou; -les enregistreurs d'oxyde de carbone : de déceler à temps la menace d'un feu, de suivre le développement d'un incendie afin de pouvoir le mattriser et se rendre compte par après qu'il est réellement éteint; -les autosauveteurs de protection intégrale enfin : de pouvoir se sauver dans un air enfumé, soit à la suite d'un incendie, soit à la suite d'une explosion; cet air enfumé peut ou bien être empoisonné par l'oxyde de carbone ou appauvri en oxygène. Il est à noter que la lampe traditionnelle du mineur permet, tout en rant, de déceler facilement la présence du grisou, d'anhydride carbonique ou de constater un manque d'oxygène. Or le concours prévoyait un appareil sans flamme permettant la détection et l'alarme d'un certain manque d'oxygène mais il n'avait donné aucun résultat, les

difficultés à résoudre pour se passer de la flamme indicatrice s'étant avérées trop

grandes. Le concours a donc été prolongé et doté d'un prix de 70.000 u.c. enquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19