[PDF] baroque et classicisme au XVII siècle 1°) Le baroque



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baroque et classicisme au XVII siècle 1°) Le baroque

baroque et classicisme au XVIIe siècle 1°) Le baroque a) Définition et origines « baroque » vient du portugais barroco qui désigne une perle de forme irrégulière, par opposition à la pureté de la perle fine Le baroque prend naissance au XVIe siècle, se prolonge jusqu'au second tiers du XVIIe siècle



CHAPITRES 13 LE BAROQUE & CHAPITRE 14 LE CLASSICISME : le

particulier dans le baroque français toujours mêlé de classicisme Versailles en est l’exemple flagrant C’est davantage en Italie et dans l’Europe de l’Est que se développe un baroque « pur » b est fondamentalement baroque et que, en même temps, la France (qui domine à



Le classicisme - e-monsite

Classique contre Baroque Le courant classique s’oppose au courant baroque Le baroque littéraire s'étend de 1570 à 1650 env Par la rigueur de ses valeurs, il s’impose comme une remise en ordre, qui s’articule avec la reprise en main du pays par le pouvoir absolutiste de Louis XIV Il s’agit de fuir les « excès » du Baroque



LE CLASSICISME 105 LE CLASSICISME - Masaryk University

lumières» Mai ls a forme ne suivra pas aussi vite Comme le baroque se survit par maints aspect sous lse classicisme, le classicisme s soue survi les différents t aspects s de la littératur dee épigoness Le idées nouvelless , dynamiques, n'auront pas sou­



Découvrir l’opposition entre classicisme et baroquisme à

Opposition Baroque/Classicisme : Rubens et Poussin - 3 Toutefois la tonalité, l’esthétique et la morale classique l’emportent sur le désordre émotionnel baroque auquel le sage roi Salomon va mettre fin : • L’arrière-plan architectural s’impose par sa symétrie et sa tranquillité : classicisme



Classicisme - Littérature 101Lavery

précède le classicisme et le rococo qui le suit Roger Zuber[4] définit le classicisme à partir de la notion de goût qui désignerait une capacité à trouver un équilibre juste entre des tendances contraires Ce goût serait né dans les salons mondains et aurait profondément influencé la littérature de la seconde moitié du siècle



Histoire littéraire : le Classicisme

Mlle Grilli Le classicisme Premières Le mot « classicisme » apparaît pour la première fois en France vers 1830, par opposition à « romantisme » et donc plus d’un siècle après la mort des grands écrivains de ce mouvement littéraire : Corneille, Molière, Racine, La Fontaine, La Rochefoucauld, Pascal, La Bruyère



LE BAROQUE

LE BAROQUE Le mot « baroque », d’origine italienne, est emprunté au vocabulaire de la bijouterie, où barroco, en portugais, désigne une perle de forme irrégulière « Baroque » a fini par qualifier tout ce qui est extravagant, bizarre Son emploi ne se limite pas à la littérature, ni à la France seule

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baroque et classicisme au XVIIe siècle

1°) Le baroque

a) Définition et origines

" baroque » vient du portugais barroco qui désigne une perle de forme irrégulière, par opposition à la pureté

de la perle fine. Le baroque prend naissance au XVIe siècle, se prolonge jusqu'au second tiers du XVIIe siècle

et s'enracine dans cette fin de siècle marquée par les guerres de religion et les incertitudes. Pour répondre à la

Réforme protestante, l'Église catholique décide d'en prendre le contre-pied : c'est la Contre-Réforme qui se

donne pour objectif de renforcer le côté ostentatoire du catholicisme, ses fastes et ses ors. C'est à partir de

l'Italie que se développe le mouvement : l'architecture des églises et des palais se veut monumentale, les

décors impressionnants de richesse exaltent l'effort de l'homme tendu vers la connaissance de Dieu et tendent

à impressionner le spectateur. Le Bernin (1598-1680) et Borromini (1599-1667) sont les deux architectes et

sculpteurs qui marquent l'art italien de leur époque . b) Le baroque dans les arts visuels (peinture et architecture, sculpture) - Goût du monumental - Volonté d'impressionner - Exhibition de puissance matérielle

- Goût du singulier et de l'insolite: Métamorphoses, êtres hybrides, déformations, antithèses

c) L

Il s'interroge aussi sur le monde et ses incertitudes (voyez l'instabilité politique et les nombreux combats pour

le pouvoir du début du siècle), joue sur les apparences (sachant qu'elles sont trompeuses), les jeux d'échos, de

miroir, les perspectives (vraies ou fausses), les mises en abyme, le multiple, comme s'il était à la recherche

d'une profondeur et d'une stabilité introuvables. Il aime le complexe, le mélange des genres, fait l'éloge du

mensonge, de l'inconstance, s'amuse des métamorphoses, des déguisements et des trompe-. La ligne

courbe, les volutes, les jeux d'eaux, les superpositions et l'alliance des contraires, sont sa marque. Sur tous ces

points il s'oppose terme à terme au classicisme. d) Le théâtre et la poésie

Le théâtre et la poésie sont deux genres qui accueillent le baroque. L'un parce qu'il joue sur l'apparence, les

illusions (Corneille, L'Illusion comique ; l'Espagnol Calderón, La vie est un songe ; l'Anglais Shakespeare,

Hamlet, Macbeth). L'autre parce qu'il permet les jeux de langage, les images, les métaphores, le vertige des

mots... Les deux vers de Marbeuf en sont un bon exemple. " Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage

Et la mer est amour et l'amour est amer »

Marbeuf, 1628.

e) le baroque dans les récits : préciosité/ burlesque Le baroque donne lieu à deux déclinaisons antagonistes : la préciosité et le burlesque.

- La préciosité s'éloigne du réel en utilisant un langage raffiné (périphrases, antithèses ...), institue des codes

amoureux en puisant dans le modèle de l'amour courtois et devient vite un jeu mondain. Les romans fleuves

(L'Astrée d'Honoré D'Urfé , et la Clélie de Mlle de Scudéry ) permettent de déployer les artifices de la

préciosité.

- Le burlesque, lui, se rapproche du réel, emprunte les registres réaliste et satirique (Scarron)

BILAN sur les motifs récurrents du mouvement baroque :

- mêler les contraires (le réel et l'illusoire, le beau et le laid, le mensonge et la vérité)

- GpYHORSSHU O·LPMJLQMLUH OH UrYH OH VRQJH, le surnaturel

- l'exubérance, le spectaculaire, le foisonnement, l'abondance des détails et des couleurs, des formes et des parfums

- le double, les identités multiples, le déguisement, le masque, le miroir - la complexité rhétorique (double sens, ironie, paradoxe) - l·LQŃRQVPMQŃH O·LQVPMNLOLPp, le mouvement - la mise en abyme

2°) Le classicisme

a) Un mouvement essentiellement français

Si le baroque est un mouvement européen, le classicisme est, lui, davantage circonscrit à la France. On le fait

coïncider en général avec le début du règne personnel de Louis XIV (1661) : stabilité, centralisme, souci de

l'ordre, en seraient la marque ou du moins ce vers quoi il tendrait. Le classicisme est ainsi défini, de manière

générale, par la recherche de l'unité (la règle des trois unités au théâtre), de l'harmonie, de l'ordre et de

l'équilibre des formes, reflet d'une beauté universelle et intemporelle que le siècle aurait enfin atteinte. En ce

sens, l'architecture classique s'oppose, elle aussi, à l'architecture baroque et la comparaison des deux permet

de bien comprendre l'opposition des deux esthétiques et des deux manières différentes de penser le monde :

comparez la façade du château de Versailles et la façade d'une église baroque, par exemple celle de l'église

Saint-Charles-aux-Quatre-Fontaines de Borromini .

b) L'idéal classique

Le classicisme est bien un mouvement littéraire et culturel : l'esthétique classique renvoie aussi à un

comportement idéal, un modèle, que l'homme du XVIIe siècle se doit d'atteindre, celui de l'honnête homme.

Le but de l'écrivain est alors souvent moral.

Placere et docere

Il s'agit de plaire et d'instruire (placere, docere) : toute la littérature se place dans ce cadre, que ce soit la

tragédie dont le but est la purification (catharsis) des passions, la comédie dont " l'emploi est de corriger le

vice des hommes » (Molière, préface du Tartuffe ) ou même les fables (" Je me sers d'Animaux pour instruire

les hommes » explique La Fontaine dans le poème liminaire du premier recueil de ses Fables) .

Bienséance et humilité

On ne doit pas imposer à autrui quoi que ce soit qui puisse le choquer (c'est la règle de bienséance, valable au

théâtre et dans la vie sociale), et on ne doit pas tenter de l'impressionner par un trop grand savoir ou une trop

grande volonté de puissance.

Un idéal de mesure, de modération

" Rien de trop » est le titre d'une fable de La Fontaine qui reprend les thèmes des stoïciens, et des épicuriens

fondés sur l'idée d'un cosmos harmonieux dans lequel l'homme doit vivre en respectant la mesure du monde .

L'honnête homme (morale + savoir-vivre)

Ce monde est un monde social, et l'homme doit apprendre à vivre en société, c'est ce que tente d'expliquer

Philinthe à Alceste dans Le Misanthrope de Molière. " PHILINTE. - Mais quand on est du monde, il faut bien que l'on rende Quelques dehors civils, que l'usage demande [...] »

Molière, Le Misanthrope, 1666.

Perfection et rigueur

Contrairement à l'exubérance et à l'imagination baroque, le classicisme cherche à tout codifier (le théâtre, la

poésie) : toute doit s'astreindre à entrer dans les règles, et à respecter le vraisemblable et la bienséance,

comme le conseille Nicolas Boileau. " Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : polissez-le sans cesse et le repolissez. »

Nicolas Boileau, L'Art poétique, 1674.

Pour une langue pure et claire

On recherche clarté, élégance, pureté de la langue débarrassée de tous les jargons, que ce soit la langue

populaire, le jargon des médecins, ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. Comme nous

dit encore Boileau : " Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

Nicolas Boileau, L'Art poétique, 1674.

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