[PDF] Le veston ensorcelé - botgeobe



Previous PDF Next PDF







Le chat noir - Bibebook

EDGARALLANPOE LE CHAT NOIR TraduitparCharlesBaudelaire 1843 Untextedudomainepublic Uneéditionlibre ISBN—978-2-8247-0638-2 BIBEBOOK www bibebook com



Edgar ALLAN POE Le Chat noir - Breal

Edgar ALLAN POE, Le Chat noir, 1843 (trad par Baudelaire en 1857 et publié dans Nouvelles histoires extraordinaires) Relativement à la très étrange et pourtant très familière histoire que je vais cou-5 cher par écrit, je n’attends ni ne sollicite la créance Vraiment, je serais fou de m’y at-



Lectures pour préparer l’entrée en 5ème

PICOULY D , Cauchemar pirate POE E A , Le Scarabée d’or, (Folio junior) travail français/math possible POE E , Le Chat noir et autres nouvelles PULLMAN P , A la croisée des mondes (Folio junior) en 3 tomes



Le Corbeau, poème d’Edgar Allan Poe publié en 1845, présenté

Chien Sauvage leva le museau et renifla l'odeur du mouton cuit et dit : — J'irai voir ; je crois que c'est bon Chat, viens avec moi — Nenni dit le Chat Je suis le Chat qui s'en va tout seul et tous lieux se valent pour moi Je n'irai pas — Donc, c'est fini nous deux, dit Chien Sauvage Et il s'en fut au petit trot



MALLE LITTERATURE Cycle des approfondissements

est de même dans la nouvelle La brousse de La sorcière d’avril et autres nouvelles Dans Un chat dans l’œil, l’enfant assiste impuissant à ce qu’il voit par les yeux du chat Dans Casse-Noisette, la frontière entre le rêve et la réalité est sans cesse brouillée • Des objets usuels aux pouvoirs surnaturels



Matin brun - Institut Français dEcosse

le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun Elles devaient bien le savoir tout de même - Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n'a rien à y gagner à accepter qu'on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris Brune, il avait rajouté en regardant



Le veston ensorcelé - botgeobe

envie de le porter Et des semaines passèrent avant que je me décide Ce jour-là, je m’en souviendrai toujours C’était un mardi d’avril et il pleuvait Quand j’eus passé mon complet - pantalon, gilet et veston - je constatai avec plaisir qu’il ne me tiraillait pas et ne me gênait pas aux



Les Aventures de la nuit de la saint-Sylvestre ETA Hoffmann

• Le Conseiller Crespel • Le Chat Murr • Don Juan • Et bien sûr l’œuvre qu’Hoffmann s’est approprié en écrivant sa nouvelle : L'étrange histoire de Peter Schlemihl ou l’homme qui a vendu son ombre d’Adelbert von Chamisso (1813) Si vous souhaitez lire d’autres nouvelles, vous pouvez profiter des autres émissions LUMNI



Nordicité, chromatisme et installation littéraire dans Les

ANORMALEMENT immense et blanc15 » Dans le paysage extérieur, espace public où l’on côtoie les autres, le blanc évoque la neige, « la beauté blanche qui tombait à plein ciel, absolument blanche partout où c’était le gris16 » et, comme l’observe un personnage d’origine haïtienne, « dans la

[PDF] le chat noir poe commentaire composé

[PDF] Le château de Bonaguil

[PDF] le chateau de chalancon

[PDF] Le château de Chambord

[PDF] le chateau de chantilly

[PDF] le chateau de Coucy

[PDF] Le château de Fontainebleau

[PDF] Le chateau de ma mère de marcel Pagnol

[PDF] le château de ma mère marcel pagnol

[PDF] le chateau de ma mère résumé court

[PDF] le chateau de versailles histoire des arts cycle 3

[PDF] le chateau deau de Bedford

[PDF] le chatelier journaliste

[PDF] le chatelier lci

[PDF] le chatelier principe

i en que j'apprécie l'élégance vestimentaire, je ne fais guère attention, habituellement, à la perfection plus ou moins grande avec laquelle sont coupés les complets 5 de mes semblables. Un soir pourtant, lors d'une réception dans une maison de Milan, je fis la connaissance d'un homme qui paraissait avoir la quarantaine et qui resplendissait littéralement à cause de la beauté linéaire, pure, absolue de son vêtement. 10 15 Je ne savais pas qui c'était, je le rencontrais pour la première fois et pendant la présentation, comme cela arrive toujours, il m'avait été impossible d'en comprendre le nom.

Mais à un certain moment de la soirée je me

trouvai près de lui et nous commençâmes à bavarder. Il semblait être un homme poli et fort civil avec toutefois un soupçon de tristesse. Avec une familiarité peut-être exagérée - si seulement Dieu m'en avait préservé ! - je lui fis compliments pour son élégance ; et j'osai même lui demander qui était son tailleur. 20 25
30
35
40
45

50 55 60

65
70
75
80
85
90
95
100

L'homme eut un curieux petit sourire, comme s'il

s'était attendu à cette question.

Presque personne ne le connaît, dit-il, et

pourtant c'est un grand maître. Mais il ne travaille que lorsque ça lui chante. Pour quelques clients seulement. - De sorte que moi... ? - O h ! vous pouvez essayer, vous pouvez toujours. Il s'appelle Corticella, Alfonso

Corticella, rue Ferrara au 17.

- Il doit être très cher, j'imagine.

Je le pense, oui mais à vrai dire je n'en sais

rien. Ce costume il me l'a fait il y a trois ans et il ne m'a pas encore envoyé sa note.

Corticella ? rue Ferrara, au 17, vous avez dit ?

Exactement », répondit l'inconnu.

Et il me planta là pour se mêler à un autre groupe.

Au 17 de la rue Ferrara je trouvai une maison

comme tant d'autres, et le logis d'Alfonso

Corticella ressemblait à celui des autres

tailleurs. Il vint en personne m'ouvrir la porte. C'était un petit vieillard aux cheveux noirs qui

étaient sûrement teints.

A ma grande surprise, il ne fit aucune

difficulté. Au contraire il paraissait désireux

de me voir devenir son client. Je lui expliquai comment j'avais eu son adresse, je louai sa coupe et lui

demandai de me faire un complet. Nous choisîmes un peigné gris puis il prit mes mesures et s'offrit de venir pour l'essayage chez moi. Je lui demandai son prix. Cela ne pressait pas, me répondit-il, nous nous mettrions toujours d'accord. Quel homme sympathique ! pensai-je tout d'abord. Et pourtant plus tard, comme je rentrai chez moi, je m'aperçus que le petit vieux m'avait produit un malaise (peut-être à cause de ses sourires trop insistants et trop doucereux). En somme je n'avais aucune envie de le revoir. Mais désormais le complet était commandé. Et quelque vingt jours plus tard il

était prêt.

Quand on me le livra, je l'essayai, pour quelques

secondes, devant mon miroir. C'était un chef-d'oeuvre. Mais je ne sais trop pourquoi, peut-être à cause du souvenir du déplaisant petit vieux, je n'avais aucune envie de le porter. Et des semaines passèrent avant que je me décide. Ce jour-là, je m'en souviendrai toujours. C'était un mardi d'avril et il pleuvait. Quand j'eus passé mon complet - pantalon, gilet et veston - je constatai avec plaisir qu'il ne me tiraillait pas et ne me gênait pas aux entournures comme le font toujours les vêtements neufs. Et pourtant il tombait à la perfection. Par habitude je ne mets rien dans la poche droite de mon veston, mes papiers je les place dans la poche gauche. Ce qui explique pourquoi ce n'est que deux heures plus tard, au bureau, en glissant par hasard ma main dans la poche droite, que je m'aperçus qu'il y avait un papier dedans. Peut-être la note au tailleur ?

Non. C'était un billet de dix mille lires.

Je restai interdit. Ce n'était certes pas moi qui l'y avais mis. D'autre part il était absurde de penser à une plaisanterie du tailleur Corticella. Encore moins à un cadeau de ma femme de ménage, la seule personne qui avait eu l'occasion de s'approcher du complet après le tailleur. Est-ce que ce serait un billet de la Sainte Farce ? Je le regardai à contre-jour, je le comparai à d'autres. Plus authentique que lui c'était impossible. L'unique explication, une distraction de Corticella. Peut-être qu'un client était venu lui verser un acompte, à ce moment-là il n'avait pas son portefeuille et, pour ne pas laisser traîner le billet, il l'avait glissé dans mon veston pendu à un cintre. Ce sont des choses qui peuvent arriver. J'écrasai la sonnette pour appeler ma secrétaire. J'allais écrire un mot à Corticella et lui restituer cet argent qui n'était pas à moi. Mais, à ce moment, et je B

Le veston ensorcelé Daniel Buzzati

A.R. TAMINES Page 2

ne saurais en expliquer la raison, je glissai de nouveau ma main dans ma poche.

Qu'avez-vous, monsieur ? Vous ne vous sentez

pas bien ?

» me demanda la secrétaire qui

entrait alors. 105 110
115
120
J'avais dû pâlir comme la mort. Dans la poche mes doigts avaient rencontré les bords d'un morceau de papier qui n'y était pas quelques instants avant.

Non, non, ce n'est rien, dis-je, un léger

vertige. Ça m'arrive parfois depuis quelque temps. Sans doute un peu de fatigue. Vous pouvez aller, mon petit, j'avais à vous dicter une lettre mais nous le ferons plus tard. »

Ce n'est qu'une fois la secrétaire sortie que

j'osai extirper la feuille de ma poche. C'était un autre billet de dix mille lires. Alors, je fis une troisième tentative. Et un troisième billet sortit.

Mon coeur se mit à battre la chamade.

J'eus la

sensation de me trouver entraîné, pour des raisons mystérieuses, dans la ronde d'un conte de fées comme ceux que l'on raconte aux enfants et que personne ne croit vrais. 125
130
Sous le prétexte que je ne me sentais pas bien, je quittai mon bureau et rentrai à la maison.

J'avais besoin de rester seul. Heureusement la

femme qui faisait mon ménage était déjà partie.

Je fermai les portes, baissai les stores et

commençai à extraire les billets l'un après l'autre aussi vite que je le pouvais, de la poche qui semblait inépuisable.

Je travaillai avec une tension spasmodique

des nerfs dans la crainte de voir cesser d'un moment à l'autre le mi racle. J'aurais voulu continuer toute la soirée, toute la nuit jusqu'à accumuler des milliards. Mais à un certain moment les forces me manquèrent. 135
140
145
150

155 160

165
170
175
180
185
190
195
200
205
210

Devant moi il y avait un tas impressionnant de

billets de banque. L'important maintenant était de les dissimuler, pour que personne n'en ait connaissance. Je vidai une vieille malle pleine de tapis et, dans le fond, je déposai par liasses les billets que je comptai au fur et à mesure. Il y en avait largement pour cinquante millions.

Quand je me réveillai le lendemain matin, la

femme de ménage était là, stupéfaite de me trouver tout habillé sur mon lit. Je m'efforçai de rire, en lui expliquant que la veille au soir j'avais bu un verre de trop et que le sommeil m'avait surpris à l'improviste.

Une nouvelle angoisse : la femme se proposait

pour m'aider à enlever mon veston afin de lui donner au moins un coup de brosse. Je répondis que je devais sortir tout de suite et que je n'avais pas le temps de me changer. Et puis je me hâtai vers un magasin de confection pour acheter un vêtement semblable au mien en tous points ; je laisserai le nouveau aux mains de ma femme de ménage ; le mien, celui qui ferait de moi en quelques jours un des hommes les plus puissants du monde, je le cacherai en lieu sûr. Je ne comprenais pas si je vivais un rêve, si j'étais heureux ou si au contraire je suffoquais sous le poids d'une trop grande fatalité. En chemin, à travers mon imperméable je palpais continuellement l'endroit de la poche magique. Chaque fois je soupirais de soulagement. Sous l'étoffe le réconfortant froissement du papier-m onnaie me répondait. Mais une singulière coïncidence refroidit mon délire joyeux. Sur les journaux du matin de gros titres ; l'annonce d'un cambriolage survenu la veille occupait presque toute la première page. La camionnette blindée d'une banque qui, après avoir fait le tour des succursales, allait transporter au siège central les versements de la journée, avait été arrêtée et dévalisée rue Palmanova par quatre bandits. Comme les gens accouraient, un des gangsters, pour protéger sa fuite, s'était mis à tirer. Un des passants avait été tué. Mais c'est surtout le montant du butin qui me frappa : exactement cinquante millions (comme les miens).

Pouvait-il exister un rapport entre ma richesse

soudaine et le hold-up de ces bandits survenu presque en même temps ? Cela semblait ridicule de le penser. Et je ne suis pas superstitieux. Toutefois l'événement me laissa très perplexe. Plus on possède et plus on désire. J'étais déjà riche, compte tenu de mes modestes habitudes. Mais le mirage d'une existence de luxe effréné m'éperonnait. Et le soir même je me remis au travail. Maintenant je procédais avec plus de calme et les nerfs moins tendus. Cent trente-cinq autres millions s'ajoutèrent au trésor précédent. Cette nuit-là je ne réussis pas à fermer l'oeil. Était-ce le pressentiment d'un danger ? Ou la conscience tourmentée de l'homme qui obtient sans l'avoir méritée une fabuleuse fortune ? Ou une espèce de remords confus ? Aux premières heures de l'aube je sautai du lit, m'habillai et courus dehors en quête d'un journal. Comme je lisais, le souffle me manqua. Un terrible incendie provoqué par un dépôt de pétrole qui s'était enflammé avait presque complètement détruit un immeuble dans la rue de San Cloro, en plein centre.

Entre autres, les coffres d'une grande agence

immobilière qui contenaient plus de cent trente millions en espèces avaient été détruits. Deux pompiers avaient trouvé la mort en combattant le sinistre. Dois-je maintenant énumérer un par un tous mes forfaits ? Oui, parce que désormais je savais que

Le veston ensorcelé Daniel Buzzati

l'argent que le veston me procurait venait du crime, du sang, du désespoir, de la mort, venait de l'enfer. Mais insidieusement ma raison refusait railleusement d'admettre une quelconque responsabilité de ma part. Et alors la tentation revenait, et alors ma main - c'était tellement facile - se glissait dans ma poche et mes doigts, avec une volupté soudaine,

étreignaient les coins d'un billet toujours

nouveau. L'argent, le divin argent !

A.R. TAMINES Page 3

215
220
225
230
235
240
245
250

Sans quitter mon ancien appartement (pour ne

pas attirer l'attention) je m'étais acheté en peu de temps une grande villa, je possédais une précieuse collection de tableaux, je circulais en automobile de luxe et, après avoir quitté mon emploi " pour raison de santé », je voyageais et parcourais le monde en compagnie de femmes merveilleuses.

Je savais que chaque fois que je soutirais

l'argent de mon veston, il se produisait dans le monde quelque chose d'abject et de douloureux.

Mais c'était toujours une concordance vague,

n'était pas étayée par des preuves logiques. En attendant, à chacun de mes encaissements, ma conscience se dégradait, devenait de plus en plus vile. Et le tailleur ? Je lui téléphonai pour demander sa note mais personne ne répondait. Via Ferrara on me dit qu'il avait émigré, il était à l'étranger, on ne savait pas où. Tout conspirait pour me démontrer que, sans le savoir, j'avais fait un pacte avec le démon.

Cela dura jusqu'au jour où dans l'immeuble que

j'habitais depuis de longues années, on découvrit un matin une sexagénaire retraitée asphyxiée par le gaz ; elle s'était tuée parce qu'on avait perdu les trente mille lires de sa pension qu'elle avait touchée la veille (et qui avaient fini dans mes mains).

Assez, assez ! pour ne pas m'enfoncer dans

l'abîme, je devais me débarrasser de mon veston. Mais non pas en le cédant à quelqu'un d'autre,

parce que l'opprobre aurait continué (qui aurait pu résister à un tel attrait ?). Il devenait indispensable de le détruire. J'arrivai en voiture dans une vallée perdue des Alpes. Je laissai mon auto sur un terre-plein herbeux et je me dirigeai droit sur le bois. Il n'y avait pas âme qui vive.

Après avoir dépassé le bourg,

j'atteignis le gravier de la 255
moraine. Là, entre deux gigantesques rochers, je tirai du sac tyrolien l'infâme veston, l'imbibai d'essence et y mis le feu. En quelques minutes il ne resta que des cendres. 260
265
270
275
280
285
290
Mais à la dernière lueur des flammes, derrière moi - à deux ou trois mètres aurait-on dit -, une voix humaine retentit : "

Trop tard, trop tard ! » Terrorisé je me

retournai d'un mouvement brusque comme si un serpent m'avait piqué. Mais il n'y avait personne en vue. J'explorai tout alentour sautant d'une roche à l'autre, pour débusquer le maudit qui me jouait ce tour. Rien. Il n'y avait que des pierres. Malgré l'épouvante que j'éprouvais, je redescendis dans la vallée, avec une sensation de soulagement. Libre finalement. Et riche, heureusement. Mais sur le talus, ma voiture n'était plus là. Et lorsque je fus rentré en ville, ma somptueuse villa avait disparu ; à sa place un pré inculte avec l'écriteau Terrain communal à vendre. » Et mes comptes en banque, je ne pus m'expliquer comment, étaient complètement épuisés. Disparus de mes nombreux coffres-forts les gros paquets d'actions. Et de la poussière, rien que de la poussière, dans la vieille malle. Désormais j'ai repris péniblement mon travail, je m'en tire à grand-peine, et ce qui est étrange, personne ne semble surpris par ma ruine subite. Et je sais que ce n'est pas encore fini. Je sais qu'un jour la sonnette de la porte retentira, j'irai ouvrir et je trouverai devant moi ce tailleur de malheur, avec son sourire abject, pour l'ultime règlement de comptes. Dino Buzatti, " Le veston ensorcelé », Le K, 1966

Le veston ensorcelé Daniel Buzzati

A.R. TAMINES Page 4

Mots Définitions & phrases

Un complet

Civil(e)

Battre la chamade

Spasmodique

Insidieusement

L'opprobre

Une moraine

1 Le fantastique

Les premiers indices et la création du malaise

une situation initiale très banale, mise en valeur par le "habituellement" un élément perturbateur apparemment négligeable : il rencontre un homme bien habillé mais cet homme semble préoccupé et il a un curieux petit sourire le tailleur est un grand maître que personne ne connaît il n'a pas encore fait payer son costume il accepte sans difficulté de faire un costume au narrateur ses sourires rendent ce dernier mal à l'aise ce souvenir déplaisant empêche le narrateur de porter le costume le costume neuf n'est pas gênant, ce qui est rare

Le narrateur trouve un billet dans sa poche, mais il existe encore des explications rationnelles (oubli)

Les péripéties et la préparation du basculement Le narrateur intervient: "ce jour-là, je m'en souviendrai toujours".

Cela crée du suspense, car le lecteur sait qu'il s'est passé quelque chose de très important, mais il ne sait pas quoi.

2. Le basculement dans le surnaturel

Il retrouve un deuxième billet

Comment la scène est-elle racontée ? Il n'explique ce qui s'est passé qu'après la réplique de la secrétaire (surprise) et son propre

commentaire ("j'avais dû pâlir comme la mort"). Cela crée du suspense.

La fin qui laisse planer le doute

Après la destruction du veston:

Toutes ses richesses ont disparu à son retour.

Personne ne semble surpris de ne plus le voir riche : est-ce qu'il a tout inventé ? est-ce qu'il est fou ?

L'histoire ne se termine pas réellement. Il sent que le tailleur viendra un jour lui présenter la facture, pour "l'ultime

règlement de comptes"

3. Les drames

Ils sont de plus en plus tragiques, en fonction de la masse d'argent demandé (sauf le dernier) L'attaque de la camionnette : 50 millions = 1 mort L'incendie dans le dépôt : 130 millions = 2 morts Le suicide de la vieille dame : 30.000 lires = 1 morte

Le veston ensorcelé Daniel Buzzati

4. Les sentiments du narrateur

La perplexité

Il se demande s'il rêve.

Il ne sait comment interpréter la coïncidence de l'attaque de la camionnette. Il n'arrive pas à dormir et se pose de nombreuses questions.

L'égoïsme et l'envie

Il dissimule l'argent (c'est son premier réflexe après l'avoir sorti) et cache sa richesse aux autres.

Il fabrique un autre veston pour que le veston ensorcelé ne soit pas découvert par quelqu'un d'autre.

quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24