[PDF] Action des acides sur le plomb et le cuivre



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IDENTIFICATION DE QUELQUES MÉTAUX ; ALLIAGES ; TRI

L’or, l’argent, le cuivre ont été les premiers métaux utilisés par les hommes Pourquoi le travail du fer n’a pu se faire que beaucoup plus tardivement ? (Document 1) L’or, l’argent et le cuivre existe dans la nature à l’état natif c'est-à-dire sous forme de pépites de métal pur Ainsi, pour travailler ces métaux, il



I) ACTION DE L’ACIDE CHLORHYDRIQUE SUR LES METAUX

4) Action sur le cuivre : a) Expérience : Dans un tube à essai grand modèle, contenant des tournures de cuivre (Cu); on ajoute environ 5 cm3 d’acide chlorhydrique de pH=2, et on le bouche b) Observation : On ne voit aucun changement dans le tube c) Interprétation : L’acide chlorhydrique ne réagit pas avec le cuivre



Cuivrer l’acier, le fer - pagesperso-orangefr

Je ne citerai pas la méthode de galvanoplastie qui fait intervenir un courant continu, des sels de cuivre et surtout de l’acide sulfurique dont la manipulation est extrêmement risquée Dans ce cas l’épaisseur du dépôt de cuivre dépend directement du temps pendant lequel le réacteur est alimenté



Action des acides sur le plomb et le cuivre

action d'acides sur le cuivre manipulation 5: action de l'acide nitrique sur le cuivre Les acides qui agissent comme oxydants attaquent directement le cuivre Pour cela, ils doivent être concentrés pour ne pas agir seulement comme des acides C'est le cas de l'acide nitrique concentré (à 52,5 ): Cu + 4HNO3 ® Cu(NO3)2 + 2NO2 + 2H2O (5)



TP5 correction diiode - chimik83

Le sulfate de cuivre et le diiode sont en solution dans l’eau qui est le solvant initial L’espèce à extraire est le diiode Pour cela, on va utiliser un autre solvant : le cyclohexane En effet : seul le diiode est très soluble dans le cyclohexane (le sulfate de cuivre ne l’est pas) Le cyclohexane n’est pas miscible avec l’eau



La chute des prix des métaux de base ne

Le prix de l’essence est retombé de son plus récent sommet de 2,91 $ US le gallon pour se retrouver près de 2,85 $ US, ce qui demeure relativement élevé (graphique 6) La hausse du prix de l’essence aux États-Unis ne semble pas avoir trop pesé sur la consommation réelle américaine durant le deuxième trimestre



Exercice 1 Exercice 3 vrai faux - wifeocom

Alors pourquoi utilise-t-on, la plupart du temps, le cuivre pour les câbles et les connecteurs dans les circuits électriques ? Exercice 3 Exercice 2 Les éléments suivants sont des métaux : conducteurs de la chaleur la bauxite le carbone l‘argent l’oxygène le cuivre le mercure L’aluminium:



EXERCICE II : POURQUOI CUISINER DANS DES CASSEROLES EN CUIVRE

Le jus d’orange, étant très acide, peut réagir avec l’aluminium Le lait possède un pH de 6,7, il s’agit d’une solution quasiment neutre qui ne réagira pas avec l’aluminium L’aluminium est théoriquement moins recommandé pour le jus d’orange que pour le lait boite de conserve remplie d’une solution de sulfate d’étain

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Action des acides sur le plomb et le cuivre

Frédéric Élie

décembre 2004

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clairement l'auteur et la référence de l'article. " Si vous de dites rien à votre brouillon, votre brouillon ne vous dira rien ! » Jacques Breuneval, mathématicien, professeur à l'université Aix-Marseille I, 1980

Abstract : Quelques expériences sur l'attaque des acides chlorhydrique, sulfurique, nitrique sur le plomb et le

cuivre, ainsi que l'action de la soude caustique sur le plomb (avec formation de plombite de sodium).

1 - Action d'acides sur le plomb

1.1 - Manipulation 1: action de l'acide chlorhydrique sur le plomb

A froid, des morceaux de plomb immergés dans l'acide chlorhydrique concentré subissent de sa part une

attaque brève et superficielle: la surface du plomb est remplacée par une couche de chlorure de plomb

PbCl2 non soluble dans l'acide; il s'ensuit que celui-ci ne peut plus réagir avec le plomb. La réaction est :

Pb + 2HCl → PbCl2 + H2 (1)

A froid le dégagement d'hydrogène est très faiblement décelable. A chaud, par contre, le chlorure de

plomb se dissout très facilement dans l'acide chlorhydrique, le plomb est alors attaqué selon la réaction

(1) aussi longtemps que l'on chauffe. Le dégagement d'hydrogène est vérifié à l'aide d'une allumette

enflammée présentée à l'entrée du tube à essai: la flamme est soufflée par une très légère détonation.

Lorsqu'on laisse le tube à essai refroidir de tous petits cristaux blancs de chlorure de plomb sont

perceptibles: à froid le chlorure de plomb cesse d'être soluble et il précipite (photo 1). Photo 1 : précipitation du chlorure de plomb dans une solution refroidie d'acide chlorhydrique ayant réagi avec du plomb à chaud ©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 1 / 5

1.2 - Manipulation 2: action de l'acide sulfurique sur le plomb

A froid, comme dans la manipulation 1, l'attaque du plomb par l'acide sulfurique s'arrête rapidement suite

à la formation d'une couche insoluble de sulfate de plomb. Mais à chaud cette couche se dissout et la

réaction se poursuit selon :

Pb + 2H2SO4 → PbSO4 + 2H2O + SO2 (2)

Le dégagement de dioxyde de soufre est mis en évidence par la décoloration d'un papier filtre imbibé de

permanganate de potassium KMnO4 (photo 2).

Photo 2 : décoloration du papier imprégné de permanganate de potassium (violacée) suite au

dégagement de dioxyde de soufre lors de la réaction à chaud de l'acide sulfurique sur le plomb

1.3 - Manipulation 3 : action de l'acide nitrique sur le plomb

Le plomb est aisément attaqué par l'acide nitrique concentré, à chaud comme à froid. La réaction

s'accompagne du dégagement de vapeurs nitreuses (NO et NO2) de couleur brune (photo 3). Réaction :

3Pb + 8HNO3 → 3Pb(NO3)2 + 2NO + 4H2O (3)

La couche de 3Pb(NO3)2 qui se forme à la surface du plomb (photo 4) est très soluble dans l'acide

nitrique. ©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 2 / 5 Photo 3 (en haut) : attaque du plomb par l'acide nitrique

Photo 4 (en bas) : couche de Pb(NO3)2 formée à la surface du plomb suite à l'action de l'acide nitrique

2 - Manipulation 4 : action de la soude sur le plomb

Une solution de soude concentrée attaque facilement le plomb en donnant le plombite de sodium et un

dégagement d'hydrogène :

Pb + 2NaOH → Pb(NaO)2 + H2 (4)

le plombite de sodium Pb(NaO)2 est soluble dans la soude (photo 5) :

Photo 5 : attaque du plomb par une solution de soude concentrée, avec formation de plombite de sodium

©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 3 / 5

3 - Action d'acides sur le cuivre

3.1 - Manipulation 5 : action de l'acide nitrique sur le cuivre

Les acides qui agissent comme oxydants attaquent directement le cuivre. Pour cela, ils doivent être

concentrés pour ne pas agir seulement comme des acides. C'est le cas de l'acide nitrique concentré (à 52,5

Cu + 4HNO3 → Cu(NO3)2 + 2NO2 + 2H2O (5)

La solution devient bleue et il y a dégagement de vapeur nitreuse brune (photo 6).

Photo 6 : réaction de l'acide nitrique concentré sur le cuivre (remarquer la vapeur brune qui traduit le

dégagement d'oxydes d'azote)

La solution obtenue est ionique: elle contient des ions cuivriques Cu 2+. On peut les mettre en évidence en

ajoutant un peu de soude: on obtient un précipité bleu pâle d'hydroxyde de cuivre Cu(OH)2

En toute rigueur l'équation (5) est une simplification des réactions suivantes qui se produisent

effectivement: - oxydation du cuivre par l'acide nitrique:

2HNO3 → 2NO2 + O + H2O (6)

et : Cu + O → CuO (oxyde de cuivre) (7) - réaction de l'acide nitrique sur l'oxyde de cuivre obtenu :

CuO + 2HNO3 → Cu(NO3)2 + H2O (8)

- attaque acide du cuivre par l'acide nitrique :

3Cu + 8HNO3 → 3Cu(NO3)2 + 4H2O + 2NO (9)

Les réactions (6), (7) et (8) sont privilégiées lorsque l'acide nitrique est concentré (oxydation). La réaction

(9) a surtout lieu lorsque l'acide nitrique est moins concentré.

3.2 - Action de l'acide sulfurique concentré sur le cuivre

De la même manière l'acide sulfurique, concentré et chaud, agit sur le cuivre en deux phases:

©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 4 / 5 - oxydation:

H2SO4 → SO2 + O + H2O

Cu + O → CuO

- formation de sulfate de cuivre:

CuO + H2SO4 → CuSO4 + H2O

L'acide sulfurique dilué n'a aucune action sur le cuivre, même à chaud.

3.3 - Action de l'acide tartrique sur le cuivre

L'acide tartrique HOOC-(CHOH)2-COOH attaque très lentement le cuivre. Après quelques heures la

solution obtenue contient des ions cuivriques mis en évidence, là aussi, par obtention d'un précipité bleu

pâle lorsqu'on ajoute une solution de soude.

La durée de la réaction tient au fait que l'attaque du cuivre par l'acide n'est possible qu'en présence d'air ou

d'oxydant: en présence d'air le cuivre s'oxyde puis l'acide attaque l'oxyde de cuivre.

Même phénomène avec un autre acide carboxylique comme l'acide acétique CH3COOH : une lamelle de

cuivre trempant dans l'acide acétique vire au vert à l'interface air-liquide au bout de quelques heures.

Même observation avec les acides gras comme l'acide stéarique des bougies. Vous avez peut-être déjà

remarqué que les anciens bougeoirs en cuivre présentent des traces verdâtres au fond, du côté où se fixait

la bougie: celle-ci, en fondant, laissait tomber de l'acide stéarique qui, en présence d'air, attaquait

lentement le cuivre.

4 - Conclusion

Le plomb est plus électropositif que l'hydrogène: il est donc plus réducteur, c'est-à-dire cède plus

facilement un électron que l'hydrogène. Il s'ensuit que le plomb est difficilement attaqué par les acides. En

à-dire d'un atome d'hydrogène ayant perdu un électron. Comme ici le plomb perd un électron plus

facilement que l'hydrogène, il y a difficilement transfert de proton vers le métal, par contre celui-ci

donnera au proton un électron, avec formation d'un ion métallique. Dans le cas du plomb (et pour tout

métal plus réducteur que l'hydrogène), en présence d'acide, on a donc :

Pb + 2H+ → Pb2+ + H2

Le complexe formé et contenant l'ion plombeux Pb2+, forme une couche insoluble à froid, et à chaud, elle

se dissout permettant à l'attaque du plomb de continuer.

Certains acides ont des propriétés oxydantes: sous forte concentration, avant de réagir avec le métal par

transfert de proton, ils réagissent avec lui en lui prenant un ou plusieurs électrons (oxydation). Les métaux

plus réducteurs que l'hydrogène ne peuvent pas déplacer l'hydrogène (plus exactement les protons) des

acides. Il y a attaque par ces derniers seulement s'ils font intervenir leur propriété oxydante, et cela

s'effectue même à froid. C'est le cas pour le cuivre en présence d'acides oxydants comme l'acide nitrique

(manipulation 5), ou l'acide sulfurique concentré, l'acide acétique, etc...

Bibliographie :

Maurice Ravaille : Chimie générale, éd. Baillière, 1968 ©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 5 / 5quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40