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10 RAISONS POUR ETRE CONTRE LA MONDIALISATION CAPITALISTE

1 nous sommes contre la mondialisation capitaliste parce qu’elle exprime au fond la revendication du capital à une liberté absolue, au détriment de toute autre considération C’est l’article 1er (et à peu près le seul) de la constitution capitaliste du monde



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La mondialisation a été une véritable aubaine pour les entreprises, les consommateurs et l’économie occidentale dans son ensemble Aujourd’hui, cependant, nous ne sommes pas à l’abri d’une réaction hostile contre la mondialisation et toutes les opportunités offertes par une



La mondialisation de léconomie - Sciences Po

La mondialisation de l'économie La mondialisation est omniprésente dans l'actualité, elle est de tous les discours Mais que recouvrent ces termes mondialisation, globalisation sans cesse répétés depuis quelques années ? Ce phénomène comporte nombre de caractéristiques déjà observées pour la période



GLOBALIZATION - IMTBS journées admissibles

The case for/against globalization : Les arguments pour/contre la mondialisation Developing/industrialising countries : pays en voie de développement LDCs (Least Developped Countries) : les PMA An emerging country : un pays en voie de développement Chindia : la Chine et I' nde Fair trade : le commerce équitable



Regards sur la mondialisation Dans quelle mesure la

la mondialisation Discutez les préceptes sous-jacents au document de Fallow, « le pouvoir est dans le nombre » et « l’unité est dans le manque de contestation » Discutez les contre arguments de l’ACFA Pouvez-vous trouver d’autres arguments favorables qui auraient pu être présentés au comité de direction de CBC? - 1 -



Thème 2 - Les dynamiques de la mondialisation

Mme Murphy-Chanéac, CS Terminales S, la mondialisation, CS, 2015 Page 4 Les acteurs anti et altermondialistes ONG Association de citoyens mouvements politiques syndicats mouvements terroristes Des arguments contre la mondialisation épuisement des ressources, dégradation de l'environnement



Géographie Terminale ES, L

dans la mondialisation, sans souligner les dimensions géographiques de cette évolution Engager directement un débat idéologique « pour » ou « contre » la mondialisation Restreindre le débat sur la mondialisation à un débat de nations nanties et de « pays riches »



Le protectionnisme : un frein à la croissance économique

La mondialisation des dernières décennies même Karl Marx a fourni des arguments contre l’idée que le protectionnisme sauvera les travailleurs



Thème 4 : Mondialisation, finance internationale et

2) Pourquoi le progrès technique favorise-t-il la mondialisation des économies ? Appuyez-vous sur un exemple 3) Quels sont les arguments évoqués pour justifier la mondialisation des échanges ? 4) Quels problèmes la mondialisation des échanges commerciaux peut-elle poser ?

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DIX RAISONS DE LUTTER CONTRE LA MONDIALISATION CAPITALISTE

Michel Husson, Rouge spécial FSE octobre 2004

1. nous sommes contre la mondialisation capitaliste parce qu'elle exprime au fond la

revendication du capital à une liberté absolue, au détriment de toute autre considération.

C'est l'article 1er (et à peu près le seul) de la constitution capitaliste du monde. Et ce n'est

pas une abstraction. Tous les sommets contre lesquels nous nous sommes mobilisés, toutes les institutions que nous combattons - de l'OMC à la Commission européenne - n'ont finalement qu'un seul objectif : lever toutes les barrières qui empêchent le capital de circuler librement, de s'investir là où il le veut, de se retirer quand il le veut. Tout ce

qui peut s'opposer à la liberté du capital est mis hors-la-loi, déclaré inefficace et anti-

économique. Les avocats du système proclament que c'est la voie vers une

" mondialisation heureuse » (comme a osé le prétendre un idéologie français), bref que

nous allons entrer dans le " meilleur des mondes ».

2. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle s'oppose à un développement

harmonieux. Les réussites éphémères et locales mises en avant par les institutions internationales ne compensent pas la longue succession de crises qui sont venues frapper depuis dix ans les pays qui se montraient les meilleurs élèves, du Mexique à l'Argentine en passant par la Corée, la Russie et tant d'autres. Derrière ces crises, on assiste à une formidable montée des inégalités, à l'intérieur des pays et entre les pays mis en concurrence. C'est le résultat direct de la mondialisation capitaliste qui met en concurrence directe les travailleurs du monde entier. Ceux qui peuvent s'insérer dans le secteur mondialisé ne peuvent le faire durablement qu'à la condition que soit préservé leur bas niveau de salaires, ce que les capitalistes appellent un " avantage ». Quant aux

autres, ils ont mis à l'écart, faute de pouvoir se hisser aux niveaux exigés par cette hyper-

concurrence : ils perdent leurs emplois, leurs revenus et sont privés des moyens de satisfaire leurs besoins élémentaires.

3. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle est un formidable levier pour

faire reculer les droits sociaux, y compris dans les pays les plus avancés. L'argument de la compétitivité, le chantage aux délocalisations, la soumission à des contraintes économiques insatiables, se traduisent partout par une régression sociale qui porte sur les conditions de travail, le statut de salarié, la protection sociale et les retraites. Les politiques néo-libérales menées dans chaque pays se renforcent grâce à la pression exercée par la concurrence et par leur coordination au sein d'institutions dont l'Europe offre un exemple que nous connaissons bien.

4. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle est par nature anti-sociale.

Partout à travers le monde, s'installe ce que l'Organisation Internationale du Travail

appelle l'" insécurité économique » : la flexibilité du travail, la précarité, le chômage, la

baisse des revenus sociaux s'ajoutent à l' austérité sociale pour reporter sur les travailleurs le " risque » que les capitaliste se vantent de prendre en charge. Pour la première fois dans l'histoire du capitalisme, les perspectives des jeunes sont dégradées

par rapport à celles des générations précédentes. Les individus n'ont plus de maîtrise sur

leur propre destinée et sont soumis aux caprices d'évolutions économiques qu'ils ne contrôlent pas.

5. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle organise une gigantesque

opération de captation de la richesse produite par les travailleurs à travers le monde. Le capital affirme ouvertement qu'il préfère une croissance médiocre si telle est la condition pour conserver des taux de profit élevés. Mais ces profits, il les accumule dans une proportion de plus en plus réduite, et il les redistribue à travers la finance auprès d'une couche de rentiers de plus en plus étroite.

6. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle vise à faire de toute chose une

marchandise. Le capital ne revendique pas seulement le droit de se déplacer librement vers les zones et les secteurs où il escompte des profits élevés. Il entend aussi s'emparer

des secteurs de l'économie qui avaient jusqu'à un certain point échappé à son emprise.

Les territoires qu'il veut conquérir ne sont pas géographiques : ce sont les services

publics qu'il veut pénétrer et " libérer » de la logique des besoins sociaux. La santé,

l'éducation, l'énergie, les transports, les télécommunications, la culture, et même les

organismes vivants, n'ont aucune raison, aux yeux des capitalistes, de leur échapper. Ce sont pour eux autant de champs d'expansion possible. Chaque pas fait en cette direction

creuse automatiquement les inégalités. La raison en est simple à comprendre : si la santé

devient une marchandise, alors cela veut dire qu'on est soigné en fonction de son revenu et non de la gravité de sa maladie.

7. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle est incapable de répondre à la

satisfaction des besoins élémentaires. Près de la moitié de l'humanité vit de l'agriculture.

Au lieu de donner à l'agriculture traditionnelle les moyens de fonctionner, on l'expose brutalement aux produits de l'agrobusiness hyper-productif et qui plus est subventionné. Le droit des pays à protéger ces secteurs d'une concurrence est nié. Un milliard d'habitants de cette planète n'ont pas accès à l'eau potable. Au lieu d'apporter

une réponse planifiée à cette situation, on assiste aujourd'hui à la mise en coupe réglée

de la fourniture d'eau par quelques multinationales qui exercent une pression terrible (notamment à travers les négociations de l'OMC) pour se voir ouvrir les services publics et municipaux. L'accès à l'eau est de plus en plus soumis au critère de l'argent : les pauvres en sont privés, et les autres voient les tarifs de ces quasi-monopoles augmenter

régulièrement. Enfin, les médicaments contre le Sida ne sont pas distribués à ceux qui en

auraient besoin mais n'ont pas les moyens de les acheter, parce que l'industrie pharmaceutique refuse qu'on les considère autrement que comme des marchandises et fait passer la rentabilité de ses capitaux avant les objectifs de santé publique.

8. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle est incapable de faire face aux

menaces environnementales. La prétention du capitalisme de régler ce problème à sa manière, à l'aide de solutions marchandes, comme l'institution d'un marché des droits à polluer, ne correspond pas à l'ampleur des défis. Il est incapable d'instaurer la planification énergétique et les transferts technologiques qui seraient nécessaires pour permettre un développement économe tout en répondant aux besoins d'une population mondiale qui doit augmenter encore pendant plusieurs décennies.

9. nous sommes contre cette mondialisation parce qu'elle dépossède les citoyens qui ne

font pas partie des classes dirigeantes de toute possibilité de contrôler leur destin et de faire valoir leurs priorités. Elle prive les Etats dominés de leur souveraineté en leur imposant la signature des traités qui leur interdisent de prendre la moindre mesure de contrôle des capitaux. Elle vide la démocratie bourgeoise de toute portée réelle.

10. nous sommes contre cette mondialisation parce que la concurrence entre capitaux se

transforme inéluctablement en guerres contre les peuples. Le désordre qu'elle installe, le refus de satisfaire les besoins sociaux non rentables, la mise à l'écart de pays et de continents entiers, privent les peuples de toute espérance et font du recours à la force brute le seul moyen de " réguler » un système à la dérive. 2quotesdbs_dbs11.pdfusesText_17