« Le Lion, le Loup et le Renard
v 31 : le jeu de mot sur « goûte » (le roi mange le Loup et donne raison à Renard) accentue l’humour noir du courtisan En donnant à manger du loup à un lion goutteux, on aggrave sa maladie et donc on précipite sa mort Cette chute est à la fois burlesque et tragique v 32 : l’accumulation des verbes apposés hache le texte tout
Parcours « Pensée et imagination au XVII° siècle » Fables
Le Lion, le Loup et le Renard Un Lion décrépit, goutteux, n'en pouvant plus, Voulait que l'on trouvât remède à la vieillesse : Alléguer l'impossible aux Rois, c'est un abus Celui-ci parmi chaque espèce Manda des Médecins ; il en est de tous arts : Médecins au Lion viennent de toutes parts ;
Séance1Desfablespourplaireetinstruire JeandeLaFontaine
Raviver et’ enrichir ses’ connaissances’ sur un’ auteur classique:JeandeLaFontaine; Montrer qu’une’ fable’ est’ un’ apologue’ qui’ divertit’ et’ qui’
J’ai vu le loup, le renard, le lion : quand un spectacle fait
J’ai vu le loup, le renard, le lion est à l’ori-gine du concept Leclerc, Vigneault et Charlebois, en ouverture de la Super-francofête, vont créer le premier grand spectacle extérieur du Québec Pour une des première fois, un grand ras-semblement de foule ne vise pas des revendications sociales, mais cherche
Liste de fables en 1G Les Fables (VII à IX) de Jean de La
Le savetier et le financier (+) Thème de l’avaice, tacas causés pa l’agent à cacher Sagesse proche de la fable « Les souhaits », refuser les biens qui causent au final du tort Le lion, le loup et le renard Satire de la cour Le loup est souvent le méchant, et le renard le rusé Le pouvoir des Fables
Pensée et imagination dans les Fables - Le Coin des Lettres
de sa vie (mort sociale) entre la vérité et le mensonge pour ne point indisposer son maître Le Lion de cette fable, proche de « Caligula », représente la perversion meurtrière de l’idéal monarchique VIII, 3 Le Lion, Le Loup et le Renard Les Courtisans passent leur temps à comploter la
Étude transversale n°1 : La pensée dans les Fables de La
« Le Lion, le Loup et le Renard » (VIII,3) : sort tragique des courtisans « Les Obsèques de la Lionne » (VIII,14) : soumission, mesquinerie et hypocrisie des
Analyse linéaire Le Pouvoir des Fables
Nous allons analyser Le Pouvoir des Fables, fable IV extraite du livre VIII, se trouvant entre Le Lion, le Loup et le Renard puis L'Homme et la Puce, toutes de Jean de La Fontaine Cependant nous allons nous focaliser sur la première partie de cette fable Cette dernière est
1 Fiche d’identité
J’ai vu le loup, le renard, le lièvre 2 L’œuvre et son contexte Au Moyen-Âge, seuls les moines lisent et composent la musique de Lion, roi d’Angleterre
[PDF] Le lion, le loup et le renard, La Fontaine (urgent !)
[PDF] le littoral chinois: coeur économique de la chine et espace de croissance en asie orientale
[PDF] Le littoral espagnol un littoral convoité
[PDF] Le livre 'La colonie de marivaux'
[PDF] Le livre "La planete des singes"
[PDF] le livre "le pianiste"
[PDF] le livre : Sociologie de la bourgeoisie de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
[PDF] Le livre Andromaque
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[PDF] le livre de l'enfant et la rivière
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Tous droits r€serv€s Les 'ditions Cap-aux-Diamants inc., 2016 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par 'rudit. 'rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.
Cap-aux-Diamants
, (127), 20‡23.20 CAP-AUX-DIAMANTS | N
0127 | AUTOMNE 2016
J'AI VU LE LOUP, LE RENARD, LE LION
QUAND UN SPECTACLE FAIT L'HISTOIRE
par François Droüin L e 13 août 1974, Félix Leclerc, GillesVigneault et Robert Charlebois sont
réunis sur les plaines d'Abraham àQuébec a?n de chanter ensemble sur
une même scène devant une foule estimée entre 100 000 et 125 000 per sonnes. Les trois chanteurs font le lien entre trois générations de Québécois. Félix Leclerc, le poète de l'île d'Orléans, a 60 ans; Gilles Vigneault, le chantre deNatashquan, a 45 ans; Robert Charlebois,
le rocker deL'Osstidcho, a 30 ans. Chacun
est accompagné par ses propres musi- ciens pour ce spectacle. Auteur-com- positeur-interprète formé à l'écoute de la chanson française, Félix monte sur scène avec sa ?dèle guitare classique.Il est suivi de son complice, Vic Ange
lillo à la contrebasse électrique. Plus proche de la chanson traditionnelle et du folklore, Vigneault est accompagné de son chef d'orchestre et pianiste, Gas- ton Rochon. Son ensemble est complété par Bob Angelillo à la contrebasse élec trique, Langis Breton au violon et Jean-Claude Guérard à la batterie. Héraut de
la musique psychédélique, Robert Char lebois se produit avec sa " gang » : Mar- cel Beauchamp à la guitare électrique et aux claviers, Marcel Robidoux à la gui tare électrique douze cordes et SergeBlouin à la contrebasse électrique. Char
lebois, lui-même, chante en jouant tan- tôt du piano, tantôt de la guitare élec- trique.Le spectacle commence par un succès
interprété par chacune des vedettes.Moi, mes souliers de Leclerc est suivi de
Lindberg de Charlebois et puis de Mon
pays de Vigneault. La foule réagit; la soi rée est belle; un événement extraordi- naire pour la musique québécoise est en route. Félix enchaîne avec Contumace et Bozo avant que les trois " ténors » se partagent le micro pourLa marche du
président, une chanson dont les paroles sont de Vigneault et la musique de Char- lebois. C'est ensuite à Vigneault d'y aller de deux de ses titres,Ti-cul Lachance et
Gros Pierre, avant que Charlebois n'in
terprète sa version musicale deSensa-
tion, poème d'Arthur Rimbaud. Il chante ensuite Complots d'enfants en duo avecFélix Leclerc. Ce dernier poursuit cette
partie du spectacle en solo avecLa mort
de l'ours et Les 100 000 façons. Cette por- tion du spectacle est complétée par une version endiablée d'Entr' deux joints, un des hymnes du rock québécois, dont les paroles très politisées, oeuvre de l'indé pendantiste Pierre Bourgault, ont été mises en musique par Charlebois.La foule est conquise; les applaudisse
ments fusent. Et c'est reparti, chacun des chanteurs interprète ensuite coup sur coup deux pièces de son répertoire.C'est Pendant que et La Manikoutai pour
l'enfant chéri de la Côte-Nord; c'est Ordi- naire et Le mur du son pour Garou, la tor- nade d'énergie; et c'estUn soir de février
et Le p'tit bonheur pour Félix, le père de la chanson québécoise. Puis, le spec tacle prend une autre tournure : les trois hommes ont aussi un message à livrerà la nation québécoise. Gilles Vigneault
amorce ce segment du spectacle avecIl me reste un pays
dont les dernières strophes, " Il nous reste un pays à com- prendre. Il nous reste un pays à chan- ger », sont reprises en coeur par l'audi- toire. Charlebois poursuit avecQué-Can
Blues. Là encore les dernières paroles
de cette chanson, " Et faire de la Nou velle-France, la terre promise de l'espé- Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois : trois chanteurs, trois générations.Photo : anonyme (1974).
CAP-AUX-DIAMANTS | N
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21rance », sont un message destiné à toute la population québécoise. En?n, l'inter prétation par Leclerc de
L'Alouette en
colère, avec ses allusions à la crise d'Oc tobre 1970, laisse entièrement paraître la teinte nationaliste que les trois artistes veulent donner au spectacle. Le tout se termine parMon pays, un très beau texte
de Réjean Ducharme mis en musique par Charlebois, qui témoigne de la misère du gagne-petit.Mais trêve de revendications, l'heure
est d'abord à la fête. Vigneault revient au micro avec une interprétation de La danse à Saint-Dilon qui fait virevolter l'au ditoire et laisse chacun le coeur rempli d'émotions. La conclusion est proche : tous les musiciens sont présentés sous un tonnerre d'applaudissements. En finale, Leclerc, Vigneault et Charle bois reprennentQuand les hommes
vivront d'amour de Raymond Lévesque.Cette chanson, écrite en 1956 à Paris,
dénonçait à l'origine les malheurs de la guerre d'Algérie. Ses paroles empreintes d'un grand humanisme sont un appel à la paix. Au ?l des ans, elle devient une des chansons québécoises les plus connues de la francophonie. Cette reprise de 1974 clôture à merveille un spectacle exceptionnel. Durant toute la soirée, la foule a chanté en choeur avec les artistes. À la ?n, ceux-ci reviennent plusieurs fois en rappel saluer les spec tateurs. Puis les micros et les lumières se ferment : un moment mythique de la chanson québécoise vient d'avoir lieu. Le Français Léo Ferré commente l'évé nement en terme élogieux. Il souligne que ce genre de prestation a quelque chose de rare et d'épatant, que cela ne pouvait pas se faire en France alors que c'était plutôt la rivalité qui régnait entre les grands chanteurs.Ce succès s'explique en partie par le
contexte de la Superfrancofête. Le spec tacle de Leclerc, Vigneault et Charlebois sert d'ouverture à cette grande fête de la francophonie qui se déroule à Québec et à Sainte-Foy du 13 au 24 août 1974.La Superfrancofête permet de réunir des représentants de plusieurs pays de la communauté francophone internatio
nale et elle met en vedette de nombreux artistes renommés. Durant une dou zaine de jours, un peu partout à Qué- bec et à l'Université Laval, un impres- sionnant menu d'activités permet à des artistes, à des artisans et à des athlètes venus d'une pléiade de pays de montrer leur savoir-faire. À travers un mélange de cultures et de rythmes, la Superfran cofête a un dénominateur commun : la langue française. Ce premier festi val international de la jeunesse franco- phone est une initiative de l'Agence de coopération culturelle et technique avec la collaboration des gouvernements du Québec et du Canada. Son budget d'opération est d'environ 2,5 millions de dollars et attirera plus de 800 000 spec tateurs dans la Vieille Capitale dans uneatmosphère festive qui restera gravée dans la mémoire de tous les participants.Les délégués, 1 100 au total, proviennent de 25 pays dont plusieurs d'Afrique. Le
choc des cultures est total. Certains participants prennent l'avion pour la première fois de leur vie; d'autres sontétonnés de pouvoir utiliser un ascenseur
et s'amusent à les faire monter et des cendre sans autre objectif ! Devant les murs de l'ancienne prison des plaines construites par Charles Baillairgé au XIX e siècle, un " Village des arts » voit le jour. La population de Québec, littérale ment tombée sous le charme, y côtoie les artisans du Tchad, de Monaco, de l'îleMaurice, du Gabon, du Vietnam, etc. À
l'Université Laval, la piste d'athlétisme est au centre de compétitions sportives et traditionnelles comme celle des char meurs de serpents dont la présence crée un grand émoi. À l'origine, l'événement reste peu médiaUne foule de 120 000 personnes est réunie le 13 août 1974, en soirée, sur les plaines d'Abraham.