[PDF] Le meilleur des mondes transhumanistes - Érudit



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Lectures: le Meilleur des Mondes, A Huxley

Linda est la mère de John Elle est originaire du Meilleur des Mondes et accompagnait le directeur du CIC lorsqu'elle s'est perdue dans la réserve, alors qu'elle était enceinte Elle témoigne aussi de l'incompatibilité des deux mondes: marginalisée dans la réserve, elle s'est réfugiée dans l'alcool



Le Meilleur des mondes - 5115890

s’expliquer facilement Le thème du Meilleur des mondes n’est pas le progrès de la science en tant que telc’est le progrès de; la science en tant qu’il affecte les individus humains Les triomphes de la physique, de la chimie et de l’art de l’ingénieur sont pris tacitement comme allant de soi Les seuls progrès



LE MEILLEUR DES MONDES - Théâtre Denise-Pelletier

Aldous Huxley fait paraître en 1932 Le Meilleur des mondes, un des récits de science-fiction les plus célèbres, inventant une humanité qui érige le bonheur en droit universel Ce bonheur est-il une coquille vide ? S’impose-t-il au détriment de l’art, de la pensée critique et de la famille ? L’être humain peut-il n’être que



Résumé Fiche de lecture Le meilleur des mondes

Le roman Le meilleur des mondes, comme nous l’avons déjà signalé, est inspiré de ce qui a servi de modèle à la plupart des utopies de l’ère moderne, à savoir le roman Nous autres (1920) de l’écrivain russe Eugène Zamitiane



L’Homme standardisé (ou « Le Meilleur des mondes », selon les

ou : « Le Meilleur des mondes », selon les conceptions de la société néo libérale post-capitaliste En ce début de 21ème siècle, il est grand temps de s’insurger contre ce phénomène pernicieux de standardisation de notre espèce Les tenants de la société néo libérale, gérants



Le Meilleur des mondes (revue) - Wikipédia

Le Meilleur des mondes est une revue d'opinion trimestrielle, abordant l'actualité de la politique internationale Créée en 2006 par un groupe d'intellectuels, de journalistes, de philosophes et d'historiens



Le Meilleur des mondes et autres chefs-d’œuvre

La mère du futur auteur du Meilleur des mondes, née Julia Arnold, est la nièce du poète et critique Matthew Arnold et a pour sœur celle qui deviendra célèbre sous le nom de plume de Mrs Humphry Ward, auteure notamment du best-seller Robert Elsmere (1888) Les parents du garçon ont fait connais-sance à Oxford pendant leurs études



Le meilleur des mondes transhumanistes - Érudit

3 Michel Freitag, L’oubli de la société Pour une théorie critique de la postmodernité, Québec, PUL, 2002 4 Jacques Généreux, La Grande Régression, Paris, Seuil, 2010, p 12 Relations775_novembre-décembre2014_INT_Layout 1 14-10-31 13:55 Page26



Voltaire et l’optimisme leibnizien - Université de Lille

le meilleur des mondes en ce qu’il entraîne la rédemption et la grâce262 Si, comme le fait Pope, minimiser le mal conduit à minimiser la différence entre l’état d’innocence et l’état de péché, on ne saurait le reprocher à la doctrine leibnizienne qui, tout au contraire, place le péché originel en son centre

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Tous droits r€serv€s Relations, 2014

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https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 23 oct. 2023 08:34RelationsLe meilleur des mondes transhumanistesNicolas Le D€v€dec

Le D€v€dec, N. (2014). Le meilleur des mondes transhumanistes.

Relations

(775), 26...26.

Le meilleur des mondestranshumanistes

NICOLAS LE DÉVÉDEC

"La révolution véritablement révolutionnaire se réalisera non pas dans la société, mais dans l"âme et la chair des êtres humains.» A

LDOUSHUXLEY

J amais ces mots de l"écrivain Aldous Huxley, l"auteur de la célèbre dystopieLe meilleur des mondes(1932), n"ont- ils paru autant prémonitoires. Chirurgie esthétique, do- page sportif, contrôle de la procréation, augmentation des capacités cognitives ou lutte contre le vieillissement sont autant de manifestations actuelles d"une aspiration forte à améliorer l"être humain et la vie en elle-même par le biais des avancées technoscientifiques et biomédicales. Depuis plusieurs années, la question de l"amélioration des performances humaines trouve dans le mouvement du transhumanisme son principal et radical promoteur. Courant culturel issu de la Silicon Valley, le transhuma- nisme considère "l"augmentation» biotechnologique de l"être humain comme un impératif éthique et politique. Se rendre plus beau, plus fort, plus intelligent, plus heureux et vivre presque éternellement grâce aux technosciences sont ses objectifs principaux. Par la cryogénie, la fusion de l"humain et de la machine, le recours à un eugénisme libé- ral ou encore l"usage de la pharmacologie et des nanotech- nologies, les transhumanistes ambitionnent rien de moins que de dépasser entièrement la condition humaine pour accéder à un nouveau stade de l"évolution: la posthuma- nité. "L"humanité est une étape provisoire sur le sentier de l"évolution. Nous ne sommes pas le zénith du développe- ment de la nature1

», proclame ainsi le philosophe Max

More, l"un des chefs de file du mouvement.

Fédérant près de 6000 membres au sein de la World Transhumanist Association -rebaptiséeHumanity+en

2008-, le mouvement transhumaniste doit être pris au sé-

rieux. Non seulement parce qu"il trouve dans le culte néoli- béral de la performance un terreau fertile pour s"épanouir, mais aussi parce que les pratiques visant à améliorer les capacités humaines aussi bien physiques, intellectuelles qu"émotionnelles constituent d"ores et déjà une réalité sociologique.

Le mouvement transhumaniste compte en outre des

penseurs et scientifiques de renom, à l"image de son cofon- dateur Nick Bostrom, diplômé de la London School of Economics, enseignant à l"Université d"Oxford et directeur du Future of Humanity Institute; ou de l"ingénieur Ray

Kurzweil, auteur d"ouvrages à succès sur la robotique etl"intelligence artificielle, conseiller spécial de l"armée amé-

ricaine, récemment recruté comme expert par Google. Il bénéficie d"assisesinstitutionnelles, comme en témoigne le rapport américain NBIC (sigle signifiant nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l"information et sciences cognitives), commandé par la Fondation nationale de la science et encourageant la convergence des nouvelles tech- nologies en vue d"améliorer les performances humaines2 Au-delà des enjeux éthiques liés à la santé, à la sécurité ou à l"égalité, c"est la question fondamentale de la perfecti- bilité humaine qui doit être soulevée, à l"heure où l"être processus vitaux en eux-mêmes. En quoi et jusqu"à quel point l"être humain est-il perfectible? En vue de quelles fins et pour quel projet de société? De Bacon à Condorcet ou encore Cabanis, la volonté de perfectionner techniquement la nature -nature humaine comprise- fait certes déjà partie intégrante du projet moderne. Toutefois, jamais la quête humaniste ne s"est réduite à cette seule dimension. Dans la lignée de Rousseau, à qui l"on doit l"invention du néologisme "per- fectibilité» dans son célèbreDis cours sur l"origine et les fon- dements de l"inégalité parmi les hommes(1755), l"idée de lioration globale des conditions de vie sociale. Elle est à ce titre indissociable d"une quête de justice sociale et de li- berté politique, dont l"éducation et la démocratie sont les piliers. Recouvrer ce sens social et politique constitue l"un des défis majeurs de ce début de XXI e siècle. Bien que les transhumanistes se réclament de la tradition humaniste et de la foi indéfectible en la capacité de l"être humain d"amé- liorer sa condition qui animaient les philosophes des

Lumières au XVIIIe

siècle, force est de constater qu"ils s"en démarquent d"une manière décisive. S"il est un oubli que cultive notre "société de l"amélioration», emportée par l"ivresse technoscientifique, c"est bien l"oubli de la société 3 L"oubli qu""entre les êtres humains, le seul progrès qui compte vraiment, c"est le progrès social, au sens le plus large du terme, c"est-à-dire l"extension de leur capacité à faire société, à vivre bien avec autrui et tous ensemble 4

». Il

faut, en définitive, que l"on repense l"être humain autre- la nature et au vivant. Seule la formulation d"un huma- nisme ancré dans la fragilité de la vie peut nous aider à surmonter les épreuves dusiècle biotech. novembre-décembre 2014RELATIONS26L"auteur, docteur en sociologie et en science politique, est chargé de cours au Département de sociologie de l"Université de

Montréal

1. M. More, " On becoming posthuman », 1994.

2. Mihail C. Rocco et William Sims Bainbridge (dir.), Converging

Technologies for Improving Human Performance, Arlington (Virginie),

National Science Foundation, juin 2002.

3. Michel Freitag, L"oubli de la société. Pour une théorie critique de la

postmodernité, Québec, PUL, 2002.

4. Jacques Généreux, La Grande Régression, Paris, Seuil, 2010, p. 12.

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