[PDF] CANDIDE 1759 Chapitre 19 Le nègre de Surinam



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CANDIDE 1759 Chapitre 19 Le nègre de Surinam

Le nègre de Surinam Voltaire philosophe des Lumières du XVIII éme siècle a beaucoup écrit pour souvent dénoncer le fanatisme religieux et l’absolutisme royal Parmi ses nombreuses œuvres on compte Candide conte philosophique en prose écrit en 1759 Dans le chapitre 19 de Candide, le héros éponyme fait la rencontre d’un nègre



Œuvre étudiée en 4ème Candide ou l’optimisme, 1759

1/ Présentation de l’œuvre: Il s’agit d’un extrait du conte philosophique intitulé Candide ou l’optimisme, plus précisément du chapitre 19 « le nègre de Surinam », paru en janvier 1759 Son auteur, Voltaire, est un des symboles du courant de pensées des Lumières qui anime l’Europe au XVIIIe siècle



Lecture analytique du chapitre XIX (19) - 9alami

Lecture analytique du chapitre XIX (19) de Candide Introduction : Le nègre de Surinam constitue une dénonciation de l'esclavage et l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté La rencontre de Candide avec le nègre au sortir de l'Eldorado constitue un choc brutal et un retour à la réalité du mal:



Lecture analytique du chapitre 19 de Candide, Voltaire (1759

Partie 1 : La rencontre du nègre Partie 2 : Le discours du nègre Partie 3 : La révolte de Candide I La rencontre du nègre Contraste et changement de ton Le paragraphe précédent s’achevait sur le mot « félicité » Les héros rêvaient de bonheur Ils ne s’attendent pas à trouver sur leur chemin un



Etude des personnages de Candide - Moutamadrisma

Le conte voltairien est riche en personnages : nombreuses sont, dans les trente chapitres, les rencontres faites par Candide Mais si certains n’apparaissent que dans un ou deux chapitres, par exemple le nègre de Surinam ou Jacques l’anabaptiste, d’autres sont présents au début et à la fin du conte et évoluent



Etude d’œuvre : Candide de voltaire

converti le nègre de Surinam (XIX) D’ailleurs, en dépit de sa faible instruction, cet esclave n’a pas de peine à pointer du doigt la contradiction entre le discours affirmant que chaque homme descend d’Eve et d’Adam et la pratique de l’esclavage, signe du mépris de la personne humaine L’aristocratie



Proposition d’analyse d’un extrait du chapitre 19 de Candide

mangez du sucre en Europe » (9-10) montre la lucidité de l’esclave analysant le système de la traite qui l’opprime car ce personnage est capable de mesurer la disproportion entre son propre malheur et la plaisir tiré de sa peine par les Européens c- Le Nègre désigne enfin les complices de ce système



PRESENCE ET RETOUR DES PERSONNAGES

4 Candide change après la rencontre avec le nègre de Surinam 5 Le conte dénonce l'optimisme de Pangloss 6 Le conte dénonce l'aristocratie, à travers les personnages du baron, de la baron et du frère de Cunégonde 7 Les deux vieillards rencontrés à la fn du conte vont servir de modèles pour Candide JE ME TESTE



Lecture analytique de l’extrait de Candide

Le conte s’attaque à la philosophie optimiste de Leibniz : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » Voltaire fait voyager Candide pour dresser un triste tableau du monde, livré aux guerres de l’intolérance Surinam : ville de Guyane, Hollandaise Nègre : mot sans intention péjorative au 18eme siècle

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CANDIDE 1759

Chapitre 19

Le nègre de Surinam

Voltaire philosophe des Lumières du XVIII éme siècle a beaucoup écrit pour souvent dénoncer le fanatisme religieux et l'absolutisme royal. Parmi ses nombreuses oeuvres on compte Candide conte philosophique en prose écrit en

1759. Dans le chapitre 19 de Candide, le héros éponyme fait la rencontre d'un nègre

prostré au bord de la route à la sortie de Surinam. Par la suite, on peut constater que cet extrait suit une argumentation indirecte. En effet, le texte ne possède pas un plan comme dans une dissertation. Le contenue est explicite. Le registre de cet extrait est pathétique car le lecteur a pitié du triste sort de l'esclave rencontré par Candide. On peut constater aussi que cet extrait a un ton polémique car l'auteur dénonce l'atteinte au droit de l'homme et à la liberté. Enfin, on peut remarqué que l'auteur dénonce aussi l'optimisme démesuré de Candide et de Cacambo face a de nombreuse situation. D'abort nous étudierons l'art du récit dans cette page. Ensuite, nous analyserons la partie critique de ce texte. Dans cet extrait de Candide, on peut observer une confrontation entre le point de vue externe et le point de vue omniscient (focalisation zéro). Le point de vue externe n'occupe que 6 lignes : de << En approchant de la ville [...] et la main droite>> et << Et il versait des larmes [...] dans Surinam. >> Ces extraits du chapitre

19 de Candide représente le début et la fin du chapitre. Mais on peut aussi

apercevoir une intervention de l'auteur qui essaye de provoquer la compassion chez le lecteur pour l'esclave :<< ce pauvre homme >>. Dans ce chapitre, le négre est présenté négativement et pour que la vision de l'esclave soit plus marquante, pour qu'elle s'inscrive ensuite dans un plaidoyer efficace, il installe le nègre dans une posture de victime : << étendu par terre >>. Sa soumission fonde son immobilité : << j'attends mon maître >>. Le narrateur accorde une belle part au discours direct. Elle représente 90% du chapitre. Lorsque l'on observe le dialogue de Candide on peut remarquer qu'il ne fait que poser des questions au nègre comme un journaliste dans un documentaire. Mais la majorité du discours direct et occupé par les paroles de l'esclave : << j'attend mon maître, M. Vanderdendur le fameux négociant. >>, << Oui, monsieur [...] elle me disait >> et enfin << Hélas ! [...] plus horrible >>. On peut aussi distinguer un discourt dans le discours avec le dialogue de la mère du nègre dans le dialogue de l'esclave : << Mon cher enfant [...] tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère >>. De plus, on peut relever une argumentation indirecte. Le narrateur utilise cette stratégie narrative pour pouvoir mieux toucher le lecteur avec le registre pathétique et le registre ironique. Cette stratégie permet de persuader sentimentalement le lecteur et aussi de le convaincre intellectuellement. Mais ici son ironie est aussi le moyen pour Voltaire de régler des comptes et de livrer des batailles philosophiques car << Vanderdendur >> rappelle le nom du libraire hollandais Van Düren avec lequel

Voltaire s'était fâché

Par la suite, cette page propose une dénonciation violente de l'esclavage car Voltaire se livre à une critique des maîtres et de leurs pratiques. Il baptise le maître de l'esclave << Vanderdendur >> ce qui fait ressortir les 2 qualités du maître : vendre et avoir la dent dure (être cruel et âpre au gain) ce qui est une marque de l'ironie. Il place aussi le groupe nominal << ce fameux négociant >>, fameux qui signifie réputé est aussi ironique car il n'est pas réputé pour son humanité mais il l'est pour son

inhumanité. On découvre le dénuement de l'esclave car il est signalé par des

manques (la moitié de son habit, une jambe, une main). Les mutilations, comme l'explique la victime ont deux origines : l'accident et la répression (la punition). Pour éviter la gangrène, le maître ampute la main accidentée, en guise de châtiment pour s'être enfui, c'est la jambe qui est coupée. Le lecteur est mis devant une image physique des conséquences du système esclavagiste particulièrement violente. On peut remarquer que l'esclave utilise le pronom << nous >> et << on >> pour décrire sa situation : << quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe >>. << Nous >> indique que c'est ce qui arrive à tous les esclaves qui tentent de s'enfuir. Et le << on >> qui représente les maîtres sans les cités pour évité de se faire punir pour avoir trahis leur maître. On constate aussi que l'esclave s'appui sur des comparaisons. La plus frappante est celle qui met sur le même plan les animaux et les esclaves : << " les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous >>. De plus, il y a une dénonciation de la soumission de l'africain à l'homme blanc. Le lecteur recherche une explication sur fait que les africains se soient laissés vendre il cherche à découvrir la genèse de l'esclavage. Mais plus loin, dans le dialogue de la mère on peut découvrir << bénis nos fétiches >> ce qui prouve la complicité des sorciers africains dans ce commerce. On peut remarqué qu'il y a un mélange entre la culture animiste et la religion chrétienne. << Nos seigneurs les blancs >> la mère créer un sentiment d'infériorité chez son fils pour qu'il puisse accepter cette situation. Enfin, on peut dénoncer la complicité de l'église dans ce processus,

" fétiches hollandais» pour désigner le culte chrétien met sur le même plan la religion

africaine et la religion des européens et permet à Voltaire de dénoncer sans le

montrer la responsabilité de l'Eglise catholique vis-à-vis de la traite négrière. Il y a aussi une incohérence de la religion chrétienne, car on peut remarquer le champ lexical du mot religion (mon dieu, bénit, seigneur, Adam, fétiches). Il y a aussi

L'expression " tous les dimanches » insiste sur la répétition donc sur l'évangélisation

forcée.On découvre aussi l'hypocrisie religieuse : << me dise tous les dimanches [...] blancs et noirs. >> On peut en conclure, que cette prise de conscience est symbolisée par deux expressions verbales qui ouvrent et ferment ce passage : " ils rencontrèrent » (le pluriel inclut Pangloss) opposé à " il entra dans Surinam » (le singulier " il » montre l'affranchissement de l'optimisme de Candide). ce conte montre que c'est la lutte qui permet à l'homme de conquérir ses droits et qu'il faut lutter contre l'optimisme qui est, comme le dit la fin du texte " la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal »quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18