[PDF] « Le PIB est-il un bon indicateur?



Previous PDF Next PDF







LE PIB EST-IL UN BON INDICATEUR DU PROGRES ECONOMIQUE ET SOCIAL?

populations de l’acquérir Le PIB est donc un indicateur de richesse propre à une société marchande Calculé par habitant, ou en parités de pouvoir d’achat d’un panier de consommation identique, il permet les comparaisons internationales De plus, la comparaison des PIB dans le temps élimine la hausse des prix



TD n°4 – Le PIB est-il un bon indicateur?

Le PIB permet de calculer la croissance économique, qui est la mesure “officielle” du progrès économique et social d'un pays (doc 1 et 2) B – Le PIB est un indicateur standardisé qui permet des comparaisons internationales Argument 1 :



« Le PIB est-il un bon indicateur?

bénévole est développé connaîtra probablement un niveau de bien-être supérieur aux autres1, mais que cet avantage ne se traduira pas par un PIB plus élevé [ ] «Brûlez Paris et vous ferez augmenter le PIB » Il est possible de montrer que le PIB [ ] oublie que la production est aussi destruction, de ressources naturelles et



11 Le PIB : un indicateur pertinent

l’espérance de vie et le niveau d’instruction qui déterminent le niveau de développement de ces pays 2 Faire remarquer aux élèves qu’on peut avoir des doutes sur le R2 affiché sur ce graphique 2 Il doit surement inclure une erreur de frappe, à savoir un zéro de trop Le R2 de ce graphique est surement de 0 107 et non pas de 0 0107



Activité : Le PIB : Un indicateur global de la production (1)

est le secteur institutionnel à l’origine de ette prodution? Q 4 Justifiez que le PIB est la somme des productions des unités de production résidentes Q 5 Pourquoi le PIB réel n’augmente pas au même rythme que le PIB nominal? Vérifiez par le alul à l’aide du tableau ci-contre Q 6 Pourquoi le PIB par habitant est-il une



De quoi le PIB est la mesure et comment le dépasser

Il faut ensuite faire face à l’objection que, même sur ce seul champ de la production, le PIB reste un indicateur incomplet car il n’en mesure qu’une partie, celle qui a pour contrepartie des flux monétaires C’est ce que les comptables qualifient de « frontière de la production », une frontière pragmatique mais conventionnelle On



Les indicateurs complémentaires / alternatifs au PIB (partie 1)

Le PIB et la croissance économique Le PI est l’indicateur de référence depuis la Seconde Guerre mondiale Il mesure les richesses monétaires produites1, qui ont soit été délivrées sur le marché ou assurées gratuitement par les pouvoirs publics et financées par l’impôt dans un pays, pendant une période donnée, le plus



Le PIB et ses insuffisances comme mesure du développement

le PIB/hab à un indicateur de niveau de vie (avec en outre la question de savoir s'il faut, dans les comparaisons internationales, considérer le PIB aux taux de change – optique de mesure de la compétitivité internationale des économies – ou en parités de



PIB: le compte nest plus bon - Un blog gratuit et sans

PIB: le compte n'est plus bon Le PIB tient trop de place dans le débat public: cet indicateur ne reflète plus les enjeux majeurs auxquels nos sociétés sont confrontées La bataille des indicateurs Si tout le monde est à peu près d'accord pour faire descendre le PIB de son piédestal, désigner son remplaçant est bien plus compliqué

[PDF] le pib est il un indicateur pertinent

[PDF] le PIB est il un indicateur pertinent du projet economique et social d'une societe

[PDF] Le PIB est-il un bon indicateur de richesse

[PDF] le pib est-il un indicateur pertinent pour mesurer la richesse

[PDF] Le PIB est-il un indicateur pertinent pour mesurer les richesses créées

[PDF] Le PIB et le bénévolat

[PDF] Le PIB mesure-t-il réellement le bien être d'un pays

[PDF] Le PIB mesure-t-il réellement le bien être d’un

[PDF] le pied de momie analyse

[PDF] le pied de momie fiche de lecture

[PDF] le pied de momie pdf

[PDF] le pied de momie questionnaire

[PDF] le pied de momie resume

[PDF] le pied de momie texte intégral pdf

[PDF] Le pin-pon de la farce (*)

"Le PIB est-il un bon indicateur?» Dans chaque document, repérez les idées qui vous semblent pouvoir éclairer ce sujet (souligner, être capable de venir rendre compte de ce travail au vidéo projecteur.

écrire sur la feuille contenant les documents

Faire un plan qui fasse apparaître 2 grandes parties

DOCUMENT 1

La grande critique faite aux comptables nationaux est de ne porter aucun jugement de valeur sur les activités qu'ils comptabilisent. Or, bien des productions ont des conséquences négatives sur l'environnement ou la santé humaine et donc sur le bien-être social. Les accidents de la route entraînent une cascade de services de réparations, de soins de santé et de services d'assurance qui sont valorisés dans le PIB, alors que ce sont des maux pour la société. Notons cependant que l'élévation du PIB qui en résulte est liée au fait que leurs conséquences sont prises en charge par des mécanismes d'assurance: plus nos sociétés nous protègent contre les risques de la vie et plus ceux-ci se retrouvent comptabilisés dans le PI, ce qui est assurément un progrès. Cela dit, les victimes d'accident auraient sans doute

préféré utiliser les sommes dépensées à les soigner ou à les indemniser à d'autres

biens ou services qui leur auraient procuré plus de satisfactions! [ ... ] Disposer d'un environnement non pollué, être prémuni contre les risques de la vie, améliorer ses connaissances, entretenir des relations sociales de qualité, disposer de la liberté de s'exprimer, de décider, d'aller et venir ... , la liste des éléments qui contribuent à une conception élargie de la richesse est considérable.

L. Maurin, " Le PIB, mesure de la richesse?» , in Alternatives économiques hors-série n°56, avril 2003.

DOCUMENT 2

Dans une société où la grande majorité des biens et une large part des services sont rendus dans un cadre marchand ou susceptibles d'être évalués en termes monétaires, le niveau du PIB et son évolution constituent des indicateurs essentiels de la vie économique, [ ... ] dans la mesure où ils fondent de multiples décisions qui ont un impact essentiel sur la répartition des revenus et donc des richesses marchandes: la fixation des minima sociaux, du Smic, les négociations salariales sont directement influencées par l'évolution de la croissance du PIB. [. .. ]. Le PIB prend en compte toutes les richesses validées par le marché - partant de l'idée que si un bien ou un service est vendu, c'est qu'une utilité lui est reconnue -; il intègre également tous les biens et les services produits par la collectivité et financés par prélèvements obligatoires -il comptabilise ce que la collectivité produit à côté du marché, bien souvent pour en corriger les effets. Le PIB propose ainsi une conception de la richesse qui reflète à la fois les libres choix des individus qui dépensent leur argent, mais aussi les choix collectifs, validés démocratiquement et qui sont de ce fait préjugés utiles à la société. Louisa Toubalet Philippe Frémeaux, "Comment mesurer la richesse?» © Alternatives

économiques n°193, juin 2001.

DOCUMENT 3

Derrière cette remarque étrange d'Alfred Sauvy, grand économiste du milieu du xxesiècle, on trouve l'une des plus graves insuffisances du PIB : cet agrégat, censé représenter la santé de l'économie, voire pour certains le bien -être de la société, exclut [...] : Le travail domestique: "épouser sa femme de ménage », c'est faire passer un service (le nettoyage de l'appartement ou de la maison) de la sphère marchande à la sphère domestique. A priori, cette "opération» ne modifie pas le bien-être de la population; elle fera néanmoins baisser le PIB, puisque le travail domestique ne s'échange pas sur un marché. Le travail bénévole: [...] on oublie vite qu'une société où le travail bénévole est développé connaîtra probablement un niveau de bien- être supérieur aux autres1, mais que cet avantage ne se traduira pas "Brûlez Paris et vous ferez augmenter le PIB ». Il est possible de montrer que le PIB [...] oublie que la production est aussi destruction, de ressources naturelles et humaines.

Les Éconoclastes, Petit bréviaire des idées reçues en économie,©LaDécouverte, 2003.

1."Toutes choses égales par ailleurs», comme disent les économistes, c'est-à-dire en ne s'intéressant qu'à cet aspect des sociétés comparées.

DOCUMENT 4

DOCUMENT 5

DOCUMENT 6

A côté de la question " croissance de quoi ? », il y a la question " croissance pour qui? », c'est-à -dire la question des inégalités. Or une même croissance de 2 % ou de 3 % par an pendant des années peut, selon les cas, s'accompagner d'un creusement ou d'une réduction des inégalités sociales. Ces phénomènes ne sont pas comptés dans la conception dominante de la richesse. Est-ce normal ? Est-il indifférent à notre bien-être de vivre dans une société ou coexistent une masse de pauvres et une poignée de très riches ? Est-ce qu'un euro ou un dollar de croissance en plus dans la poche d'un pauvre ne produit pas plus de bien-être que la même somme dans le portefeuille d'un riche ? C'est pourtant l'hypothèse de ceux qui assimilent PIB, richesse et progrès. Et à nouveau, s'il est vrai qu'aucun comptable national ne défend une telle assimilation, il est clair qu'elle est quotidiennement et massivement pratiquée parce que, dans les jugements de progrès, la domination écrasante des dimensions marchandes et monétaires n'est pas contrebalancée par la présence d'indicateurs alternatifs ayant un poids semblable. Jean Gadreyet Florence Jany-Catice, "Les nouveaux indicateurs de richesse» coll. Repères, La Découverte, 2005.quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19