[PDF] Plis et déplis d’architecture



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Le pli, une figure dinterface entre architecture et ingénierie

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Plis et déplis d’architecture

Hoffner Dans une installation, le sol se dédouble et confond les visiteurs en rendant inopérant tout principe de fondation Cet espacement entre deux registres de perception renvoie également au « pli » au cœur de ce travail sur l’espace transitionnel Le pli est un simulacre d’étalon de mesure de l’espace ; une simulation de



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Marie-Jeanne Hoffner déploie un parcours

artistique singulier qui interroge l'architecture comme " espacement » entre perception et représentation. L'architecture se donne comme un seuil entre différents registres d'appréhension de l'espace. Marie-Jeanne

Hoffner met en oeuvre des "

situations » architecturales qui opèrent un déplacement infra-mince des lignes de perception de l'espace à travers des dispositifs de pli et de dépli, de découpe et d'inversion.

Une nouvelle phénoménalité de l'espace

y transparaît, où l'architecture se donne à lire en creux, à travers les linéaments d'une représentation simulée. Les systèmes de représentation (perspective, axono- métrie, projection, etc.) sont devenus des instruments d'exploration de l'architecture qui se feuillette en de multiples strates perceptives et mémorielles. Intérieur et extérieur s'entremêlent dans des espaces perméables.

L'architecture n'est jamais iconique

mais toujours présente comme une sorte d'infra-perception de l'espace. Elle devient alors ce que chacun y projette. Les installations de Marie-Jeanne Hoffner se donnent ainsi comme un lieu atopique, au-delà de l'image et de l'objet, tissé d'affects de perception. La mesure n'est plus une injonction normativemais sert à déplacer la perception du lieu.

De l'architecture, il ne reste ainsi plus qu'une

matière énergétique invisible qui sera captée dans des dispositifs de vision, des répliques inversées d'espace, des topographies

évanescentes, des déplacements de cadre,

des dislocations d'échelle, des diagrammes de représentation qui esquisseront un lieu dont l'habitabilité est toujours en suspension. Le motif du pli qui se décline du papier plié aux arêtes d'architecture concentre toute la démarche de Marie-Jeanne

Hoffner. Dans une installation, le sol se

dédouble et confond les visiteurs en rendant inopérant tout principe de fondation. Cet espacement entre deux registres de perception renvoie également au " pli » au coeur de ce travail sur l'espace transitionnel. Le pli est un simulacre d'étalon de mesure de l'espace fr-FRune simulation de topographie. Comme l'écrivait Gilles Deleuze, " le pli est toujours entre deux plis

»*. À travers le pli et son

principe d'inhérence », l'un devient multiple.

Le pli est in-formel, précède la forme et

en cela, en conserve toutes les potentialités.

Il est épigenèse et non énonciation d'un

état irréversible. Minimale par sa théâtralité qui implique toujours les spectateurs, la démarche de Marie-Jeanne Hoffner est aussi " baroque » en ce qu'elle démultiplie les scènes de perception, les échafaudages d'ombres et les inflexions de plis. À travers le pli organique et différentiel comme ressort spatial, ses installations explorent la plasticité de l'espace architectural qui, de masse et de clôture, se transfigure en une migration en pointillé de perceptions. L'espace architectural est ainsi révélé dans sa dimension métamorphique, à savoir toujours animé de transformations continues.

Marie-Ange Brayer

Texte publié dans "

Plans ».

Gilles Deleuze,

Le pli. Leibniz et le baroque,

Paris, Minuit, 1988,

p. 19

Plis et déplis d'architecture

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