Saison Balnéaire 2011 - Marseille
Le quart d’heure américain (Philippe Galland) 1980 Le coup du parapluie (Gérard Oury) 1979 Le coup de sirocco (Alexandre Arcady), Les bronzés font du ski (Patrice Leconte) 1978 Les bronzés (Patrice Leconte) 1977 Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine (Coluche, Marc Monnet), La 7ème Compagnie au clair de lune (Robert Lamoureux)
PRETE-MOI TA MAIN DP DP-DEF - Unifrance
1982 LE QUART D’HEURE AMÉRICAIN de Philippe Galland 1979 LES BRONZÉS FONT DU SKI de Patrice Leconte VÉRONIQUE BARRAULT / CATHERINE Filmographie 2006 PRÊTE-MOI TA MAIN de Éric Lartigau 2004 LES OISEAUX DU CIEL de Dominique Ladoge LE COUPERET de Costa-Gavras 2002 L’OUTREMANGEUR de Thierry Benisti TA SŒUR de Martin Valente
cher trésor - anthéa, Antipolis Théâtre dAntibes
1982 Le père noël est une ordure (Jean-Marie Poiré), Le quart d’heure américain (Philippe Galland) 1980 Le coup du parapluie (Gérard Oury) 1979 Le coup de sirocco (Alexandre Arcady), Les bronzés font du ski (Patrice Leconte) 1978 Les bronzés (Patrice Leconte)
Mardi 15, Mercredi 16 et Jeudi 17 avril 2014 à 20h30 Au
1982 Le père noël est une ordure (Jean-Marie Poiré), Le quart d’heure américain (Philippe Galland) 1980 Le coup du parapluie (Gérard Oury) 1979 Le coup de sirocco (Alexandre Arcady), Les bronzés font du ski (Patrice Leconte)
Acteur de la Société - Kea&Partners
sur les enjeux du secteur En 2014, elle a lancé un club de dirigeants – « Le quart d’heure d’avance de la grande consommation » – et a publié « Idées forces », une somme de 10 grandes pistes d’action pour assurer l’avenir des industriels de la grande consommation Projet «KeaFab»
14076 DOSSIER VIVIPARES Metallos
Frénétiquement en quête du quart d’heure de célébrité auquel chacun a droit, elles se prennent les unes pour des autres, veulent être différentes, veulent des vies dif-férentes, souhaitent, doutent, envient, se meurent, exigent 5 gorgones au désespoir de se partager la même langue théâtrale logorrhéique et amorale
la Vall d’Uixó- 2013
Parties de la journée: le matin (de 00h à 12h), l’après-midi (de 12h à 18/19h), le soir (de 18 à 00h) L’heure: Quelle heure est-il ? Il est une heure dix, deux heures et quart, trois heures et demie, quatre heures moins vingt, cinq heures moins le quart 12h00 : midi 24h00 : minuit
carrière
D’ailleurs, ça a été peu remarqué mais il faudra un jour écrire sur le fait que la pé-riode de gloire du surréalisme des années 1920 est la même que celle du cinéma co-mique américain – le burlesque Il ne faut pas oublier que dans le premier volume de La Révolution surréaliste, où Dieu sait
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13 à lui très régulièrement dans vos écrits, dans vos interviews. Qu'est-ce que vous gardez encore de lui ? Et, de façon plus générale, qu'est devenu aujourd'hui ce mouvement majeur du e siècle que fut le surréalisme
On peut le dire en quelques mots
: le sur- réalisme est mort à Auschwitz. Après laSeconde Guerre mondiale, comme l'ont
dit Buñuel et les surréalistes eux-mêmes, les plaisanteries et les provocations du surréalisme d'avant guerre paraissaient dérisoires et enfantines. Ce n'était plus possible. Lors d'un dîner avec Buñuel,Breton avait pleuré à table, disant
Luis, on ne peut plus scandaliser qui que cesoit après ce qui s'est passé. Tout paraît dérisoire. » Le surréalisme reste donc très
attaché à l'entre-deux-guerres, les années1920 et 1930, un mouvement très fort,
qui en a irrigué beaucoup d'autres, dans tous les domaines, littéraire, pictural... D'ailleurs, ça a été peu remarqué mais il faudra un jour écrire sur le fait que la pé riode de gloire du surréalisme des années1920 est la même que celle du cinéma co
mique américain - le burlesque. Il ne faut pas oublier que dans le premier volume de La Révolution surréaliste, où Dieu sait si les documents devaient être bien choi sis, il y a une photo de Buster Keaton.Buñuel avait écrit un article sur lui, qui
commençait parLes films de Buster
Keaton sont beaux comme des salles de
bains... » (Rires.) Dans cette espèce de NECTART : La première question que j'ai envie de vous poser, c'est : est-ce que vous avez ri aujourd'hui ? En référenceà Buñuel, évidemment, qui disait qu'une
journée où l'on ne rit pas est une journée de perdue.JEAN-CLAUDE CARRIÈRE
Oui, j'ai ri
ce matin avec ma femme. Elle m'a fait une blague et ça m'a fait rire. Avec Buñuel, le rire, en bon surréaliste, était une sorte de mystification, que j'ai subie pendant vingt ans tous les jours. Avec lui, il fallait que le monde soit un peu perverti. Par exemple, un jour à Madrid, on était en train de tra vailler depuis trois semaines, il entre dans ma chambre, jette les papiers sur la table et me ditBon, écoutez, tout ce que nous avons fait depuis que nous sommes là c'est de la merde, alors je m'en vais cet après-midi, j'ai pris mon billet. Tenez, voilà le scénario, vous vous débrouil-lez, au revoir.
» Et il sort en claquant la
porte... La première fois, vous êtes un peu surpris. "Qu'est-ce que je fais tout
seul à Madrid» Et naturellement, un
quart d'heure après il revient, c'était une blague. Ça n'arrêtait pas... Je crois que cet aspect-là, qui consiste à dévier légère ment la réalité, est une activité très saine, au fond, parce que ça évite de penser tou jours dans les mêmes barres parallèles.Puisque vous évoquez tout de suite
Buñuel, allons-y. Vous continuez, trente
ans après sa disparition, à faire référence Écouter Jean-Claude Carrière, c'est prendre un bouillon de cult
ure, c'est traverser l'histoire artistique depuis l'après-guerre : de Luis Buñuel à Pierre Étaix, d'Umberto Eco au Dalaï-lama, de Jean-Luc Godar d à Peter Brook, au tant de figures qui ont partagé sa vie de conteur d'histoires et de créateur polymorphe. L'âge n'ayant pas de prise sur son insatiable curiosité, il e xplore d'autres contrées, celles de la science et de l'astrophysique.Et s'il porte un re
gard sombre et lucide sur l'évolution démographique et écologique du monde, ne comptez pas sur lui pour se départir de son humeur bienveillante. l'invité -Jean-Claude Carrière
jean-claude ca rrière" Je vis par curiosité. » entretien réalisé en mars 2017 par éric fourreau12nectart #5
1415nectart #5
Tableau de Paris
, a dit, et j'ai fait cette for- mule mienneJe vis par curiosité.
» C'est
très beau.Est-ce que vous continuez à vous définir
comme un conteurOn me définit comme un conteur. Moi je
veux bien, il m'arrive de raconter des his toires, mais disons que si je suis un conteur, c'est avec des techniques d'aujourd'hui. Il y a trois ou quatre ans, j'ai effectué une tournée aux États-Unis dans des théâtres, seul avec une musicienne indienne pour raconter le Mahabharata. Pour le racon ter en anglais, mais comme un conteur, pieds nus, comme si j'étais l'auteur, avec un vieux bâton. Et c'est pas mal du tout.Je l'ai fait aussi dans des villages du Midi de
la France ; c'est extraordinaire de voir que cette histoire venue du fin fond de l'Inde il y a très longtemps passionne des petits épi ciers de l'Hérault... Dernièrement, on m'a proposé de jouer un rôle dans un court- métrage pendant deux jours. Le rôle d'un vieux Juif pendant la guerre, qui a une collection de tableaux qu'on veut lui voler.Je n'ai pas participé au scénario du tout,
on est venu me proposer comme acteur.J'ai tout de suite accepté parce que pour
un auteur, scénariste, auteur de théâtre, c'est absolument passionnant de passer de l'autre côté de la caméra pour voir quels sont les problèmes de l'acteur. Et je peux vous dire que j'en ai eu. (Rires.)On ne compte plus les livres que vous
avez écrits, les films que vous avez scé-narisés... Avec le recul, quel regard por-tez-vous sur ce besoin incessant de créer, d'imaginer, d'inventer des histoires
D'abord, je dis que si quelqu'un m'entend
un jour me plaindre de ma vie, je l'autoriseà me gifler. (Rires.) Parce que j'ai eu une
chance formidable de pouvoir passer une bourse, aller jusqu'à Normale sup', etc.J'ai eu des coups durs dans ma vie, j'ai fait
deux ans de guerre d'Algérie, mais dans l'ensemble ce fut une vie passionnante. Si j'avais à recommencer, je n'en choisirais pas une autre. Pour essayer de répondre à votre question, il se trouve qu'assez tôt, vers 23-24 ans, j'ai commencé à publier des livres, puis il y a eu la guerre d'Algérie, et puis vers 30 ans on a commencé avec Pierre Étaix à faire des courts-métrages, dont le second a eu l'oscar. On était stu péfaits. J'arrive au bureau, le producteur sautait de joie en disant " on a l'oscar on a l'oscarJe lui ai dit
C'est quoi, l'oscarJe ne le savais pas. (Rires.)
Pour vous dire mon innocence à 30 ans...
Et c'est peu de temps après, vers 35 ou
40 ans, que j'ai réalisé que j'étais né dans
le premier siècle - le e - qui ait inventé de nouveaux langages depuis l'origine des temps. Que si on était aujourd'hui encoreà la fin du
e siècle, autour de la mort de Victor Hugo, si on allait boire un verre avec Verlaine... on ne pourrait parler que de théâtre ou de littérature. C'étaient les deux seuls langages qui existaient. À par- tir de 1895 arrive d'abord le cinéma muet, puis l'enregistrement de la voix et duson, ensuite la radio, le cinéma parlant, démolition systématique des perspectives et de la raison qui caractérise le grand cinéma burlesque américain - les Marx Brothers, Buster Keaton, Laurel et Hardy -, que Buñuel adorait, il y a comme une mascarade du monde. Le surréalisme et Kafka sont strictement contemporains.
Vous avez travaillé avec les plus grands
artistes du e siècle, vous avez été osca risé en 2015, mais on continue souvent de vous présenter comme le fils de pay sans du Midi, comme s'il y avait une ano malie entre l'incroyable richesse de votre parcours et vos origines. Est-ce que vous l'avez ressenti ainsiPas du tout. D'abord, j'ai gardé la maison
où je suis né, j'y reviens régulièrement, je l'ai améliorée et je n'ai aucune raison de renier mes origines. Simplement, j'aime remarquer que je suis un produit de l'éducation de la III eRépublique. À l'âge
de 9 ans et demi, sur les conseils de mes institu trices, j'ai bénéficié d'une bourse sans laquelle je n'aurais pas pu faire d'études. Je fais partie de ces gens, issus d'un milieu modeste, qui ont pu at teindre les grandes écoles et vous parler aujourd'hui.Malheureusement, doré
navant, la proportion d'élèves issus de milieu modeste et atteignant les grandesécoles se rétrécit au lieu de s'élargir. En quoi vos origines terriennes, dans un Midi à l'époque très éloigné des centres de gravité artistiques, ont-elles été déter-minantes ou non dans votre parcours d'écrivain, de créateur ?