[PDF] Ce quon s’amusait



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Le robot qui rêvait - Numilog

nécessaires, sur le plan de la puissance et de l’adapta-tion, pour faire fonctionner un robot à un prix qui ne fût pas prohibitif Nous disposons aujourd’hui d’appareils appelés robots, programmés par ordinateur, et employés dans l’industrie Ce sont eux qui accomplissent de plus en plus fréquemment les travaux simples et répéti-



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telligence et de conscience 2 fractal : qui se caractérise par son aspect irrégulier et fragmentaire cuvre une intêgra\e Le Robot qui rðoait» intégra l [e Robot qui rêvait est la première nouvelle d'un recueil d'Asimov dest d'ailleurs elle qui donne son titre à tout le recueil — La nuit dernière, j ai rêvé, dit calmement LVX-I



LES TROIS LOIS DE LA ROBOTIQUE - Ge

Le robot qui rêvait (Isaac Asimov, 1986) LES TROIS LOIS DE LA ROBOTIQUE1 Première Loi Un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger Deuxième Loi Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand ces ordres sont incompatibles avec la Première Loi



Docta malus - Accueil

La Deuxième Loi, qui prend le pas sur la Troi- sième, est formelle : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf quand de tels ordres entrent en conflit avec la Première Loi » A cause de cela, les robots obéissent aux ordres IIS font le travail que tu leur vois faire, et ils le font volontiers, sans difficulté



L’homme et le robot au travail – quelle relation inventer

intégré à une machine et, à ce moment là, vous pouvez aller vers le robot humanoïde ou vers le robot aspirateur (qui est aussi un robot) et ce processeur va analyser les données captées par les capteurs ; le troisième, c’est l’actionneu, c’est-



FRANÇAIS - educationfr

Le robot pose des ques-tions existentielles à son maitre L'Homme répond ou tente de répondre à ces questions Le robot fait preuve d'émancipation L'Homme prend une décision finale face à la « défaillance » du robot SÉANCE 9 : Asimov et le robot de métal Lecture d’un extrait de Menteur (Liar ) d’Azimov



Le récit de science-fiction

Les scientifiques Powell et Donovan, accompagnés de deux robots, se rendent sur Mercure pour vérifier le fonctionnement de Speedy, un robot qui ne répond plus aux ordres Powell avait mis pied à terre et s’était assis, le dos à la falaise Donovan vint le rejoindre et passa son bras sous le sien Dans le lointain, le soleil brûlant



Les robots de laube 1 - monsters World

Et je n'oublie pas que c'est toi qui as commencé tout ça Mais quand même, je t'ai vu venir te mettre à l'ombre et je me suis dit Eh bien, je me suis dit, le vieux en a peut-être assez — Je m'en vais t'en donner, du vieux protesta Baley Le robot qu'il avait aperçu du côté de la Ville était maintenant



Ce quon s’amusait

avait démonté l’enseignant, et elle avait espéré qu’il ne saurait pas le remonter Mais il connaissait son affaire et au bout d’une heure environ, le robot était de nouveau en état, gros, noir, vilain, avec son grand écran sur lequel les leçons s’affichaient et les questions étaient posées Et ce n’était pas le pire



L’exploration spatiale : quelles perspectives et quelle place

et les seuls industriels qui en ont retiré un bénéfice sont ceux du secteur spatial, comme à l’époque de la ruée vers l’or, ou les seuls qui tiraient vraiment leur épingle du jeu étaient ceux qui ven-daient les pelles Cela ne veut pas dire que la recherche en microgravité4 n’a pas de valeur-: d’excel lentes recherches scienti-

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Ce qu'on s'amusait ! par Isaac Asimov adapté par Nicolas Martignoni, https://blog.martignoni.net/ Ce soir-là, Margie nota l'événement dans son journal. À la page qui portait la date du 17 mai 2155, elle écrivit " Au-jourd'hui, Tommy a trouvé un vrai livre ! » C'était un très vieux livre. Le grand-père de Margie avait dit un jour que, lorsqu'il était enfant, son propre grand-père lui parlait du temps où les histoires étaient im-primées sur du papier. On tournait les pages, qui étaient jaunes et craquantes, et il était joliment drôle de lire des mots qui restaient im-mobiles au lieu de se déplacer comme il le font maintenant - sur un écran, comme c'est normal. Et puis, quand on revenait à la page précédente, on y retrouvait les mêmes mots que lorsqu'on l'avait lue pour la première fois. - Sapristi, dit Tommy, quel gaspillage ! Quand on a fini le livre, on le jette et puis c'est tout, j'imagine. Il a dû passer des millions de livres sur notre écran, et il en passe-ra encore bien plus. Et je ne voudrais pas le jeter, l'écran. - C'est pareil pour moi, dit Margie. Ce qu'on s'amusait !1

Elle avait onze ans et n'avait pas vu autant de livres numériques que Tommy, qui était de deux ans son aîné. - Où l'as-tu trouvé ? demanda-t-elle. - Chez moi, dans le grenier. Il montra du doigt sans lever les yeux, tout occupé à sa lecture. - De quoi parle-t-il ? - De l'école. Margie fit la moue. - L'école ? Qu'est-ce qu'on peut écrire sur l'école ? Je n'aime pas l'école. Margie avait toujours détesté l'école, mais maintenant elle la détestait plus que jamais. Le robot enseignant lui avait fait subir test sur test en géographie et elle s'en était tirée de plus en plus mal. Finalement sa mère avait secoué tristement la tête et fait venir l'inspecteur régional. L'inspecteur, un petit homme rond à la figure rou-geaude, était venu avec une boîte pleine d'ustensiles, d'ap-pareils de mesure et de fils métalliques. Il avait fait un sourire à Margie et lui avait donné une pomme. Puis il avait démonté l'enseignant, et elle avait espéré qu'il ne saurait pas le remonter. Mais il connaissait son affaire et au bout d'une heure environ, le robot était de nouveau en état, gros, noir, vilain, avec son grand écran sur lequel les leçons s'affichaient et les questions étaient posées. Et ce n'était pas le pire. Ce qu'elle détestait le plus, c'était la fente par où elle devait introduire ses devoirs et ses com-Ce qu'on s'amusait !2

positions. Elle devait les coder sur des cartes perforées en utilisant un code qu'on lui avait fait apprendre quand elle avait six ans. Le robot enseignant calculait la note aussitôt. Son travail terminé, l'inspecteur avait souri à Margie et lui avait tapoté la tête. Puis il avait dit à sa mère : " Ce n'est pas sa faute, Mme Jones. La vitesse de la par-tie géographie était trop élevée. Ça arrive parfois. Je l'ai ralentie pour qu'elle corresponde au niveau moyen d'un enfant de dix ans. En fait, la courbe d'apprentissage de votre fille est tout à fait satisfaisante. » Et il avait de nouveau tapoté la tête de Margie. Margie était déçue. Elle avait espéré qu'il emporterait le robot enseignant avec lui. Une fois, on était venu cher-cher l'enseignant de Tommy et on l'avait gardé près d'un mois parce que le partie histoire avait flanché complète-ment. Elle demanda encore à Tommy, à propos du livre qu'il avait découvert : - Pourquoi quelqu'un écrirait-il un livre sur l'école ? Tommy la regarda d'un air supérieur. - T'es bête, il ne s'agit pas du même genre d'école que maintenant. Ça, c'est l'école qui existait il y a des centaines et des centaines d'années. Il ajouta avec un petit sourire, en détachant les mots avec soin : - Il y a des siècles. Margie était vexée. Ce qu'on s'amusait !3

- Ben, je ne sais pas quelles écoles ils avaient il y a si longtemps. Elle lut quelques lignes du livre par-dessus l'épaule de Tommy, puis ajouta : - En tout cas, ils avaient un maître. - Bien sûr qu'ils avaient un maître, mais ce n'était pas un maître normal. C'était un homme. - Un homme ? Comment un homme peut-il être en-seignant ? - Ben, il expliquait simplement des choses aux garçons et aux filles et leur donnait des devoirs à faire à la maison et leur posait des questions. - Un homme n'est pas assez intelligent pour ça ! - Bien sûr que si. Mon père en sait autant que mon ro-bot enseignant. - Impossible. Un homme ne peut pas en savoir autant qu'un robot enseignant. - Il en sait presque autant, on parie ? Margie n'était pas disposée à discuter. Elle dit : - Je ne voudrais pas d'un homme bizarre dans ma maison pour me faire la classe. Tommy éclata de rire. - Ce que tu peux être bête, Margie. Les maîtres ne vi-vaient pas à la maison. Ils avaient un bâtiment spécial et tous les enfants y allaient. - Et tous les enfants apprenaient la même chose ? - Bien sûr, s'ils avaient le même âge. Ce qu'on s'amusait !4

- Mais maman dit qu'un robot enseignant doit être ré-glé d'après l'intelligence de chaque garçon et de chaque fille et qu'il ne doit pas leur apprendre la même chose à tous. - N'empêche... on ne faisait pas comme ça à cette époque. Et puis si ça ne te plaît pas, tu n'es pas obligée de lire le livre. - Je n'ai jamais dit que ça ne me plaisait pas, répliqua vivement Margie. Elle voulait en savoir plus sur ces étranges écoles. Elle ouvrit le livre et ils continuèrent à lire. Ils en étaient à peine à la moitié quand la mère de Margie appela : - Margie ! L'école ! Margie leva la tête. - Pas encore, maman ! - Si. C'est l'heure, dit Mme Jones. Et c'est probable-ment l'heure pour Tommy aussi. - Est-ce que je pourrai encore lire un peu le livre avec toi après l'école ? demanda Margie à Tommy. - Peut-être, dit-il nonchalamment. Il s'éloigna en sifflotant, le vieux livre poussiéreux serré sous son bras. Margie entra dans la salle de classe, voisine de sa chambre. Le robot enseignant était en marche et l'atten-dait. Il était toujours enclenché à la même heure, chaque jour, sauf le samedi et le dimanche : la mère de Margie di-Ce qu'on s'amusait !5

sait que les petites filles apprenaient mieux si les leçons avaient lieu à des heures régulières. L'écran était allumé et disait : " La leçon d'arithmé-tique d'aujourd'hui concerne l'addition des fractions. Veuillez insérer votre devoir d'hier dans la fente appro-priée. » Margie s'exécuta avec un soupir. Elle pensait aux an-ciennes écoles qu'il y avait à l'époque où le grand-père de son grand-père était un petit garçon. Tous les enfants du voisinage arrivaient alors en riant et en criant dans la cour de l'école, s'asseyaient ensemble dans la salle de classe et partaient ensemble pour rentrer chez eux à la fin de la journée. Et comme ils apprenaient les mêmes choses, ils pouvaient s'entraider pour faire leurs devoirs et en parler entre eux. Et les enseignants étaient des gens... Sur l'écran du robot, on lisait maintenant en lettres lu-mineuses : " Quand on additionne les fractions 1/2 et 1/4... » Et Margie réfléchissait : comme les enfants devaient aimer l'école au bon vieux temps ! Comme ils devaient la trouver drôle... Oui, en ce temps-là... ce qu'on s'amusait !Ce qu'on s'amusait !6

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