[PDF] RÉSUMÉ DE LA NOUVELLE



Previous PDF Next PDF







Le silence de la mer Vercors - WordPresscom

The plot is the word used to describe what happens in the book In Le Silence de la Mer, the story line is fairly straightforward The book tells the story of a German officer, Werner von Ebrannac, who, during the German occupation of France in the Second World War, is forced to spend seven months in the house of an old man and his niece



LE SILENCE DE LA MER - Politproductions

de violence, de désespoir Mais Le Silence de la mer présente des scènes de la vie quotidienne d’un oncle et de sa nièce confrontés à l’envahisseur allemand dans le cadre harmonieux d’un foyer Et c’est à peine si l’on entend le son des bottes



Le Silence de la mer (analyse sémiotique 3)

Accueil du site > "Le silence de la mer" de VERCORS (Jean BRULLER ) > Le Silence de la mer (analyse sémiotique 3) Le Silence de la mer (analyse sémiotique 3) vendredi 2 février 2007, par Jean-Louis Beylard-Ozeroff UNIVERSITE DE GENEVE, Faculté des Lettres, Ecole de Langue et de Civilisation Françaises



« Ce jour-là », nouvelle écrite par Vercors, publiée dans le

« Ce jour-là », nouvelle écrite par Vercors, publiée dans le recueil Le silence de la mer (1943) Le petit garçon mit sa petite main dans celle de son père sans s'étonner Pourtant il y avait longtemps, pensait-il On sortit du jardin Maman avait mis un pot de géranium à la fenêtre de la cuisine, comme chaque fois que papa sortait



Vercors, la réception critique de son œuv

Résumé Ver française pe activité à la D’abord, d’un point de vue objectif, Le silence de la mer (1942) a été bel et bien le premier récit publié de Vercors, mais, comme il le



SECONDE GUERRE MONDIALE – Déportation, Shoah

Vercors Le silence de la mer Librairie générale française, 1963 182p Le livre de Poche Résumé : Incontournable chef-d'œuvre de la Résistance, "Le Silence de la mer" fait le récit d'une rencontre forcée, durant l'hiver 1941, entre un officier allemand et deux Français obligés de l'héberger Chaque



RÉSUMÉ DE LA NOUVELLE

la peinture inachevée où Wang-Fô avait tracé l'image de la mer et du ciel Wang-Fô sécha ses larmes et sourit, car cette petite esquisse lui rappelait sa jeunesse Wang commença par teinter de rose le bout de l'aile d'un nuage posé sur une montagne Puis il ajouta à la surface de la mer de petites rides qui en faisaient que rendre plus



L’émergenc edu silenc dans l’œuvre de Marguerite Duras

Résumé : Marguerite Duras a placé assez tardivement son écriture sous le signe du silence mais la critique a souvent eu tendance à considérer le silence comme un « toujours-déjà-là » de l’écriture durassienne, privilégiant les œuvres de la maturité où le silence culmine Nous avons choisi de nous intéresser à l’évolution



Le Procès (Fiche de lecture)

La première réaction de K est de fustiger le gardien de la porte, mais le religieux le met en garde contre toute interprétation hâtive et déformatrice S’ensuit une discussion sur le sens de cette histoire, fatiguant K plus qu’elle ne l’édifie



LE BLÉ EN HERBE - Pitbookcom

Le petit masque mouillé et hâlé, les yeux de la Pervenche exprimèrent tout de suite l’angoisse, la supplication, un revêche désir d’être approuvée Il se tut avec morgue et Vinca gravit le pré de mer fleuri de scabieuses Phil grommela, tout seul, en battant l’eau Il se souciait peu des préférences de Vinca « Je suis

[PDF] le silence de la mer résumé pdf

[PDF] le silence de la mer telecharger livre

[PDF] le silence de la mer texte intégral en ligne

[PDF] le silence radio des hommes

[PDF] Le silicium

[PDF] le singe de buffon

[PDF] le singe de stephen king

[PDF] Le site actif d'une enzyme

[PDF] le site actif des enzymes colle

[PDF] le site industriel de florange

[PDF] le site info maroc

[PDF] Le site perd de son sérieux

[PDF] le sixième jour

[PDF] le skieur exercice physique corrigé

[PDF] Le slam (français)

RÉSUMÉ DE LA NOUVELLE

COMMENT WANG-FÔ FUT SAUVÉ, de Marguerite de Yourcenar Ce résumé a été réalisé par les élèves de 4e. ESO En cours de français

Année scolaire 2011/2012

Professeure: M.Carmen Contreras

IES Severo Ochoa

(Source images: Internet) 1 Le vieux peintre Wang-Fô et son disciple Ling erraient sur las routes du royaume de Han. La nuit ils contemplaient les astres, les jours ils regardaient les libellules. Comme bagages: des pinceaux, des pots de laque et d'encres de Chine, des rouleaux de soie et de papier de riz. Ling accompagnait le vieux peintre qui s'emparait de l'aurore et captait le crépuscule. Ling était marié à une jeune femme frêle comme un roseau, enfantine comme du lait, douce comme la salive, salée comme les larmes. Une nuit, le peintre avait bu de l'alcool pour pouvoir peindre un ivrogne voulant être dans l'âme d'un ivrogne et Ling décida de le suivre.

Wang-Fô parlait comme si le silence était un mur, et les mots des couleurs destinées à le

couvrir. L'averse entra dans la chambre, Wang-Fô se pencha pour faire admirer à Ling la zebrure livide de l'éclair, et Ling, émerveillé, cessa d'avoir peur de l'orage. Dans la cour, Wang-Fô remarqua la forme délicate d'un arbuste, auquel personne n'avait

prêté attention jusque là et le compara à une jeune femme qui laisse sécher ses cheveux.

Ling comprit que Wang-Fô lui avait donné une âme et une perception neuves et lui offrit sa maison. 2 Wang-Fô voulait peindre une princesse jouant du luth sous un saule.

La femme de Ling lui servit de modèle.

Le peintre la peignit en costume de fée entre les nuages du couchant. La jeune femme pleura, parce qu'elle pensait que se faire peindre c'était le symbole de la mort.

Ling lui préférait les portraits que Wang-Fô faisait d'elle, et un matin on la trouva pendue

aux branches du prunier rose: les bouts de l'écharpe qui l'étranglait flottaient mêlés à sa

chevelure. Ling vendit toutes ses affaires et ferma derrière lui la porte de son passé. 3

Wang-Fô et Ling partirent ensemble.

On disait que Wang-Fô avait le pouvoir de donner la vie à ses peintures par une dernière touche de couleur qu'il ajoutait à leurs yeux. Ling mendiait la nourriture, veillait sur le sommeil, lui massait les pieds.

Un jour ils arrivèrent à la ville impériale et passèrent la nuit dans une auberge.

Quand ils dormaient, des soldats entrèrent avec des lanternes et les arrêtèrent.

Ils arrivèrent au palais impérial.

La Maître Céleste était assis sur un trône de jade, sa robe était bleue pour figurer l'hiver, et

verte pour rappeler le printemps. Son visage était beau, mais impassible comme un miroir

placé trop haut qui ne refléterait que les astres et l'implacable ciel. Il avait à sa droite son

Ministre des Plaisirs Parfaits et, à sa gauche, son Conseiller des Justes Tourments. 4

" Dragon Céleste, dit Wang-Fô prosterné, je suis vieux, je suis pauvre, je suis faible. Tu es

comme l'été; je suis comme l'hiver. Tu as dix mille vies; je n'en ai qu'une, et qui va finir. Que

t'ai-je fait?On a lié mes mains, qui en t'ont jamais nui ». 5 " Tu me demandes ce que tu m'as fait, vieux Wang-Fô? » Dit l'Empéreur- Mon père avait rassemblé une collection de tes peintures dans la chambre la plus secrète du palais...C'est

dans ces salles que j'ai été élevé, vieux Wang-FÔ, car on avait organisé autour de moi la

solitude pour me permettre d'y grandir...Les couleurs de tes peintures s'avivaient avec

l'aube et pâlissaient avec le crépuscule. La nuit je les regardais et, pendant près de dix ans,

je les ai regardés toutes les nuits. Et pour m'aider à me représenter toutes ces choses, je me servais de tes peintures. Tu m'as fait croire que la mer ressemblait à la vaste nappe d'eau étalée sur tes toiles, si bleue qu'une pierre en y tombant ne peut que se changer en saphir, que les femmes s'ouvraient et se refermaient comme des fleurs, poussées par le vent, dans les allées de tes jardins, et que les jeunes guerriers à la taille mince qui veillent dans les forteresses des frontières étaient eux-mêmes des flèches qui pouvaient vous transpercer le coeur ». " À seize ans, je suis monté sur la terrasse du palais pour regarder les nuages, mais ils étaient moins beaux que ceux de tes crépuscules. 6 J'ai parcouru les provinces de l'Empire sans trouver tes jardins pleins de femmes dont le

corps est en lui-même un jardin. Les cailloux des rivages m'ont dégoûté des océans; le

sang des suppliciés est moins rouge que la grenade figurée sur tes toiles ». " Tu m'as menti, Wang-Fô, vieil imposteur: le monde n'est qu'un amas de taches confuses,

jetées sur le vide par un peintre insensé, sans cesse effacées par nos larmes. Le royaume de

Han n'est pas le plus beau des royaumes, et je ne suis pas l'Empereur

Le seul empire sur lequel il vaille la peine de régner est celui où tu pénètres, vieux Wang,

par le chemin des Milles Courbes et des Milles Couleurs. Toi seul règnes en paix sur des montagnes couvertes d'une neige qui ne peut pas fondre, et sur les champs des narcisses qui ne peuvent pas mourir. J'ai décidé qu'on te brûlerait les yeux, puisque tes yeux, Wang-Fô, sont les deux portes magiques qui t'ouvrent ton royaume. Et puisque tes mains sont les deux routes aux dix embranchements qui te mènent au coeur de ton empire, j'ai décidé qu'on te couperait les mains ». Ling arracha de sa ceinture un couteau ébréché et se précipita sur l'Empereur. 7 Un soldat leva son sabre et la tête de Ling se détacha de sa nuque, pareille à une fleur coupée Deux eunuques essuyèrent les yeux de Wang-Fô " Écoute, dit l'Empéreur, avant de mourir j'ai d'autres projets pour toi. Je possède une peinture admirable...mais elle est inachevée, Wang-Fô, ton chef d'oeuvre est en état d'ébauche...je veux que tu consacres les heures de lumière qui te restent à finir cette peinture, qui contiendra ainsi les derniers secrets accumulés au cours de ta longue vie ».

" Si tu refuses, avant de t'aveugler, je ferai brûler toutes tes oeuvres, et tu seras alors pareil

à un père dont on a massacré les fils et détruit les espérances de postérité ».

Sur un signe du petit doigt de l'Empereur, deux eunuques apportèrent respectueusement

la peinture inachevée où Wang-Fô avait tracé l'image de la mer et du ciel. Wang-Fô sécha

ses larmes et sourit, car cette petite esquisse lui rappelait sa jeunesse. Wang commença par teinter de rose le bout de l'aile d'un nuage posé sur une montagne. Puis il ajouta à la surface de la mer de petites rides qui en faisaient que rendre plus profond le sentiment de sa sérénité. Le pavement de jade devenait singulièrement humide, mais Wang-Fô absorbé dans sa peinture, ne s'apercevait pas qu'il travaillait assis dans l'eau. Un frêle canot grossi sous les coups de pinceau du peintre occupait maintenant tout le premier plan. Le bruit cadencé des rames s'éleva soudain dans la distance, rapide et vif comme un battement d'aile.

Dans l'eau jusqu'aux épaules, les courtisans, immobilisés par l'étiquette, se soulevaient sur

la pointe des pieds. L'eau atteignit enfin au niveau du coeur impérial. Le silence était si profond qu'on eût entendu tomber les larmes. C'étaient les larmes de Ling, il avait sa vieille robe de tous les jours mais il avait autour du 8 cou une étrange écharpe rouge. " Je te croyais mort »- lui dit Wang-Fô. " Vous vivant, dit respectueusement Ling, comment aurais-je pu mourir? »

Et il aida le maître à monter en barque. Le plafond de jade se reflétait sur l'eau. Les tresses

des courtisans submergées ondulaient à la surface comme des serpents, et la Tête pâle de l'Empereur flottait comme un lotus " Regarde, mon disciple, ces malheureux vont périr. Je ne savais pas qu'il y avait assez d'eau dans la mer pour noyer un Empereur ».

" Ne crains rien, Maître ». Bientôt ils se trouveront à sec. Seul l'Empereur gardera au coeur

un peu d'amertume marine. Ces gens ne sont pas faits pour se perdre à l'intérieur d'une peinture. Et il ajouta: La mer est belle, le vent bon, les oiseaux marins font leur nid. Partons, mon Maître, pour le pays au-delà des flots. Wang-Fô se saisit du gouvernail, et Ling se pencha sur les rames. La cadence des avirons emplit de nouveau toute la salle, ferme et régulière comme le bruit d'un coeur. Le niveau de l'eau diminuait autour des grands rochers verticaux qui redevenaient des colonnes. Les robes des courtisans étaient sèches, mais l'Empereur gardait quelques flocons d'écume dans la frange de son manteau. 9

La barque occupait tout le premier plan, elle s'éloignait peu à peu. Déjà on ne distinguait

plus le visage des deux hommes assis dans le canot, mais on apercevait encore l'écharpe rouge de Ling, et la barbe de Wang-Fô flottait au vent. L'Empereur regardait s'éloigner la barque de Wang qui n'était déjà plus qu'une tache imperceptible dans la pâleur du crépuscule. Enfin, la barque vira autour d'un rocher qui fermait l'entrée du large. Le peintre Wang-Fô et son disciple Ling disparurent à jamais sur cette mer de jade bleu que Wang-Fô venait d'inventer. FIN 10quotesdbs_dbs4.pdfusesText_8