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Les difficultés du voyage : textes 2 à 6

Christophe Colomb raconte son voyage au jour le jour Son équipage et lui ont quitté l'Espagne le 3 août 1492 pour aller aux Indes Ils débarquent en réalité sur l'archipel des Bahamas, puis à Cuba [Colba] et à Haïti [Hispaniola] 9 septembre À 3 heures, le vent de nord - est se lève et je prends ma route cap à l'ouest 24 septembre



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Les difficultés du voyage : textes 2 à 6.

Texte 2 :

Christophe Colomb raconte son voyage au jour le jour. Son équipage et lui ont quitté l'Espagne le

3 août 1492 pour aller aux Indes. Ils débarquent en réalité sur l'archipel des Bahamas, puis à Cuba

[Colba] et à Haïti [Hispaniola].

9 septembre

À 3 heures, le vent de nord - est se lève et je prends ma route cap à l'ouest.

24 septembre

Plus les jours passent, plus la peur des marins grandit ainsi que les murmures.

10 octobre

Navigation sud - sud-ouest. Les hommes se plaignent de la longueur du voyage. Je les réconforte en leur rappelant les profits qu'ils en attendent.

12 octobre

La terre paraît à 2 heures du matin. Au matin, je débarque dans une île. Je déploie la bannière

royale, j'en prends possession au nom du roi et de la reine1.

1)a) De quel type de texte s'agit-il ici ?

b) Quels éléments t'ont aidé(e) à le reconnaître ?

2)a) Quels problèmes rencontre Christophe Colomb lors de son voyage ?

b) Comment réconforte-t-il son équipage ?

3)Explique pourquoi Christophe Colomb prend possession d'une île " au nom du roi et de la

reine ».

1Ferdinand V et Isabelle 1ère étaient le roi et la reine d'Espagne lors du voyage de Christophe Colomb.

Texte 3 :

Pierre Martyr d'Anghiera (vers 1457-1526) est considéré comme le premier écrivain de récits

de voyage. Courtisan espagnol d'origine italienne et ami de nombreux explorateurs dont Christophe

Colomb, il a écouté leurs récits et les a racontés à ses amis italiens dans des lettres écrites en latin.

Ces dernières sont très vite devenues publiques et ont eu un grand succès. Dans ce récit, il raconte les

difficultés que Christophe Colomb a eues avec son équipage lors de son voyage du 3 août au 12 octobre

1492.
Ses compagnons espagnols murmurèrent d'abord en secret puis l'accablèrent bientôt

d'invectives2 et méditèrent de le tuer, avant de concevoir enfin le projet de le jeter à la mer :

ils avaient été trompés par un Ligure3 qui les entraînait délibérément jusqu'en un lieu d'où ils

ne pourraient revenir. Au trentième jour, enflammés de fureur, ils réclamaient à grands cris

d'être ramenés en arrière en harcelant Colon4 afin de l'empêcher de pousser plus avant. Pour

lui, arrachant journée après journée, maniant flatteries et espérances, il apaisait les excités

tout en promettant des châtiments : s'en prendre à lui, avertissait-il, ou refuser d'obéir relèverait, devant les souverains, du crime de trahison. Pierre Martyr d'Anghiera, Décades du Nouveau Monde, trad. B. Gauvain, Les Belles Lettres, Paris, 2003.

1)a) L'auteur de ce texte raconte-t-il sa propre expérience ?

b) De qui parle-t-il lorsqu'il écrit un " Ligure » ? c) Quel type de texte écrit-il alors ?

2)a) Qui étaient les commanditaires de l'explorateur dont Pierre Martyr d'Anghiera

raconte l'expérience ? b) Explique pourquoi " refuser d'obéir relèverait [...] du crime de trahison ».

2Invectives : Insultes.

3Un Ligure : Un Italien.

4Colon : Orthographe espagnole de Colomb.

3)a) Quel est le champ lexical dominant dans cet extrait ? Relève plusieurs mots qui

justifient ta réponse. b) Parmi ces sentiments, lesquels expliquent la réaction des marins : la méfiance, l'enthousiasme, la peur, la jalousie ou la colère ?

4)a) Quels moyens le " Ligure » utilise-t-il pour calmer ses hommes ? Cite le texte.

b) Que penses-tu de sa réaction dans une telle situation ?

5)Prouve que le voyage désoriente l'équipage aux sens propre et figuré.

6)Tu as dû remarquer que les textes 2 et 3 racontent le même événement. Après avoir

répondu à ces différentes questions, trouves-tu qu'ils le relatent de la même manière ?

Justifie ta réponse.

Texte 4 :

Amerigo Vespucci (1454-1512) a donné son nom à l'Amérique. Dans des lettres qu'il adresse à

Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis au mois de mai 1503, il raconte l'un de ses voyages vers le

Nouveau Monde.

Voici ce que fut ce voyage. [...] Nous naviguâmes deux mois et trois jours avant qu'une terre nous apparût. Ce que nous subîmes dans ce désert marin, quels dangers de naufrage, quelles souffrances physiques nous affrontâmes, quelles angoisses nous accablèrent l'esprit, je le laisse deviner à ceux qui par expérience savent le mieux ce que signifie la quête de l'inconnu et la recherche de ce dont on ne sait s'il existe. Pour tout dire en un mot, sachez que

sur soixante-sept jours de navigation, nous en eûmes, d'affilée, quarante de pluie, de tonnerre

et d'éclairs, obscurs au point que jamais nous ne vîmes, de jour, le soleil, et de nuit, un ciel

serein. La terreur grandit alors en nous au point de nous faire pratiquement abandonner tout espoir de survivre. Mais au milieu de tant d'orages gigantesques, il plut au Très Haut5, dans le

ciel, de nous faire voir, devant nous, un continent, des régions nouvelles, un monde nouveau. À

cette vue, nous fûmes inondés d'autant de joie qu'on peut imaginer qu'en puisse concevoir un

homme, lorsque, après avoir éprouvé les fléaux de toutes sortes et une fortune contraire6, il

rencontre le salut7. Le 7 août 1501, nous jetâmes l'ancre sur les rivages de ces régions, et

rendîmes grâces à notre Dieu par une prière solennelle et la célébration d'une messe chantée.

Là, nous nous aperçûmes que cette terre n'était pas une île, mais un continent, parce qu'elle

est bordée de très longs rivages qui n'en font pas le tour, et qu'elle regorge d'une infinité

d'habitants. Nous y découvrîmes des nations et des peuples innombrables, toutes les races d'animaux sauvages qu'on trouve dans nos régions, et bien d'autres choses que nous n'avions jamais vues auparavant, mais dont il serait trop long de rendre compte en détail. Grande fut la

clémence de Dieu qui, pour lors, nous illumina, car le bois et l'eau nous faisaient défaut quand

nous abordâmes à ces régions et nous n'aurions pu nous maintenir en vie que peu de jours. Amerigo Vespucci, Lettre à Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis, mai 1503, dans Le Nouveau Monde, Les Belles Lettres, trad. Jean-Yves Boriaud.

1)De quel type de texte s'agit-il ici ?

2)a) Quels étaient les sentiments de l'explorateur et de son équipage au cours de ce

voyage ?

5Très Haut : Dieu des chrétiens.

6Une fortune contraire : hasard malheureux, malchance.

7Salut : fait d'échapper à des dangers mortels grâce à une intervention divine.

b) Pour quelles raisons ? Quelles difficultés ont-ils rencontrées ?

3)a) Quelle métaphore Amerigo Vespucci utilise-t-il à la ligne 2 ?

b) Que désigne-t-elle ? c) Pourquoi l'utilise-t-il selon toi ?

4)À qui dit-il devoir la vie ? Pourquoi ?

Texte 5 :

Jean de Léry (1536-1613) est un cordonnier protestant qui a fui les persécutions des

catholiques. Il s'embarque à Honfleur (Normandie) pour rejoindre le Brésil. Dans ce texte, il est parti

depuis près de trois mois et navigue aux abords de l'Équateur... Le comble de notre malheur sous cette zone brûlante fut qu'à cause des grandes et

continuelles pluies, qui avaient pénétré jusque dans la soute, notre biscuit8 était gâté et moisi ;

outre que chacun n'en avait que bien peu, encore nous le fallait-il non seulement ainsi manger pourri, mais aussi sous peine de mourir de faim, et sans en rien jeter, nous avalions autant de vers (qui en constituaient la moitié) que nous faisions de miettes. De plus nos eaux douces

étaient si altérées, et pareillement si pleines de vers que [...] quand on en buvait, il fallait tenir

la tasse d'une main et, à cause de la puanteur, boucher le nez de l'autre. [...] Au retour, au large des Açores, la famine sévit à nouveau...

Dès la fin du mois d'avril nous fûmes entièrement dépourvus de vivres. À tel point que le

dernier mets fut issu du nettoyage et du balayage de la soute, c'est-à-dire de la chambrette

blanchie à la chaux et plâtrée où l'on garde le biscuit dans les navires. Y ayant trouvé plus de

vers et de crottes de rats que de miettes de pain, séparant néanmoins l'un de l'autre avec des

cuillers, nous en faisions de la bouillie, qui était aussi noire et amère que de la suie ; vous

pouvez penser si c'était plaisant d'en manger. De plus, ceux qui avaient encore des guenons et des perroquets [...] les firent servir de nourriture. [...] Le vingt-quatre mai 1558, nous vîmes la Basse-Bretagne. [...] Le maître du navire dit tout haut, que certainement, si nous étions demeurés un jour de plus dans cette situation, il avait choisi et résolu, non pas de tirer au sort, comme certains l'ont fait dans une semblable détresse, mais sans en parler, de tuer l'un d'entre nous pour servir de nourriture aux autres. Jean de Léry, Histoire d'un voyage en terre de Brésil, 1578, extraits des chapitres IV et XXII, adapté par Caroline Trotot,

GF, (étonnants classiques), 1998.

1)L'auteur de ce texte raconte-t-il sa propre expérience, au jour le jour ? Justifie ta

réponse.

2)a) Relève le champ lexical de la nourriture et dresse les menus de l'aller et du retour.

b) Quelle difficulté du voyage est ici représentée ?

8Biscuit : Provisions.

c) Quels sentiments l'auteur veut-il inspirer à son lecteur ? d) Comment procède-t-il ?

3)Relis la dernière phrase du texte : Penses-tu que la décision du maître du navire (un

Européen) est plutôt civilisée ou sauvage ? Justifie ta réponse.

Texte 6 :

L'écrivain autrichien Stefan Zweig (1881-1942) traverse l'Atlantique vers l'Amérique du Sud. Alors qu'il trouve son voyage long et ennuyeux, il se fait à lui-même les remarques suivantes. Rappelle-toi dans quelles conditions on voyageait autrefois. Compare cette traversée avec celles des audacieux navigateurs qui découvrirent ces mers immenses. Essaie de te représenter comment ils se lançaient, sur leurs malheureux cotres9, dans l'inconnu, ignorants

de la route à suivre, perdus dans l'infini, sans cesse exposés aux dangers et aux intempéries,

aux souffrances de la faim et de la soif. Pas de lumière la nuit, comme boisson l'eau saumâtre des tonneaux et l'eau de pluie, rien d'autre à manger que le biscuit dur comme de la pierre et le lard salé et rance, souvent même manquant de cette pauvre nourriture pendant de longs jours ! Pas de lit ni de couchette, une chaleur infernale, un froid impitoyable et de plus la

conscience qu'ils étaient seuls, absolument seuls dans cet immense désert d'eau. [...] Personne,

ils le savaient, ne pouvait leur venir en aide, aucune voile ne viendrait à leur rencontre dans ces

mers inconnues, personne ne pourrait les sauver de la détresse et du malheur, ou, en cas de naufrage, faire connaître leur mort. Je n'eus qu'à me souvenir de ces premiers voyages des conquérants de la mer pour avoir honte de mon impatience. Stefan Zweig, Magellan, préface, trad. A. Hella, éd. Bernard Grasset, 1938 pour la traduction française.

1)Cette préface est-elle écrite par un explorateur ? Justifie ta réponse.

2)a) Relève les groupes nominaux qui désignent les navigateurs.

9Cotre : Bateau.

b) Quel sentiment l'auteur éprouve-t-il envers eux ?

3)Stefan Zweig utilise la même métaphore que Amerigo Vespucci avait utilisée des siècles

avant lui. Retrouve-la dans ce texte.

4)a) De " Pas de lit » jusqu'à " leur mort » (l.8-12), quels mots sont répétés ?

b) À quel champ lexical appartiennent-ils ? c) Pourquoi l'auteur emploie-t-il ce champ lexical ?

5)a) Remplis ce tableau des difficultés et des souffrances que les marins doivent

affronter.

DifficultésSouffrances

b) Explique avec tes mots pourquoi l'auteur a " honte de [s]on impatience ».

6)Les textes 2, 3, 4, 5 et 6 expriment les nombreux sentiments des marins face aux

souffrances et aux difficultés de leurs voyages. D'après toi, pourquoi le texte 1 n'exprime-t-il aucun sentiment ?quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18