[PDF] Les Animaux malades de la peste - LeWebPédagogique



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Séance 1 Lecture analytique des animaux malades

Lecture analytique des « Animaux malades de la Peste » de Jean de La Fontaine, Fables, VII, 1 Rappel : Une fable est un genre poétique qui date de l’Antiquité C’est un texte en vers qui mêle le récit aux interventions directes des personnages Elle est composée d’un récit,



Points de grammaire/stylistique - Overblog

Texte 2 : « Les animaux malades de la peste », Fables, la Fontaine Les différents discours (discours direct, discours indirect, discours indirect libre) : question traitée en cours Texte 4 : Enfance, Nathalie Sarraute Les formes de l’interrogation : question traitée en cours Texte 5 : La Place, Annie Ernaux



Les Animaux malades de la peste - LeWebPédagogique

Les Animaux malades de la peste Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés



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Lycée&Mansart&–&Oraux&blancs&de&Français&–&1re&STMG1& Texte : LA FONTAINE, « Les Animaux malades de lapeste »(séquence1) Question : Par quels moyens



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allégorie de la peste en vous appuyant sur les images et le texte L'oeuvre et son contexte En décembre 1942, au moment où la seconde guerre mondiale s'intensifie et où la peste brune se répand, Camus explique son projet : Je veux exprimer au moyen de la peste l'étouffement dont nous avons souffert et l'atmosphère de menace et d'exil que



DM dans le cahier de lecture : Exploration n°1 – le pouvoir

une pleine page de votre carnet : « Les Fables de La Fontaine, livres VII à XI » (page de garde) 2 Lisez les fables VII, 1 (« Les Animaux malades de la peste »), VII, 6 (« La Cour du Lion ») et VII, 15 (« Le Chat, la Belette et le petit Lapin ») Pour rappel, le numéro en chiffres romains indique le livre (ici le livre VII) 3



Exploiter les fables au cycle 3 - Eklablog

les jugements de cour vous rendront blanc ou noir Selon que vous serez puissant ou misérable, Il était expérimenté et savait que méfiance Il était expérimenté et savait que méfiance est mère de sûreté Le chat et le vieux rat Les animaux malades de la peste Garde toi tant que tu vivras Garde toi tant que tu vivras de juger des gens



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de la è de ’ Celle-ci î implicitement dans la ç de rapporter les actions et les paroles des é personnages Il ’ donc de é comment ’ intervient dans le é les marques de modalisation, les éé de style qui permettront de mettre à jour son opinion La situation narrative est claire : la Peste frappe le royaume (1-14) et les animaux se



2BCP Dire et se faire entendre - Académie de Guyane

- un apologue du XVIIe siècle , par exemple une fable de La Fontaine (Les Animaux malades de la peste , Les Obsèques de la lionne , Le Loup et l’Agneau , L’Ane vêtu de la peau du Lion , Le Jardinier et son seigneur ) ou un extrait des Caractères de La Bruyère (extrait du chapitre « De la Cour » ou « Des Grands »),

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Les Animaux malades de la peste - LeWebPédagogique

Les Animaux malades de la peste

Un mal qui répand la terreur,

Mal que le Ciel en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre,

La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)

Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,

Faisait aux animaux la guerre.

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :

On n'en voyait point d'occupés

A chercher le soutien d'une mourante vie ;

Nul mets n'excitait leur envie ;

Ni Loups ni Renards n'épiaient

La douce et l'innocente proie.

Les Tourterelles se fuyaient :

Plus d'amour, partant plus de joie.

Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,

Je crois que le Ciel a permis

Pour nos péchés cette infortune ;

Que le plus coupable de nous

Se sacrifie aux traits du céleste courroux,

Peut-être il obtiendra la guérison commune.

L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents

On fait de pareils dévouements :

Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence

L'état de notre conscience.

Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons

J'ai dévoré force moutons.

Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :

Même il m'est arrivé quelquefois de manger

Le Berger.

Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense

Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :

Car on doit souhaiter selon toute justice

Que le plus coupable périsse.

- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;

Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;

Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur

En les croquant beaucoup d'honneur.

Et quant au Berger l'on peut dire

Qu'il était digne de tous maux,

Etant de ces gens-là qui sur les animaux

Se font un chimérique empire.

Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.

On n'osa trop approfondir

Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,

Les moins pardonnables offenses.

Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,

Au dire de chacun, étaient de petits saints.

L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance

Qu'en un pré de Moines passant,

La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense

Quelque diable aussi me poussant,

Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.

Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.

A ces mots on cria haro sur le baudet.

Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue

Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,

Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.

Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Manger l'herbe d'autrui ! Quel crime abominable !

Rien que la mort n'était capable

D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.

Selon que vous serez puissant ou misérable,

Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Jean de LA FONTAINE (1621-1695), Fables, Livre VII, 1.

C͛est sur la fable les animaux malades de la peste Ƌue s͛ouǀre le liǀre VII des Fables de La Fontaine.

Cet auteur classique du XVIIğme siğcle y souligne dans un registre satiriƋue l͛injustice Ƌui rğgle ă la

cour, en montrant comment un conseil réuni par le lion pour châtier " le plus coupable », finit par

sacrifier en rĠalitĠ le moins coupable de tous. La Fontaine n͛adapte pas ici une fable d͚sope, son

modèle grec habituel, mais reprend une tradition médiévale : on trouve en effet une histoire

semblable dans les Apologues de Haudent en 1547 : la Confession de l͛Asne, du Renard et du Loup.

Après un tableau sombre des ravages de la peste vers 1 à 14, La Fontaine donne la parole au lion, qui

propose, pour apaiser la colère du ciel, que chacun confesse ses fautes pour que soit puni le plus

coupable (vers 15-24) ; il donne lui-mġme l͛edžemple ǀers 25-33. Le renard vers 34 à 43 excuse alors les

fautes du prince, et il en va de même pour les " autres puissances ͩ comme le Tigre ou l͛Ours, ǀers 44

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