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Écrire une utopie 1 - webpedagocom

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Séquence 1 – Lecture analytique 1 : Marivaux, Trivelin

Les caractéristiques de l’utopie Rappel : Thomas More forge le mot « utopie », du grec ou-topos, « nulle part », et eu-topos « lieu de bonheur » L’insularité : le lieu apparaît bien comme un ou-topos cohérent et organisé



En raison des marques définies de l’utopie, de quels genres

Pourquoi le genre de l’utopie s’inscrit-il seulement dans le laps de temps de trois siècles ? Question 2 Quelles sont les principales caractéristiques de l’utopie ? Question 3 En raison des marques définies de l’utopie, de quels genres littéraires voisins doit-elle être distinguée ?



ou-topos eu-topos de

I) Un espace utopique : les caractéristiques • L’insularité : le lieu de l’intrigue se situe quelque part en Méditerranée puisque les quatre naufragés héros de la pièce viennent d’Athènes Mais sa localisation géographique reste imprécise : l’île n’est visiblement pas repérée



LUC SCHUITEN

L’UTOPIE 16Définition 17Brève histoire de l’Utopie 18Analyse d’une Utopie : le Phalanstère de Fourier 19L’Utopie Aujourd’hui 21La relation entre Luc Schuiten et l’Utopie L’ARCHITECTURE ALTERNATIVE Définition 25Les caractéristiques de l’Architecture Alternative 26Un exemple de bâtiment alternatif : le Passage 56 à Paris



FICHE 07 Créer un corpus d’épreuve écrite sur l’utopie Fiche

mêmes un corpus sur le thème de l’utopie, dans le cadre de l’objet d’étude « La question de l’homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours » 1 Visite virtuelle d’une exposition sur l’Utopie à la BnF Avant de construire votre corpus, vous devez maîtriser la notion d’utopie afin d’envisager les



Le travail d’équipe en institution

Un paradis retrouvé, 44 • Les caractéristiques de l’utopie, 46 • Les adversaires de l’utopie, 49 • La chronicisation bienheureuse, 51 VI Table des matières



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Philippe KIRSCHER - Cours : l’idéologie et l’utopie - Les 3 fonctions de l’idéologie page 2 justification de son point de vue Quand il dit que les idées de la classe dominante deviennent des idées dominantes en se faisant passer pour universelles, il suppose ce niveau second de l’idéologie



La fable, le conte, les récits imaginaires sont-ils réservés

- Deuxième partie : Résumez les caractéristiques de l’île de l’utopie Comparez-la à l’Angleterre du XVI ème siècle (sur 6 points) - Troisième partie : Inventez votre propre utopie, le modèle parfait de société dans laquelle vous aimeriez vivre (sur 6 points) + 2 points pour l’expression § présentation

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Philippe KIRSCHER - Cours : l'idéologie et l'utopie - Les 3 fonctions de l'idéologie page !1Rappel Nous avons vu dans l'introduction générale que le lien social qui fait que je reconnais en l'autre un semblable ne nous était accessible qu'à trav ers ce que Ricoeur appelle des pratiques imaginatives , à sa voir l'idéologie et l'utopie. Or ces deux expressions de 1l'imaginaire social apparaissent comme opposées et contradictoires et sont souvent réduites à leur fonction pathologique (dissimulation pour l'idéologie et fuite hors du réel pour l'utopie). Restaurer le pouvoir de l'imagination à produire du lien social, son pouv oir créateur, suppose donc d'opérer une critique de ces fonctions pathologiques que nous avons qualifiées de destructrices. Opérer cette critique en surmontant leurs oppositions nous oblige à aller plus en profondeur dans l'étude de ces deux notions et supposer qu'il existe, au-delà des fonctions négati ves de l'idéologie et de l'utopie, des fonctions positiv es. Nous reprendrons à notre compte le résultat auquel Ricoeur est parvenu en distinguant pour chacune des figures de l'imaginaire social trois fonctions en partant du sens le plus évident, mais aussi le plus péjoratif, pour descendre jusqu'au sens le plus profond, le plus riche, le plus constructif. Il nous faudra donc résoudre deux types de contradictions: d'une part celles qui opposent l'idéologie à l'utopie et d'autre part celles qui opèrent en chacune d'elle entre leur côté péjoratif et leur côté constructif. Plan: A)Les 3 fonctions de l'idéologie -fonction 1 -fonction 2 -fonction 3 B)Les 3 fonctions de l'utopie (objet de l'article à venir " Les 3 fonctions de l'utopie») -fonction 1 -fonction 2 -fonction 3 Les trois fonctions de l'idéologie: Fonction 1: l'idéologie comme dissimulation: Je ne détaillerai pas à nouveau ce point. Je vous renvoie au texte qui précède et qui le développe suffisamment. Je réc apitulerai juste ce qui est nécessaire à l a bonn e compréhension de notre processus de réflexion. Dans sa fonction dissimulatrice, l'idéologie est donc un "procédé général par lequel le processus de la vie réelle, la praxis, est falsifié par la représentation imaginaire que les hommes s'en font.» 2La question à laquelle Marx ne répond pas est de savoir comment la praxis, la vie réelle des hommes, si elle précède en droit et en fait la conscience que l'on peut en avoir, est capable de produire une image inversée d'elle-même. On ne peut comprendre l'idéologie comme représentation orientée, dissimulatrice et falsificatrice de la réalité que si cette réalité comporte déjà des représentations, que si elle est déjà pétrie d'imaginaire. Pour le dire autrement, c'est la séparation entre d'une part, la praxis pure et d'autre part, les représentations que l'on s'en fait, qui n'est plus tout à fait pertinente. A moins de ne considérer, et Marx le fait à sa manière, que l'idéologie opère à un autre niveau: celui de la

Philippe KIRSCHER - Cours : l'idéologie et l'utopie - Les 3 fonctions de l'idéologie page !2justification de son point de vue. Quand il dit que les idées de la classe dominante deviennent des idées dominantes en se faisant passer pour universelles, il suppose ce niveau second de l'idéologie. Que différents groupes sociaux, quels qu'ils soient (et pas simplement considérés du point de vue de la séparation de la société en classes sociales), aient des représentations différentes de la réalité qu'ils vivent, de leur condition, cela paraît évident. Le fait qu'ils présentent la réalité sous des jours différents, c'est-à-dire qu'ils en proposent et s'en forgent des représentations différentes correspond alors au désir qu'ils ont de justifier leur point de vue face à ceux des autres. S'ils présentent la réalité en lui faisant en quelque sorte violence c'est pour servir leurs intérêts. On ne peut donc se satisfaire de cette simple définition de l'idéologie comme dissimulation sans chercher à en comprendre les raisons. Fonction 2: l'idéologie comme justification: Suivons encore un peu Marx. Les images que le hommes se font de leur condition sont, dit-il, le fruit d'idées dominantes qui se font passer pour universelles. Il inscrit donc l'idéologie dans le champ politique. Pour être réellement dominantes, c'est-à-dire avoir un impact sur la réalité elle-même, structurer cette réalité selon leur ordre et pour servir les intérêts de ceux qui y adhèrent, les idées dominantes doivent trouver leur justification. Les normes ou règles sociales deviennent alors, conformément à ce principe, l'expression de la pensée dominante. Pour avoir ce statut, pour être efficaces, ces idées dominantes doiv ent donc réellement dominer, c'est-à-dire, d'une certaine manière, être partagées. Il faut que les représentations idéologiques se fassent effectivement passer pour autre chose que ce qu'elles sont en se donnant les atours de l'uni versalité, du vrai, du bon sens et du raisonnable. Ainsi, les représentations particulières d'un groupe s'imposent comme dominantes en se faisant passer pour universelles et vraies. Or, on le sait, il s'agit d'un artifice: il n'y a pas de point de vue neutre et vrai sur la réalité sociale au même titre qu'il y en a un sur la chute des corps. Comment cet artifice est-il possible? Platon répondait déjà en son temps, tout en le déplorant: avec le secours des sophistes en développant l'art de persuader. La rhétorique 3apparaît bien alors comme la solution au problème, comme le moyen par lequel on peut faire avaler des couleuvres. Ricoeur note à ce propos que ce processus d'imagination est normal. Il semble pour lui, et on peut le suivre dans cette voie, qu'il n'y ait pas de groupe qui puisse exister sans se forger une représentation de lui-même, représentation qui fait appel à "une rhétorique du discours public». Vouloir convaincre que son point de vue est le bon, voilà qui semble naturel, mais là où le processus devient idéologique, c'est quand "la rhétorique du discours public (...) est mise au service du processus de légitimation de l'autorité» , c'est-à-dire de l'exercice du pouvoir. On peut comprendre la fonction de la mise en oeuvre de cette machine à persuader, ne serait-ce que pour limiter l'usage de la force publique, quand il s'agit de présenter les normes sociales et les règles comme, non pas simplement le discours d'un groupe parmi d'autres, mais comme ce qui permet objectivement de régler les rapports des individus entre eux. Tout système de contrôle social est donc amené, d'une manière ou d'une autre, à revendiquer sa légitimité, ce que l'on peut traduire par le fait que tout pouvoir (ici politique au sens large) repose sur un fonctionnement idéologique qui cherche à justifier son action. Paul Ricoeur se joint ici à Max W eber pour dire que " la prétention à la légitimité d'un système de pouvoir surpasse toujours notre inclination à croire dans sa légitimité naturelle». L'idéologie est ici appelée en renfort pour combler l'écart qu'il y a entre la reconnaissance spontanée des membres d'une communauté ou d'un groupe envers la position dominante d'un leader, et sa prétention à être le chef donc sa légitimité à exercer le pouvoir et à édicter les règles et les normes. Il y plus dans la demande de reconnaissance émanant du pouvoir qu'il est réellement et légitimement le pouvoir que dans la tendance qu'ont les membres de la communauté à le croire. Le pouvoir a donc ici besoin de la fonction rhétorique de l'idéologie pour combler cet écart de croyance.

Philippe KIRSCHER - Cours : l'idéologie et l'utopie - Les 3 fonctions de l'idéologie page !3A ce niveau, l'idéologie n'est plus réduite à sa seule fonction de dissimulation mais devient instrument de légitimation et de justification de l'exercice du pouvoir. La question qui reste cependant posée est de savoir sur quelles bases repose l'autorité. On l'a vu, la force ne suffit pas à convaincre et même les dictatures finissent par tomber si, en renfort, on ne fait pas appel à une rhétorique, et dans le pire des cas à une propagande, qui vise à justifier cet exercice du pouvoir . Mais comment opère alors l'idéologie? Sur quel terreau peut-elle trouver son efficacité? Fonction 3: l'idéologie comme intégration: Comment la rhétorique a mène-t -elle la croyance? Comment les me mbres d'une communauté accordent-ils cette légitimité au pouv oir en exer cice? C'est là le rôle de la troisième fonction de l'idéologie. Toute communauté n'existe qu'à travers l'image qu'elle se construit d'elle-même et que partagent ses membres. Toute communauté se met en scène et joue, sur cette scène, la construction de son identité. Il y a un r apport d'analogie entre l'image que je me fais de moi-même et l'image que me renvoie la communauté dès lors qu'elle se constitue sur la mutuelle reconnaissance que les individus ont d'eux-mêmes. Si l'autre est mon semblable, que je le reconnais comme tel et qu'il fait de même, alors nous partageons une identité commune. C'est cette identité commune que restitue à chacun de ses membres la communauté ou le groupe dès lors quelle la formalise dans un discours collectif, une parole, qui deviendra la parole officielle, la loi, les normes. Et si nous y croyons, c'est parce que la communauté met en oeuvre tout une rhétorique qui s'appuie sur notre histoire commune, quitte à la réinventer . On le voit, la fonction intégr ative de l'idéologie repose sur la capacité qu 'à une communauté de constitu er le li en d'appartenance, de construire une identité collective, et de la faire perdurer dans l'imaginaire collectif comme dans ses pratiques. L'exemple que prend Ricoeur pour illustrer cette fonction est celui de la commémoration des événements fondateurs. Il faut que la communauté ait une histoire pour que l'identité puisse émerger comme constituant les traits caractéristiques de cette histoire relati vement à l'expérience collectiv e et fondatrice, inaugurale, que ses membres partagent. La déclaration d'indépendance, et plus récemment le drame du World Tr ade Center constituent, pour les Etats Unis d'Amérique, ce genre d'événements ou encore la prise de la Bastille pour la France, la révolution d'octobre 1917 pour la Russie communiste, la chute du mur de Berlin pour l'Allemagne réunifiée, etc. L'idéologie insiste ici sur l'idée que la communauté a une origine; origine double puisque c'est à la fois celle de l'identité collectiv e et celle de l'autorité politique. Elle diffuse la conviction que ces événement fondateurs sont "constitutifs de la mémoire sociale. (...) C'est alors la fonction de l'idéologie de servir de relais pour la mémoire collective, afin que la valeur inaugurale des événements fondateurs devienne l'objet de la croyance du groupe entier Il en résulte que l'acte fondateur lui-même ne peut être revécu et réactualisé que par le moyen d'interprétations qui ne cessent de le remodeler après coup et que l'événement fondateur lui-même se représente idéologiquement à la conscience du groupe.» 4Comment la rhétorique amène-t-elle la croyance? En véhiculant cette idée qu'il est bien que nous soy ons comme nous sommes. L'idéologie construit ainsi une image stable que la communauté se donne d'elle-même, mais cette image ne conserve pas d'elle-même sa force unificatrice. Avec le temps, les souvenirs des origines se diluent ou se perdent, l'identité collective se délite et se morcelle. Conclusion provisoire sur l'idéologie: Si nous voyageons à rebours, si nous partons du résultat auquel nous sommes arrivés, c'est-à-dire de la fonction d'intégration de l'idéologie, pour aboutir à celle dont nous sommes partis,

Philippe KIRSCHER - Cours : l'idéologie et l'utopie - Les 3 fonctions de l'idéologie page !4la fonction de dissimulation et de falsification, nous voyons clairement le rôle de pivot de la fonction médiane et centrale de légitimation et de justification de l'exercice du pouvoir qu'elle joue également. En effet, la fonction d'intégration, devant le délitement et la dilution du souvenir, pour maintenir les représentations de la communauté qui lui donnent son identité, a besoin de se prolonger en justifiant son point de vue. Justification souvent schématique et simplificatrice. La rhétorique sociale produit des grilles de lecture artificielles visant à appuyer l'idée que la communauté à raison dans ses choix ( Cf. L'exemple récent de l'Amérique de G Bush et de la guerre du Golfe) et constitue ainsi une vision du monde qui "devient un code universel pour interpréter tous les événements du monde.» Cette vision autojustificatrice a des répercussions sur l'ensemble des phénomènes sociaux (comportements, modes de pensée, systèmes de valeurs, etc.) au seul profit de la légitimation de l'exercice du pouvoir, seul capable de préserv er cette identité collective qui semblerait sinon se perdre. Nous comprenons alors comment, au service de cette justification, une représentation de la réalité sociale, de la praxis, qui soit une dissimulation, un arrangement, une reconstruction et une falsification, devienne si importante; nous comprenons également pourquoi remplacer la science par l'opinion devient si essentiel. ---------------------------------- Notes: Paul Ricoeur, "L'imagination dans le Discours et dans l'Action» in Du Texte à l'Action, Paris, Seuil, 1983, p228.1 Paul Ricoeur, "Idéologie et Utopie», in in Du Texte à l'Action, Paris, Seuil, 1983, p381.2 voir à ce sujet l'article "antiquité», pages 2 à 6 posté dans les repères chronologiques. Y aller.3 Paul Ricoeur, "Idéologie et Utopie», in in Du Texte à l'Action, Paris, Seuil, 1983, p385.4

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