LES CAVES DE LILLE Victor Hugo, mars 1851
LES CAVES DE LILLE Victor Hugo, mars 1851 Messieurs, quand nous sommes allés à Lille, mes honorables compagnons de voyage et moi, la loi des logements insalubres y avait passé ; voici ce qu'elle avait laissé derrière elle, voici ce que nous avons trouvé La première cave où nous nous sommes présentés est située Cour à l'eau, n° 2
SEQUENCE 1 : L’INDIGNATION ; DU REFUS A LA REVOLTE
Victor Hugo « Les Caves de Lille », discours rédigé en février-Mars 1851 Commentaire sur ce discours Introduction Victor Hugo est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française Il est aussi une personnalité
HUGO, Caves de Lille - e-monsite
HUGO, Caves de Lille (extrait du poème "Joyeuse vie", recueil Les Châtiments) de "Caves de Lille " à "Et teints de sang humain" Proposition de plan pour un commentaire I° partie Dans ces strophes, Victor Hugo nous livre, dans un registre pathétique, l'image des
«Actes et paroles» - BnF
Les caves de Lille À la demande et sous la conduite de l’économiste Adolphe Blanqui, qui vient de publier une terrible Enquête sur les classes ouvrières en 1848, Victor Hugo, accompagné de médecins et de quelques autres «autorités», se rend en février 1851 à Lille, afin de constater sur place les conditions de
Accompagnement du travail personnel des élèves dans un
Les doits de l’homme Séance 4 Texte 2 : Victor Hugo, Discours sur les caves de Lille, Mars 1851 Supports différenciés : Lecture orale du discours : lienmini fr/jdl4-T207 En présentiel - Identifie les visées d’un disous oral - Situe les œuves dans leu ontexte historique et culturel - Réinvestir les connaissances sur les
VICTOR HUGO TEMOIN DE SON SIECLE - ac-bordeauxfr
Les combats de Victor Hugo (thèmes sélectionnés pa l’unive sitaie Anaud Laste , P ésident de la Société des Amis de Victor Hugo, pour la vidéo TDC « Les combats de Victor Hugo ») Il est possible de sélectionne de nombeux thèmes en fonction de l’intéêt du pofesseu et des élèves Liste non exhaustive : 1 Contre la misère
Devoir maison : commentaire de texte
En se servant de divers procédés Victor Hugo arrive à créer un registre polémique afin de convaincre les députés de voter une loi contre la misère Dans ce discours, Victor Hugo parvient à mettre en place un registre pathétique pour décrire l’état des lieux en France en 1849 afin de toucher le plus grand nombre de personnes
LesChâtiments
Hugo est définitivement passé à gauche de l'Assemblée Le 10 février, Hugo visite les caves de Lille où vit une population misérable Le 17 juillet, discours à l'Assemblée législative contre «La révision de la Constitution » Les deux fils Hugo sont mis en pri- son pour délit de presse
CAHIER DE TEXTE 1ère ST2S inversé - Overblog
Récitation de la fable : deux strophes de « Joyeuse Vie » de Victor Hugo et faire une mise en rapport avec le discours « les caves de Lille », Victor Hugo, février mars 1851 (évaluation) Lundi 16 novembre 2015 Séance d’introduction pour la séquence suivante sur la poésie 1er temps :
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"Actes et paroles»
Les combats de Victor Hugo
Comme un grand nombre d"écrivains de son temps, Victor Hugo s"i ntéresse à la vie politique et cherche à y participer. Pour lui, le poète est un "veilleur», influencer les gouvernants et l"opinion fait partie de sa missi on. Son intense activité d"écriture, loin de le couper de la réalité quotidienne, s" en nourrit bien souvent. On a pu lui reprocher son soutien au pouvoir en place : légitimiste sous la Restauration, il est pensionné par Louis XVIII, puis par Charles X qui le décore de laLégion d"Honneur et l"invite
à son sacre (1825); le poète écrit une ode en son honneur. Il est orléaniste sousLouis-Philippe,
qui le nomme pair de France (1845). Sous la II e République, il devient républicain... Il n"en demeure pas moins fidèle, dans ses écrits, à ses idéaux de j ustice et de liberté, intervenant parfois publiquement à la Chambre des pairs ou ailleurs. En juin 1848 , s"il n"est pas du côté desinsurgés, il intervient contre la répression. Mais c"est seulement à partir de 1849 que Victor Hugo commence à croire en la République comme seule forme de gouvernement permettant l"avancée des idée s progressistes. Élu en mai 1849 à l"Assemblée législative, après avoir soutenu la ca ndidature de Louis Bonaparte à l"élection présidentielle (décembre 1848), il siège ave c les conservateurs, mais vote avec la gauche contre les lois réactionnaires réclamées par une majorité de droite de plus en plus
extrême. Il multiplie ses interventions tous azimuts jusqu"au coup d"État du 2 décembre 1851. Entrant alors dans la clandestinité il tente, avec un groupe de dé putés, d"organiser la résistance. En vain. Le 11 décembre, sa fuite à Bruxelles marque le début d "un long exil, d"abord contraint - le décret de proscription tombe en janvier 1852 - puis volontaire, après l"amnistie de1859. Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l"Empire, prenant position en
toute occasion, par voie de presse et dans ses oeuvres en faveur d" une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine d e mort... De retour en France au lendemain de la chute de l"Empire, il poursuit ses combats. Député de Paris à l"Assemblée nationale de Bordeaux, il en démissionne après les mesures adoptées contre le peuple de Paris. Il dénonce les atrocités de la répression v ersaillaise (L"Année terrible
) contre la Commune. Au Sénat, où il siège à partir de 1876, il ne ce sse de réclamer l"amnistie pleine et entière des communards. Il ne l"obtiendra qu"en 1880. aOvation populaire dans les rues
de Bordeaux de Victor Hugo, député de Paris à l"Assemblée nationale siègeant à Bordeaux depuis le 8 février 1871.BNF, Estampes et
photographie, Qb fév. 1871 Rétrograder à la surface n"empêche pas d"avancer souterrainement. Le mouvement superficiel n"est quelquefois qu"un contre-courant. Proses philosophiques, "La civilisation», 1860-1865Contre la peine de mort
La peine de mort est le signe spécial
et éternel de la barbarie.Discours à l"Assemblée constituante,
15 septembre 1848
Le premier de tous les combats
de Victor Hugo - le plus long, le plus constant, le plus fervent - est sans doute celui qu"il mène contre la peine de mort.Dès l"enfance, il est fortement
impressionné par la vision d"un condamné conduit à l"échafaud, sur une place de Burgos, puis, à l"adolescence, par les préparatifs du bourreau dressant la guillotine en place de Grève. Hanté par ce "meurtre judiciaire», il va tenter toute sa vie d"infléchir l"opinion en décrivant l"horreur de l"exécution, sa barbarie, en démontrant l"injustice (les vrais coupables sont la misère et l"ignorance) et l"inefficacité du châtiment. Utilisant tour à tour sa notoriété d"écrivain et son statut d"homme politique, il met sonéloquence au service de cette cause,
à travers romans, poèmes, témoignages
devant les tribunaux, plaidoieries, discours et votes à la Chambre des pairs,à l"Assemblée puis au Sénat, articles
dans la presse européenne et lettres d"intervention en faveur de condamnés.Le Dernier Jour d"un condamné
Manuscrit ayant servi à l"impression
BNF, Mss, N. a. fr. 13376, f
o 20Cette tête hurlante, propulsée dans
l"obscurité de la mort par le couperet qui vient de tomber, exprime toute l"horreur qu"inspire l"échafaud à Hugo.Un roman-manifeste
En écrivant, à vingt-sept ans, Le Dernier
Jour d"un condamnécomme un journal,
à la première personne, Hugo interpelle
le lecteur en exposant les sentiments d"un homme à partir du verdict : "Condamnéà mort! Voilà cinq semaines que j"habite
avec cette pensée, ...» jusqu"à sa conduite à l"échafaud: "Ah! les misérables! il me semble qu"on monte l"escalier... QUATRE HEURES». Dans la préface à la réédition de 1832, l"écrivain avoue que l"écriture du roman l"a libéré d"une culpabilité, "il [l"auteur] n"a plus senti à son front cette goutte de sang qui rejaillit de la Grève sur la tête de tous les membres de la communauté sociale».Mais, ajoute-t-il, "se laver les mains estbien, empêcher le sang de couler seraitmieux». Cette préface constitue à elleseule un réquisitoire contre la peinedemort. Hugo n"hésite pas à décrire
quelques exécutions particulièrement atroces, "il faut donner mal aux nerfs aux femmes des procureurs du roi.Une femme, c"est quelquefois une
conscience». Il réfute les arguments habituellement avancés en faveur de la peine capitale, en particulier celui del"exemplarité. Il réclame en outre "un remaniement complet de la pénalité sous toutes ses formes, du haut en bas, depuis le verrou jusqu"au couperet». "Justitia», 1857 Crayon, plume, pinceau, encre et lavis, fusain, gouacheMVH, Inv. 966 © PMVP
L"affaire Lecomte
Hugo assiste en qualité de pair de France
au procès de Pierre Lecomte, convaincu de tentative d"assassinat sur Louis-Philippe.Devant la Chambre des pairs, où l""on est
tout à la fois juge et législateur», il s"élève contre la peine de mort, "au point de vue général, je répugne aux peines irréparables; dans le cas particulier, je ne les admets pas». Il plaide l"irresponsabilité du coupable et vote la détention perpétuelle. Il ne sera suivi que par deux des autres votants.L"affaire Tapner
Victor Hugo intervint en faveur du
criminel John Tapner en adressant par voie de presse une vibrante supplique aux habitants de Guernesey, les incitantà réclamer la commutation de la peine.
Cet appel eut un certain écho, mais
pétitions et manifestations n"empêchèrent pas Tapner d"être pendu le 10 février 1854. Dès le lendemain,Hugo écrivait au secrétaire d"état de
l"Intérieur, lord Palmerston, une lettre vengeresse, ne lui épargnant aucun détail du long supplice auquel le bourreau n"avait pu mettre fin qu"en se suspendant aux pieds du condamné.En même temps, le proscrit de Jersey
n"hésitait pas à accuser le ministre anglais de collusion avec Napoléon III, le soupçonnant d"avoir laissé mourirTapner pour ne pas déplaire
à l"empereur.
Pétition à l"Assemblée nationale, 1851
BNF, Mss, N. a. fr. 24769, f
o 760Cette pétition pour l"abolition de la peine de mort est lancée àl"occasion du procès de Charles Hugo, journaliste àL"Événement, accusé d"avoir outragé la loi en décrivant l"exécution d"un braconnier guillotiné à Poitiers. Assura nt ladéfense de son fils, Victor Hugo - au lieu de plaider la liberté dela presse - prononce, le 11 juin 1851, un violent réquisitoire contre la loi sur la peine de mort. "Affaire Lecomte», Choses vues