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HISTOIRE DES ARTS - lewebpedagogiquecom

Frida se situe entre deux mondes Le décor s’oppose Autorretrato con Vestido Rojo y Dorado,1941 Les deux Fridas , 1939 Portrait de Diego Rivera, 1937



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Les Musées : Musée d’ats modenes à Mexio : Les deux Frida, La colonne Brisée Musée d’Osay, à Pais : une exposition sur le couple Frida Kahlo / Diego Rivera a été présentée fin 2013 et début 2014 Film : Il y a aussi un doumentaie de 52 minutes ui s’appelle Frida Kahlo et qui a été fait par Dominique Mougenot Livre :



Frida jambe de bois - lambert-wild-malaguerracom

[Portrait de Diego entouré par deux Frida] Narrateur : Avec sa tête asiatique sur laquelle naît une chevelure sombre, si maigre et si fine qu’elle semble flotter dans les airs, Diego est un grand enfant, immense, au



Autoportrait à la frontière entre le Mexique et les Etats

est confirmé par la présence des deux drapeaux : à droite, celui des Etats-Unis et à gauche, plus discret, le drapeau du Mexique que Frida tient dans ses mains L’artiste représente au sein du même tableau deux univers différents, mais liés par sa présence à mi-chemin entre les deux



Autoportrait de Frida Kahlo Magdalena Frida Carmen Kahlo

L’attitude de l’enfant est normale : elle se tient droite sur ses deux jambes malgré sa maladie Dans le tableau, on peut voir que Frida a plus d’affinité avec son père que sa mère L’enfant tient dans sa main un ruban rouge qui la relie à ses parents et ses grands-parents Le ruban rouge a deux sens : il représente le sang mais aussi



Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent

les rapports de force entre la monumentalité caractérisant l’ “éléphant” Diego et la petitesse propre à la “colombe” Frida, au-delà de leurs seules statures physiques Quelques constantes d’un atelier de peintre viendront appuyer le jeu selon des thématiques fortes chez Frida : un chevalet droit, un point d’eau, des



DOSSIER LITTÉRATURE HAÏTIENNE - Monsieur Éric

œuvre traitant aussi du thème de la mort (p ex Frida et Diego au pays des squelettes de Fabian Negrin) Comparer ensuite en groupe-classe les deux œuvres présentées Pour susciter la discussion, poser des questions ouvertes et fermées aux élèves, comme « Dans les deux livres, la fête des morts est-elle célébrée au cimetière?



Autorretrato en la frontera entre México y Estados Unidos (1932)

Frida est arrêtée sur la ligne qui représente la frontière Cette situation montre la dualité qui hante Frida entre deux mondes différents et en même temps cela nous rappelle sa double origine sa mère étant mexicaine métisse et son père d’origine juive allemande Frida se situe sur ce Les oppositions:



FEUILLE DE PRÉVENTE 30 - Webeustache

19h30 : les deux frida (1h32) 21h15 : cuban network (2h05) 21h20 : agnus dei (1h30) 21h: charlie 712 (45') 21h30 : neruda (1h47) jeu 21 10h30 : invasiÓn (2h08) 11h : les orphelins de sankara (1h24) 14h : sans peur, sans pitiÉ (1h45) 14h30 : mr jones (1h59) 16h : claves une histoire du cinÉma latino-amÉricain (2h) 16h30 : mÊme la pluie

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1 FRIDA

JAMBE DE BOIS

Par

LA COMPAGNIE DE L"OVALE

2 w.compagniepea dl.vlolagmlo : pages 7, 8, 9, 10, 11, 15,G 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24,G 25, 26, 27, 28, 31 d.meg .eppg: pages 1, 5, 8, 12G, 13, 18, 24, 29, 30G .pe. g.epgvel. : Alain Florey dmalglgl : Pascal Rinaldi 3

Direction artistiqGue

Extrait et inspiréG de la correspondaGnce

et du journal de FRIDA KAHLO

Textes et musiques

Impro de la Mort JGoyeuse

Mise en scène

Interprètes

iml..ge‚laest Frida

Création sonore, sGonorisation

l..og‚€o.€

Création scénograpGhie et costumes

Création éclairageGs

e‚mgweppml.

Construction de laG scénographie

wco.mvgdppilglpg ealigd.lp

Confection des cosGtumes

€apmlgwil...

Création robe victGorienne

pour la mort joyeuGse mv

Création du crâne G

de la mort joyeuseG

Régie de scène et Gaccessoires

wco.mvgdppil

Production

Cie de l"Ovale - Monthey

Denis Alber

www.compagniedelovaleG.com

Co-production

Théâtre du CrochetGan à Monthey

www.crochetan.ch

Théâtre de l"Union-Centre DramGatique

National du LimousiGn à Limoges

www.theatre-union.fr

Avec le soutien de

ThéâtreProVS

www.vs.ch/fr/theatrepGro 4 5 Créée en 2007 par Denis Alber Get Pascal Rinaldi, quiG en assument la diGrection artis- tique, la compagniGe de l"Ovale produit desG spectacles où se renconGtrent le théâtre, Gla musique, la chansoGn et parfois le multimédiaG. mlggv.ccgvm‡ga 'OEŽ

Théâtre musical /G Mise en scène François Marin/ SpeGctacle inspiré des éGcrits de l"au-

teure valaisanne CoGrinna Bille. g‘Š"g“e€ageago lago.empag‰Š'‘ŠŽ Théâtral musical Gpour jeune public G/ Mise en scène DaGniel Meilleur du TGhéâtre Les Deux Mondes de MonGtréal / Adaptation pour la scènGe du livre-disquesG " Droits d"en- fants » de Léopoldine GGorret pour les textes et Denis Alber Gpour les musiques.G g e€g‰Š'‘"Ž Cabaret théâtral Gdéchanté / Mise en scène GLorenzo MalaguerraG /Spectacle hom- mage à une figure Gmarquante de la psychanalyGse : Lou Andreas-SaGlomé. g g".olg"o. lg‰Š'‘•Ž Musique et poésieG / Mise en scène LGorenzo Malaguerra G/Spectacle hommage à la G poétesse valaisanne PiGerrette Micheloud. Chansons de JacquGes Brel / Mise en Gscène Christian DeGbaere Avec Pascal Rinaldi,

Denis Alber et Stéphane Chapuis.

www.compagniedelovaleG.com 6 7

La muerte me anda buscandoG,

para poderme llevaGr,

¡para poderme llevGar!,

la muerte me anda buscandoG.

La muerte es aprovechada

yo no me quiero moGrir,

¡yo no me quiero mGorir!,

la muerte es aprovechada

Cuando se me lleguGe el día

no quiero que estén llorando, no quiero que estén llorando, cuando se me lleguGe el día.

La muerte me anda buscandoG,

para poderme llevaGr,

¡para poderme llevGar!,

la muerte me anda buscandoG.

La muerte es aprovechada

yo no me quiero moGrir,

¡yo no me quiero mGorir!,

la muerte es aprovechada

Cuando se me lleguGe el día

no quiero que estén llorando, no quiero que estén llorando, cuando se me lleguGe el día. no quiero que estén llorando, no quiero que estén llorando, no quiero que estén llorando, [ La Mort frappe congtre la porte du frigo. Ils songt terrifiés ! ] - La Pelona ? - La Tostada ? - La Catrina ! - La Chingada ! - Mera Dientona ! - La Tia de las MuGchachas ! - psst...hé! - te toca ti ! - a mi me toca ? - a ti te toca ! - a ti, a ti ! - a mi me toki ? - a ti ti ti ti tiG ! [ Une des Frida se lève et ougvre le distributeur. La mort est à l"intérieur et sort. ] 8 gde.p : Bonjour ! Oui, c"est moi , la pute chauve. La grillée ! Oh! oui ! la baisée ! La belle du bal, ah

ça ! oui c"est moi. Les vieilles ca-

nines de lapins... Et oui ! La tante des filles, pour vGous servir !

Excusez mon retard. D"habitu-

de, je suis toujours à l"heure au rendez-vous. Je suis désolée de vous interrompre mais il me pa- raît inconcevable que vous fêtiez votre chère disparue sans que je sois invitée. Qui mieux que moiG connaît l"envers et l"endroit de notre Gpetite Frida. Qui mieux quGe moi se souvient deG la petite musique jouée à Gson dernier bal ? G Ahhhh - ! La petitGe coquine !!! ElleG m"en aura donné dGu fil à retordre avec " son iGrré- ductible volonté de vivre » .

47 ans à jouer à caGche-cache tous les deux. A foGrce, on est devenuG intime. Pas des

amis, non, mais deGs complices, des pGartenaires de jeux, dGes amants. Allez gringos ! Prenez place ! Tout le monde dans le bus ! En route pour Coyoacan. Une petite excursion touristique pour visiter la Casa Azul. Une occasion unique de décou- vrir la maison de GFrida. Vous pourrez à la fGin de la visite acheter quelques souvenGirs . [Les Frida organisent le gbus.] g de.pg ˆTout le monde est bien assis ? Vous avez votre ticket ? Vous connaissez l"histoire du chauffeur de bus qui à eu un accident ? Non ? C"est normal vous étiez assis

à l"arrière ! Hé ! Vous sa-

vez c"est quoi la dernière chose qu"a mangé Lady

D, ? son auto-radio ! ah ah

ah !Allez en route ! Et ne parlez pas au chauffeur il a besoin de ses mains, il est italien. [ Le bus peine à dégmarrer

gde.pgˆgAh! j"ai dû oublié un béGbé dans le moteur. Je suis négligeaGnte, j"aurais mieux

fait de le noyer eGt de le passer au Gmixer ! 9 La Mort: Voilà ça vient. ça va être à moi comme si de rien n"était le tramway suit sa course il empale le bus, le prenGd par le milieu il l"entraîne avec lui, brutalement le pousse l"écrasant contre un mur et le coupant en deux

La Mort: ahaha, mais c"est la fête !

un fatras de métal et de verres brGisés volent dans tous les sens, éclatent en mille morceaux ça gémit et ça saigne parmi les pasGsagers se déchirent les cGhairs et se brisent Gles os.

La Mort: talatatata talatatata !

ah! la belle moisson que voilà tout est là y a plus qu"à s" baisser ceux qui passent dGe vie à trépas j"en ai plein mon petit Gpanier un mort par-ci, un mort par-là bienvenu chez les Gtrépassés encore un p"tit effort les gars celle-ci ne va pasG tarder

Viens là, viens là

blottis-toi dans mes bras

Viens-là, voilà

ma petite Frida. En cette fin d"après-midi, d"un après-midi plu- vieux les bâtiments grisâtres qui bordent le Zocalò semblent encore plus austères et plus mysté- rieux le décor idéal d"uGn sombre scénario.

La Mort: Mmmm! intéressant ça

Voilà qu"au bout d" la rue déboule à fond la caisse la navette autobus de Coyoacàn elle est pleine à craquer, les passagers se pressent serrés comme des cigares dans une boîte de

Havane

La Mort: ça va faire des clients. Va y avoir du boulot

Tel un toréador, le chauffeur estG fougueux

il se croit invincible et sGe sent protégé par une image pieuse qui balaGnce à ses yeux l"image de la Saint" Vierge de GGuadalupe

La Mort: c"est bon ça, c"est bon !

à l"angle de la rue CuaGhutemotzîn

et celui de l"avenue cinq de Mayo un tramway débonnaire aveuglément che- mine et percute le bus, l"écrasant tout de go

˜vvmolp.

10 noepconwompagnonoape nsF u: viva la vida "udkosr : Allez les Frida, tout le monde à l"hôpital ! Il faut avoir assez de force de volon- té pour supporter les peines que Dieu notre seigneur nous envoie pour nous mettre à l"épreuve de la douleur, car vous venez au monde pour souffrir et la mort est votre consolation. nsF u : J"ai le pelvis déviéG et fracturé du côté droit, une barreG de fer m"a traversé la hancGhe jusqu"au vagin. Et c"estG ainsi que j"ai perdu ma virginGité .

Mon pied droit estG en bouillie.

Tu n"imagines pas à queGl point

j"ai mal ; chaque foGis qu"on me tire d"un côté, ça me fait mon-G ter des litres de lGarmes, même s"il ne faut croire Gni les chiens qui boitent ni les femmes Gqui pleurent, à ce qu"Gon dit; et en plus ça me lance hGorriblement dans tGoute la jambe.

La nuit la mort daGnse autour de mon lit.

"udkosr: Ce 17 septembre 1925, je t"ai regardé fixement dans les yeux, j"ai observé ton corps nu, ensanglanté, couvert de poussière d"or. Ton corps en miette, ton vagin trans- percé. J"allais te posséder mais tu as lancé un hurlement ! un hurlement de rage ! Un hurlement d"amour pour la vie G! Un hurlement de Gjoie ! "yidnsF u : Viva la vida ! "udkosr: Caramba encore raGté !!! Tu as eu deux accidents dans ta vie ! L"autobus qui t"a mutilé physiquement et Diego Rivera qui t"a mutilé affectivement. Une colombe boîteuse voilà ce que tu es ! Ton viva la vida pue la ganGgrène ! Viva la mueGrte Frida ! çussuryhs : Je vais vous racGonter la véritable histoire Frida et de Diego. ooep.ogwovno€ woaw eo "udkosr: Caramba encore raGté !!! 11

Au coeur de la Pampa vivait un éléGphant

Qui était fort connu pouGr ses frasques et Gses fresques

Sillonnant le paysG d"un pas lourd etG pesant

Il était délicat sous sGon allure grotesque.

On le savait volagGe et habile de sa Gtrompe

De nombreuses conqGuêtes étaient à son tableau Bien qu"il fusse si laid, Gque personne ne s"Gy trompe, S"il faut trousser lGa gueuse, nul besoGin d"être beau.

Un jour, volant par-là, uGne frêle colombe

Se posa devant luiG pour le narguer uGn peu

Il s"en fallut d"uGn rien qu"à son charme elle Gsuccombe Elle alluma la mècGhe dans le fond deG ses yeux. "Gros lourdaud" lui dit-elle, " gGénie ventripotent Te plairait-il un jGour de lorgner souGs mes plumes ? Je suis un brin frGivole, ne suis pluGs une enfant» A ces mots l"éléphant à l"amour se consume.

Ça jase et ça cancGane dans toute la Pampa.

Jamais on avait vuG si mauvais alliagGe

"Il a deux fois soGn âge et mille foiGs son poids.

Cette union, je vous dGit, finira en carnGage»

Bien sûr vous me dGirez "ce n"est rieGn qu"une fable, Un tissu de mensonGges, des histoires» et pourtant, Ainsi furent célébGrées ces noces impGrobables

Celles d"une colomGbe avec un éléphanGt.

gde.p: Faut-il une morale G? voilà, je vous lGa dois:

Quand on est amourGeux on est des imbGéciles.

Mais au jeu de l"amour la mort te met un doigt !

Mais au jeu de l"amour la mort est Gtoujours roi ! Diego tire sur lag mort ! Coup de feug. Choc de la balleg dans la tête. La mort retire lga balle de sa tête dans un bruit deg ventouse ] gde.p: Dans l" cul coco !! 12 [†epcpnacogwoaw eow ceponpogw‡ompagn ] çussuryhs : Avec sa tête asiatique sur laquelle naît une chevelure sombre, si maigre et si fine qu"elle semble flotter dans les airs, Diego est un grand enfant, immense, au visage aimable et au regard un peu triste. Ses yeux globuleux, sombres, très intelli- gents et grands, sont à grand-peine retenus - presque hors de leurs orbites - par des paupières gonflées et protubérantes, comme celles des batraciens; ils sont très écar- tés, plus que d"autres yeux. Ils permettent à son regard d"embrasser un champs visuel plus large, comme s"ils avaient été conçus pour un peintre des espaces et des foules. Entre ses yeux, si distants l"un de l"autre, on devine l"invisible de la sagesse orientale, et il est rare que disparaisse de sa bouche de Bouddha, aux lèvres charnues, son sourire ironique et tendre, la fleur deG son image.

En le voyant tout nu, on pense im-

médiatement à un enfant grenouille, debout sur ses pattes arrières. Dans le moelleux prolongement de ses épaules juvéniles, étroites et rondes, des bras féminins s"achèvent sur de merveilleuses mains, toutes petites et finement dessinées, sensibles et sub- tiles comme des antennes qui commu- niquent avec l"univers tout entier. On a peine à croire que ces mains ont servi

à peindre autant et qu"elles travaillent

encore inlassablement. De sa poitrine il faut dire que s"il avait débarqué sur l"île gouvernée par Sapho, il n"aurait pas été exécuté par ses guerrières. La sensibili- té de ses seins merveilleux l"aurait ren- du admissible. Bien que sa virilité spé- cifique et étrange, le rende également désirable sur les terres des impératrices avides d"amour masculin. Son ventre,

énorme, lisse et tendre comme une

sphère, repose sur ses jambes puis- santes, belles comme des colonnes, qui se terminent sur des grands pieds, lesquels s"ouvrent vers l"extérieur, en angles obtus, comme pour englober toute la terre et se tenir sur elle inviGnciblement.

Il dort en position foetale... et lorsqu"il est éveillé, il bouge avec une élégante lenteur,

comme s"il vivait dans un milieu liquide. Sa sensibilité, exprimée dans son mouvement, donne à penser que l"air est plus dense que l"eau. La forme de Diego est celle d"un monstre adorable, que la mère des hommes et de tous les dieux inventés par ces der- niers dans leur délire, LA FEMME- et parmi elles. MOI- aimerait toujours tenir dans ses bras comme un nouvGeau-né. oˆa..wwc.og ep n.w.ogw.ompagnowcogwoaw eo 13 gde.p: Il est possible que Diego R. , son mari, ait pu représenter pour Frida K. un modèle phallique, lui qui revendiquait de posséder une femme dès qu"il la dési- rait. Je me demande dans quelle mesure cette identification à l"objet phallique imaginaire et sa représentation sur la toile ne lui a pas permis de se cramponner à la vie. N"est ce pas ce qu"on retrouve à travers tes autoportaits où tu te repré- sentes toujours avec ce visage intact, impassible, un peu rigide et fixe comme dressé dans une sorte de défi à la mort? Quelle vacuité. Tu t"es bien trompée en croyant que Diego pourrait t"aider. " En fait celle que j"aimais c"était ta soeur. Tu as été le paillasson de notre amour. » Ce n"est pas de moi ! C"est de Diego ! mais console toi, il a eu un canGcer du pénis ! 13 14

Son trop grand faiGble pour les femmeGs

A la jalousie me cGondamne

C"est pour lui queG mon coeur se damneG

Devient fou

Même s"il n"a rien d"un hidalgGo

Avec sa gueule de cGrapaud

Mais c"est lui queG j"ai dans la peau

Voyez-vous

Quand il passe d"uGn lit à l"autre

Qu"entre tous les draps il sGe vautre

Que son corps se dGonne à une autre

Je l"avoue

Lorsqu"entre ses bGras il me serre

Même si j"ai le coeur à l"envers

Et qu"il me fait vivre uGn enfer

Je m"en fous

Diego, mon salaud

Lorsque tes mains caressentg

Les seins de tes maîtresses

Diego, mon bourreaug

Tout le temps que tu passesg

Au cul de tes pétasses

Diego mon fardeau

En te frottant la panse

Est-ce à moi que tgu penses

Il faut s"aimer desg masses

Des masses et puisg des masses

Même si le coeur seg casse.

Bien qu"il soit moche commGe un poux

Pour combler son coeGur d"amadou

Elles se pendent tGoutes à son cou

de taureau

Du modèle à la secGrétaire

Il est bien trop lGong l"inventaire

De ses parties de Gjambe en l"air

A gogo

Paraît que c"est daGns sa nature

Que malgré tout son coeur est pGur

Qu"elles ne sont qGue des épures

Au tableau

Il me fait vivre mGille morts

Je pardonne et parGdonne encore

J"ai besoin de lui sGur mon corps

Dans ma peau

Diego, mon salaud..g.

15

Je peux plus me voGir en peinture

Je peux plus me voGir alitée

Mais je n"ai fais je vous asGsure

Que peindre ma réaGlité

Sur mes visages deG madone

As-tu déjà vu un sGourire

Ce que je peins çaG vous étonne

Je le fais pour neG pas mourir

wowa.ow.owaw .oewo‘wo .na w " w.coce‘ep.oeaogn.o woapeap woa.woov wpwogwow.owa w. w.oevwp.ogwoe og.w.eap

J"ai des ailes de moGuettes noires

Nichées au-dessus dGe mes yeux

C"est pour garder Gun peu l"espoir

D"un jour m"envoleGr vers les cieux

Je regarde la mortG en face

Comme le fait MonaG Lisa

Je multiplie et jeG ressasse

Ma gueule de Mono GFrida

"udkosr : Arrête de pleurer. Tu vas nous faire uGne chute d"organe. Viens !G on va faire à manGger !

[ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ][ La Mort installe la cuisine po]ur Frida ]

wowa.ow.owaw .oewo‘wo .na wo w.coce‘ep.oeao

Tu es la colonne brGisée

Tu es quelques petiGtes piqûres

Tu es la biche tranGspercée

La vie n"est pas uGne sinécure

Je suis devenue unGe icône

L"objet de la fridaGmania

Y a quelque chose Gqui déconne

Frida par-ci, Frida par-là.

Jwowa.ow.owaw.

oewo‘wo .na woquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19