[PDF] Géographie sociale et habitat en Île-de-France



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Habiter et types dhabitat - HAL archive ouverte

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Habiter et types dhabitat à Alger

Logiques d'appropriation et types d'habitat L'objectif de ce travail est de mettre en évidence les types 12 d'habitat que les individus dessinent par leurs appropriations du logement produit Ainsi, la seule 6 Chiffres publiés par le ministère de 'Urbanisme, de la Construction et de 'Habitat au sein de plusieurs



Séance 3 : les différentes habitations

En Collectif oral: chercher la bonne réponse Un élève lit la phrase, et la classe réfléchit afin de définir si c’est un habitat collectif ou individuel Activité 3 : compléter les différents types d’habitation + trace écrite - distribuer la fiche, lire les différents noms d’habitation :



Géographie sociale et habitat en Île-de-France

et habitat en Île-de-France Évolution 2001-2011 I A U î l e-d e-F r a n c e G é o g r a p h i e s o c i a l e e t h a b i t a t e n Î l e-d e-F r a n c e-É v o l u t i o n 2 0 0 1-2 0 1 S e p t e m b r e 2 0 13 15, rue Falguière - 75740 Paris cedex 15 - 33 1 77 49 77 49 - www iau-idf 2 12 026 - ISBN 978 2 7371 1881 4



Comment comparer l’habitat selon les époques?

-Reconnaître les différents types d’habitat des périodes étudiées (Préhistoire, Moyen-Age, époque moderne) en utilisant leurs caractéristiques -Comprendre l’évolution de l’habitat liée à l’évolution des modes de vie -Associer les types d’habitats et leur période : prendre des indices et mobiliser ses connaissances



L’habitat en Inde - partageonslemondefreefr

L’habitat en Inde En ce qui concerne l’habitat en Inde, nous avons constaté que celui-ci varie beaucoup en fonction des régions et selon qu’on soit en ville ou à la campagne A ce sujet, il ne faut pas oublier que 75 des Indiens vivent en zone rurale même si les grandes villes sont très peuplées



Lhabitat a t-il évolué au cours des siècles

L'habitat évolue lentement, mais avec un décalage : d'abord dans les villes, d'abord chez les riches On construit davantage en dur Les vitres se généralisent, le mobilier est plus diversifié, il y a encore peu de confort, Il n'y a pas de salle à manger : les repas sont pris presque toujours dans les chambres sur les nouvelles tables

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Septembre 2013

Géographie sociale

et habitat en Île-de-France

Évolution 2001-2011

IAU île-de-FranceGéographie sociale et habitat en Île-de-France - Évolution 2001-2011Septembre 2013

15, rue Falguière - 75740 Paris cedex 15 - 33 1 77 49 77 49 - www.iau-idf.fr

2 12 026 - ISBN 978 2 7371 1881 4

L"Institut d"aménagement et d"urbanisme de la région d"Île-de-France est une fondation reconnue

d"utilité publique par décret du 2 août 1960, financée par la Région Île-de-France et par l"État.

Géographie sociale et habitat en Ile-de-France Evolutions 2001-2011 Septembre 2013 IAU île-de-France 15, rue Falguière 75740 Paris cedex 15 Tél. : + 33 (1) 77 49 77 49 - Fax : + 33 (1) 77 49 76 02 http://www.iau-idf.fr Directeur général : François Dugeny Département Démographie Habitat Equipements et Gestion Locale Directrice : Catherine Boillot Étude réalisée par Mariette Sagot Cartographie réalisée par Stéphanie Lesselier N° d'ordonnancement : 02.12.026 Crédit photo de couverture :J.C.Pattacini / urba images / IAU îdF

3IntroductionLesdiffér entstravauxportantsurlesdisparitéssocialesenIle-de-France,qu'ilss'appuientsurdesdonnéessurlesrevenusousurlescatégoriessociales,concluentàuneaccentuationdescontrastesterritori aux,mêmesilesanalysesdesprocessusàl'oeuvresontloind'ê treconvergente s.Sansentrerdansledébatquiopposeleschercheurssurlesressortsdesévolutions1,cerapportanalyselesévolutio nsintervenuessurlapremièr edécenniedu21esiècleetproposedifférentespistesd'explication. Plusieurséchellesd'analysesontenvisagées,celledelarégion,quiconsti tuelatramedefonddeschangementssociaux,celledesdépartements,quioeuvrentenfaveurdelasolidaritévialesminimasociauxetl'aideauxpersonnesâgées,celledescommunes, enfin, responsablesenpremierchefdesdynamiquesurbaines.Cerapport s'appuieprincipale mentsurlefichierFilocom(cf. encadré)quipermetd'articulerleschangementssociaux,àtraverslagrilledesrevenus,auxchangementsurbainsàtraverslaprogressionduparcdelogementsetdess tatutsd'o ccupation.Ilsepropo sed'examinersilestendancesmisesenévidenceparEdmondPréteceille[20 03,2006]surlapériode1990-1999se sontp oursuiviesàsavoir:unproc essusdebipolarisationdesquartiersextrêmesavecune oppositiondeplusenplusmarquéeentrelesquartiersaisésetlesq uartiersp opulaireslestésparlechômageetlaprécarité;le maintien d'unetramedeterritoiressocialementmélangésquivaàl'encontred'unprocessusdedualisationdute rritoirerégionalquiprendraitlafor med'unebipartit ionespacesriches/espaces 1 Onliraavecprofitl'exposéquiestfaitdansl'étuderécentemenéeparl'UMRGéographie-cités[FrançoisetAlii,2011]pauvres.L'accroissementdesdisparitésterritorialesnedoitpas,eneffet,masquerlarelativemixitédelapl upartdesterritoiresfranciliensetlalargepalettede situatio nsintermédiairesentrelespositionsextrêm es.Onexam ineraégalementsilesquarti erslesplusaisés sontdeplusenplushomogènessocialementets'ilscontinuentde s'étendre spatialement.Onconsidérera,dansquelle mesurelaloiSRU,laprésencedeparcsocialetdepetit slogementsenlocati onsurParisnotamment,freinentounonlesproc essusd'embourgeoisementdessecteursaiséscentraux.Al'opposé,lesqu artie rsditsendifficultés,s'inscrivent-ilstoujo ursdansunespiraledepaupérisati onetd'augm entationcontinuedespopulationsimmigréesendépitdesopérations derenouvellementurbain? Qu'enest-il,enfin ,desévolutionssocialesdanslepéri urbain?As siste-t-onà unehomogénéisationcroissantedupériurbainfrancilienportéeparlahaussedescadresou,aucontraire,àunmarquagesocialdeplusenplusnetenfonctiondeladistanceàNotre-Dameetdupo sitionnementest-ouestdesménagesdansl'espacefrancilien,commeapulesoulig nerMartineBerger[2011 ]?Tren teansaprèsles grandesvagues delapériurbanisationetcomptetenuduralentissementdelaconstructioncomment évoluelagrandecouronnefrancilienne?Oncherchera,enfin,àdégagerlesprocessusàl'oeuvredanscesévolu tionsenfaisant référenceauxtravauxdere chercheetenportantuneattention particul ièreàdesélémentspeuouplus récemmentpr isencomptedanscesanalyses,àsavoir:- l'impactdifférenciésur leterritoiredestransformationsdémographiquesliées

4auxphénomèn esdeviei llissement,dedécohabitationoud'instabilitédesunions,- l'effetdelaconcentr ationaccr uedes populationsimmigréesdansleparcsocialetlessecteu rslespluspauvresdelarégion,- lesdynamiq uesurbainesetl'évolutiondifférenciéedesstatutsd'occupation.L'objetdecetravail estd'ana lyserlepositionnementrelatifdesterritoireslesunsparrapportauxautres.Cefaisant,ilestfaitabstractiondel'évolutionrégionalemoyennequiatte sted'unglissementdelast ructure socialedesFranciliensverslehaut,avecunehaussedelapartde scadre s(actif souretraités)etunreculde souv riersetqui setraduitparunehaussedurevenumédiandesFranciliensparunitéde consommationde3,9%eneurosconstantsentre2001et2010.EncadréméthodologiqueLesrésult atsdecetteétudesontissus d'unee xploitationdufich ierFilocomduMi nistèredel'équipementpourlesannées2001, 2003,2005,20 07,2009 et2011.Pourchaque année,ladispersiondesrevenusauseindechaquecommuneestappréhendéeenréférenceàladistributionrégionalepardécilederevenus.Cetteapprochealedoubleavantagedesitueràunedatedonnéeleprofilrelatifdelacommunedanslecontexterégional(surreprésentationdepopulationsmodestes,aisés,declassesmoyennes,etc.)etd'analyserlaplusoumoinsgrandestabilitédecepositionnementdansletemps.Ellepermet,enoutre,deconsidérersiàl'échelledelarégionlesinégalitéssesontounoncreuséesentrelesdéciles,àpartirdesvaleursdechacundesdécilesrégionaux.C'estlerevenudéclaréparunitédeconsommation(uc)quiestretenu.Iltientcomptedesdifférentescompositionsfamilialesetdeséconomiesd'échelleopéréesparlepartagededépensesuniques(logement,électroménager,etc.).L'universd'analyseestceluidesménages,etlesdécilesrégionauxsontcalculéssurladistributiondesrevenusdesménages:10%desménagesfranciliensontunrevenuinférieurau1erdécile(D1),10%,unrevenuentrele1eretle2nddécile(D2),...et10%ontunrevenusupérieurau9 edécile(D9).Ladist ributiondesrevenusdes ménagesde chaqueunitégéographiqueaensuiteétécalculéeenfonctiondesdécilesrégionaux.Ilestainsipossibled'analyserdansquellemesurelesdistributionslocaless'écartentdel'équipartitionrégionale(10%desménagesdanschaquedécile).Lerevenuderéférenceestlerevenuimposableavantabattementfiscal.Cen'estpasunrevenudisponible.Iln'estpastenucomptedel'effetredistributifdesimpôtsetdesprestationssociales(minimasociaux,allocationsfamiliales...).LefichierFilocomdistinguequatrestatutsd'occupation:-lespropriétairesoccupants,-leslocatairesduparclocatifprivé,-leslocatairesduparcHLM-SEM,-lesautres(locatairesdescollectivitéspubliques,occupantsàtitregratuit,bailrural,meublés).

5I-CadragerégionalLastructurationsocialeduterritoirefrancilienestétroitem entliéeàcelledesmodesd'occupationdeslogements.Cesdeuxdimensionsinteragissent.Lescatégor iesaiséessontplu ssouventpropr iétairesetlesplusmodestes occupentplussouventunlogementsocial.Lastructureduparcagitaussisurlepro fildesr ésidentsparlebiai sdeprocessusdevalorisation/dé valorisationdeslieux,induitsnotammentparuneplusou moinsforteprésencedelogementssociaux.Al'inverselacompositionsocialeinfluepolitiquementsurlesdécisionsdesmairesàconstruiretelouteltypedelogementsouànepasconstruire.Siladynamiqueurbaineestsusceptibledemodifierlacompositionsocialed'unterritoire,sonactionestpluslimitéequeparlepasséenraisondufortralentissementdelaconstruction.Elleest,pourpartierelayéeparlescha ngementsd'affe ctationetlesrestructurationsduparcexistant.Entre2001et2011,pr èsde142000lo gementssontapparusauseindubâtidanslarégion,soitlequartdeslogeme ntscréés [Davy,Mertiny,2013].Surlamêmepériode,lesmutationsontenrayélaprogress iondu parclocatifprivé:62000logementslocatifsprivésen2001sontoccupéspardespropri étairese n2011,et 45000relèventduparcsocialen2011.EnIle-de-France,lesmisesenlocationdenouveauxlogementssociauxsontpour 42%desacquisitions-améliorationentre2002et2006;cetaux atteint55% àParis[Charrieretalii,2009].Ceschangementsd'affectationsontsusceptiblesd'influersurlacompositionsocio-démographiquedesménagesàl'occasiondesdéménagements.Toutescestransfor mationsaccompagnentleschangem entssociauxquis'opèrentàl'intérieurduparcexistant,parlebiaisdesdéménagementsouduvieillissementsurplacedesménages.Cepremiercadrage,régional,faitlepointsurl'évolutionduparcfrancilienentre2001et2011selonlesdifférentsmodesd'occupation,surl'évol utiondelamobilitédanslesdifférentstypesdeparcetsurcelledesprofilsdesoccupantsselonleursrevenus.Ilexamine,parailleurs,commentontévoluélesinégalitésentrelesménagesfranciliensetlesprincipalestransformationsquionttraversélasocié téfrancilienne.Au-delàdestransf ormationsdu bâti,unecompréhensi ondesproc essusàl'oeuvrenécessite,eneffet,l'analysepréalabledeschangeme ntsencoursàl'échelledelarégiontantdansles domaines deladémographie(vieillissement, décohabitation,structuredesménages),desst ructuressociales(positionprofessionnelle,originedespopulations)quedelasituation socio-économique(précarisationdesemp lois,chômage,pauvreté).L'ensembledeceschangementsserépercutesurleterritoiredefaçondifférenciée etfaitsy stème,lesévolutionsdanscertainespartiesduterritoiren'étantpasindépendantesdeschangementsquis'opèrentdanslesautres.I-1Creusementdesinégalitésentrelesménagesfranciliensentre2001et2011L'étudeconsidèrel'é volutiondessituationsrelativesdesterritoiresentre euxens'appuyantsurunréférentielr égional. Achaquedate,leprofilderevenud'unterritoireestév aluéenfonctiondupro filrégiona lmoyen.L'objectife std'analysersilesdisparitésterritorialess'accroissentounonetd'examinerlesprocessusàl'oeuvr e,qui

6peuventvarierd'un espaceàl'autre.Ceciétant,ilestfait abstractio ndel'évol utionpropreàlarég ionfranc ilienne.O rcesévolutionsnesontpasneutreauregarddelaproblématiqueterritoriale,les transformationssocialesetunaccroissementdesinégali tésentrelesménagesalimentant lesdifférenciationsterritoriales.Lesdonnée sdu fichier Filocomconfirmentl'accroissementdesinégalitésentrelesménagesfrancilienssurlapériode2001-2011[Sagot,2011].Lavaleurdechaquedécilederevenuaprogresséd 'autant plus,envaleurabsolueetenvaleurrelat ive,q uelerev enuestélevé.Lepremierdécile(décileen-dessousduquelviventles10%desménageslespluspauvres)s'estaccrude20,9%etle10edécile(décileau-delàduquelvive ntles10% des ménageslesplusaisés)de25,5%entre2001et2011.Le 1erdécileaainsiaugmentéde1200eurosquandle9edécileaugmentaitde10700euros,soitneuffoisplus.Leratioentrelesdeuxdécilesestpasséde6,9à7,2.Cesévolutionsvontdanslesensd'un edifférenciationdeplusenplusnetteentrelesextrêmes.Cetaccrois sementdesinégal itésreflèt elestransformationssocialesquitraversentu nesociétéfrancilienne deplusenpluscosmopolite,avecd'uncôtéunemontéedescadresquisepou rsuit,maisde l'aut reladiffusiondesituationsplus frag ilesavecl'instabilitédesunions,laprécarisationd'unepartiedesemplois,l' essoufflem entdel'économieetsesrépercussionssurlemarchédel'em ploi.L'atlasdesFrancilie nsparuen2013[IAUîle-de-France,2013]dresseunbilandesévolutionslesplusprégnantesàl'originedeces transformations .Lastructuresocialefranciliennenecessedesedéformer parle"haut»: laplac edescadr es-actifsouretraités-continuedes'accroître,cell edesouvriersdereculer.En20 06,21 ,3%desménagesfranciliensontunepersonnedeLesdécilesderevenusde2001à2011Evolutiondechaquedécileentre2001et2011(valeursabsoluesetrelatives)Source:Filocom2001à2011référencecadre,soit3points deplusqu'e n1999,et12,7%desménagesontunouvriercommepersonnederéférence,soit2,1pointsdemoinsqu'en1999.Lasurreprésentationdescadres danslarégionnecesse des'accentuerparrapportàlaprovince(écartde12,4poin tsen2006).Co rrélativement,leniveaudediplômedesFrancilienscontinuedes'élever.Avecplusdedeuxm illionsd'immigrésd'originestoujourspluslointaines,soit17%desapopulation,lecosmopolitismerégionalserenforce.Cesévolutionss'accompagnentdecontrastestoujoursplus marquésentrelessitu ationssocio-économiquesdesFranciliensete ntrelesterritoiresdevie.Martine Bergermon tre[Berger,2012]quelamob ilitérésidentielledesménages renforcel'implantationde scadresaucentreetàl'ouestdelarégionetcelledesménage slesplusp auvresen

7banlieuenord.LenombredesallocatairesduRSAs'y estaccruplus fortementqu'ai lleursdepuis10ans,c ommecelui desfamilles d'immigrésoriginairesdel'Afriqueetdel'Asie.Cesévolutions attestentquelaquestion socialerevêtundou blevisageenIle-de-France,celuidelap ositionprofess ionnell emaisaussice luidel'origine. Cesdeuxdimensionssontimbriquéesmaislaquestiondesorigines vientplutôtsesurajouter àlapartitionsociale,quires teleterreaudeladifférenciationsocialeduterritoire[Sag ot,2013].Toutescesévolutio ns,demême quelesphénomènesdémographiquescom melevieillissementdelapopulationouladécohabitationdesjeunesdechezleur sparents,quiinfluentaussisurl'évolutiondesrevenus,remodèlentlepay sagesocialfrancilienmaisn'opèrentpas defaçonhomogènesurleterritoire.Ellesconcourentàalimenterdeladiversitéet vont généralement,maispastoujours,danslesensd'unaccroissementdesinégalitésderevenusentrelesterritoires.I-2Lapropriétéprogresseplusrapidementqueleparcsocial,leparclocatifprivéstagneLahaussedelapropriétés'estpoursuiviecesdixdernièresannées.Lenombredeménagess'estaccrude328000enIle-de-Franceentre2001et 2011(fichierFilocom).Pr èsde8ménagessupplémentaire ssur10(+2 59000)sontdespropriétairesoccupants.Lenombredeménageslocatairesduparcsocialaaussisensiblementaugmenté(+97000mén ages).Enrevan chelenombredeménagesenlocationdansleparcprivés'estjustestabilisé(+13000)tandi squelesoccupantsà titregracieuxouenmeublésontnettementmoinsnombreux(-41000ménages).Lapartdecesdeuxstatutsestennetreculdepuisdixans,alorsquecelledespropriétairess'estaccruede2,2points.En2011,prèsdelamoitiédesménagesfrancilienssontpropriétaires.Evolutiondesménagesselonlestatutd'occupationPropriétaireLocprivéLocHLM-SEMAutreEnsemble200121106001237700956600205800451070020112369500125060010538001648004838700évolution2589001290097200-41000328000tauxevol(%)12,31,010,2-19,97,3SourceFilocom2001,2011

8I-3Glissementdelastructuredesrevenusdesménageslocatairesduprivéverslebas,haussedesménagesmodestesdansleparcHLM-SEMLesprofil sderevenudesménagess onttoujourstrèscontrastéssel onless tatutsd'occupation.En2011,56,2%de sménag espropriétairesappartiennentauxquatredécilesdereve nuslesplusaisés,s oitunpeuplusqu'en2001(55,1%).Etinversement,lesdeuxtiersrelèventd esquatrepremiersdécil esdansleparc socialH LM-SEM.Leprof ildes occupantsduparclocatif priv és'intercaleentrelesdeux,commeceluideshébergésàtitregracieu xouenmeublés(catégorie "autres»).Entre2001et2011,onobse rveunlégerenrichissementdesménagespropriétaires,unglissementdelastructuredes revenus desménageslocatairesduprivéverslebas,etunehaussedesménages modestesdans leparcHLM-SEM.Lapart desménagesap partenantau xdeuxpremiersdécilesderevenus' estaccruede25,8%à27%parmileslocatairesduprivéetde23,7%à25,3%danslacatégorie"autres».Al'opposé,lepoidsdesménagesdanslestroisdécileslesplusaisésestpassérespectivementde26%à23,6%parmileslocatairesduprivéetde21,1%à19,1%pourles"autres».Quantauparc HLM-SEM,onobse rveunenet teprogressiondel'accueildesménagestrèsmodestes(2edécile).En2011,lesménagesàbasrevenu(1erdécile)seretrouventàpartégaleentrelelocatifprivéetlelo catifs ocial.Maislesménagesmodestes(2eet3edécile)sontplussouventdansleparcHLM-SEM.Apartirdu4edécile,lestatutdepropriéta ireestle plusfréquent,avecunehaus sedupoid sdespropriétair esquandlerevenus'élève:40%desménagesdu4edécilesontpropriétaires,77%desménagesdu10edécile.Dansledernierdécile,19%sontlocatairesdansleprivé.Depuis2001,lesménagesmodestes(déciles2et3)seretrouventunpeuplussouventdansleparc social,etlesm énagesauxrevenus moyensàaiséssontplussouventpropriétairesetmoinssouventlocatairesduparcprivé.Onobserveunnetécrêtementdesménageslesplusaisés dansleparclocatif privé,ces ménagesfaisantdavant agelechoixdelapropriété.En revanche lepar clocatifprivémaintientsapartdansl'accueildesménagespauvresetmodestes.Profilderevenudesménagesfranciliensselonlestatutd'occupation,Ile-de-France,2011En2 , 8,2%deslocat airesduparcHLM-SEM(courbeorange)appartiennentau erdécilederevenufrancilien, 5,7%despropriétairesaudécile -leplusaisé-(courbebleue).

9Profilderevenud esménages franciliensen2001et2011parstatutd'occupationSource:Filocom,2 et2

10Répartitiondesménagesdechaquedécile......entrelesdifférentsstatutsd'occupationSource:Filocom,2 et2

11I-4Labaissedelamobilitérésidentielledesménages-fortedansleparcsocial-tendàralentirlechangementsocialL'anciennetéd'occupationrestetrès différenciéeselonlestatutd'occupation. Lamobilitédanslelocatif privéestbeau coupplusforteque dansleparcoccupé enpropriété.En2011,51,5%de sménagesd uparclocatifprivéontemménagédepuismoinsde3ans.Al'inverselesménagespropriétairessontprèsdelamoitié(48,9%)àoccuperleurlogementdepuisaumoins10ans.C'estlecasdeprèsdequatreménageslogésdansleparcsocialsurdix.Lamobilitédansleslogementsasensiblementdiminuédepuis10ans:lapartdesménagesemménagésdepuismoinsde3ansabaisséde4,9points(34,1%en2001;29,2%en2011),celledesménagesemménagésdepuisplusde10ansaprogresséde3,3points(de34,7%à38%).Alorsqu 'en2001,ontrouvaitau tantd'emménagésrécentsqued'emménagés depuisplusde10ans,l'écarts'estcreuséde9points,lesanciens emménagésdeve nantnettementplusnombreux.Cetteévolutionfaitéchoauralentissementdelaconstructionetàlamontéedelapropriété.Labais sedelamobilitéto uche,ce pendant,surtoutleparcsocial.Lereculdelapartdesemménagésrécentss'observequelquesoitlestatutd'occupationm aisiles tplusmarqu éparmilesoccupantsduparcHLM(-8,2points).Delamêmefaçon,laprogressiondesanciensemménagésaétébeaucoupplusforteparmileslocatairesduparcsocial(+7,7points),maisaussipourlesstatuts"autres».Cesrésultatsconfirmentlesobservationsfaitesàpartirdesrecensements[Guillouet,Pauquet,2013]etdesenquêteslogement[Charrieretalii,2009].Cettebaisses'accompagned'unvieillissementparticulièrementmarquédesménageslogésdansleparcsocial.LapartdesménagesdontLamoitiédespropriétairesoccupentleurlogementdepuisaumoins10ansLamobilitéadiminuédepuis10ans......surtoutdansleparcsocialoùlapartdesménageslogésdepuisplusde10anss'estaccruede7,7pointsentre2001et2011

12lapersonnederéférenceamoinsde40ansareculédeprèsde10points.Elletrouvesonoriginedansl'insuffisancedelaconstructiondelogem entssociauxetdansl'absenc ed'alternativepourlesménagesmodestesdansuncont exteoùle nombredelogementssociauxdefaitdansleparcprivé,commelesmeublés,necess edebaisser.L'insta llation desménagesdansleparcsocialdevient,defait,deplusenplusdurable.Parmilesemménages deplus de10ans,lapartdeslocatairesduparcsocialestlaseuleàavoiraugmenté(+3,3poin ts)passantde18,7%en2001à22%en2011.Cettebaissedel amobilitéralentitl echangementsocial.MartineBergeramontréqueles migrationsrésidentielles(déménagementsdesFranciliensàl'intérieurdelar égion,dépar tsverslaprovincee tentréesdepersonnes venant durestedel'Hexagoneoudel'étranger)accentuentlescontrastessociauxdansl'espacefrancilienenrenforçantl'implantationdescadresaucentreetàl'o uest delarégionetlapr ésencedes ouvriersdanslesgrandsensemblesd'habitatsocialenprochebanlieuenord-estetdansleszonespériurba inessituéesauxconfinsdelarégion[Berger,2012].LeralentissementdelaFortvieillissementdesménageslogésdansleparcsocialentre2001et2011Source:Filocom,2001,2011

13mobilitérésidentiellecontribuedoncàfreinerceproce ssusdetransformatio nsocialed uterritoire.Maisen20 06,cesontencoreunpeuplusduquartdesménagesfranciliensquiavaitchangédec ommunederésidenc edepuis5ans.I-5DesnouveauxemménagésmoinsaisésetpluscontraintsdesetournerversleparclocatifprivéL'anciennetédanslelogementinfl uesurleprofilderevenusdeshabitants.Prèsde27%desménagesemménagésdepuismoinsde3ansrelèvent desdeuxpremiersdéci lesderevenu,quandprèsdu quart(23%)desménagesemménagésdepuisplusdedixansrelèventdesdeuxdéci leslesplus aisés.Cetécartreflètepourbeauco upuneffetd'â ge:lesjeunes sontlesplusmobiles ,etce,quelquesoitlestatutd'occupation.Lesmoinsde40ansreprésententlamoitiédesemménagésdepuismoinsde3ans(51%),42% desemménagésdepuis3à4an s,24%desemménagesdepuis5-9anscontreseulement2%deceuxquihabitentdansleurlogementdepuisplusdedixans.Danslestraj ectoiresrés identiellesdesménages,lepremierlogeme ntestle plussouventunlogementlouédansleparcprivé.Endépitdelaquasi-stagnationenvolumeduparclocatifprivédepuis10ans,celui-cijouedepluse nplusunrôle d'ajuste mentsurl emarchédulogementenraisondelabaissedelaconstructionetdelabaissedelamobilitédansleparc social.4 5,5%desména gesoccupantleurlogementdepuismoinsde3anssontlocatairesduparcprivé,c'est2,7pointsdeplusqu'en2003.Depuis2007-2009,lepr ofild esemménagésrécentss'estsensibl ementappauvrirelativementàl'ensembledesménages.Ilfautsansdoute yvoirlaconju gaisondedeuxeffets,pourparti e,liés:labaissede laconstruction,quiestprincipalementdédiéeàl'accession,etleretournementcon joncturelde2008.Lapartdespropriétairesadiminuéparmilesemménagésrécentsdepuis2007.Onobserve,enparall èle,unetendanceàlapaupérisationrelativedesnouveauxemménagésdansleparc locatif,socialetprivé,depuis10ans.

14Dansleparcsocial,lesménagesrelevantdesdeuxpremier sdécilesprogressentparmilesemménagésrécents.Dansleparclocatifprivé,onnoteunglissementverslebasduprofilderevenusdesoccupants:la partd esemménagéstrèsaisés(déciles8à10)diminueauprof itd'unehaussedel'importancedesménagespauvresetmodestes.Touteschoseségales parailleurs,cesévolutionscontribuentàl'appauvr issementrelatifdessecteurs oùleparcl ocatifestimportant.

15I-6Paupérisationrelativedesménagesdansleparclocatifsocialetprivé,quellequesoitl'anciennetéd'installation,etenrichissementdesancienspropriétairesLesménagesoccupantleurlogementdepuisplusde10a nstendent àêtre unpeuplusaisésquelesautres.L'impactdel'anciennetédanslelogementsurleniveauderevenudesoccupantsdiffère,toutefois,selonlestat utd'occupation.Iles tfaiblechez lespropriétairesetunp euplusn etchezles locatairesduprivé.Maisc'estd ansleparcsocialquelesan ciensemménagéssedifférencientleplusetapparaissentnettementplusaisésquelesautres:28%desemménagésdepuisplu sdedixansrelèventdesdeuxprem iersdéci lescontre48%pourceuxemménagésdepuismoinsde3ans.Profildesrevenusdesménagesselonl'anciennetéd'occupationdeslogementsparstatutd'occupationen2011

16Entre2001et2011,etencontinuitéaveccequemontrentlesenquêtessurlelogementdel'Insee,onconstateunepaupérisationrelativedesménages installésdans leparcsocialquellequesoitladur éed'i nstallation,y comprisdonclesména gesinstallésd epuisplusdedixa ns(ave cunenetteprogressiondesménages danslesdéciles1à3 ).Cettepaupérisationrelativenerésulte doncpasseulementdurenouvellementdesoccupantsàl'occasiondesdéménagements.Dansleparc locatif privé,lapaupé risations'opèresurtoutparmilesemménagésdepuismoinsdedixans ,etpeut êtremisee nparallèleavecl'insuffisante constructiondelogementssociaux.Maisonobserveaussiunehaussedelapart desména gesàtrè sbasrevenus(1erdécile)parmilesancie nslocatairesduprivé.Unepartiedeslocatairesduparcprivésetrouvedoncbloquéedansceparcendépitderevenustrèsfaiblescequisouligneladifficultéqu'ontcertainsménagestrèspauvresàaccéderauparcsocial.Parmilespropr iétaires,o nobserveunenrichissementrelatifdesanciensoccupants,quirenvoi eàla valoris ationdumarchéimmobiliermaisaussi,commeonleverra,auphénomènededécohabitat iondese nfantsdesfamillesinstalléesdanslesannées80enpropriétédanslepériurbain.Evolutiondesprofilsderevenusselonladuréed'occupationentre2001et2011Lecture:Parmilesemménagésrécents(moinsde3ans)dansleparcHLM-SEM,lapartdeménagesrelevantdu1erdécileestpasséede22,1%en2001à23,8%en2011soituneprogressionde1,7point.Filocom,2001et2011

17II-CadragedépartementalL'échelledudépartementn' estpasl apluspertinentepouranalyserl'évol utiondes disparitésterritoriales.Cesvastesensembleslissent,defait,lesinégalités.Maisc'estàcetéchelonques'organise engrandepart ielasolidariténationaleparlebiaisdes minimasociauxetl'aideau xpersonn esâgées.LescontrasteslesplusfortsenFrancesesituent,parailleur s,aucoeurdel'agglomérationparisienneetopposePariset lesHauts-de-SeineàlaSeine-Saint-Denis.Cescontrastesnecessentdes'accentuerdanslesannées2000[Sagot,2011].LesdonnéesdufichierFilocomconfirmentceconstatetpermettentdemieuxappréhenderlesprocessusinternesàchaquetypedeparc.Ainsi,sileciblageduparcHLM-SEMsefai tdavant agesurlesmé nagesmodestesdanslesannées2000danstouslesdépartements,cettetendanceestencoreplusmarquéeenSeine-Saint-Denis.Dansleparc locatifprivé,leglissementverslebasduprofildeslocataires,particulièrementmarquéenSeine-Saint-Denis,nes' observepasàParis.Maisc'estavanttoutparmilespropriétaires,quiformentlamoitiédesménagesfranciliens,queles inégalitésse sontle plusrenfor céesd'undépa rtementàl'autre.Sil'enrichissementparlehautdeladistributionesttrèsnetàParisetdanslesHauts-de-Seine,etdansunemoindremesuredanslesYvelines,iltouchedavantagelescouchesmoyennesàmoyennes-supérieuresdanslesautresdépartementsdegrandecouronneetnes'observepasenSeine-Saint-Denis.Danslepremiercas,l'évolutionestliéeàlatrèsfortevalorisationdumarchéimmobilier,d anslesecond,da vantageauphéno mènededécohabitationdesjeunesadultesdec hezleursparents,installéspourbeaucoupdanslesannées80.QuantàlasituationdelaSeine-Saint-Denis,endépitd'unefortevalorisationdesprixde l'immobilier, lecl ivageentrelecentre/ouestdelarégionetlenord/estnes'estpasaltér é[Delplanque,2013],etlaprogressiondelapropriétéyaétéplusfaiblequ'ailleurs.II-1ForteprogressionduparcsocialàParisdepuis10ansetaugmentationdelapropriétédanslesdépartementslesplusaisésL'évolutiondelastructuredu parcselo nlestatutd'occupationd esménagesn'estpassansincidencesurlacompositionsocialedesménages.Surlapériode2001-2011,c'estenSeine-et-Marne(+45900)etdan sles Hauts-de-Seine(+44800)quel enombred epropriétairesaleplusaugmentéenvolume.L'évolutionaétéminimaleenSeine-Saint-Denis(+18800).Parissesingul arisepar unetrèsfort eprogressionduparcsocial(+45900),résultantmajoritairementd'uneacquisition-transformationd'unepartiedeslogementsduparclocatifprivé[Charrieretalii,2009]dontl'effectifdiminue.L'augmentationdunombredelogementssociauxapermisdecompenserlabaiss edunombredelogem entsmisàdispositiongratuitementoumeublésdontleseffectifsontfortementbaissé.LeparclocatifprivéafortementbaisséàPariset,dansunemoindremesure,danslesHauts-de-Seine.Danscesdeux département s,lesmutationsdulocatifprivéverslapropriétéontétéfortesetreprésentent7%à8%duparclocatifprivé[DavyA.C.,Mertiny,2013].Danscessecteu rsfortementvalori sés,ilestde

18moinsenmoinsr entabled 'investirdans lelocatifprivé,leprixdesloyersayantaugmentébeaucoupmoinsvite queceluidesappartements.Unepartiedesbailleursayantinvestidansledispos itifPérissoldans lesannées1996-1999ont,parailleurs,arbitréenfaveurdelareve nte,àl' échéancedes9annéesdelocationobligatoirespourpouvoirbénéficierdesavantagesfiscaux[Prandi,Coz,2010].C'estenSeine-et-Marne,enSeine-Saint-Denisetdans unemoindrem esureenEssonne,quelepa rclocati fprivéale plusaugmentéenvolu me.L esprixmoinsélevéspermettentd'envisagerunemeill eurerentabilitédesinvestissementsdanslelocatifprivédanslecadr ed'opérationsderequalificationurbainesimportantesnotamment.Danslesbanl ieuespopul airesfaiblementvalorisées,laprogressionduparclocatifprivéestaussiliéeàdessubdivisionsdepavillonsouàdesexploitationsdelocauxnondestinésàl'habitat[Davy,Mertiny,Ri chard,2013].Da nslescommunes del'oues tdelaSeine-Saint-DenisetunepartiedescommunesriverainesduVald'Oise,le soldedesmutationsentrepropriétéoccupanteetlocatifprivés'estfaitaubénéficeduparclocatifprivé[Davy,Mertiny,2013].Structurellement,larépartitionentrelesdifférentsstatutsd'occupationévoluepeuenSeine-Saint-Denis,dansleval d'Oise,enSeine-et-Marne,voiredansleVal-de-Marneetl'Essonne.Elleestplusmarquéedanslestroisdépartementslesplusaisésdelarégion.Lapartdespropriétairess'accroitde+3,8pointsdanslesHa uts-de-Seineaudétri mentd elapartdeslocatairesduparcprivé(-3,2points).Lephén omèneestsimilaire,maismoi nsaccentuédanslesYvelinesoùlapartdespropriétairesprogressede2,5points.AParis,lapart duparcHlm-Semprog ressede4points,celledespropriétairesde+2,3pointsaudétrimentduparclocatifprivé(-3,8points)etdelacatégorie"Autres».Laprogressionrelativementplusfortedelapr opriétédans cestroi sdépartementsco ntribueaurenchérissementdeleursrésidents.Cephénomènen'estquefaibleme ntcompenséparl'accroissementduparcsocialàParis.Lapart deslocataires danslepr ivénes'estaccruequedanstroisdépartements:laSeine-et-Marnesurtout, etdansunemoindremesuredansl'EssonneetlaSeine-Saint-Denis.Lapartduparcsocials'estfortementaccrueàParisetplusmodérémentdansleVald'Oise.En2011,la partd espro priétairesre stemaximaleengrandecouronneouelleatteintsixménagessurdix.ElleestminimaleàParis(36,3%).UntiersdesménagesdeSeine-Saint-Denisvitdansl eparcsoci al(33,7%delogementsHLM-SEM),pourseulementunsursixàParis.C'estàParisqu'ontrouvetoujourslaplus grandepart delogementslocatifsprivés,endépitdesonrecul.Ilsreprésententquatrerésidencesprincipalessurdix.ViennentensuitelesHauts-de-Seine(troisménagessurdix).Cetteproportionestbeaucoupplusfaibleailleurs.

19Evolutiondunombredeménagesselonlestatutd'occupationentre2001et2011PropriétaireLocduprivéHLM-SEMAutresEnsembleParis32700-3110045900-2420023300Hauts-de-Seine44800-590012900-430047600Seine-Saint-Denis188001030011300-520035200Val-de-Marne25200500010900-160039500Seine-et-Marne*4590019900-6100720066700Yvelines3580027006200-600038800Essonne3120085005000-430040400Vald'Oise24500350011100-260036500Ile-de-France2588001300097200-41000327900Source:Filocom,2001,2011Nombredeménagesselonlestatutd'occupationen2011PropriétaireLocduprivéHLM-SEMAutresEnsembleParis393 400 434 500 182 500 72 900 1 083 300 Hauts-de-Seine295 300 201 100 164 000 17 300 677 700 Seine-Saint-Denis234 700 129 700 190 800 11 400 566 500 Val-de-Marne254 800 134 200 142 700 13 800 545 400 Seine-et-Marne*321 900 90 900 75 400 20 500 508 800 Yvelines329 300 102 200 103 800 13 000 548 300 Essonne287 300 80 100 97 100 8 800 473 300 Vald'Oise252 800 78 000 97 600 7 100 435 400 Ile-de-France2 369 500 1 250 700 1 053 900 164 800 4 838 700 Source:Filocom,2011*EnSeine-et-Marne,ilsembleyavoireuunproblèmed'affectationdeslogementsentrelacatégorie"autres»etles"HLM-SEM»,cedépartementseretrouvantêtreleseulàvoirsonparcsocialbaisseretleparc"autres»augmenter.

20Evolutiondelarépartitiondesménagesselonlestatutd'occupationentre2001et2011(enpoints)Lecture:APar is,lapartdesménageslogésenHlm-Semestp asséede12,9%e n2001à16,8%en2011soi tuneprogressiondeprèsde4points.EnSe ine-et-Marne,ilsemblequ'unepartiedeslogements classés"HLM-SEM»en 2001aitétécl assée"autre»en 2011.Source:Filocom,2 et2

22II-2DesécartsentrelesprofilsderevenusdépartementauxquisecreusentLesdisparitésderevenusentrelesménagesdesdiffére ntsdé partementsfrancilienssontfortes.En2011,commeen2001,lesménagestrèsaiséssontsurreprésentésàParis,danslesHauts-de-SeineetdansunemoindremesuredanslesYv elines.Les catégoriesmoyennesdominentlepaysage socialenS eine-et-Marne,dansl'Esso nneetleVal d'Ois e.Al'autreextrémité,laSein e-Saint-Denissesingulariseparunetrèsforteconcentrationdeménagespauvresetmode stesetunetrèsnettesous-représentationdesménagesaisés.LeprofilduVal-de-MarneserapprocheleplusdeceluidelamoyennedesFranciliensavectoutefoisunelégèresous-représentationdesménagestrèsaisés.Aucour sdesdixderni èresannées ,lesspécificitésdépartementalesonteutendanceàse renforc er,surtoutaucoeurdel'agglomération.Danslacapitale,lapartdesménagesàtrèshautsr evenus relevantdes deuxdéciles francilienslesplusai sésestpasséede29,1%à30 %,et lasous-représentationdescatégoriesmodestes etmoyennes(déciles2à7) s'estlégèrementaccentuée.Lapartdesménagespauvres(1erdécile),légèrementsurreprésentésàParis,estrestéestableen dépitdelaprogressi onduparcsocial.D anslesHauts-de-Seine,l'enrichissementaététoutaussinet:lapartdesménagesdesdéciles9et10estpasséede25,8%à27%;la sous-représentationdesménagesdessixpremie rsdéciless 'estquelquepeurenforcée.LeprofildesYvelinesestrestépl usstableavec unetrèslégèrehaussedelapartde sdéci les8et 9.LesYvelinesrestentledépartementoùlapartdesménagestrèspauvresestlaplusfaible.Profildesménagesselonleurrevenupardépartement,2011Al' opposé,lapaupérisationr elativede laSeine-Saint-Denisaététrès fort e.C'estce départementquiaenregistréles évoluti onslesplusmarquéesaucoursdelapériode.Lapartdesménages pauvresetmodestesrelevantdestroispremiersdécilesfranciliensestpasséede43,5%à45,4%,quandlasous-représentationdesménagesaiséss'e staccentuée.Engrand ecouronne,lesé volutionsontétésensiblesenSeine-et-Marneetdansle Vald'Oise.EnSeine-et-Marne,lapartdes ménagesmodestes(déci les1à3)abaissé,passantde31,6%à30 ,0%,e tlasous-représentationdesménagestrèsaisés s'estlégèrementamplifiée.Ledéparteme ntsespécialisedeplusenplusd ansl' accueildesclassesinterméd iairesavecunepro gressiondesménagesdanslesdéciles4à7.Leprofildesménages duVald'Oiseestunpeupl usmodestequ'enSeine-et-Marne,avecdavantagedeménagesdanslesdeuxpremiersdéciles.Laprogressiondesménagess'estsurtoutfaitedanslesdéciles2à6.

24Lastru cturedifférenciéedesstatut sd'occupationd'undépartementàl 'autre -plusdeménag esen HLMenSeine-Saint-Denis,plusdepro priétaireseng randecouronne-influeassezpeusurlesdifférencesderevenusentrelesdépartements.Sileprofildereve nuparstatutd'occupa tionétait lemêmedanst ouslesdépart ements(égalauprofilmoyendelarégionpourcestatut),ilyauraitpeudediffér encedansles prof ilsderevenusdel'ensemble desména gesd'undépartementàl'autre(graphiqueci -contre).Cesontl esdépartem entsdegrande couronne,oùlapartdesprop riétaire setlaplusélevée ,quiabriteraientunpeuplus deménagesaisés.Cesontdoncsurtoutlesécartsderevenusauseindechaquestatutentrelesdépartements,et,avantto ut,ceuxdespropriétaires,quiconditionnentlagéographiesocialefrancilienne.LespropriétairesdeParisn'ontpasles mêmesrevenus queceuxdeSeine-Saint-Denis.Profilestimédesrevenusdesménagesen2011silesstructuresderevenuparstatutd'occupationétaientlesmêmes(cellesdelarégion)pourtouslesdépartementsII-3LesdifférencesderevenusdespropriétairesaucoeurdesdisparitésterritorialesC'estauseindesménagespropriétairesquelesécarts derevenussontles plusmarqu ésentrelesdépartem ents.Lam oitiédesménagesfranciliensé tant,parailleurs,propriétaires,cesdiff érencesimprègnentfortementlagéographiesocialefrancilienne.Pourrappel,les ménagespropriétaires francilienssontnettementsurreprésen tésparmilesménages appartenantaux quatrederniersdécilesderevenus.Seulement3,4%despropriétairesfrancilienssontpauvres(ilsappartiennentau1erdécilederevenus),quand15,7%sonttrèsaisés(décile10).Paris,puislesHauts-de-Seine,rassemblentlespropriétaireslesplusaisés:54%despropriétairesdontlesrevenussesituentdansLecture:3,4 %desménage spropriétair esfranciliensappartiennentau erdécilederevenuen2 .le10edécileyrésidenten2 011.L espropriétairesauxrevenusmoyensetmodestesysontsous-représentés,leprixdes

25logementsopérantunenettesélectionsurleprofildesacheteurs .APa ris,31,8%de spropriétairesappartiennentaudécile10,uneproportionsupérieurede 16,1pointsàcequ'onobserveàl'échelledelarégion(15,7%).L'écartestde10,3pointspourlesHauts-de-Seine.Danscesd euxdépartements, lespropriétairesquisesontinstallésdansle sannées2000sontplusaisésqueceuxquisesontinstallésdanslesannées90.Leprof ildesrevenusdespr opriétaires desYvelinesetduVal-de-Marneestassezprocheduprofilmoyendespropriétairesfranciliens,lesproprié tairesyvelinoisétantunpeuplusaisés.Lapartdesménagesaisésrelevantdesdéciles8et9progresselégèrementdanslesYvelines.Al' opposé,c'estenSeine-et-Marne,maissurtoutenSeine-Saint-Denisquelesrevenusdespropriéta iressontlesplusfaibles.Maisalorsquelapartdespropriétairesàrevenusfaibles(déciles1à3)s'estaccrueenSeine-Saint-Denis,ellearecul éenSeine-et-Marneauprofitdescatégoriesmoyennes(déciles5à7).EnSeine-Saint-Denis,lafortevalorisationduma rchéimmobiliern'apas diminuéleclivagedesmarchéscent re-ouest/nord-est.Ellenes'est pastradu iteparunenrichissementduprofildespropriétairesetlevolumeduparcenpropriétéyaprogresséplusfaiblem entqu'ailleurs.Latailledes ménagesya, paraill eurs,peuba isséetcontinueàpesersurlesre ssourcesd esménages,contrairementauxévolutionsobservéesengrandecouronne.C'estleseuldépartementfrancil ienoùlapartdesménagespropriétairesdontlesrevenussontinférieursàlamédianefrancilie nnede l'ensembledesménagesapro gresséentre 2001et2011(+1,1point),passantde47%à48,1%.Parcomparai son, cettemêmeproportionestpassée de26,2 %à23,6%àParis.EnSeine -et-Marne,l'enrichissementrelatiftientàlafoisàl'arrivéedepropriétairesunpeuplusaisésqu'auparavant,maissurtoutàl'enrichissementdespropriétairesdéjàprésentsilyadixans,liéàl'avancéeenâgedecesménagesetaudépartdesenfantsdechezleursparents,ce quiaugme ntemécaniquementlesrevenusduménagecalculéparunitédeconsommation.Danscesdeuxdépartem entslapartdespropriétairestrèsaisésabaissé.Dansl'EssonneetleVald'Oi se,lespropriétaireslesplusaiséssontaussinettementsous-représentés.Lesrevenu smoyensàaiséssontlégèreme ntsurreprésentésdansl'Essonne(déciles5à8).LespectreestplusétaléetmoinsaisédansleVald'Oise(déciles2à7surreprésentés).Danslesdeuxc as,cesprofils serenforcentlégèrementdepuisdixans.Deuxmouvementsopposésontopéré:unenrichissementdespropriétairesprésentsdepuisplusde10ans,bienqueplusfaiblequ'enSeine-et-Marne,et,àl'inverse,unglissementdesrevenusverslebasduprofildesnouveauxarrivants.

26Revenusdesménagespropriétaires:écartsauprofilmoyenrégionaldespropriétairesen2001et2011Lecture:3 ,8%de sménagesp ropriétairesparisiensappartiennentau edécilederevenuen2 ,soit 6, pointsdeplusquelamoyennedespropriétairesfranciliens.

28II-4HLM-SEM:unefonctiond'accueilpluscibléesurlesménagesmodestesLafonctiond'accueildeménagesmodestesduparcsocialserenforce.LesoccupantsduparcHLM-SEMrestentsurreprésentésdanslestranchesbassesderevenus.En2011,53%desménagesappartiennent auxtroispremiersdécilesderevenu,moinsde 8%aux troisderniers.Lapart desménagesmo destes(déciles1à3)aeu tendance às'accroîtredepuisdixans(+1,7point).Leprof ilderevenudesoccu pantsdupar csocialvarieassezpeu d'undépartement àl'autreavectoutefois unenettedifférenciationentreleprof ilplusaisédesménagesdeParisetdesHauts-de-Seine,etleprofilplusmodestede sménages deSeine-Saint-DenisetdeSei ne-et-Marne.DanslesHauts-de-Seine,lesménagestrèspauvres(1erdécile)sontnettementsous -représentés,commedanslesYvelines,et cettes ous-représentationaeutendanceàs'accro îtredepuis10ans.AParis,cesontlesménagesmodestes(déciles2à4)quisontnettementsous-représentés,etlesménagesaisés quisonttrèssurreprésentés:16,5%desménagesparisiensoccupantleparcHLM-SEMappartiennentauxtroisdécileslesplusaisés,contreenmoyenne7, 7%desmé nagesfrancilienslogeantdansleparc social.Cescaractéristiquessontrestéesstablessurladernièredécennie.Al' opposé,enSeine-Saint-Denis,45,6%desménageslogeantdansceparcappartiennentauxdeuxpr emiersdéciles, contre37,2%àl'échelledelarégion,l'écartestdoncde+8,4pointsparrapport auprofilm oyendesoccupantsdupar csocialfrancilien,etcetécartaeutendanceàs'accentuerdepuisdixans.Le sménagess eine-et-marnaisdupar csocialsontaussiplusmodes tesqu'enmoyennedanslarégion(61,5%relèventdestroispremiersd écilescontre52,9%en moyennedanslarégio n).L'écartau profilmoyenrégionals'atténuelégèrement.Leprofildesquatreautresdépartementsestprocheduprof ilrégional,avec unesous-représentationdespluspauvres(1erdécile)danslesYvelinesetleVal-de-Marne,etunesurreprésentationdesménagesmodestesdansleVald'Oiseetl'Essonne.Leprofildesménagesessonnienss'appauvritlégèrement.Surladerni èredécenn ie,onobserveunglissementverslebasdesrevenus desnouveauxemménagésda nstouslesdépartements,lesdéciles1et2éta ntbeaucoupplusreprésentésencomparaisondecequisepassaitàlafindesannées90.Cetteévolution,quiestmoinsnettedanslesHauts-de-Seine,témoigned'unciblageplusmarquédesattribut ionssurlespopulationslesplusmodestesdansl'ensemble delarégion.Onobserveaussiunenette paupérisationdesménagesdéjàinstallésdepuisdixansouplusenSeine-Saint-Denissurtout, maisaussiàParisetdansle Valde Marne,avecun eprogressiondesdéciles2et3.DanslesHauts-de-SeineetleVald'Oise,cesontlescatégoriesmodestesquiser enforcent(déciles2à4).

29LesoccupantsduparcHLM-SEM:écartsauprofilmoyenrégionaldeslocatairesduparcsocialLecture:EnSein e-Saint-Denis,23,8%de sménagesrésidantenHLM-SEMappartiennentau erdécilederevenuen2 ,soit5,6pointsdeplusquelamoyennedesoccupantsduparcsocialfrancilien( 8,2%).

31II-5Parclocatifprivé:desménagesdeplusenpluspauvresenSeine-Saint-Denis,deplusenplusaisésàParisLeprof ildeslocatairesdu parcprivés edifférencieassezpeuduprofildel'ensembledesménages franciliens,avectoute foisuneprésenceplusfortedesmé nagespauvres.Depuisdixans,unglissements'estopéréduhautverslebasdel'échelledesrevenus,lapartdesménagesaisésreculantauprofitdesrevenusmodestes.En2011,57,9%de soccupantsontunrevenuinfér ieurà la médiane,contre55,7%en 2001,et15%appartiennentau1erdécile(14,3%en2001).Leprof ilderevenudes occupantsva riesensiblementd'undépart ementàl'autre,avecauxdeuxextrémités,leslocatairesplutôtaisésdeParisetdesHauts -de-Seine,et ,de l'autre,leslocatairestrèsmodestesdeSeine-Saint-Denis.Leprof ildeslocatairesdu Vald'Oiseestaussi trèsmodestea vecunesurreprésentationdesménagesdesquatrepremiersdéciles.EnSeine-et-Marne,iles tpluscentrésurlesménagesdesdéciles3à5.Danscesdeux cas,lesmé nagesaisésso ntfortementsous-représentés.Dansl'Essonne,lasurr eprésentationdesrevenusmoyens(déciles3à6)compensel asou s-représentationdesdécilestrèsaisés. C'estdanslesYv elinesquelepoi dsdesménagestrèspauvresestlaplusfaible.APa ris,leprof iltrèsaisédeslo catairesduprivéserenforce:lapartdeslocatairestrèsaisés(déciles9et10)estrestéestablealorsqu'elleareculédanslarégion.DanslesHauts-de-Seine,lasous-représentationdesménagespauvress'accentue:lapartdesménagestrèspauvres(1erdécile)estrestéest ablealorsqu'elleaprogressédanslarégion.Al'inverse,enSeine-Saint-Denis,lesménagesaccueillisdansleparclocatifprivésontdeplusenpluspauvres.Lapartdesménagespauvres(déciles1et2)yapr ogresséde3points,passantde41,3%en2001à44,6%en2011,davantagequedanslarégion(+1,2point)oùelleestpasséede25,8%à27%.Engrand ecouronne,onobs erveunnetécrêtementdesménageslesplusaisésparmilesemménagésrécentsauprofitdecatégoriesplusmodestes (plusfaiblementd ansle Vald'Oise).CeglissementestunpeuplusmodérédansleValdeMarnemaisparaîtplusancien.Legliss ementverslebasduprofilde sménageslogésdansleparclocatifprivépeutêtreliéàl' arrivéedemén ages moinsaisésmaisaussià lapaupérisationdesanciens ménageslocataires.Cettepaupérisation desancienslocatairesestm anifesteenSeine-Saint-DenisetdansleValdeMarneoùlapartdesménages relevantdesdeuxpremie rsdéciless'estfortement accrueparmilesemménagésdepuisplusde10ans,maisaussidansl'EssonneetàParispourledécilelepluspauvre.

32Lesoccupantsduparclocatifprivé:écartsauprofilmoyenrégionaldeslocatairesduprivéLecture:En Seine-Saint-Denis,26,3%desm énagesrésidantdansleparclocatifprivéappartiennentau erdécilederevenuen2 ,soit ,2pointsdeplusquelamoyennedesoccupantsdeceparc( 5%)danslarégion.

34II-6Despositionsrelativesquitraversentlesdifférentsstatutsd'occupationLemarquageterritorialtra versetouslesstatutsd'occupation,maislesécartslesplusnetsconcernentlespropriétaires.Ainsi,31,8%desménagespropriétaires appartiennentaudécileleplusaisé (10e)à Paris, pourseulement5,9%enSeine-Saint-Denis,soitunécartde26points.Danslelocat ifprivé ,l'écartmaximal(16 ,3points)estentrelaSeine-Saint-Denisoù26,3%deslocatairesappartiennentaudécilelepluspauvre(1er)etlesYvelinesoùcetteproportionatteint10%.LeprofildelaSeine-Saint-Denisapparaîttrèsatypiqueav ecunetrèsfo rtesurreprésentationdesbasrevenusdansleparclocatifpr ivé.Al' autreextrémitédel'échelledesrevenus( 10edécile),l'écartleplusnetsesitueentreParisoùleslocataireslesplusaiséssontsurreprésentés(11,2%)etlaSeine-Saint-Denis(2,6%).Dansleparc HLM-SEM,lesdisp aritéssontmoinsfortes,maissensibles.L'écartmaximalestde10pointsentrelapartdeslocatairesrelevantdu1erdécileenSeine-Saint-Denis(23,8%)etcettemêmepartdanslesHauts-de-Seine(13,7%).Uneanalys eplusfine,faisantin tervenirladuréed'occupationdanslelogementetdoncleseffets ducycledevie,mont requeles écartsentrelesdépar tementssont lespluspatentspourlespropriétaires,quellequesoitl'anciennetéd'occupationmaisaussipourleslocatairesduprivérécemmentem ména gés.EnSeine -Saint-Denis,28,5%dese mménagésrécents(depuismoinsde3ans)dansleparclocatifprivérelèventdu1erdécileen2011,c'est10point sdeplus quedansleVal-de-MarneetleVald'Oiseet17pointsdeplusquedanslesYvelinesquienregistreletauxleplusfaible.Lesécarts sontmoindrespour lesanciensoccupants(plusde10ans)mêmesilesextrêmes,pourle1erdécile,restentbalisésProfilsderevenuspardépartementen2011PropriétairesLocatairesdansleparcHLM-SEMLocatairesdansleprivé

35parlaSeine-Saint-Denis(17%)etlesYvelines(6,6%).LaSein e-Saint-Denissediffére ncieaus siparl'importancedesménagesàbasrev enusparmilesnouveauxlocatairesduparcsocial.En2011,31,1%desemménagésrécentsdansleparcHLM-SEMyappartiennentau1erdécilederevenu,pourunminimumde18,2%danslesHauts-de-Seine,maislesdistorsionsentredépartementsysontmoinsfortesquepourleparclocatifprivé.Profilsderevenusselonlestatutd'occupation,laduréed'occupationetledépartementen2011Source:Filocom2

36II-7RésumédesspécificitéspropresàchaquedépartementLecoeurdel'agglomérationrestelelieudescontrasteslesplusmarquése ntred'un côtéParisetlesHaut s-de-Seine,etdel'aut relaSeine-Saint-Denis.Maischaque départementoffredesspécifi citéspropre s,uneplusoumoinsgrandemix itésociale,uneséle ctivitéplusoumoinsm ar quéeselonlere venuàl'entréedesdifférentstypesdeparc-locatifsocial,locatifprivé,propriété.AParisetdanslesHauts-de-Seine,l'aisancedespropriétairestranchetrèsnettementsurleprofildesautresménages.EnSeine -et-Marne,dansleVal d'Oiseetl'Essonne,c'estleprofilmoinsa isédeslocatairesduparcHLM-SEMquisedifférencienettementduprofildesautresménages.LaspécificitédelaSeine-Saint-Denistientauprofildeslocatairesduparcprivéquiesttrèsprochedeslocata iresdupar cHLM-SEM.Lapartdesménage sdu1erdécileyestmêmelégèrementsupérieure,cequitémoignedelapersistancedanscedépartementd'unparclocatifprivévétuste faisantoffice deparcsocialdefait,maisoffrantdesconditionsdelogementstrèsdégradées.→Paris:versunesociétéduale?Lacapi taleestàbiendeségards ledépartementdesextrêmes.Detous lesdépartementsfranciliens,c'estàParisquelapartdespropriét airesest laplusfaible,commecelledeslocatairesduparcHLM-SEM;celledulocatifprivéest,deloin,laplusélevée(40%duparc).C'estaussiledépartementquiconcentreleplusdeménagesàhautsrevenus,maisaussiunebonnepartdeménagestrèspauvres.C'estleseuldépartement,aveclaSeine-Saint-Denis,oùlesménag espauvre ssontsurreprésentés,maisdansunebienmoindreproportionquechezsonvoisin.Enraisondelafaibleimportancerel ativeduparcs ocialà Parisetdelaforteprésencedesétudiants,lesménagespauvressontpresquedeuxfoisplusnombreuxdansleparclocatifprivéquedansleparcHLM-SEMparisien.Lafo rtesurreprésentatio ndesménagesdu10edéciles'accentuedepuisdixans,enlienaveclahaussedelapropriétéetl'envoléedespriximmobilier s.Ce tteconcentration es tparticulièrementélevéeparmiles

37propriétaires,leniveaudesprixparisiens opérantunfiltrage des plussélectifssurleprofildesnouveauxem ménagés.Cettesurreprésentationdesménagestrèsaisésestmoindreparmilesloca tairesduprivé -enraisonduprofilplu sjeunedelapopul ationaccueillie,avecbonnombred'étudiants-maiss'accentueaussidepuis10ans,cequireflètelàauss il'évolutiondesloye rsparisi ens.Le profildesoccupantsduparcsocialestaussiplusaiséquedanslesautresdépartements,maisonnoteunaccroissementdesménagesmodestesetàbasrevenusparmilesnouveauxoccupants,commedanslaplupa rtdesdépartementsfr anciliens.Lesménages àrevenusmodestes(déciles2à4)yre stenttoutefoisnettementsous-représentésparrapportàlarégion.Detous lesdépartemen ts,c'està Parisquel'effetsélectifdustat utd'occupationestle plusfort,avecdesprofilstrèscontrastésentrelesdiffére ntsstatuts.Lesménagespauvr es(1erdécile)ettrèsaisés(9eet10edécile)sontsurreprésentés,enrevanche,lescatégoriesàrevenusmodestesetmoye ns(du2eau7edécile)sontmoinsprésente squ'ailleur s,et cettesous-représentationtendàs'accentuer.Al'heuredefonderunefamille,lesménagesparisienscontinuentdequitterlacapitaleennombre.Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)Source:Filocom,2 Lecture:APa ris,plusde3 % despropri étairessonttrèsaisés,ilsappartiennentau edécilederevenu.→LesHauts-de-Seinecontinuentdes'embourgeoiserAprèsParis,l esHauts-de-SeineestledépartementleplusrichedeFranc eentermesdeniveau deviem oyendeseshabitantsetdeconcentrationdepopulationstrèsaisées.Leprofilderevenudeshabitantsestunephotolégèrementatténuéeduprofilparisien.Lesménagesdesdéciles9et10sontnettementsurreprésentéset cetteparticularités'accentuedepuisdixans.Lesménagesàbasrevenusetàrevenusmodestes(déciles1à5)sontlégèrem entso us-représentés.ContrairementàParis,o ùlesménagespauvres(1erdécile)sontrelativementplusnombreuxqu' enmoyennedanslarég ion,cen'es tpaslecasdansle sHauts-de-Seineoùlasous-représentationdesménagesdu1erdéciletendàs'accent uerdepuisdixans,dansleparclocatif,privéetsocial.Lesprofilsderevenusdesménagessontaussitrèsdifférenc iésd'unparcàl'autre,lesménagespropriétaires étantparmilesplusaisésdelarégion,avecunecroissancedela

38partdesplusaisés(déciles9et10)depuisdixans.Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)Source:Filocom,2 →LesYvelines,unesurreprésentationmodéréedescatégoriesaiséesquiseconfirme,laplusfortesous-représentationdescatégoriestrèsmodestesLesYvelinessontle3edépartementfrançaisentermes derichessedeshab itants .Silescatégoriestrèsaisées(déciles9et10)ysontnettementmoinsprésentesqu'àParisetdanslesHauts-de-Seine,laspécificitédesYvelinestientàlafaib leprés encedes catégorieslesplusmodestes(déciles1et2).LapauvretéyestplusfaiblequepartoutailleursenFrance.Cettesituationré sulteàlafoisdel'importancerelativementfaibledupa rclocatifdanslesYvelines,notammentprivé,etd'unenettes ous-représentationdespluspauvresparmileslocataires.Lasegmentationdesrevenusselonletypedeparcoccupéyestmoinsprononcéequ'àParisetlesHauts-de-Seine,lasurreprésentationdesménagesaisés(décile s8et9)parmiles propriétairesyétantplusatténuée.Leprofildespropriétairesselonleurrevenuestassezprocheduprofilmoy enr égionalavecunetonalitéunpeuplusaisée.Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)Source:Filocom,2

39Lasous-représentationdesménagespauvresestpatentedansleparcsocialparrapportauparcsocialré gional,bienquelat endancerécentesoit,commeàl'échelledelarégion,àl'accueildepopulations plusmodes tesqueparlepass é.Ce ttesous-représentationestencoreplusmarquéedansleparclocatifprivé.→LeVal-de-Marneàl'imageduprofilrégionalLeprof ilderevenusdesVal -de-Marnaisestprochedeceluidel'ensembledesFranciliens,avectoutefoisunretraitmodérédelaclasselaplusaisée(d écile10).Latendanceest àunlégerglissementdesclassesmoyennesverslesclassestrèsmode stes:la présen cedesménagesdesdéciles1 et2seren forcelégèrement.Lasous-représentationmodéréedesménagestrèsaisés (décile10)estpatentep armilespropriétairesetleslocatairesduparc privé.C'estdansleparclocatifprivéquelaprésencedesménages trèsmodestesserenfor ce.En2011,lepo idsd esménagespauvres(1erdécile)estquasimentlemêmedanslelocatifprivé(16,2%)etdansleparcsocial(16,8%).Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)→L'Essonneaccueillelesclassesmoyennesetmoyennes-supérieuresLedépartementdel'Essonneaccueilleavanttoutlesménagesrelevantdesdéciles4à8.Lesextrême s-ménagestrèsricheso utrèspauvres-sontsous-représentés.Lasous -représentationdesménagesdudécile10s'estaccentuéedepuis10ans.D anslesdépartementsdegrandecouronneoùsixménagessurdixsontpropriétaires,c'estavanttoutleprof ildespropriétaire squidonne latonalitédel'ensembledesménages.Cesontlesménagespropriétairesdesdéciles5à8quidominent.Le slocatairesd uparcprivésontdavantageregroupéssurlesdéciles3à6queleslocatair esduprivéfranciliens,etles locatairesduparcHLM-SEM,davantagesurlesdéciles2,3et4quel'ensembledesoccupantsduparcsocialdelarégion.Depuis10ans,onnoteuneprogre ssionr elativedesménagesmodestes(déciles2à4)dansleparclocatif,privéetsocialetunglissementverslebasdesrevenusdespropriétaires nouvellemen tinstallés.

40Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)Source:Filocom,2 →LaSeine-et-Marne,netenrichissementduprofildespropriétairesLeprofilglobaldudépart ement,avecunesurreprésentationdesrevenusmodestesetmoyens(déciles3à6,voire7)reflèteavanttoutcelui despropriétaires.Le spositionsextrêmes(déciles1,9et10)sontnettementmoinsfréquentes qu'enmoyennedanslarégion,surtoutlesclassesaisées.Onobservedepuis10ansunglissementdesclasseslesplusmodestes(déciles1à3)verslesdécilesmédians4à7,quireflèteavanttoutceluiobservéchezlespropriétaires,quiconstituent63%desménages.Cetenrichissementrelatifdesménagespropriétairesestétroitementliéàladécohabitationdesjeunesdechezleursparentsparmilesména gesinstallésda nslepériurbaindanslesannées8 0,maisa ussiàl'arrivéedepropriétairesp lusaisés qu'auparavant.Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)Dansleparc locatif privé,lesména gesmodestes(déciles3à5) sontnettementsurreprésentésetleurprésenceserenfor ce.DansleparcHLM-SEM,cesontlesménagestrèsmodeste squisontnettemen tsurreprésentés(déciles1à3):ils représententprèsde62%desmé nagesoccupants,commeenSeine-Saint-Denis,maisavecmoinsdeménagestrèspauvres(décile1)etdavantagedeménagesmodestes(décile3).

41Lapartdesménagestrèspauvress'yrenforcelégèrementetcelledesdéciles2 et3s'atténue.→LeVald'Oise,unprofilmodestequis'accentueLeprof ilduVald'Oiseest unpeum oinscontrastéqueceluideSein e-et-Marne.Lesclassesaiséesyso ntaussinettemen tso us-représentées(déciles9et10),etlesclasses2à7l égèrem entplusnombreusesqu' enmoyennedanslarégion.Maisiln'yapasdesous-représentationsensibledu1erdécilecommedanslesau tresdépartem entsdegrandecouronne.Latendanceestàunreculdesclassesaisées(déciles9et10)auprofitdeclassesplusmode stes(déciles2 à6).Cetteévolutiontraduitleglissementobservéchezlesproprié taires.Sicomm eenSeine-et-Marne,ladécohabit ationde sjeunestendàaugmentermécaniquementlesressourcesdesménagespr opriétairesanciennementinstallés,lesnouveauxpropriétairestendent,enrevanche,àêtreglobalementmoinsaisésqu'auparavant.Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)LeVal d'Oisesec aractériseaussipar unesurreprésentationdeménagespauvresetmodestesdanssonparclocatifprivé(71%desménagesyappartiennen taux 5premiersdéciles)etdeménagestrè smo destesdanssonparcso cial(59%desloca tairesduparc HLM-SMrelèventdestroispremiersdécilesderevenu)parrapportauparclocatiffrancilien.→PaupérisationdelaSeine-Saint-DenisLaSein e-Saint-Denisoffreunc ontrastesaisissantaveclesautres départements franciliens.C'estledépartementdeF rancemétropolitainequienregistreletauxdepauvretéleplusélevé,etleniveaudeviedeseshabi tantsestparmilesplusfaibl es.En2011,45,4%desesménagesrelèventdestroisdécileslespluspauvres.C'est2pointsdeplusqu'en2001. Sapopulationcontinuedoncà s'appauvrirdanslecontexterégional.Etcettepaupérisationrelativeestpatent edanstouslessegmentsduparc.L'appauvrissementdesménages locatairess'expliqueàlafoisparunprofilpluspauvredesménages emménagéscesdixderni èresannéesmaisaussiparunepaupérisationdesancienslocatairesinstallésdepuisplusdedixans.

42Unespécif icitéfortedelaSeine-Saint-Denistientauprofiltrèspauvredesoccupantsduparclocatifprivé:44,5%d'entreeuxrelèventdesdeuxpremiersdéciles,proportionvoisinedecelleduparcsocia l(45,6% ).Lapartd esménagestrèspauvres(1erdécile)yestmêmesupérieure(26,3%contre23,8%dansleparcsocial).Lapaup érisationaprogresséplusrapidementdansleparclocatifprivéquedansleparcsocialdepuisdixans,attestantd'unepressiondelademandesoc iale danscedépartementetdela présence d'unp arclocatifprivédégradéaccessibleauxménageslesplusmo destes.Lesdivisio nsdepavillonsenplusieurslogementslocatifsprivéssontunedessolutionsadoptéeparcertainsbailleursenréponseàcettedemandesocialeinsatisfaite[Davy,Mertiny,Richard2013].Quantauxpr opriétaire s,leurprofils'est,luiaussi,appauvridanslecontexterégional,cequicreus ed'autantl'écarta veclespropriétairesdesautresdépartements.C'estleseul département oùlapartdespropriétairesayantdesrevenusinférieursàlamédianedesFranciliens(48,1%en2011)s'estaccrueentre2001et2011( +1,1point).Leparcenpropriété reste relativementfaibledansledépartement(4logementssurdix)etapeuprogressédepuis10ans.Leseffetsdelavalorisationduparcsurleprofilde spropriétairesontétélimitésetn'ontpasremisencause leclivagedesm archésl ocauxdel'habitat.Latailledesménagesa,parailleurs,peubaiss éetcontinuedepesersu rlesressourcesdesménages.Profilderevenusdesménages(ensembleetparstatutd'occupation)Source:Filocom,2 Lecture:En Seine-Saint-Denis,26,3%desmé nagesrésidantdansleparclocatifprivéappartiennentau erdécilefrancilien.DansleparcHLM-SEM,cesont23,8%desménagesquirelèventdece erdécile.II-8Loyerstrèssociaux:56%deslocatairesduparcprivépeuventprétendreàunPLAIenSeine-Saint-DenisLapartdesménagespouvantaccéderauparcsocial(ménagesendessousduplafondPLUS)variesensiblem entd'undépartementàl'autre.Cetteproportions'échelonned'unpeumoinsdelamoitiédesménagesàParis,lesHauts-de-SeineetlesYv elines, àpr èsdestrois-quartsenSeine-Saint-Denis,po urunemoyennerégionalede56%en2011.

43EnSeine-Saint-Denis,plusdequatreménagessurdixpeuventprétendreàunlogementPLAI(ressourcesinférieuresà60%du plafondPLUS),contreenvirontroissurdixdansleVald'Oise,leValdeMarneetenSeine-et-Marne.DanslesYvel inesunpeu plusdedeuxménagessurdixseule mentpeuvent yprétendre,cequiattestebie nd'uneplusfaibleprésencedes basrevenusdanscedépartement.Sanssurprise,cedegréd'accessibilitéauparcsocial(PLAIou PLUS)varienettem entenfonctiondustatutd'occupation.Al'échelledelarégion,82,5%deslocatairesduparcHLM-SEMsont sousleplafond PLUS,63,8%deslocatairesduparcprivéet3 9,3%des propriétaires.Làencorelesdifférencessonttrèsvariablesd'undépartementàl'autre.LeslocatairesduparcsocialdeS eine-et-Marnesontavecceux deSeine-Saint-DenislesplusnombreuxàpouvoirprétendreàunloyerPLAI(prèsdesix surdixda nslesdeux cas).En revanche,enSeine-Saint-Denis,lapartdes locatairesduprivépouvantp rétendre àunPLAI(56%)estbeaucoupplusfortequ'ailleurs.ElleestpresqueaussiimportantequedansleparcHLM.Lecture:En Seine-Saint-Denis,55,9%desm énagesrésidantdansleparclocatifprivéontdesressourcesinférieuresà6 %duplafondPLUS,8 2,8%peuventaccéderauparcsocial(ressourcesendeçàduplafondPLUS).Source:Filocom,2

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45III-Disparitésterritorialesen2011etévolutionsdepuis2001L'échelledépartementalegom melesdisparitésterritorialesderi chesse.Lamosaïquesocialetravers eleslimitesadministrativesetestappréhendéeiciàl'échelledescommunes etdesarrondissementsparisiens.Unelimite del'approchecommunaleestdecom parerdesensemblesdetaille strèsdif férentes,sonavantageestdesesitueràl'échellepolitiquedécisionnellelaplusfine,enmatièred'urbanismenotamment.Reprenantladémarchedel'équipedeJCFr ançoise tAlii[2003,2011],etpoursuivantletravailréalisésurlefichierfilocomde2005[Sagot,2008],unetypologiedescommunesaétéfaitesurleprofilderevenudes ménage sdechaquecommuneenréférenceà ladistri butionmoyennedelarégion en2011.Dansundeuxièmetemps,ons eproposed'analyserl'évolutiondesdisparitésentre2001et2011.Plutôtquedetravaillersurunetypologiedesévolutions,renduealéatoireparlafaiblessedeseffectifsdansnombredecommunes,onaconsidérél'évolutiondup rofildesrevenusdanschacunedesclassesmisesenévidenceen2011.Latypologiefaitesurlesdonnéesde2011apermisd'isolerneufclasses, dugroupedecommuneslesplusaiséesoùlesreve nusélevéssontsurreprésentésaugroupelepluspauvre,oùcesontlesbasrevenusquisontlesplusfréquents(voirci-contre).Danslesclassesextrêmes-lesdeuxclasseslesplusaiséesetlaclass elapluspauvre-qui,ensemble,regroupent21%desménagesfranciliens,lesécartsavecladistributionrégionalesonttrèsmarqués.Ilssontplusmodérésdanslesautresclassesdelatyp ologie.L 'espacesoci alfrancilienrestedoncassezmixteauregarddesrevenusetlescontrastessociauxsontsurtouttrèsmarquésaucoeurdel'agglomération.ElémentsdeméthodeLatypologiedescommunesdelarégionselonleprofilderevenudeleurshabitantsaétéconstituéeàpartirdeladistributiondesménagesdechaquecommuneselonlesdécilesderevenusdelarégionIle-de-France.LesdonnéessontissuesdufichierFilocomde2011.Uneanalysefactorielleencomposantesprincipalesaétémenéesurlesdécilesderevenusde2011parcommune,suivied'uneclassificationascendantehiérarchiquedescommunesprésentantdesprofilsderevenussemblables.9classesontétéisolées.Cettetypologieaétéréaliséesurles1040communesetarrondissementsparisienspourlesquelsondisposaitdel'informationsurtouslesdéciles.Parmiles260communesrestantes,226communesontpuêtreréaffectéesdanslatypologieàpartirdeleursdonnéesparquartiles,laclassed'affectationestcelledontlesécartsdedistributionparquartilesontminimaux.34communesn'ontpuêtrereclasséesfautededonnéessurtouslesquartilesenraisondelafaiblessedeseffectifsetdusecretstatistique.Cettetypologiesestructureautourdedeuxaxesprincipalement:uneoppositionzonedense/espacepériurbainetuneoppositioncardinaleouest-sud/nord-est.Lesespacesaiséssesituentsurtoutàl'ouest-sud-ouest,lespluspauvresaunordetàl'est,maislesdifférenciationssontplusmarquéesaucentredel'agglomération.

46III-1Unetrèsforteoppositionentrerichesseetpauvretéaucoeurdel'agglomérationLatypol ogiedescommunesen9c lassespermetdeconfirmerquelquesfaitsmarquants:- Lafort epolarisationent reespacestrèsaisésetespacestrèspauvress'opèreaucoeurdel'agg lomératio n;lesdeuxclassesextrêmesco uvrentpeudecommunes(31co mmuneset215000ménagespourlesecteu rtrèsaisé,1 9communeset253000mén agespourlepluspauvre).Unpeumoinsde10%desménagesfranciliensyvivent.- Laconcentrationdelarichesseapparaîtcommel'élément leplusstructurantsocialement.Laclasselaplusaiséeestlaplusatypique etsecaract érisepar uneécrasantesurreprésentationdesménagesrelevantdu10edécile(37,3%desménages),avecplusdelamoi tiédesménages(51,5%)danslesdeuxdécileslesplusriches. Danslesecte urleplu spauvre,laconcentrationdesménages,enbasdeladistributiondesrevenuscettefois,yestrelativ ement moinsforte:22,6%desménagesrelèventdu1erdécile,42,2%desdeuxpremiers.- Leposi tionnementrelatifdechaquesecteurenmatièrederevenutraverselesdifférentsstatutsd'occupation.Lesdiffér entesclasses delatypologies'organisententrequatregrandstypes:- lesespacesaiséscaractérisésparunesurreprésentationdesdécilesderevenusélevésetunes ous-représentationdesautres(classes1à3);31 ,3%desménagesfranciliensy vivent;ilssont ancréssurlesarrondissementsouestdeParisets'étendentversl'ouestetlesud-ouest;- lesespacespopulairesprésententlasituationinverse(classes8à9);ils accueillent31,5%desménages;ilscouvrentlamajeurepa rtiedel aSeine-Saint-Denis,àl'exceptio ndus ud-est,débordentsurlescommunesprochesduVald'Oise etdesHauts-de-Seineetsur les18,19 et20earrondissements,couvrentunepartiedu ValdeMarn e,touchentlesecteurd'Evry etlescommunesurbainesdegrandecouronneoùleparcsocialesttrèsprésent;- lesespacespériurbainsoùle sdécilesextrêmessontsous-représentésauprofitdesdécilesmédians(classes4,5et6);ilscouvrentlagran demajoritédescommunesdegrande couronnemaisrelativementpeudeménages(14,7%).Cesespaces restentnettementdifférenciésenfonctiondeleuréloignementaucentredelarégionetdeleurpositionne mentcardinal,lesmoinsaiséssesituant auxf rangesestdelaSeine-et-Marne;- unespaceintermédiair e"moyen»prochedu profilrégiona l(classe7)où vivent22,5%desménag es,qu is'estprincipalementdéveloppéàl'estdelapetitecouronneetàl'intérieurdupôleurbaindeParis,lelongdelaFrancilienneetdesRERAetB.Lapartdesménage sdontler evenuestsupérieuràla médianer égionalerésumel'ampleurdesdifférencesentrecessecteurs.Prèsdestrois-quartsdesménagesdusecteurleplus aiséontdes revenussup érieursàla médianerégionale.Da nslesdeuxautressecteursaisésetlepé riurbainai sédusud -ouest,cetteproportion resteélevée ets'échelonnede59,5%à64,6%.L' écartest doncsensibleaveclesecteurleplusaisé.Cetindicerésumebien quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14