Les principales étapes de la création d’une association
Les principales étapes de la création d’une association Définition du projet associatif C’est la phase la plus importante dans la création d’une association car le projet associatif est en quelques sortes le « carnet de route » de l’association
LES ETAPES DE CREATION D’UN ETABLISSEMENT D’ACCUEIL DE JEUNES
l’origine de la création d’une crèche de personnel, à savoir : un Eaje majoritairement destiné aux enfants de salariés d’entreprises privées ou publiques (cf lexique) Les gestionnaires d’Eaje Sur le secteur de la petite enfance, le gestionnaire est une personne morale de droit public ou privé qui : 1
Réalisation d’une première base de données (Tutoriel
le contexte de cette création Nous avons vu les limites de la manipulation d'un fichier Excel constituant une première approche de cette base Excel n'est pas franchement l'outil adapté pour la gestion et la oneption d’une ase de données, rendant difficile et peu pratique la manipulation des données
Méthodes de conception de bases de données
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Le processus d’évaluation en 10 étapes
Service protestant de développement) Les documents, de même que leurs annexes, sont à considérer comme des supports de travail et leur utilisation n’est pas obligatoire Pour les spécifications de Pain pour le monde en matière d’évaluation, prière de se référer au « Exigences pour la réalisation des évaluations de projet »
GUIDE DES ONG - USEmbassygov
d’action, toutes ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie ou de résoudre un pro - blème social La plupart des ONG sont fon - dées par d’ardents défenseurs d’une catégo - rie de population ou d’une cause Mais il faut plus que de la passion pour monter et gérer une ONG Il faut des connaissances,
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1
LES ETAPES DE CREATION
D'UN ETABLISSEMENT D'ACCUEIL DE JEUNES
ENFANTS
PAR UNE ENTREPRISE DE CRECHES
2SOMMAIRE
SOMMAIRE ........................................................................................................................................ 2
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 4
PREMIERE ETAPE ELABORER LES GRANDES LIGNES D'UN PROJET DE CREATIOND'UN EAJE ......................................................................................................................................... 8
1. OBJECTIFS .............................................................................................................................. 8
2. ENJEUX ET CONTRAINTES DU PROJET ........................................................................... 9
3. POINTS DE VIGILANCE ...................................................................................................... 10
DEUXIEME ETAPE REALISER UN DIAGNOSTIC PARTAGE ................................................... 121. ENJEUX ET OBJECTIFS DU DIAGNOSTIC ...................................................................... 12
2. LES ACTEURS DU DIAGNOSTIC ET LEURS ROLES RESPECTIFS ............................. 13
TROISIEME ETAPE LA FORMALISATION PAR LA CAF DE SON AVIS TECHNIQUE .......... 141. OBJECTIFS DE L'AVIS TECHNIQUE ................................................................................. 14
2. ENJEUX ET CONTRAINTES ............................................................................................... 14
3. COMMUNICATION ET PUBLICATION ............................................................................. 15
QUATRIEME ETAPE L'OBTENTION DES SOUTIENS FINANCIERS POUR CONCRETISERLA REALISATION DU PROJET ..................................................................................................... 17
1. L'INVESTISSEMENT ........................................................................................................... 17
2. LES AIDES AU FONCTIONNEMENT : LA PRESTATION DE SERVICE UNIQUE (PSU)
ET LE CONTRAT " ENFANCE ET JEUNESSE » (CEJ) .................................................... 19
LEXIQUE .......................................................................................................................................... 27
ANNEXE 1 FEDERATION FRANCAISE DES ENTREPRISE DE CRECHES ............................. 30 ANNEXE 2 DONNEES RELATIVES AU DIAGNOSTIC DANS LA PERSPECTIVE DE LACREATION D'UN NOUVEL EQUIPEMENT ................................................................................. 31
ANNEXE 3 PIECES NECESSAIRES POUR FINALISER UNE DEMANDE D'AIDE AL'INVESTISSEMENT OU AU FONCTIONNEMENT ................................................................... 37
DEMANDE D'AIDE FINANCIERE : ENTREPRISES PRIVEES .................................................. 37
ANNEXE 4 PIECES JUSTIFICATIVES .......................................................................................... 40
NECESSAIRE AU VERSEMENT D'UNE AIDE A L'INVESTISSEMENT ................................... 40 ANNEXE 5 PIECES JUSTIFICATIVES NECESSAIRE AU VERSEMENT DES PRESTATIONSDE SERVICE ORDINAIRE (PSU ET PSAT) ................................................................................... 42
3PREAMBULE
L'Etat et la branche Famille se sont fixés pour objectif de financer 100 000 solutions d'accueil de
jeunes enfants collectif supplémentaires et de favoriser un développement harmonisé de l'offre sur
tout le territoire dans le cadre de leur convention d'objectifs et de gestion (Cog) pour la période de
2009 à 2012 (article 4 de la Cog). Sur les 30 000 places nouvelles financées par le 7
ème
plancrèche, il est prévu qu'un minimum de 10 000 places le soient au titre du crédit d'impôt famille
1 Cet objectif s'inscrit dans un contexte où les pouvoirs publics cherchent à combiner troisimpératifs : maîtriser le coût d'une place de façon à poursuivre l'augmentation de leur nombre ;
maintenir la qualité d'accueil et du service rendu ; faciliter la recherche d'une solution d'accueil à
des coûts supportables pour les familles. Pour ce faire, la branche Famille s'appuie sur une grande diversité de partenariats, dont les entreprises de crèches (cf. lexique). Le nombre de places gérées par les entreprises de crèches progresse régulièrement 2 et leur activité s'étend désormais sur l'ensemble du territoire. C'est pourquoi il importe d'améliorer la connaissance des contraintes de chacune des parties prenantes à ce partenariat récent.En ce sens la Cnaf et la Fédération française des entreprises de crèches (Ffec) (cf. annexe 1 -
présentation de la Ffec) ont souhaité réaliser le présent guide méthodologique 3De façon à faciliter le travail et les démarches des différents partenaires, il formalise les quatre
principales étapes nécessaires à la création et la gestion d'un établissement d'accueil :
1. élaborer les grandes lignes du projet ;
2. réaliser un diagnostic partagé ;
3. formaliser l'accord de la Caf ;
4. obtenir un soutien financier pour concrétiser la réalisation du projet.
Chacune de ces étapes sont déclinées en deux parties : - la première partie définit les principes généraux du partenariat ; - la seconde partie décline la mise en oeuvre pratique.Bien que ce guide ne s'adresse pas aux gestionnaires souhaitant créer une micro-crèche financée
au moyen de la Paje, il leur est néanmoins recommandé de s'en inspirer.1 Les places financées au titre du crédit impôt famille peuvent bénéficier de la Psu.
2 Au 31 décembre 2008, sur les 349 799 places ayant bénéficié d'une aide au fonctionnement des Caf, 6
496 places sont gérées par une entreprise de crèches signataires d'une convention d'objectifs et de
financement leur permettant de bénéficier d'une aide au fonctionnement. Elles représentent donc 2 % du
parc.3. Les Caf des Hauts-de-Seine, de la Gironde, d'Ille-et-Vilaine ainsi que la Caisse centrale de la mutualité
sociale agricole ont été associées à la rédaction du présent guide. 4INTRODUCTION
Afin de répondre aux besoins et attentes des familles, la création et le fonctionnement d'unétablissement d'accueil de jeunes enfants (Eaje) ne peuvent être envisagés indépendamment du
territoire sur lequel il est implanté et des acteurs concernés, à savoir : - les caisses d'Allocations familiales ; - les caisses de Mutualité sociale agricole ; - les conseils généraux ; - les communes et les intercommunalités ; - les gestionnaires ; - les employeurs ; - les parents salariés ou agents de droit public.C'est pourquoi il importe de rappeler le rôle et les contraintes de chacun d'entre eux en ce qu'il y
sera fait référence tout au long du montage et de la gestion des établissements.Les caisses d'Allocations familiales (Caf)
En matière de petite enfance les Caf concourent à la conciliation entre vie familiale, vie professionnelle et vie sociale. Elles sont des acteurs incontournables des politiques d'accueil dujeune enfant. Par leur neutralité, leur connaissance des besoins des familles, à l'échelle de chaque
territoire, elles jouent un rôle de régulateur dans le développement de l'accueil du jeune enfant. Ce
rôle est conforté par les financements qu'elles peuvent attribuer aux Eaje gérés par une collectivité
territoriale, une association, une mutuelle ou une entreprise. Dans un souci de bonne utilisation des fonds publics les Caf réalisent des contrôles sur pièces et sur place. Les caisses de Mutualité sociale agricole (Msa) Les caisses de Msa sur les territoires ruraux contribuent au développement de l'accueil du jeune enfant pour leurs ressortissants en assurant aux Eaje les mêmes financements que les Caf,s'agissant de fonds publics, elles sont susceptibles d'effectuer les mêmes contrôles que les Caf.
Leur connaissance et leur présence, sur les territoires où il existe un taux de ressortissantsagricoles significatif, leur permettent d'être des interlocuteurs privilégiés dans le cadre des
diagnostics destinés à cerner les besoins en matière d'accueil du jeune enfant. La création d'un
Eaje en milieu agricole et plus largement rural implique de se rapprocher de la Msa compétente qui est en rapport étroit avec la caf locale.Les conseils généraux
Pour les établissements de droit privé (associations, entreprises, etc.) le Président du conseil
général, après instruction par les services de la protection maternelle et infantile (Pmi) et avis du
maire de la commune d'implantation, ont pour mission réglementaire de délivrer l'autorisationd'ouverture des établissements d'accueil du jeune enfant. L'arrêté d'agrément fixe la capacité
d'accueil, se fonde sur la législation en vigueur et porte notamment sur les locaux, le directeur, le
taux d'encadrement, et le projet d'établissement ou de service (article R.2324-19 du Code de la santé publique). 5Après ouverture, les médecins de Pmi assurent une mission de contrôle, de surveillance et de
conseil des Eaje dans le cadre de la réglementation en vigueur (articles R.2324-23).Certains conseils généraux ou régionaux ont fait le choix de financer (subvention d'investissement
et/ou de fonctionnement) la création d'Eaje selon des modalités diverses.Les communes ou les intercommunalités
Conformément à la réglementation (article R.2324-19 du Code de la santé publique), elles sont
sollicitées afin de donner leur avis d'ouverture pour les établissements de droit privé (association,
entreprise, etc.). Dans le cadre de leurs politiques d'accueil, les communes et intercommunalités, peuvent êtreamenées à réserver des places d'accueil pour leur population ou leurs agents et financer des Eaje
gérées par une entreprise de crèches.Au-delà de ces missions définies par la réglementation, la commune, du fait de son statut, doit être
associée le plus tôt possible dans la réflexion préalable à la création d'un nouvel Eaje même
lorsqu'il s'agit d'une crèche de personnel.Les communes ou intercommunalités peuvent aussi être à l'initiative de l'Eaje qui va être créé et
dont la gestion pourra être confiée à une entreprise de crèches. Les employeurs engagés dans un projet de création de crèche de personnelAfin de faciliter la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle de leur salariés, les
employeurs (entreprises, administrations, collectivités territoriales, hôpitaux, etc.) peuvent être à
l'origine de la création d'une crèche de personnel, à savoir : un Eaje majoritairement destiné aux
enfants de salariés d'entreprises privées ou publiques (cf. lexique).Les gestionnaires d'Eaje
Sur le secteur de la petite enfance, le gestionnaire est une personne morale de droit public ou privé qui :1. organise l'accueil (mais ne le réalise pas forcément) c'est à dire qu'il :
- effectue la demande d'autorisation ou d'avis auprès du conseil général (demande d'ouverture) et produit auprès de la Caf ladite autorisation ou ledit avis ; - rédige ou valide le projet d'accueil et le produit au conseil général et à la Caf ; - a la responsabilité du suivi de l'accueil et de son évaluation, s'il y a lieu ;2. organise une ouverture et un accès à tous, notamment une accessibilité financière pour
toutes les familles en appliquant le barème des participations des familles fixé par la Cnaf ;3. perçoit les participations des familles.
Les gestionnaires peuvent être publics (collectivités territoriales) ou privés (associations ou
entreprises de crèches). Tout Eaje financé par la Caf ou, le cas échéant par la Msa, (prestation de
service unique ou prestation de service enfance et jeunesse) doit faire l'objet d'une convention d'objectifs et de financement. 6Dans le cadre plus précis des places gérées par les entreprises de crèches, les autres partenaires
financiers peuvent indifféremment prendre les formes suivantes : - les collectivités territoriales soit au moyen de subventions, soit en recourant à une délégation de services publics, un marché public ou une convention de gré à gré ; - les employeurs pour leurs salariés ou leurs agents.Dans ce cas, les entreprises de crèches ont pour mission de participer au développement de l'offre
d'accueil en proposant aux employeurs et/ou aux collectivités territoriales des places de crèches.
Elles ont aussi pour mission de gérer et d'optimiser le fonctionnement des Eaje qu'elles gèrent en
direct ou qui leurs sont confiés.Dans la mesure où les entreprises de crèches développent l'offre d'accueil, elles doivent s'appuyer
sur les travaux réalisés par la commission départementale d'accueil du jeune enfant (Cdaje),
présidée par le conseil général et dont la vice-présidence est confiée à la Caf. La Cdaje, lorsqu'elle
est installée et fonctionne, réunit les principaux acteurs et joue un rôle d'observation et d'orientation.D'autres partenaires financiers peuvent être éventuellement sollicités tels que la commission
européenne, l'Etat ou les régions et la Caisse de la mutualité sociale agricole (Cmsa).L'accroissement de l'offre d'accueil est donc envisagé globalement à l'échelle de la commune ou
de l'intercommunalité, des enjeux territoriaux, économiques et sociaux qui leurs sont propres. Toutes les démarches en vue de développer un nouveau Eaje doivent s'inscrire dans ce cadre etchacun des acteurs précités doit être sollicité. Dans cette perspective, il est important qu'une
démarche collective soit entreprise afin d'associer tous les partenaires : la communed'implantation, le gestionnaire de l'établissement, les entreprises utilisatrices du service et la Caf.
Cette démarche constitue pour l'ensemble des acteurs, le premier gage de la pérennité de l'établissement et du respect des champs de compétences de chacun des partenaires.Les associations
En 2008, sur les 349 799 places qui bénéficiaient d'une aide au fonctionnement des Caf, 86 831places étaient gérées par une association. Pour ce faire, elles bénéficient souvent de subventions
de la part des collectivités territoriales et les Caf peuvent verser une subvention de fonctionnement
(sous la forme de prestation de service) ou d'investissement.Les mutuelles
Compte tenu de leur expertise sur le champ médico-social, certains Eaje sont gérés par des mutuelles.Les entreprises de crèches
Les entreprises de crèches sont des entreprises relevant du secteur marchand dont la principalemission consiste à gérer des Eaje. Ladite gestion peut soit leur être confiée dans le cadre d'une
délégation de service public, d'un marché public, d'une convention de gré à gré, ou d'une mise en
concurrence publique, soit être exercée pour le compte d'entreprises publiques ou privées qui
souhaitent mettre en place une crèche de personnel. En 2008, sur les 349 799 places qui bénéficiaient d'une aide au fonctionnement des Caf, 6 496places étaient gérées par une entreprise de crèches, soit 2 % du parc. Pour ce faire, elles
bénéficient souvent de subventions de la part des collectivités territoriales et les Caf peuvent
verser une subvention de fonctionnement (sous la forme de prestation de service) ou 7 d'investissement. 8PREMIERE ETAPE
ELABORER LES GRANDES LIGNES D'UN PROJET DE CREATION D'UN EAJE1. OBJECTIFS
1.1 Le contact initial
Le contact initial entre l'entreprise de crèches et la Caf concernées a pour finalité de croiser les
avis et d'échanger des informations sur les différents aspects du projet de création d'unétablissement d'accueil de jeunes enfants (Eaje) de sorte d'en définir les grandes lignes quant à :
- son opportunité ; - sa faisabilité ; - ses financements ; - son montage.Ces premiers échanges doivent permettre de s'assurer que la volonté de créer un Eaje est ou pas
partagée par tous les acteurs concernés, donc que le projet pourra être poursuivi et dans quel
cadre.Cette étape est soumise au principe de stricte confidentialité réciproque sauf accord des parties.
EXEMPLE DE FICHE TECHNIQUE POUR CONDUIRE LE RENDEZ-VOUS Lors de ce premier rendez-vous, les points suivants doivent être abordés. L'entreprise de crèches doit fournir à la Caf les éléments lui permettant de : - identifier le gestionnaire de la crèche ; - identifier celui qui finance l'investissement (il s'agit du promoteur, lequel peut être une personne morale distincte du gestionnaire) ;- identifier les employeurs et/ou collectivités territoriales qui sont susceptibles d'être sollicitées
pour financer le fonctionnement de l'Eaje (à ce stade l'avis formel de la commune n'est pas obligatoire) ; - présenter l'entreprise de crèches ;quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14