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N° IN SITU

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FICHE DIDENTITÉ DE L’ŒUVRE Titre : Personnes

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FICHE D'IDENTITÉ DE L'OEUVRE

Titre : Personnes

Artiste : Christian BOLTANSKI

Nature de l'oeuvre : Installation in situ

Dimensions : 13 500 m2

Lieu d'exposition : Nef du Grand

Palais, Paris

Date : 2010

MOTS CLÉS À REPLACER DANS LE TEXTE

MÉMOIRE COLLECTIVE, INSTALLATION IN SITU, FICTION ET RÉALITÉ, ABSENCE, MORT, RELIQUES,

IMMERSION

L'ARTISTE

Christian BOLTANSKI est né en 1944, à Paris, d'un père juif d'origine russe et d'une mère corse chrétienne. Il est resté marqué par le souvenir de l'Holocauste. En effet, son père est resté caché dans un réduit pendant la seconde guerre mondiale et sa famille n'a eu de cesse de raconter cet épisode noir de l'Histoire. Il développe une oeuvre où se mêlent fiction et réalité, en exposant par exemple des portraits dont certains sont des victimes de la Shoah et d'autres non, ou encore des objets qui semblent être des reliques des foules promises aux chambres à gaz alors qu'ils ont été confectionnés par l'artiste ou qu'ils lui ont appartenu. La mémoire, la mort et la disparition sont les thèmes récurrents de son travail.

L'OEUVRE

Description

L'oeuvre Personnes est une installation in situ car Christian Boltanski a créé cet ensemble

d'éléments pour s'intégrer à un lieu spécifique : la nef du Grand Palais de Paris. Quand ils y

entrent, les spectateurs doivent d'abord contourner un imposant mur de casiers rouillées numérotés dont ils ignorent le contenu. Ils arrivent alors dans une immense salle : par terre,

quarante-deux rectangles formés de vêtements rangés à plat avec des passages sur lesquels on

peut déambuler. Au sommet des poteaux métalliques, est diffusé le son de battements de coeurs

de différentes personnes. En bout de cette installation, on assiste à une scène étrange : une grue

infatigable prend des poignées de vêtements sur un monticule gigantesque (une quinzaine de

mètres) et les rejette avec un grincement lancinant. Boltanski a choisi de réaliser son installation

durant l'hiver et a refusé le chauffage, pour que le spectateur puisse éprouver le froid.

Sens de l'oeuvre

• Le titre " personnes » renvoie à toutes celles qui sont évoquées par les vêtements, les

battements de coeurs, indications de présences, évocation de vies. Mais elles sont absentes, il n'y a

personne.

• Les casiers rouillées ont déjà été utilisés par Boltanski dans ses oeuvres. Ils évoquent pour lui des

coffres à jouets ou, comme ici, des urnes funéraires de cimetière.

• Les carrés de vêtements évoquent des tombes comme dans un immense cimetière. Le vêtement

est l'enveloppe, la protection de l'être humain. Sans leurs vêtements, les déportés perdaient leur

identité, leur humanité et étaient humiliés devant les autres. • La grue prend des vêtements au hasard pour les emmener en hauteur. Certains passent au travers des mailles du filet. D'autres non. Pour Boltanski, chaque vêtement représente une

personne. C'est donc des vies que la grue prend ou non. Tel est le hasard de la destinée de chaque

personne. Boltanski souhaite que le spectateur se sente oppressé dans son installation et éprouve

d'autant plus le besoin de retourner à la vie de l'extérieur du Grand Palais. On voit à quel point la mort est omniprésente sans jamais être montrée, uniquement

suggérée par l'absence des " personnes » alors que toutes les traces de leur existence sont

présentes : vêtement, battements de coeur, casiers leur ayant appartenu, dans lesquels on peut imaginer qu'il reste leurs effets personnels ou leurs cendres... L'oeuvre met en avant l'idée de mémoire par plusieurs moyens plastiques : • L'aspect rouillé, vieilli, des boîtes, en référence au passé • Le choix de boîtes, dans lesquelles on peut archiver des souvenirs • L'enregistrement audio qui est une manière de garder des sons en mémoire • L'évocation de tombes, monuments installés en souvenir des morts • Les vieux vêtements usés Ainsi, l'oeuvre touche un grand nombre de personnes et fait appel à la mémoire collective. De par notre culture personnelle, le tas de vêtement nous fait penser immanquablement à la

Shoah, aux Nazis qui empilaient en tas immenses les habits des déportés et leur corps à part.

Boltanski nous met mal à l'aise en nous faisant ressentir le froid, écouter le battement de coeur de

présences absentes, sentir les odeurs de vieux vêtements, voir un " cimetière ». Avec cette

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