N° IN SITU
Œuvre in-situ aura le plus de sens, de force, d’impact pour uvre spécialement réalisée pour un lieu spé-cifique sentiment, d’une émotion, information, idée) Instant prégnant Un élément peut ainsi être vu : « C’est l’instant décisif d’une action, celui qui va produire la plus forte impression Cet instant
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William Ruberti Alexandre Ferreira, plus connu sous le nom de Will Ferreira est un « street artist » brésilien d’une trentaine d’années, né à Sao Paolo Autodidacte et polyvalent, Ferreira peint sur toile, sculpte et pratique le « street art » depuis l’adolescence C’est à l’âge de 15 ans Après une longue
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situ Il délaisse les pinceaux au profit de la photographie afin de fixer la nature à jamais En 2005, son chemin bifurque de nouveau vers la peinture Suite à ses années d'expériences l'artiste portera un nouveau regard envers la nature Sa nouvelle production picturale diffère donc pleinement de sa première période
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In Situ, revue des patrimoines Le collectif à l’œuvre Collaborations entre architectes et plasticiens (XXe-XXIe siècles) Appel à contributions Coordination du numéro : Delphine Bière et Eléonore Marantz Les collaborations entre architectes et plasticiens reposent sur des interactions et des
FICHE DIDENTITÉ DE L’ŒUVRE Titre : Personnes
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Après en avoir découvert quelques-uns in situ si possible, proposer aux enfants de créer « leur jardin à la Française » Pour cela demander aux enfants quelles figures géométriques ils devront utiliser (le carré, le rectangle, le losange , le cercle sont les réponses attendues )
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FICHE D'IDENTITÉ DE L'OEUVRE
Titre : Personnes
Artiste : Christian BOLTANSKI
Nature de l'oeuvre : Installation in situ
Dimensions : 13 500 m2
Lieu d'exposition : Nef du Grand
Palais, Paris
Date : 2010
MOTS CLÉS À REPLACER DANS LE TEXTE
MÉMOIRE COLLECTIVE, INSTALLATION IN SITU, FICTION ET RÉALITÉ, ABSENCE, MORT, RELIQUES,IMMERSION
L'ARTISTE
Christian BOLTANSKI est né en 1944, à Paris, d'un père juif d'origine russe et d'une mère corse chrétienne. Il est resté marqué par le souvenir de l'Holocauste. En effet, son père est resté caché dans un réduit pendant la seconde guerre mondiale et sa famille n'a eu de cesse de raconter cet épisode noir de l'Histoire. Il développe une oeuvre où se mêlent fiction et réalité, en exposant par exemple des portraits dont certains sont des victimes de la Shoah et d'autres non, ou encore des objets qui semblent être des reliques des foules promises aux chambres à gaz alors qu'ils ont été confectionnés par l'artiste ou qu'ils lui ont appartenu. La mémoire, la mort et la disparition sont les thèmes récurrents de son travail.L'OEUVRE
Description
L'oeuvre Personnes est une installation in situ car Christian Boltanski a créé cet ensembled'éléments pour s'intégrer à un lieu spécifique : la nef du Grand Palais de Paris. Quand ils y
entrent, les spectateurs doivent d'abord contourner un imposant mur de casiers rouillées numérotés dont ils ignorent le contenu. Ils arrivent alors dans une immense salle : par terre,quarante-deux rectangles formés de vêtements rangés à plat avec des passages sur lesquels on
peut déambuler. Au sommet des poteaux métalliques, est diffusé le son de battements de coeurs
de différentes personnes. En bout de cette installation, on assiste à une scène étrange : une grue
infatigable prend des poignées de vêtements sur un monticule gigantesque (une quinzaine demètres) et les rejette avec un grincement lancinant. Boltanski a choisi de réaliser son installation
durant l'hiver et a refusé le chauffage, pour que le spectateur puisse éprouver le froid.Sens de l'oeuvre
• Le titre " personnes » renvoie à toutes celles qui sont évoquées par les vêtements, les
battements de coeurs, indications de présences, évocation de vies. Mais elles sont absentes, il n'y a
personne.• Les casiers rouillées ont déjà été utilisés par Boltanski dans ses oeuvres. Ils évoquent pour lui des
coffres à jouets ou, comme ici, des urnes funéraires de cimetière.• Les carrés de vêtements évoquent des tombes comme dans un immense cimetière. Le vêtement
est l'enveloppe, la protection de l'être humain. Sans leurs vêtements, les déportés perdaient leur
identité, leur humanité et étaient humiliés devant les autres. • La grue prend des vêtements au hasard pour les emmener en hauteur. Certains passent au travers des mailles du filet. D'autres non. Pour Boltanski, chaque vêtement représente unepersonne. C'est donc des vies que la grue prend ou non. Tel est le hasard de la destinée de chaque
personne. Boltanski souhaite que le spectateur se sente oppressé dans son installation et éprouve
d'autant plus le besoin de retourner à la vie de l'extérieur du Grand Palais. On voit à quel point la mort est omniprésente sans jamais être montrée, uniquementsuggérée par l'absence des " personnes » alors que toutes les traces de leur existence sont
présentes : vêtement, battements de coeur, casiers leur ayant appartenu, dans lesquels on peut imaginer qu'il reste leurs effets personnels ou leurs cendres... L'oeuvre met en avant l'idée de mémoire par plusieurs moyens plastiques : • L'aspect rouillé, vieilli, des boîtes, en référence au passé • Le choix de boîtes, dans lesquelles on peut archiver des souvenirs • L'enregistrement audio qui est une manière de garder des sons en mémoire • L'évocation de tombes, monuments installés en souvenir des morts • Les vieux vêtements usés Ainsi, l'oeuvre touche un grand nombre de personnes et fait appel à la mémoire collective. De par notre culture personnelle, le tas de vêtement nous fait penser immanquablement à laShoah, aux Nazis qui empilaient en tas immenses les habits des déportés et leur corps à part.
Boltanski nous met mal à l'aise en nous faisant ressentir le froid, écouter le battement de coeur de
présences absentes, sentir les odeurs de vieux vêtements, voir un " cimetière ». Avec cette
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