[PDF] Linfluence du nazisme sur les jeunes Allemands



Previous PDF Next PDF







Linfluence du nazisme sur les jeunes Allemands

Extrait de Hermann Rauschning, Hitler m'a dit dont la première édition en allemand date de 1939 DOCUMENT 4 : une dictée nazie "Comme Jésus a délivré les hommes du péché et de l'enfer, ainsi Hitler a sauvé le peuple allemand de la ruine Jésus et Hitler furent persécutés mais tandis que Jésus fut crucifié, Hitler



LE PROCÈS DE NUREMBERG

Karl Dönitz, commandant en chef de la marine, successeur d'Hitler par testament (10 ans de prison) Erich Raeder, commandant en chef de la Marine (prison à vie) Baldur von Schirach, chef des jeunesses hitlériennes (20 ans de prison) Fritz Sauckel, chargé de la réquisition de la main d’œuvre dans les territoires occupés (peine de mort)



LA CAMPAGNE DE RUSSIE

De toute évidence, les autorités allemandes d'occupation s'intéressaient beaucoup plus aux forces capitalistes qu'aux forces idéalistes Nul ne parvenait à savoir exactement ce que méditait l'Allemagne Le roi des Belges, Léopold III, voulut, avec un grand courage, y voir clair et obtenir des précisions Il demanda à Hitler de le recevoir



Bonnes copies 6 fév 1934 dans la presse

Dans les années 1930, certains journaux entretiennent encore un climat de guerre civile par la violence de leurs écrits, dans la continuité de la division de la presse au moment de l'Affaire Dreyfus Les deux unes des deux journaux montrent bien que cette division est toujours présente Bien qu'ils traitent du même évènement, à



The Compleat Works of Nostradamus

Pour les ans Courans en ce Siecle (roughly translated: for the years’ events in this century) Almanacs: 1555−1563 Note: Many of these are written in French with the English Translation directly beneath them

[PDF] Les influences/souces d'inspiration qu'? eu Michel Ange

[PDF] les informations concernant

[PDF] les informations suivantes concernent les salaires des hommes et des femmes d'une meme entreprise

[PDF] Les infrarouges, les ultraviolets et les raysons X

[PDF] les innégalité au sein de la citoyenneté grecques et romaine

[PDF] Les innégalités devant la santé

[PDF] les institutions de la 5ème république corrigé

[PDF] Les institutions de la V ème République

[PDF] les institutions de la vème république cours 3ème

[PDF] Les institutions de la Vème république et leur fonctionnement de 1958 ? 1988

[PDF] les institutions en belgique

[PDF] Les institutions en France sous la V ème République

[PDF] les institutions françaises cours

[PDF] les instituts et les écoles supérieures

[PDF] les instructions de base en langage pascal

L'influence du nazisme sur les jeunes Allemands DOCUMENT 1 : l'antisémitisme des enfants Melita Maschmann est née à Berlin en 1918. Elle a travaillé au Service de presse nazi, puis a été affectée à l'administration de camps de travail féminins en Pologne et en Allemagne. Capturée par les alliés en 1945, elle fut libérée en 1948. Dans les années 50, elle prit conscience de la vérité sur le National-Socialisme et entreprit de raconter son parcours. " Que se passa-t-il pendant l'enfance de cette génération de la classe moyenne allemande qui fit d'elle une telle source de pouvoir pour les maîtres du IIIe Reich ? J'incriminerais surtout l'atmosphère sombre des lendemains de la première gue rre mondiale. Nos parents se plaignaient sans cesse de l'appauvri ssement croiss ant de l'Allemagne... Nous entendions toujours les adultes parler de tel ou tel de leurs amis qui avait perdu son emploi et ne savait plus comment faire vivre sa famille. On comptait à la fin six millions de chômeurs. De plus, mes parents imputaient tout cela aux réparations que l'Allemagne devait payer à ses anciens adversaires, ainsi qu'à la perte de s zones industrielles alle mandes. On ne parlait pas, en revanche, des conséquence s de la grande cris e économique qui était durement res sentie partout, pas seulement en Allemagne, au début des années 1930. Tous nos maux venaient du désastre national de Versailles... Ils disaient: " L'Allemagne a perdu la guerre, bien qu'aucun pays n'ait eu de soldats aussi courageux que les siens. Elle n'a pas été battue sur le terrain, mais poignardée dans le dos par les crapules qui la gouvernent à présent. » Tout enfants que nous fussions, nous sentions à quel point ces partis maudits empoisonnaient l'atmosphère. J'avais douze ans lorsque je me trouvai prise dans un combat de rue, entre communistes et nationaux-socialistes... On entendait sans cesse répéter que l'une des raisons de ce triste état de choses était l'influence grandissante des juifs. Quand j'étais entrée à dix ans au Lycée, le tiers de mes camarades étaient des juives et je les traitais exactement comme les autres. Mes parents fréquentaient de s collègues juifs de mon père et l'e xcellent vi eux M. Levy, qui occupait l'appartement au-dessous du nôtre, était un ami. Mais tout cela n'empêcha pas mes parents d'être antisémites... Les adultes nous enseignèrent que les juifs étaient mauvais, qu'ils faisaient cause commune avec les ennemis de l'Allemagne, etc... Pour nous, le juif faisait donc figure d'épouvantail... J'avais acquis des tendances antisémites sans que cela troublât mes relations avec des juifs... Cette confusion mentale me permit par la suite, de me conduire et de penser en antisémite, sans me rendre compte de ce que cela avait d'inhumain, sans me poser de questions sur ma propre honnêteté mentale. Si l'orgueil national de ma génération n'avait pas été exacerbé par l'amertume de la défaite il n'aurait jamais tourné au fanatisme, comme il le fit sous l'influence de Hitler. Dès le début notre vision des choses manqua de modération... nous étions donc prêts pour devenir des nazis enthousiastes... Nous rêvions de nous sacrifier à un idéal... L'idée de Hitler d'une "association de toute la nation" me fascinait. J'imaginais que cela ferait de ce monde un paradis où toutes les classes vivraient ensemble comme les membres d'une même fami lle. Je ne pensais pas alors que quantité de gens seraient exclus de ce paradis. Hitler réussit à nous communiquer son fanatisme... Le fanatique croit que la fin justifie les moyens. Il ne voit que le but à atteindre et reste sourd à tout le reste. En nous, sans que nous nous en rendions compte, peut s'estomper la frontière qui sépare le bien du mal. L'abominable, c'est que ce ne sont pas des gangsters ni des brutes, mais des hommes bons, dont l'esprit et l'âme étaient honorablement doués, qui se sont mis au service d'un mal sans limites. En mars 1933, et contre le voeu de mes parents, j'adhérai secrètement aux Jeunesses Hitlériennes..." » Extraits de Ma Jeunesse au temps du Nazisme par Melita Maschmann

DOCUMENT 3 : l'éducation selon Hitler " C'est avec la jeunesse que je commencerai ma grande oeuvre éducatrice, dit Hitler. Nous, les vieux, nous sommes usés. Oui, nous sommes déjà vieux. Nous sommes gâtés jusqu'à la moelle. Nous n'avons plus d' instincts s auvages. Nous sommes lâches, nous som mes sentimentaux. Nous portons le poids d'une his toire humilia nte et le souvenir confus des époques d'asservissement et d'humiliation. Mais ma splendide jeunesse! Y en a t- il de plus belle dans le monde ? Quel matériel humain ! Avec eux je pourrai construire un nouveau monde. Ma pédagogie est dure. Nous ferons croître une jeunesse devant laquelle le monde tremblera. Une jeunesse violente, intrépide, cruelle. C'est ainsi que je la veux. Elle saura supporter la douleur. Je ne veux en elle rien de faible ni de tendre. Je veux qu'elle ait la force et la beauté des jeunes fauves. Je la ferai dresser à tous les exercices physiques. Avant tout qu'elle soit athlétique ; c'est là le plus important. C'est ainsi que je purgerai la race de ces milliers d'années de dom estication et d'obéissa nce. C'e st ainsi que je la ramènerai à l'innocence et à la noblesse de la nature; c'est ainsi que je pourrai construire un monde neuf. Je ne veux aucune éducation intellectuelle. Le savoir ne ferait que corrompre mes jeunesses. Qu'elles sachent seulement ce qu'elles pourront apprendre par le libre jeu de la curiosité et de l'émulation. La science seule que j'exigerai de ces jeunes gens, c'est la maîtrise d'eux mêmes. Ils apprendront à dompter la peur.» Extrait de Hermann Rauschning, Hitler m'a dit dont la première édition en allemand date de 1939. DOCUMENT 4 : une dictée nazie "Comme Jésus a délivré les hommes du péché et de l'enfer, ainsi Hitler a sauvé le peuple allemand de la ruine. Jésus et Hitler furent persécutés mais tandis que Jésus fut crucifié, Hitler fut élevé au poste de chancelier [...]. Jésus travaillait pour le ciel, Hitler oeuvre pour la terre allemande." Dictée donnée en école primaire en mars 1934 DOCUMENT 5 : un exercice de mathématique nazi " Un aliéné coûte quotidiennement 4 marks, un invalide 5,5 marks, un criminel 3 marks. Dans beaucoup de cas, un f onctionnai re ne touche que 4 m arks, un employé 3,65 marks, un apprenti 2 marks. 1) Faites un graphique avec ces chiffres. 2) D'après des estimations prudentes, il y a en Allemagne environ 300.000 aliénés et épileptiques dans les asiles. Calculez combien coûtent annuellement ces 300.000 aliénés et épileptiques. 3) Combien de prêts aux jeunes ménages à 1000 marks pourrait-on faire si cet argent pouvait être économisé ? » Extrait d'un manuel scolaire nazi, cité par A. Grosser, Dix leçons sur le nazisme, Fayard, 1976.

DOCUMENT 6 : l'école nazie " En 43-44 (1943-1944), à six-sept ans, j'étais scolarisé à la cité minière Fernand-Anna, à Wittenheim. Notre instituteur appli quait le règleme nt nazi, car il était surveill é. Lorsqu'il entrait, il fallait se lever tous d'un coup pour que les sièges ne fassent qu'un seul clac en se rabattant. Si une chaise cla quait en ret ard, on recom mençait. ne faisait le salut nazi que lorsqu'une personne extérieure, un fonctionnaire, un militaire ou simplement un Allemand, entrait en classe. On nous disait : "Faites-le, comme ça on aura la paix !" [...1 On trouvait des portraits de Hitler un peu partout. Je crois me souvenir qu'il y en avait un grand dans le corridor de l'école. Toute lettre administrative se terminait par "Heil Hitler". Et quand un couple se mariait, il devait acheter le Mein Kampf. Je n'avais plus le droit de m'appeler Jean, j'étais devenu Johann. En classe, on apprenait le vrai allemand. Avant, on parlait un genre de français-alsacien mais il était devenu interdit de parler français. Il fallait apprendre vite à cette époque-là... Entre nous, on faisait exprès de parler français. Sauf bien sûr avec quelqu'un qu'on ne connaissait pas, car la méfiance était permanente. Entre dix et dix-huit ans (pour les garçons) ou vingt et un ans (pour les filles), il fallait rejoindre les Jeunesses hitlériennes... » Témoignage de Jean Checinszy, scolarisé en Alsace en 1943-1944 cité dans " L'Alsace se libère », numéro hors série de L'Alsace, octobre 2004. DOCUMENT 7 : les Jeunesses hitlériennes " Mercredi à 15 heures, rassemblement sur la place du marché. Nous agissons selon les ordres du Führer, nous sommes sa jeune garde. Nos chefs de groupe et de section nous apprennent à ramper, à nous camoufler dans la forêt ; ils sont beaucoup plus sympathiques que la plupart des professeurs. Nous avons des chefs, un plan de service, un but de formation, à moitié militaire. Nous avons tout appris en chantant, en riant, en nous bagarrant dans les jeux et les feux de camp. La camaraderie est plus que la vie de famille : avant toute meilleure. Nous partions parfois en excursion pour le weekend, le sac à provisions à la ceinture. [...] Arrivés près de l'emplacement du camp, qui est " occupé par l'ennemi », nous partons à l'assaut en hurlant. Après le repas, nous chantons autour du feu, nous dormons sous les tentes pendant que deux camarades montent la garde. Le sentiment de camaraderie nous donne la sécurité. Cet entraînement développe le sentiment d'une lutte impitoyable contre un ennemi. Un jeune allemand ne doit pas avoir peur. Nous avions notre propre univers. Quand la guerre fut déclarée et que les premières annonces mortuaires des soldats parurent dans les journaux, nous déplorions de ne pouvoir participer à la guerre : nous avions douze, treize, quatorze ans. » Fritz Langour. CRDP de Strasbourg, 1984 (D'après des archives allemandes privées). DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES : Déroulement de la journée dite " de loisirs » : 6h30 : réveil 6h35 - 7h00 : sport 7h00 - 8h00 : se laver, s'habiller, ranger 8h00 : hisser la bannière 8h10 - 8h30 : petit-déjeuner 9h30 : formation politique

12h15 : déjeuner 12h45 - 14h30 : loisirs 16h:00 : pause café 19h15 : dîner 19h45 - 20h45 : soirée entre copines, " Adolf für alles» avec discussions sur la Patrie, les livres, revues, la journée... Chants... 20h45 : amener la bannière 21h30 : coucher Effectifs des jeunesses hitlériennes comparés à la population total des jeunes allemands et allemandes : DOCUMENT 8 : extrait d'un livre illustré pour enfant de 8 à 10 ans Ingee

malade,depui quelque jour elle ouffred'unelégèrefièvree demauxde ê e.

Ingeneveu pa

erendrechezlemédecin."Pourquoiserendrechezlemédecinpoursipeudechoses?»répè e- -elle,lor

que amèreleluipropo e.Enfindecomp e, amèrein i

amère."PourquoiledocteurBernstein?C'estunJuif!Aucunevraiejeuneallemandeneserendchezunjuif!»ré orque 'elle.Samè re

ouri :"neraco ntepasdesottise!L esmédecinsj uifssont parfaits.Onraconten'importequoilorsdetesréunionsdelajeunessehitlérienne.Qu'ensavent-elleslesjeunesfilles?»Ingepro e

e :"Maman,tupeuxdireceque tuveux,ma isnemédis pasdesjeunes ses hitlériennes,tudoissavoirquenous,lesjeunesallemandes,comprenonsmieuxlaquestionjuivequebeauc oupdenosparents.Nosc heftaines ontavecnouschaquesemaine unebrève discussionàproposdesjuifs»Ellein

i

'impa ien e:"tucroistoujoursêtreplusintelligentequelesadultes.Cequetudisn'estpasvrai.ÉcouteInge,jeconnaisbienledocteurBernstein.C'estunbonmédecin»."Maisc'estunJuifetlesJuifssontnosennemismortels»,répondInge.Samère

efâchepourdebon:"celasuffit!Insolente.TuterendsimmédiatementchezledocteurBernstein.Sinonjevaist'apprendreàm'obéir»,crielamèreenlevan lamain.Ingenevoulai pa

ê redé

obéi an ee par i .Elle erendi àlacon ul a iondumédecinjuifBern ein!Dan la alled'a en e,elledoi pa ien erlonguemen .Ellefeuillè ele magazine po urla able.Mai ellee bien ropnerveu e,pourlireplu dequelque ligne .Ellerepen e an arrê àlaconver a ionavec amère.E con ammen le aver i emen de achef aineluireviennen àl'e pri .UnAllemandnecon ul epa unmédecinjuif!Encoremoin unejeunefille.Celle quil'on fai n'on poin guérie n'on récol équehon ee maladie.Enen ran dan la alled 'a en eInge vécu quel quecho edecurieu x.Ducabi ne decon ul a ionprovenaien de cri .Elleen endi lavoixd'unejeunefille:"Docteur,Docteurlaissez-moitranquille».Elleperçu en ui elericanemen d'unhomme.Pui le ilencerevin .Le oufflecoupé,elle endi l'oreille,"Quecelasignifie-t-il» edemanda -elle,e oncoeur emi àba replu vi e.Unefoi deplu ,le aver i emen de achef aineluirevinren àl'e pri .Celafai ai bienuneheurequ'Ingepa ien ai .Anouveauellepri unmagazinee en adelire.Pui lapor e 'ouvri .Ingelevale yeux.LeJuifapparaî .Uncri or i delabouched'Inge.D'effroiellelai a omberlejournal.Pri edepaniqueelle edre a.Se yeux efixèren urlevi agedumédecinjuif.C'é ai levi agedudiable.Aumilieudecevi agediaboliquee plan éunnez rè crochu,derrièrele lune e brillen de yeuxdecriminel .E unricanemen 'affiche ur abouchelippue.Unegrimacequi ignifiai "Enfinjet'aienmapossessionpetiteallemande».LeJuif 'approche.Se doig boudiné veulen la ai ir.M ai Inge e re ai i aprè lepremierchoc.Avan queleJuifnepui ela ai ir,ellelefrappelemédecinjuifauvi age.Pui elle au ever lapor e,de cendl'e calierencouran e or hor d'haleinedelamai ondecejuif.Hor d'haleineelle or encouran delamai onjuive."MonDieuIngeques'est-ilpassé?».Lachèreenfan me uncer ain emp avan depouvoirprononcerunmo ,enfinellefai leréci de onaven urechezlemédecinjuif.Samèreécou eavecpanique.E lor queIngeena finiavec onhi oire, amère,dehon e,bai

ela ê e."Inge,jen'auraisjamaisdût'envoyerconsulterunmédecinjuif.Aprèstondépart,jem'ensuisrenducompte.Jevoulaisterappeler,carenfindecomptetuavaisraisonetjepensaisqu'ilallaitt'arriverquelquechose.Dieusoitloué,touts'estbienterminé.»Samère

oupiree en edere enir e larme .Pe i àpe i Ingere rouve oncalmee on apa

con inuer."Jesaiscequetuvasdireetjetelepromets.Jetrouvequ'onapprendbeaucoupdechosesdevous,chersenfants».Ingeacquie

cedela ê e"Tuasraisonmaman.Danslesjeunesseshitlériennes,noussavonscequenousvoulonsmêmesinous nesommespas toujoursco mpris.Mamantum'ase nseignéb eaucoupde vérités,aujourd'huic'estàmontourdelefaire.»E gravemen ellecommence:"C'estlediabledanssaperfidieQuienvoyalesjuifsenGermanieEttelLuciferilconvoitelesfemmesallemandesetleurhonneur.LesAllemandsneveulentrienentendreAmoinsquelaraisonnelesgagne.Pourlesenguérir,lesrameneràlasaineréalitéunseulmoyenUnbonremèdeallemand!» Extrait de Der Giftpilz,Nürnberg ,Stürmer Verlag,1938. DOCUMENT 9 : extraits d'un livre de coloriage pour les enfants de 3 à 5 ans DerJudestelltsichvor,H.Hiemer,Nürnberg,StürmerVerlag,1934.

DOCUMENT 10 : un jeu nazi La règle de "Juden Raus" est simple. Un plate au de bois représente six rues d'une vi lle standard, bordées de commerces en tout genre tenus par des juifs. Le joueur - un Aryen forcément - est doté d'un petit personnage, qui va se déplacer, au fil du lancer de dés, dans cet espace, avec comme objectif d'atterrir dans une de ces boutiques. Il s'agit de faire prisonnier son propriéta ire - représenté par un cône grimaçant - ,et de le ra mener e nsuite dans un "camp" avant de l'envoyer en Palestine. " Chassez six juifs et vous aurez gagné », explique le mode d'emploi. Plateau du jeu Juden Raus, édité par Günther & Co. 1936

quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24