[PDF] SES Terminale Epreuve composée n°1 - Les SES à Jean Gi



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ii – Les limites du PIB

ii – Les limites du PIB Compléter le texte ci-dessous avec les mots suivants : développement, sous-évaluer, augmenter les coûts, travail domestique, progrès économiques et sociaux,



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TD 5 – Les limites du PIB Exercice dʼargumentation : trouver et classer des arguments Objectifs : 1/ découvrir les limites du PIB comme indicateur de mesure des richesses et du bien être 2/ se préparer à l’analyse de textes et à l’argumentation Notions: PIB, Indicateur de Développement Humain (IDH) Méthodologie 1



(chap1 PIB intérêts et limites)

Les limites du PIB Observer que le PIB a augmenté ne signifie pas forcément une augmentation de la production de biens et de services, mais peut simplement signifier une monétisation accrue du volume d'activité Si certains actes peuvent réduire le PIB, d'autres tels que certaines activités domestiques (garde



Quelles limites présente le PIB ? PIB

gonfle artificiellement le PIB, on a recourt au PIB déflaté (= réel = en volume= en monnaie constante) Quelles limites présente le PIB ? -Non prise en compte la production souterraine, domestique et du bénévolat alors que c’est une création de richesse mais illégale et/ou non déclarée Il sous-estime la richesse créée



Le PIB et ses insuffisances comme mesure du développement

PIB/hab dans une nouvelle unité statistique ajustant mieux les limites du ou des bassins d'emploi Ainsi, le PIB/hab de Bruxelles-Capitale est à l'indice 194 par rapport à la



SES Terminale Epreuve composée n°1 - Les SES à Jean Gi

- Les exemples ne doivent pas simplement être énoncés: ils sont là pour illustrez une limite du PIB (limite qu'il faut donc expliquer) - La question porte sur les limites du PIB comme indicateur de la croissance économique, vous ne devez donc pas simplement présenter deux limites du PIB mais bien relier ces deux limites à la question



Maintenance - INSEE

o Comment compléter le PIB ? Les limites du O la valeur des échanges économiques O Les activités bénévoles ou domestiques Le PIB ne reflète ni la nature de l'activité économique, ni son impact environnemental Ce qui est en dehors du PIB le travail domestique Insee Première no 1423 le bénévolat associatif



Structure du PIB, PNB,RNB, limites de ces indicateurs

Structure du PIB, PNB,RNB, limites de ces indicateurs Semaine 2 –Thème 1 Sous-thème 2



Les indicateurs complémentaires / alternatifs au PIB (partie 1)

Progrès Social), créée à l’initiative du Gouvernement français, a examiné les limites du PI et émis diverses recommandations pour mieux mesurer les performances économiques et le progrès social 2 Parmi celles-ci : analyser en profondeur les inégalités en termes de revenus ; 1 Le PIB peut être calculé au niveau mondial

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SES. Terminale

Epreuve composée n°1

Durée: 2 heures

Cette épreuve comprend deux parties.

1.Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant

appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l'enseignement obligatoire.

2.Pour la partie 2 (Étude d'un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une

démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l'information.

II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

I- Mobilisation des connaissances (12 points)

1- Montrez que la productivité globale des facteurs est source de croissance économique.

2- Présentez deux limites à l'utilisation du PIB comme indicateur de la croissance économique.

II- Etude d'un document (8 points)

Après avoir présenté le document, vous comparerez l'évolution du PIB aux Etats-Unis et dans la

zone euro. Evolution du PIB réel aux Etats-Unis et dans la zone euro (indice base 100 = 4trimestre 2007).

Source: Eurostat, 2016.

SES. Terminale

Epreuve composée n°1: Correction

Durée: 2 heures

Cette épreuve comprend deux parties.

1.Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant

appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l'enseignement obligatoire.

2.Pour la partie 2 (Étude d'un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une

démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l'information.

II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

I- Mobilisation des connaissances (12 points)

1- Montrez que la productivité globale des facteurs est source de croissance économique.

Remarques:

- Si la 1ere partie de l'EC ne se limite pas à une simple récitation de connaissances, mais impose

leur mobilisation, il est néanmoins nécessaire de s'appuyer sur des connaissances rigoureuses et solides

(il peut ainsi être bienvenu de définir les deux notions dès votre première phrase qui servira alors

d'introduction). Plus la mobilisation est importante (donc les explications), meilleure est la note...

- dans la mesure où la réponse doit être argumentée, il est très pertinent de structurer la réponse

(connecteurs logiques).

Remarque: la notion de PGF est ici pris dans une acception large de productivité, une réponse qui

s'appuierait davantage sur une acception plus stricte (la PGF permettant de mesurer le progrès technique) serait également pertinente.

Réponse possible:

Si la croissance économique peut résulter de l'accroissement de la quantité de facteurs de production

utilisés, l'accroissement durable de la quantité de biens et services produits dans un pays peut aussi

s'expliquer par une amélioration de l'efficacité de la combinaison productive. En effet, l'augmentation de

la PGF signifie produire autant avec moins de facteurs de production ou produire plus avec autant de

travail et de capital. Cette hausse de la PGF génère cinq conséquences favorables à la croissance

économique. Premièrement, elle entraîne la baisse du temps de travail, alimentant une hausse du temps

libre et, parce qu'elle est couplée avec la hausse des revenus, une hausse de la demande de biens de

consommation. C'est en effet la seconde conséquence, les salaires vont augmenter, et ainsi le pouvoir

d'achat des travailleurs, alimentant la hausse des dépenses de consommation, donc celle de la production.

Et ceci d'autant plus que troisièmement la baisse des coûts unitaires de production permise par la hausse

de la PGF autorise les firmes à baisser leur prix (à condition qu'elles soient en situation de forte

concurrence), ce qui accroît leur compétitivité-prix et leur permet de davantage exporter, alimentant la

demande globale. Quatrièmement, pour les différentes raisons précédentes, les profits des entreprises

s'élèvent, leur permettant de pouvoir autofinancer leurs investissements, ce qu'elles réaliseront

certainement parce que leurs débouchés augmentent et qu'il s'agit là d'un moyen d'améliorer encore leur

compétitivité, l'acquisition de capital fixe étant un vecteur du progrès technique. La demande de biens

d'équipements croît d'autant plus que, cinquièmement, les prélèvements obligatoires augmentent,

permettant aux pouvoirs publics d'accroître leurs dépenses publiques, notamment dans le capital public et

technologique, qui est généralement porteurs d'externalités positives comme nous l'apprennent les

théories de la croissance endogène. Ainsi, parce qu'elle entraîne la baisse des coûts unitaires de

production, augmentant les revenus des agents économiques, stimulant la demande globale

(consommation, investissement, exportation), la productivité globale des facteurs est source de croissance

économique.

2- Présentez deux limites à l'utilisation du PIB comme indicateur de la croissance économique.

Remarques:

- La consigne vous demande deux exemples, n'en proposez ni moins ni plus (mais structurez votre

réponse). Ceux proposés dans la correction ne sont pas les seuls, d'autres pouvaient être envisagés...

- Les exemples ne doivent pas simplement être énoncés: ils sont là pour illustrez une limite du

PIB (limite qu'il faut donc expliquer).

- La question porte sur les limites du PIB comme indicateur de la croissance économique, vous ne

devez donc pas simplement présenter deux limites du PIB mais bien relier ces deux limites à la question

de la mesure de la croissance économique.

Réponse:

Agrégat permettant de mesurer l'accroissement à long terme la quantité de biens et services disponibles

pour la population d'un pays, le Produit intérieur brut (réel) n'est, comme tout indicateur, pas dénué de

limites, dont deux principales peuvent être mises en avant. Tout d'abord, le PIB est un indicateur

monétaire qui est obtenu à opérant la somme des valeurs ajoutées réalisées pendant une année par les

unités de production (entreprises, administrations, associations) résidant sur le territoire national. En ce

sens, il ne prend pas en compte certaines activités (non monétaires) qui pourtant améliorent le bien-être de

la population, comme le bénévolat, les activités domestiques ou l'auto-consommation. A l'inverse, il tend

à inclure des activités qui réduisent le bien-être, celles notamment liées à la réparation des externalités

négatives. Ainsi, les embouteillages, par la surconsommation d'énergies fossiles qu'ils entraînent, la

pollution qu'ils génèrent, sont paradoxalement une bénédiction pour le PIB qui tend alors à augmenter.

Ensuite, le PIB est bien un indicateur de moyen: il rend compte de la quantité de biens et services produits

et donc disponibles pour la population. Pour autant, il est possible que l'augmentation du PIB à long terme

masque une baisse du niveau de vie (mesurée par le PIB par habitant) si la population augmente plus vite

que les richesses produites. Il est aussi possible qu'une élévation du niveau de vie moyen ne se traduise

pas par l'élévation du niveau de vie du plus grand nombre, si le supplément de richesses est captée par une

minorité. Le PIB est en effet muet sur la répartition des richesses produites: il ne permet pas saisir les

inégalités existant sur notre territoire (entre les régions ou entre les hommes et les femmes par exemple),

ni leur évolution. Ainsi, le PIB est un indicateur utile (il mesure bien les trois temps de la valse

économique) mais assez frustre.

II- Etude d'un document (8 points)

Après avoir présenté le document, vous comparerez l'évolution du PIB aux Etats-Unis et dans la

zone euro. Evolution du PIB réel aux Etats-Unis et dans la zone euro (indice base 100 = 4trimestre 2007).

Source: Eurostat, 2016.

Remarques:

- La présentation du document doit être exhaustive (source, unité, type de document, variables...);

- Dans cette partie est évaluée votre maîtrise des savoir-faire quantitatifs: utilisez-en donc

plusieurs pour montrer votre panoplie (lecture, différents calculs...) et ceci au service d'une consigne

(donc d'une réponse) " comparer »; - Enfin, n'oubliez pas que vous devez répondre à une consigne: une réponse claire est donc attendue, tout comme une réponse structurée.

Réponse :

Ce graphique en courbes, produit par Eurostat, en 2016, est titré " Evolution du PIB réel aux Etats-Unis

et dans la zone euro (indice base 100 = 4 trimestre 2007)». Il décrit l'évolution de la quantité de biens et

services produits aux Etats-Unis et dans la zone euro. Les courbes sont exprimées en indice base 100 en

2007 et ceci jusqu'en 2015. Les données sont exprimées en volume, signe que les variables ont été

déflatées (c'est-à-dire que l'effet-prix des évolutions a été retiré pour ne retenir que l'évolution des

quantités).

De manière générale, on constate que la croissance économique a divergé entre les Etats-Unis et la zone

euro. En effet, si la quantité de richesses produites outre-atlantique a augmenté de 11% entre 2007 et

2015, elle n'a augmenté que de 0,3% dans la zone euro, soit 37 fois moins.

Pour autant, cette divergence n'apparaît qu'après 2010. En effet, entre 2007 et 2008, les quantités de

richesses produites dans ces deux zones baissent dans des proportions similaires ( 4% aux Etats-Unis, de

5% dans la zone euro, soit un écart d'un point). Les deux pays connaissent donc une récession, dont ils

commencent à sortir à partir de 2009. Leur PIB retrouvent en effet quasiment le niveau de 2007 dès 2010.

Pourtant, à partir de cette date, leur chemin diverge. Si les Etats-Unis connaissent une élévation continue

et soutenue de leur PIB (qui croit de plus de 2% l'an), en revanche la zone euro replonge dans la récession

entre 2011 et 2012 (le PIB de la zone baisse de plus de 2%). Le retour à la normale ne s'opérera que

lentement ensuite: puisque la zone euro ne parviendra à produire autant de richesses qu'en 2007 qu'à partir

de 2015. Ainsi, bien que confrontés également à la crise des subprimes, les Etats-Unis ont beaucoup plus

rapidement réussi à en effacer les traces en terme de création de richesses que la zone euro.

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