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Les discours des personnages - Créer un blog gratuitement

les pensées du personnages, le narrateur "entre" dans la conscience de son personnage qui prend au yeux du lecteur une plus grande consistance qu'au DD Nous avons les propos mêmes du personnage, ses pensées, mais nous sommes aussi placés du point de vue du narrateur qui les transcrit : la voix du perso est



Fiche de synthèse sur le genre romanesque

les pensées d’un personnage entre guillemets après un verbe introducteur Les différentes focalisations : qui voit ? Il existe trois types de focalisations (interne, externe et omnisciente) qu’il convient de savoir repérer et d’analyser (Voir la fiche sur les focalisations disponible sur le blog ducotedechezbenjamin)



Séance - WordPresscom

vont faire les personnages ; comprendre les pensées d’un personnage) 1) Rappel de la séance précédente - dehors, il a entendu un cri : il s’agissait d’un louveteau coincé dans un piège - le petit garçon décide de cacher le loup pour le protéger de son oncle : mise en garde car l’oncle peut s’en prendre à lui et le tuer



CORRIGE DU SUJET D ENTRAINEMENT LE ROMAN - Un blog gratuit et

Afin de faire partager au lecteur le sentiment d’un personnage qui vit l’emprisonnement, les quatre auteurs ont choisi d’utiliser différents points de vue Ainsi, Hugo (texte A) et Camus (texte D) utilisent la focalisation interne Dans ces deux premiers textes, le lecteur suit les pensées et les sentiments du narrateur,



Les éléments d’une case - BnF

Les bulles Les personnages s’expriment grâce au texte qui est placé dans les bulles, appelées également “le phylactère” Chaque bulle possède une queue ou appendice qui indique quel personnage s’exprime Le cartouche Le cartouche est un encart rectangulaire avec un texte qui sert à refléter les pensées intérieures d’un

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Les discours des personnages

Dans un récit le narrateur a plusieurs possibilités pour rapporter les paroles (qqfois les pensées) des ses personnages : le discours direct, le discours indirect, le discours indirect libre.

Discours directDiscours indirectDiscours indirect libre DéfinitionC'est la transcription littérale des paroles du personnage, telles qu'il les a dites. Il y a rupture par rapport au récit conduit par le narrateur.C'est la transcription des paroles ou des pensées du personnage dans leur esprit général : on reproduit en gros ce qu'il a dit, mais non fidèlement.C'est la transcription des paroles et des pensées du personnages telles qu'elles ont été dites, mais rien n'indique que nous avons quitté le récit ; il n'y a aucune rupture avec le tissu de la narration.

RepérageLe DD se reconnaît à :

- des marques graphiques : guillemets, tirets - des incises (type " dit-il ») Ex Il lui dit alors : " Qu'est-ce tu fais là ? »Le DI se reconnaît à l'emploi de : - verbes de parole (qqfois de pensée) type DIRE, DEMANDER, CROIRE, PENSER, PRÉTENDRE, RÉPONDRE... - suivis d'une proposition conjonctive rapportant les paroles du personnage

Ex Il lui demanda ce qu'il faisait à ce moment là. Le DIL est difficile à repérer puisqu'il se confond avec

le récit du narrateur. Il se signale par l'apparition d'une syntaxe orale (notamment exclamations et expressions familières) qui fait entendre la voix du perso. Ex Ses propos avaient été clairs. Il viendrait le lendemain, ça, c'était sûr !

Caracté-

ristiqueson retrouvera une syntaxe orale (hésitations, exclamations, langage familier, etc...) et les habitudes de langage du personnage on aura des marques d'énonciation : le JE et le TU, le présent, des adverbes de temps et de lieu comme "ici" et "aujourd'hui", "demain".on aura une syntaxe écrite (langage soutenu, phrase complexes, peu de modalités...) on aura les pronoms et les adverbes du récit : le IL, le passé, des adverbes transposés ("à cet endroit", "la veille", "le lendemain"...)on retrouve la syntaxe orale du DD (abondance des modalités, expressions familières...) mais pas les pronoms de 1ère ou 2è personne on trouve en même temps les marques du DI : pronom IL, transposition des temps verbaux et des adverbes de lieu ou de temps, mais pas les verbes introducteurs. IntérêtLe discours se détache par rapport au reste de la narration : le personnage semble parler tout seul, indépendamment du narrateur qui en quelque sorte disparaît. Cette technique permet donc de créer un "effet de réel": le personnage semble exister. De plus cette technique apporte à l'intérieur du récit vivacité et dynamisme.Le discours du personnage est complètement intégré au reste de la narration; il est subordonné au récit. Le personnage perd alors toute son autonomie, sa voix propre disparaît. Cependant, le DI permet de transcrire les pensées du personnages, le narrateur "entre" dans la conscience de son personnage qui prend au yeux du lecteur une plus grande consistance qu'au DD.Nous avons les propos mêmes du personnage, ses pensées, mais nous sommes aussi placés du point de vue du narrateur qui les transcrit : la voix du perso. est donc mêlée à celle du narrateur qui peut subtilement faire sentir par exemple la naïveté des propos.

Texte 1 - MAUPASSANT, Contes de la bécasse

(Mme Lefèvre et sa servante ont constaté dans leur jardin le vol d'un douzaine d'oignons.) Un fermier d'à côté leur offrit ce conseil : "Vous devriez avoir un chien". C'était vrai, cela; elles devraient avoir un chien, quand ce ne serait que pour donner l'éveil. Pas un gros chien, Seigneur ! Que feraient-elles d'un gros chien ! Il les ruineraient en nourriture. Mais un petit chien (en Normandie, on prononce "quin"), un petit freluquet de quin qui jappe. L'épicier de Roleville en avait bien un, un tout petit; mais il exigeait qu'on le lui payât deux francs, pour couvrir les frais d'élevage. Mme Lefèvre déclara qu'elle voulait bien nourrir un "quin", mais qu'elle n'en achèterait pas.Texte 2 - ZOLA, L'Assmomoir Virginie approuvait joliment Gervaise de se fourrer de bons morceaux sous le nez. Lorsqu'on a un homme qui boit tout, n'est-ce-pas ? c'est pain béni de ne pas laisser la maison s'en aller en liquides et de se garnir d'abord l'estomac. Puisque l'argent filait quand même, autant valait-il faire gagner au boucher qu'au marchand de vin. Et Gervaise, agourmandie, s'abandonnait à cette excuse. Tant pis ! ça venait de Coupeau, s'ils n'économisaient plus un rouge liard. Elle avait encore engraissé, elle boitait davantage, parce que sa jambe, qui s'enflait de graisse, semblait se raccourcir à mesure. Cette année là, un mois à l'avance, on causa de la fête. On cherchait des plats, on s'en

léchait les lèvres. Toute la boutique avait une sacrée envie de nocer. Il fallait une rigolade

à mort, quelque chose de pas ordinaire et de réussi. Mon Dieu ! on ne prenait pas tous les jours du bon temps.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46