[PDF] La fabrication de l’arc en bambou (yumi dake)



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TRACER ET RÉALISER DES ASSEMBLAGES EN BOIS DE TRAVERS

TRACER ET RÉALISER DES ASSEMBLAGES EN BOIS DE TRAVERS – 17/19 Les enfourchements A la main, seule la réalisation de la partie femelle de l’assemblage différent de celui à tenon et mortaise La technique à adopter consiste à descendre les bords à l’aide de la



ASSEMBLAGES DE BOIS APPLIQUES A LA ROBOTIQUE ARCHITECTURAL

l’accessibilité de la bois comme matériel constructif Les techniques pour la construction en bois avec l’utilisation d’assemblages sculptés en bois au Japon s’ont développé sur tout pendent le XII et XVII siècle, peut être comme résultat de l’assimilation et réinter-prétation de cette technique, qu’on pense, est



assemblages eN bOIs - Dunod

je décris conviennent pour toute forme de travail du bois préCisioN Un assemblage imprécis risque de se voiler et de se défaire, ou de faire éclater le bois Reprendre les ajustements après la coupe n’est pas impossible mais faire bien du premier coup est infiniment préférable Le bel ouvrage ne tolère aucun jeu visible



LES ASSEMBLAGES - Les Passionnés du Bois dIle-de-France

On appelle assemblage d'angle la réunion de deux pièces de bois formant un angle droit ou quelconque Nous étudierons dans cette leçon l'assemblage le plus simple, celui qui est souvent employé pour les travaux grossiers (cabanes à lapins, poulaillers, etc ) : l'assemblage à entailles à mi-bois



Menuiserie Assemblages collages - Lucbor

Une variante du mi-bois en angle : l’assemblage à mi-bois avec “flottage d’onglet” Il n’est pas plus difficile à réaliser et son aspect est plus décoratif Avec la même technique, on réalise un assemblage à mi-bois en bout Il offre peu de résistance, aussi on l’utilise uniquement pour des ouvrages assez grossiers en le



Rabots japonais en bois 44P0101+ Rabots japonais en bois

ressemblent aux rabots japonais classiques en chêne blanc Cependant, un bloc d’arrêt muni d’une molette de serrage remplace le traditionnel coin en bois Les lames d’acier à forte teneur en carbone conservent un tranchant acéré et produisent des copeaux aussi minces qu’un mouchoir de papier, même sur du bois au fil enchevêtré



1/ Liaisons d’assemblage

1/4 Liaisons d’assemblage PLAT PLAT CHANT CHANT BOUT BOUT épaississement élargissement allongement Chant Plat About épaisseur lo n gu e ur l a r g e u r 2 Tableau des possibilités de liaison 1 Terminologie de l’orientation du bois Étant donné le nombre important d’assemblages plus ou moins complexes, il faut donc faire une choix



Fabriquer un Butaï : Modèle pour Kamishibaï Traditionnel

Le Butaï est un chevalet en bois qui sert de support pour un style de narration originaire du Japon qui s’appelle le Kamishibaï Dans cet article, nous allons suivre les étapes de fabrication d’un modèle de Butaï qui correspond aux dimensions traditionnelles du « théâtre de papier » japonais pour lequel il



La fabrication de l’arc en bambou (yumi dake)

Assemblage et mise en forme du yumi Les deux Ma-Dake sont collés de part et d’autre de la structure en lamellé-collé Le tout est lié entre deux lames de bois tendres afin de ne pas marquer le bambou lors du pressage réalisé à l’aide de 8 0 à 100 cales Cette technique assure le collage et permet la mise en f orme de l’arc

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SESERAGI

L'arc traditionnel japonais est entièrement fabriqué à la mai n avec les mêmes techniques et les mêmes matériaux que ceux utilisés il y a plus de 400 ans. Aujourd'hui 15 maîtres artisan s de Miyakonojo, ville située au sud de Kyushu, perpétuent cette tradition transmise oralement de maître à élève et le plus s ou- vent de père en fils. La fabrication d'un yumi dake requiert autant de patience que de talent, d'intuition que de maîtrise. Si la forme de l'arc et sa structure peuvent légèrement varier d'un artisan à l'autre, elles s ont pensées pour offrir un équilibre parfait entre les parties haute et basse de cet arc. L'artisan porte aussi toute son attention sur le centre de gravité de l'arc et sur la répartition de sa force après le lâcher de l a flèche. En général, un yumi dake se compose de trois parties : . Higoou coeur de l'arc est constitué de plusieurs éléments cont recol- lés en bambou ou en bambou et en bois. Le Higo donne du ressort au yumi et en augmente le rapport poids-force selon le nombre et la natu- re de ces éléments. . Sobaki : deux pièces de bois de sumac sont collées de part et d'autre du Higo pour rigidifier l'ensemble. . Ma-Dake: deux placages de bambou forment la face intérieure de l'arc (Uchidake) et la face extérieure (Todake).

A l'origine : la sélection du bambou

Les bambous âgés de trois ans sont coupés pendant leur pério de de repos (novembre-décembre). Ils offrent alors une résistance optimale. Les chaumes (tiges) destinés à la confection des Ma-Dake doivent avoir 18 à 21 cm de circonférence et 30 cm pour celle du Higo. Elles sont fendues sur toute leur longeur, en quatre pour les Ma-Dake ou en bandes étroites pour le Higo. Dans le premier cas, ce sont les parties opposées, celles qui ne portent pas les pousses et sont les plus résis- tantes, qui formeront le Uchidake et le Todake. Les bambous refendus sont mis à sécher naturellement pendant trois à quatre mois. Pu is ils sont passés au-dessus d'un feu de charbon de bois jusqu'à la complè- te extraction de leur huile qui est essuyée au fur et à mesure. La lame de bambou destinée au Uchidake est " fumée " pour en aug- menter le ressort. Elle est régulièrement lavée pendant cette o pération qui dure d'une à deux années, jusqu'à ce que le bambou ai t pris une couleur caramel. Par ailleurs, pour que le bambou garde sa courbure le futur Todake est chauffé uniquement côté intérieur tandis que le Uchidake et les lames de bambou du Higo sont chauffées sur les deux faces. En effet, le bambou soumis à une température élevée p loie faci- lement et conserve sa forme artificielle sans perdre son élasticité ni sa solidité.

La fabrication de la colle

Apparemment simple cette préparation reste aléatoire et requiert toute l'expérience du maître. Son engagement doit être total durant cette opération. Celle-ci est précédée d'une période d e retraite et de rites de purification Shintoïstes. Des peaux de cerfs sont découpées en fins copeaux qui sont mis à bouillir dans de l'eau pendant plusieurs heures. Seul l'artisan est apte à juger du moment où la colle (

Nibe) est

prête alors que sa réussite dépend notamment du degré et du temps de cuisson. Au final, la colle doit être à la fois souple et ré sistante poursupporter le travail de l'arc et accepter les changements climatiques. Reste qu'aujourd'hui, beaucoup d'arcs sont fabriqués avec de la colle synthétique qui offre les caractéristiques recherchées.

La préparation du Higo et des Ma-Dake

Quatre à sept lames de bambou (ou bambou et bois) sont collées assemblées entre elles et aux deux Sobaki. La colle est déposée

à l'ai-

de d'une spatule en bambou en couches fines et régulières. Le t out est lié avec une corde sur toute la longueur. Dans chaque tour de corde est glissée une cale en bambou qui fait office de serre-joint et maintient l'ensemble parfaitement droit le temps d'assurer la prise. Cette struc- ture en lamellé-collé sera ensuite soigneusement rabotée pour o btenir l'épaisseur voulue. Les lames de bambou des futurs Todake et Uchidake sont légèrement amincies en les rabotant du milieu vers les extrémités. Deux pièces de bois sont collées sur la face intérieure aux extrémités de l 'arc (Uwasekiita en haut et Shimosekiita en bas). Elles formeront les par- ties sur lesquelles la corde sera tendue.

Assemblage et mise en forme du yumi

Les deux Ma-Dake sont collés de part et d'autre de la structure en lamellé-collé. Le tout est lié entre deux lames de bois tendres afin de ne pas marquer le bambou lors du pressage réalisé à l'aide d e 80 à 100 cales. Cette technique assure le collage et permet la mise en forme de l'arc. Chaque artisan a sa propre façon de répartir les cales sur tout ou par- ties de l'assemblage (sur une face, sur les deux, sur le côté, etc.). Ce dispositif est chauffé (ni trop, ni trop peu) pour devenir malléable, assouplir le bois et diffuser la colle. L'artisan imprime alors sa courbe au futur yumi en le ployant à l'aide du pied et en enfonçant pl us ou moins les cales aux endroits désirés. Cette opération est répétée plusieurs fois au cours des 24 h eures de prise du Nibe. Les courbes sont vérifiées à l'aide d'un g abarit. budo

Fédération de Kyudo Traditionnel

La fabrication de l'arc en bambou (yumi dake)

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