[PDF] Activité 4 : Le LSD, une drogue qui perturbe la vision



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Thème: La représentation visuelle

Absorption des radiations lumineuses par les photorécepteurs λ(nm) 400 500 600 700 Texte extrait du site de l’INRP « Il existe deux grands types de photorécepteurs : les bâtonnets, fonctionnant en faible éclairement, et les cônes, actifs seulement en fort éclairement Chaque photorécepteur ne synthétise qu'un seul type de pigment



DST#3 1ère ES - lewebpedagogiquecom

SVT 1ère ES Mardi 26 Mars 2013 Sciences : DST# 3 1h 30 min PARTIE 1 SPC / SVT : Commentaire rédigé Nourrir l Document de référence : Les voies visuelles



htp Fascicule de tri révisions stnfe Bac Sciences r (SVT) rfre

Document de référence : Les voies visuelles Document 3 :Rééducation chez des patients qui ont perdu une partie de leur champ visuel En 2007, Linda Henriksson et ses collègues de l'Université de technologie à Helsinki en Finlande ont montré qu'une réorganisation corticale existe après une stimulation intensive dans le champ visuel aveugle



I La représentation visuelle - WordPresscom

Les voies visuelles se croisent au niveau du chiasma optique, la vision de l'œil droit est analysée par le cortex visuel gauche et inversement pour l'œil gauche Les images sont reçues dans les aires visuelles situées à l'arrière des deux hémisphères V1 et V2 sont chargés de la récéption des informations V3 distingue les formes



THEME 1 : REPRESENTATION VISUELLE

Les voies nerveuses de la vision et aires visuelles TD4: Le message nerveux , de nature électrique, est acheminé par les 2 nerfs optiques ( axones de cellules ganglionnaires de la rétine) jusqu’au cortex visuel, situé dans la partie occipitale du cerveau Cortex cérébral : partie superficielle des hémisphères cérébraux Il renferme



couv representation visuelle ok - educationfr

1 Approche historique commune (SVT, SPC) sur le lieu de la formation des images 2 Dissection de l’œil (lapin, poisson) mise en relation avec les propriétés optiques et l’identification du lieu de formation des images 3 Etude de l’appareil optique, incluant les défauts optiques



Sujet BAC 3 - [SVT]

naturelle présente dans la zone de relais des voies visuelles (1) La sérotonine est une substance permettant le transfert d'un message nerveux des neurones A vers les neurones B (document 3) Outre une capacité de réaction réduite, une humeur agressive, les personnes sous l'emprise de cette drogue subissent des altérations de la vision



Activité 4 : Le LSD, une drogue qui perturbe la vision

Document 2 : la transmission du message nerveux au niveau des voies visuelles a Trajet du message nerveux Une molécule, la sérotonine, est présente au niveau du relais cérébral b Modèle moléculaire d'une molécule de sérotonine fixée à son récepteur spécifique (en grisé) situé sur le neurone B Document 3 : Les premiers effets



Sujet du bac ES-L Sciences (1ère) 2019 - Liban

Document 2b : schématisation des voies visuelles pour trois points A, B, C issues des champs visuels de l’il droit et de l’°il gauche Le point B appartenant au champ binoculaire Document 3 : traitements de l’amblyopie Les traitements ne sont possibles que sur des yeux corrigés (lunettes, lentilles, opérations )

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Représentation visuelle 1ES/1LSVT

Activité 4 : Le LSD, une drogue qui perturbe la vision

Le LSD (diéthylamide de l'acide lysergique) est une substance hallucinogène synthétisée à partir d'un champignon

parasite. Cette drogue se présente le plus souvent sous la forme de petits morceaux de papier buvard imprégnés de

la substance. Les buvards sont illustrés de dessins. Il peut également prendre la forme d'une sorte de mine de

crayon (" micropointe »). Plus rarement il peut être vendu sous forme liquide ou sous forme de gélatine.

En droit international, la Convention de Vienne de 1971 sur les substances psychotropes classe comme stupéfiants

la psilocine et la psilocybine, contenues dans certains champignons. Le droit français est beaucoup plus strict

puisque tous les champignons hallucinogènes sont classés comme stupéfiants, quel que soit leur genre. Il en va de

même des hallucinogènes d'origine synthétique (LSD, GHB, kétamine, etc.). À ce titre, les hallucinogènes tombent

sous le coup de la loi du 31 décembre 1970 relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la

répression du trafic et de l'usage de substances vénéneuses. Ainsi, l'acquisition, la possession, l'usage, la

production, le transport, la cession (même à titre gratuit) et la vente d'hallucinogènes sont prohibés par le Code de

la santé publique et le Code pénal.

Document 1 : Quelques données sur le LSD

Le LSD est un dérivé synthétique produit à partir d'un champignon parasite des céréales : l'ergot de seigle (Claviceps purpurea), qui peut s'attaquer également au froment et à l'orge. Celui-ci a l'aspect d'une excroissance noire de quelques centimètres sur la graine. Il contient une grande quantité d'alcaloïdes pharmacologiquement actifs. Le modèle moléculaire du LSD est présenté ci-contre. Document 2 : la transmission du message nerveux au niveau des voies visuelles. a. Trajet du message nerveux Une molécule, la sérotonine, est présente au niveau du relais cérébral.b. Modèle moléculaire d'une molécule de sérotonine fixée à son récepteur spécifique (en grisé) situé sur le neurone B

Document 3 : Les premiers effets du LSD

L'effet du LSD a été décrit pour la première fois en 1943 par le chimiste suisse Albert Hofmann. Alors qu'il était en

train de terminer la purification d'une substance qu'il venait de synthétiser, il a été sujet à des sensations

inhabituelles, qu'il consigna le lendemain. " Les yeux fermés, dans un état qui ressemblait au rêve, je percevais un

flot ininterrompu d'images fantastiques, de formes extraordinaires et de couleurs intenses, comme dans un

kaléidoscope. [...] Dans mon champ de vision, tout ondulait, tout était distordu, comme si je regardais dans un

miroir déformant. Les meubles prenaient des formes grotesques et menaçantes. La voisine, que je reconnaissais à

peine, n'était plus Madame R., mais une sorcière malveillante qui portait un masque coloré. Les changements que

je ressentais en moi-même étaient pires encore que les transformations démoniaques du monde externe. Un

démon m'avait envahi, avait pris possession de mon corps, de mon esprit et de mon âme. »

Représentation visuelle 1ES/1LSVT

Document 4 : le LSD " crée » un cerveau hyperconnecté

Des résultats récents révèlent ce qu'il se passe dans le cerveau lorsque des personnes expérimentent des

hallucinations visuelles complexes provoquées par le LSD. L'observation principale des chercheurs a été une

hyperconnectivité de zones cérébrales qui n'ont pas l'habitude de communiquer. "Normalement, notre cerveau est

composé de réseaux indépendants qui séparent différentes fonctions spécifiques, comme la vision, l'ouïe ou le

mouvement, explique Robin Carhart-Harris. Sous LSD, la séparation de ces réseaux se brise et on obtient un cerveau

plus intégré, plus unifié". Un phénomène biologique qui expliquerait les cas de synesthésies (mélange des

perceptions qui conduit à entendre des couleurs ou voir des sons par exemple) rapportés par les usagers de cette

drogue.

Dans la série du dessus, le cerveau d'un participant sous placebo, dans celle du dessous, celui d'un cerveau sous

LSD.

C'est en particulier le cortex visuel situé à l'arrière du cerveau (partie violette sur l'image ci-dessus) qui accroissait

le plus sa communication avec les autres régions. "Ce qui explique les hallucinations très vives expérimentées sous

LSD, et les aspects émotionnels qu'elles recouvrent", explique au magazine Nature le Dr David Nutt.

•A partir des différents documents, expliquer l'effet hallucinogène et justifier la réglementation française

portant sur cette substance.

Représentation visuelle 1ES/1LSVT

•A partir des différents documents, expliquer l'effet hallucinogène et justifier la réglementation française

portant sur cette substance.

Proposition de correction

Une substance hallucinogène, comme le LSD, est une substance qui génère des hallucinations, c'est-à-dire des

perturbations des perceptions. Ainsi, le LSD entraîne des perceptions d'images en absence de stimulations réelles.

Comment expliquer cet effet ?

Le LSD est une molécule qui a une forme particulière donc une structure moléculaire définie (document 1).

Cette structure est en partie identique à celle de la sérotonine, qui est un neurotransmetteur naturel présent au

niveau du relais cérébral, structure situé sur le trajet des messages nerveux entre la rétine et le cortex visuel

(document 2).

La similitude entre ces deux molécules permet aux molécules de LSD de se fixer sur les récepteurs synaptiques de la

sérotonine et de générer ainsi un message nerveux en absence de stimulation naturelle au niveau de la rétine.

Le cortex visuel perçoit donc une image irréelle (=hallucinations) provoquée par le LSD, ces images pouvant être

totalement anormales (document 3). Comment justifier l'interdiction totale qui s'applique à cette substance ?

Les effets générés par la prise de LSD sont très intenses : outre les images aberrantes générées (document 3), le

cerveau devient hyperconnecté avec d'importantes perturbations dans le fonctionnement des sens (document 4).

Cet état peut à la fois être dangereux pour le consommateur mais aussi pour les personnes de son environnement,

par exemple si une personne sous LSD conduit un véhicule. Cela justifie donc la réglementation très stricte qui s'applique sur cette substance.quotesdbs_dbs5.pdfusesText_10