[PDF] Devoir maison : commentaire de texte



Previous PDF Next PDF







Lecture analytique n°3/ Hugo, « Elle était déchaussée», Les

Lecture analytique n°3/ Hugo, « Elle était déchaussée», Les Contemplations, 1856 Introduction : • Victor Hugo, chef de file du romantisme, dramaturge, romancier et poète • Présentation du poème : Poème extrait des Contemplations, 1856 Recueil écrit en exil, comportant deux parties : « Autrefois » et « Aujourd’hui »



Lecture analytique n°3/ Hugo, « Elle était déchaussée», Les

Lecture analytique n°3/ Hugo, « Elle était déchaussée», Les Contemplations, 1856 Ce poème, daté par Victor Hugo des années 1830, évoque un souvenir de jeunesse : le bonheur d'une rencontre amoureuse éphémère Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée,



Lecture analytique : lincipit

Lecture analytique : l'incipit 5 10 15 20 25 Bicêtre1 Condamné à mort Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids Autrefois, car il me semble qu’il y a plutôt des années que des semaines, j’étais un homme comme un autre homme Chaque



Séance 4 Lecture analytique Discours sur la misèredoc

Séance 4 Lecture analytique du Discours sur la misère (1849) de Victor Hugo Introduction • Présentation du texte et de l’auteur : « Discours sur la misère » prononcé par Victor Hugo le 9 /07/1849 devant l’Assemblée nationale Il voulait appuyer ainsi les travaux d’une commission chargée « d’examiner



Lecture analytique n° Stéphane Mallarmé, Renouveau , Poésies

Lecture analytique n° Stéphane Mallarmé, "Renouveau ", Poésies, 1887 Poème de Victor Hugo qui file la métaphore du renouveau printanier



LECTURE ANALYTIQUE n°1 : L’albatros

LECTURE ANALYTIQUE n°1 : L’albatros Introduction : Poème de trois strophes à l'origine, l'Albatros fut peut-être composé en 1841 sur le bateau qui emmenait Baudelaire à l'île Bourbon (la Réunion) et à la suite d'une scène vécue (Baudelaire serait intervenu avec



Lecture analytique : la préface de 1832

Lecture analytique : la préface de 1832 5 10 15 20 25 30 35 Qu'avez- vous à alléguer pour la peine de mort ? Nous faisons cette question sérieusement : nous la faisons pour qu'on y réponde ; nous la faisons aux criminalistes, et non aux lettrés bavards Nous savons qu'il y a des gens qui



Devoir maison : commentaire de texte

Victor Hugo en énumérant « des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants » (l 19) cherche à toucher la sensibilité du plus grand nombre de personnes A travers ces nombreux procédés, Victor Hugo met en place un registre pathétique pour décrire la sitation actuelle de la misère en France



Correction : explication linéaire de « A quoi songeaient les

Introduction : lecture du texte, romantisme de Hugo (pensez aux tableaux étudiés dans le chapitre 5, notamment ceux de Caspar David Friederich, auxquels le titre peut faire penser), place dans le recueil (parlez des particularités du livre IV), ce qui amène au thème du poème : une « songerie » sur la mort

[PDF] let anglais

[PDF] let conjugaison

[PDF] let définition anglais

[PDF] let golf

[PDF] let js

[PDF] let's save our planet

[PDF] let's save the environment

[PDF] letemps des malheurs pour occidentchretien

[PDF] letour2016 boschcarservice

[PDF] letre argumentative

[PDF] letres de poilus

[PDF] letrre ouverte ? un tyran

[PDF] Letter of apology

[PDF] letter of complaint

[PDF] letters from immigrants ellis island

Devoir maison : commentaire de texte

En France, sous le régime Impérial, s'ouvre le 9 juillet 1849, un débat parlementaire

sur les lois relatives à la prévoyance et à l'assistance publique. Victor Hugo, récemment élu à

l'assemblée législative, participe à celui-ci et est d'ailleurs le premier à prendre la parole. Son

" Discours sur la misère » est rapporté dans cet extrait. Comment Victor Hugo aborde-t-il l'état des lieux sur la misère et que soulève ce constat ? Dans un premier temps, nous étudieront le registre pathétique utilisé par Victor Hugo pour dresser l'état des lieux alarmant, puis dans un second temps, nous verrons en quoi ce constat soulève une polémique au sein de l'assemblée. Dans son discours sur la misère, Victor Hugo utilise le registre pathétique afin

d'établir un état des lieux plus qu'alarmant sur la misère en France au XIXème siècle.

En effet, l'auteur utilise les champs lexicaux de la tristesse et de la douleur : " souffrance »

(l.1), " mon dieu » (l.13 et 23), " tristes » (l.13), " souffrantes » (l.15), " guérir le mal »

(l.16), " plaies » (l.16), »malheureux » (l.23, " mort de faim » (l.25), " douloureux » (l.26),

" le peuple souffre » (l.35), " désespère » (l.36)), " meurt de faim » (l.38), " souffrance

publique » (l.41). Ces champs lexicaux sont accompagnés de l'anaphore du mot " misère »

qui accentue la douleur et la tristesse. L'omniprésence de ce mot reflète l'ampleur de la misère

à cette époque, laissant supposer une très grande misère qui ne cesse de s'accroître en France.

Victor Hugo insiste sur ce pays par l'anaphore et l'opposition " je ne dis pas », " je dis » (l.10

et 11). Cette insistance traduit la triste réalité. De plus, la ponctuation joue un rôle important dans le texte de Victor Hugo puisqu'elle

caractérise le registre pathétique. A maintes reprises l'auteur utilise des phrases exclamatives

et interrogatives (l.6, 11, 12, 16, 26, 28, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40, 41, 43 et 47). Enfin

Victor Hugo en énumérant " des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes,

femmes, jeunes filles, enfants » (l.19) cherche à toucher la sensibilité du plus grand nombre

de personnes. A travers ces nombreux procédés, Victor Hugo met en place un registre pathétique

pour décrire la sitation actuelle de la misère en France. Par la suite l'auteur utilise le registre

polémique pour montrer la nécessité de réagir. Dans la seconde partie de son discours, Victor Hugo met en place un registre

polémique pour prouver et persuader les autres députés présents à l'assemblée qu'il faut réagir

face à la misère en France. Tout d'abord, l'auteur en utilisant l'analogie " La misère est une

maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut

disparaître comme la lèpre a disparu. » (l.5) cherche à rassurer les gens présents à l'assemblée

que la misère n'est pas quelque chose de fatal et qu'il n'est pas trop tard pour la détruire. Ensuite, Victor Hugo, par de nombreuses gradations telles que " je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire » (l.4) et " n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures, j'ai presque dit pour vêtements » (l.20) et à l'aide de nombreuses phrases interrogatives et affirmatives (l.6, 11, 12, 16, 26, 28, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40, 41, 43 et

47) essaye de choquer, de provoquer et même de révolter les gens présents dans la salle afin

que ceux-ci réagissent à ses propos.

Enfin, en utilisant de fréquentes parenthèses comme " (Réclamation-Violentes dénégations à

droite.) » (l.2), " (Nouveaux murmures à droite) » (l.4), " (Oui ! oui ! à gauche) » (l.6)

l'auteur montre la distinction, au début du texte, entre le parti de droite et le parti de gauche,

qui, au fur et à mesure du texte disparaît " (Sensation universelle) » (l.8), " (très bien !) »

(l.16), " (Sensation) » (l.28), " (Sensation prolongée) » (l.33), " (Très bien ! très ! Vive et

unanime adhésion) » (l.35), " (Acclamation) », " (C'est vrai ! c'est vrai !) » (l.46) et

" (Mouvement prolongé sur tous les bans) » (l.17), même si d'entrée, la droite s'oppose à la

gauche, celle-ci ne peut pas nier les faits énoncés par Victor Hugo et finit par être du même

avis que son parti adverse.

En se servant de divers procédés Victor Hugo arrive à créer un registre polémique afin

de convaincre les députés de voter une loi contre la misère. Dans ce discours, Victor Hugo parvient à mettre en place un registre pathétique pour décrire l'état des lieux en France en 1849 afin de toucher le plus grand nombre de personnes

présentes et un registre polémique pour les faire réagir face à la misère de plus en plus

importante à cette époque.quotesdbs_dbs5.pdfusesText_10